Disclaimer: Ca n'a toujours pas changé!
Merci beaucoup Harryjo pour ta review! Et pour m'avoir conseillé de permettre les reviews anonymes, vu que je ne connais pas encore très bien ff.net... En tk j'espère que ce chapitre te plaira!!!! -
bientôt!
Chapitre 3 : L'anniversaire
Minuit moins le quart. Accoudé à la fenêtre de sa chambre, Harry guettait Hedwige, qu'il avait laissé sortir, ou n'importe quel autre hibou messager. La clarté laiteuse de la lune éclaira son visage. Il regarda les aiguilles fluorescentes briller dans la pénombre, se rapprocher du douze. Il songea à la nouvelle année qu'il allait passer, espérait-il, loin de Privet Drive, loin de Londres. A Poudlard. Il souhaita aussi que cette année soit plus tranquille que les précédentes pendant lesquelles il avait plusieurs fois rencontré Voldemort, enfin, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Sa vie avait plusieurs fois été en danger devant ce puissant mage noir qui avait tué ses parents et que le petit Harry avait anéanti, nul ne sait comment, et condamné à se cacher pour dissimuler son apparence inhumaine... jusqu'à l'année dernière, où il avait recouvré son vrai corps.
Le jeune garçon frissonna au souvenir de cet être qui se servait des autres pour accomplir ses cruels desseins. A moitié assoupi, Harry avait la tête posée dans les bras lorsqu'un bruissement d'ailes accompagné d'un claquement de bec retentit dans la nuit. Les aiguilles lumineuses indiquaient minuit pile ! Le jeune sorcier laissa pénétrer le messager dans sa chambrette, répandit quelques graines de la mangeoire d'Hedwige et posa une soucoupe d'eau fraîche sur le sol. Le hibou en avala quelques gorgées avec délectation. Harry détacha un rouleau de papier d'une patte du voyageur, et s'empara d'un colis que celui-ci avait laissé tomber. Il décacheta d'abord l'enveloppe :
Salut Harry,
Je voulais ABSOLUMENT être le premier à te souhaiter un joyeux anniversaire. Merci pour ta lettre, je l'ai bien reçue ; j'ai comme d'habitude passé l'été au Terrier. Percy nous rebat sans arrêt les oreilles avec son nouveau grade au Ministère, personnellement je n'en ai rien à faire mais maman le couvre de félicitations.
J'espère que tes « vacances » se sont bien passées. Es-tu heureux d'avoir quinze ans ? La demie de trente ans ? Le tiers de quarante-cinq ?Le quart de soixante ? Je pense que ton cadeau te plaira ( maman t'a tricoté un pull, bien sûr, comme à nous ! ).
Tu as remarqué que c'est un nouveau hibou qui a frappé à ta fenêtre cette année ? En effet, Errol se fait trop vieux pour voyager, et Coq est tombé dans la tasse de café pur de papa juste avant de s'envoler. Nous avions peur qu'il soit trop excité ( déjà qu'il l'est normalement ! ) pour arriver chez toi sain et sauf ! C'est pourquoi nous avons "emprunt" Todd à notre voisine. Papa lui a lancé un sort pour qu'il arrive à minuit précise chez toi. Fais donc attention à lui car il pourra être un peu « sonné ».
Tes moldus seront-ils d'accord pour que nous venions te chercher vendredi à 10 heures ? Renvoie-moi Todd pour la réponse. A très bientôt,
Ton ami Ron qui te souhaite encore une fois un anniversaire digne de toi !
Touché par cette marque de gentillesse, Harry vérifia que Todd avait assez à manger. Il constata que, repu, l'animal s'était endormi d'une masse sur le perchoir d'Hedwige. Il entreprit ensuite d'ouvrir le paquet. Il fit cela d'une main prudente car il s'attendait à quelque farce de la part des jumeaux Fred et Georges, deux des nombreux frères de Ron Weasley, qui adoraient jouer de mauvais tours à tout le monde. Heureusement, rien de tel ne se produisit. Sur le pull de laine couleur grenat qui tapissait le fond de la boîte étaient posés une carte violette, un médaillon épais en forme d'éclair et un écrin doré avec l'inscription « Mandy et fils, artisan horloger depuis 1452 » sur le couvercle. Le jeune garçon souleva le pull et le déplia.
Un grand « H » était cousu sur le devant. Harry pensa avec gêne qu'il ne le porterait sans doute qu'une fois dans sa vie, peut-être pas du tout. Les vêtements que lui avaient offerts Mrs.Weasley pour les Noëls et ses anniversaires des années précédentes étaient enfouis au plus profond d'un tiroir de cette chambre dans laquelle il ne passait que les étés. Plein de remords, il enfila l'habit et se regarda dans le miroir. Il était ridicule. Le texte de la lettre était court. Les jumeaux et Mrs. Weasley en étaient les auteurs.
Cher Harry,
Je te souhaite un très bon anniversaire et une seizième année pleine de joie et d'amitié. Peut-être même d'amour, car tu deviens grand ! Je t'ai tricoté un nouveau pull, les anciens doivent être devenus trop petits. Ginny, Percy et Arthur t'embrassent bien fort eux aussi.
J'espère avoir bientôt le plaisir de te revoir, Mrs.Weasley
Salut Harry !
Comment ça va ? Nous on va bien, on profite de l'occasion de ton anniversaire pour te faire un cadeau. C'est un de tes points physiques qui te représente le plus : on l'a choisi dans une boutique spéciale, c'est une pure merveille en argent ! Puisque tu as quinze ans, tu dois être un peu dans le vent. En ce moment, la mode est aux bijoux pour les garçons. On l'a envoûté pour qu'il te porte bonheur. En espérant que ça marchera,
Tes dévoués F. et G. Weasley
L'éclair bombé miroitait dans la main de son propriétaire. Si sa cicatrice ne pouvait être que cela, un pendentif d'argent ! Elle témoignait d'évènements tragiques, qui avaient bouleversés la vie d'Harry. Malgré tout, le jeune garçon sentit que si ça ne s'était pas passé ainsi, il n'aurait peut-être jamais eu d'amis comme Ron et Hermione, ou peut-être n'aurait-il jamais connu Poudlard, la célèbre école de sorciers anglaise.
Pour dissiper sa nostalgie, Harry ôta le couvercle de l'écrin, et ce qu'il découvrit sous le velours protecteur le stupéfia. C'était une réplique miniature de la pendule qui se trouvait chez les Weasley ! Une aiguille représentait Ron, arrêtée sur un côté de la montre indiquant le Terrier. Une autre, Hermione, était fixée sur sa propre maison moldue qu'Harry ne connaissait pas. Quatre aiguilles sur lesquelles ne figurait personne faisaient lentement le tour du cadran, passant nonchalamment sur des points vierges. Un seul autre endroit était représenté : Poudlard. Un carré de papier blanc attira l'attention du jeune sorcier ; la notice le mit vite au courant de l'enchantement qui permettait de personnaliser sa montre.
« Imagus Arboreos ! murmura-t-il. Je veux que Jo apparaisse sur ce cadran, et l'endroit où elle se trouve aussi. » Aussitôt l'image souriante de son amie s'installa sur une trotteuse et stoppa sur l'icône de son habitation. Harry attacha la montre version sorcière à son poignet et lança un sort d'invisibilité sur elle par mesure de précaution.
Il la contemplait lorsqu'une ombre voila la fenêtre. De grandes ailes mordorées scintillèrent au-dehors, le jeune garçon eut juste le temps de rouvrir avant qu'un nouveau visiteur ne se précipite dans sa chambrette. La chouette était tout à fait banale. Une enveloppe était attachée à sa patte. Dès que le jeune sorcier l'en eut délesté, l'oiseau s'envola à tire d'aile. Harry ouvrit la missive, signée Sniffle. Le pseudonyme de son parrain, Sirius, qui était obligé de se cacher après s'être enfui de la lugubre prison d'Azkaban et de l'emprise des Détraqueurs.
Harry,
Je ne peux que t'écrire un petit mot pour tes 15 ans. Je vais bien, ainsi que Buck. Nous nous débrouillons. J'espère que cette année se passera bien pour toi et tes amis. Si quelque chose te paraît anormal, écris-moi tout de suite. Encore une fois, joyeux anniversaire.
Sniffle
Harry rangea la lettre de Sirius et celles de la famille Weasley dans un tiroir, ainsi que le pull qu'il enleva prestement. « Je suis désolé, Mrs. Weasley, mais je ne peux vraiment pas le porter, c'est au-dessus de mes moyens ! » Il accrocha l'éclair autour de son cou et le cacha sous son T- Shirt. Les aiguilles de la pendule indiquaient à présent minuit onze. Deux volatiles se disputaient la première place devant la fenêtre. Harry entrouvrit les battants et une grosse chouette grise s'écrasa sur son bureau, les plumes ébouriffées, tandis qu'un hibou se précipitait dans la chambre en poussant de grands cris. Le jeune sorcier se hâta de décrocher les deux paquets et de renvoyer les animaux qui allaient bientôt réveiller la famille Dursley. Et alors, mieux valait pour Harry ne pas se trouver là ! L'un des colis était d'Hermione.
Cher Harry,
J'espère que je te manque autant que toi et Ron vous me manquez ! Mes vacances ont été affreusement longues loin de vos éternelles bêtises ! J'ai dévoré tellement de livres que je crois que je ne pourrais plus jamais lire... Joyeux anniversaire ! Ca y est, tu les as tes 15 ans... Félicitations ! Je sens que cette année va être géniale, et j'ai hâte de te revoir dans deux jours, au Chemin de Traverse !
Hermione
Harry fit glisser le couvercle du paquet. Il défit les multiples nœuds et emballages multicolores pour enfin trouver un gros livre intitulé : L'Art d'être Attrapeur et une paire de gants de cuir noir spécial Quidditch : ne dérapent pas sur le bois des balais. De l'autre colis, marqué du sceau de Poudlard, Harry tira sa lettre de réinscription à la prestigieuse école, ainsi que la liste des manuels scolaires à se procurer. Et le cadeau de Hagrid : un énorme gâteau d'anniversaire au glaçage rose et succulent, comme Harry ne tarda pas à s'en apercevoir ! Le jeune garçon se coucha à minuit et demie, la main refermée autour du pendentif en forme d'éclair.
----------------------------------------------------------------
Le lendemain, Harry se réveilla au son mélodieux de la voix de sa tante.
- Harry, si tu veux avoir à manger, dépêche-toi de descendre ! Le jeune garçon s'habilla rapidement.
Un coup d'œil dans son miroir lui confirma que ses cheveux étaient comme chaque matin en bataille et méritaient d'être peignés ! Il descendit dans la cuisine. Son oncle et son cousin étaient assis à table pendant que la tante Pétunia servait le petit-déjeuner. Harry prit une chaise et mangea rapidement sa tranche de bacon froide et son croissant. Dudley saisissait de ses mains potelées tout ce qu'il pouvait sur la table, se constituant un menu gargantuesque. L'oncle Vernon lisait le journal. On aurait entendu une mouche voler si Dudley ne mâchait pas si bruyamment.
- Aujourd'hui tu repeindras la clôture du jardin, Harry, grogna son oncle lorsque Harry fit mine de se lever de table.
- Et tu replanteras mes bégonias, continua Pétunia.
- Tiens, j'ai oublié de noter la liste des courses, hier, ricana Dudley en tendant une feuille à son cousin.
Le jeune sorcier la prit et remonta pesamment dans sa chambre. Vivement le lendemain, lorsqu'il serait enfin débarrassé des Dursley ! Il se rendait bien compte que Jo avait raison, il n'était qu'un esclave pour eux... Alors qu'à Poudlard, il était un héros ! « J'espère que Ron et Hermione vont bien accepter Jo. Ca ne devrait pas poser de problèmes, elle est vraiment adorable. » Il rougit. Adorable. Ce n'était pas ce qu'il pensait d'elle autrefois. Qu'est-ce qu'il se passait dans sa tête en ce moment ? Il savait qu'il changeait, il savait même à quoi cela était dû, mais il n'acceptait pas de songer à Jo autrement qu'à une amie. Juste comme une amie.
----------------------------------------------------------------
Cette matinée fut harassante pour Harry. Il accomplit ses travaux sous un soleil implacable. Il était en train de repeindre la clôture en vert olive lorsqu'une voix joyeuse l'interpella :
- Coucou Harry !
- Salut Jo ! sourit-il en lâchant son pinceau.
La jeune fille était accoudée à la barrière. Harry ne put s'empêcher de la détailler : ses cheveux étaient réunis en queue de cheval, et elle portait aujourd'hui un T-Shirt et un pantalon larges. Jo se rendit compte de son regard appuyé.
- J'ai convaincu ma mère de me laisser mettre ce que je voulais.
- Ah ? Ca te va bien !
- Merci... Oh là là, quelle chaleur ! Qu'est-ce que tu fais là, mon pauvre ? Je parie que c'est encore un coup de ton oncle et ta tante ! Quand est-ce que tu cesseras d'obéir à leurs ordres ? Tu te laisses trop faire ! Tiens, moi je vais les empêcher de continuer à te traiter comme un domestique.
Harry la regarda d'un air stupéfait sonner à la porte de la maison de ses tuteurs.
- Jo ! Mais qu'est-ce que tu fais ?
Elle lui lança un regard rassurant juste avant que la porte d'entrée ne s'ouvre sur la maigre tante Pétunia en tablier.
- Oui, c'est pour quoi ? interrogea-t-elle sèchement.
- Bonjour madame Dursley, je suis une grande amie de Harry et j'aimerais qu'il sorte prendre l'air en ma compagnie, demanda Jo sans se démonter.
Pétunia fronça les sourcils.
- Vernon ! Quelqu'un demande Harry !
- C'est non ! Il a du travail ! rugit l'oncle.
- Monsieur Dursley, je suis Joan Ennett ! Vous vous souvenez de moi ?
L'imposant oncle Vernon surgit du salon et se précipita devant sa femme.
- Qu'est-ce que vous désirez, mademoiselle ?
- Il fait très chaud aujourd'hui et Harry et moi nous aimerions nous promener dehors. Cela ne vous dérange pas, je suppose ?
- Hum... En quelque sorte, si... Mon neveu a du travail. Il ne pourra sortir que lorsqu'il l'aura fini.
- Mais je pense qu'il a en effet terminé, monsieur Dursley, sourit Jo. Donc, je l'emmène faire une balade. Bonne après-midi, m'sieur dame !
Vernon claqua la porte au nez de la jeune fille et on entendit une cavalcade dans la maison.
- C'est impossible ! C'est impossible ! entendirent les deux amis tandis qu'ils s'éloignaient.
Harry avait choisi de ne plus rien dire au sujet de la magie. Jo semblait en faire naturellement, sans besoin de se concentrer. Si elle n'avait pas de problèmes avec le Ministère, Harry ne pouvait rien lui reprocher !
Cet après-midi fut le meilleur depuis qu'il avait quitté Poudlard pour revenir à Privet Drive. Jo était toujours espiègle et son rire cristallin rappelait au jeune garçon les plus beaux jours de son enfance, lorsque sa seule amie et protectrice faisait face aux problèmes avec lui, toujours main dans la main. Ils s'arrêtèrent devant un marchand ambulant, achetèrent des glaces et reprirent leur chemin. Le jeune sorcier était très heureux de pouvoir passer une demi-journée si ensoleillée en-dehors de Privet Drive.
- Harry ! Je n'y pensais plus ! s'écria soudain Jo. Elle sortit une fiole remplie de liquide ambré du fond de sa poche et la lui tendit.
- Tiens. Joyeux anniversaire ! Tu vois, je n'ai pas oublié !
Harry prit la fiole des mains de son amie.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Attention, il n'y a rien de magique là-dedans ! sourit Jo. C'est un parfum que j'ai acheté en France. Ils ont de sacrées parfumeries là-bas ! Celui-là, c'est Eclair, de Kévin Klein. C'est ton parfum, dit-elle en soulevant une mèche de cheveux noirs du front de son compagnon pour désigner sa cicatrice.
- Merci, Jo, lança Harry.
Il était très ému, à la fois qu'elle se soit souvenu de son anniversaire, mais aussi car elle ne l'avait pas complètement oublié lorsqu'elle était partie en France, comme il le croyait.
---------------------------------------------------------------
Merci d'avoir lu!!! Vous pouvez laisser qq reviews si vs voulez!!!!
Titre du prochain chapitre: Vacarme de pétards.
Bizz! Athena
