Mon ami le disclaimer: je n'ai toujours pas de droits d'auteur sur les personnages...

Je n'ai pas mis le titre que j'avais annoncé au dernier chapitre parce que celui-là m'a paru mieux (ça fait quand même au moins 6 mois que j'ai publié ce chapitre sur TWWO donc entre-temps j'ai eu le temps de réfléchir et de faire quelques petites retouches pour ce site !).

Mille mercis à:

Harryjo, fito de LFR's Writer Corporation et Lyls pour vos reviews ! Ce chapitre vous est officiellement dédié pour encouragement à l'auteur! ;)

Gros bisous et bonne lecture!!!!

Athéna

Chapitre 5 : Vacarme de pétards

Le lendemain, à 10 heures moins le quart, le 4, Privet Drive étant sens dessus-dessous. Dudley se dissimulait un peu partout dans la maison, changeant continuellement de cachettes. Pétunia déambulait en se tordant les mains derrière son mari qui rassemblait tout ce qui pouvait ressembler à une arme : couteaux mais aussi cuillères et fourchettes, bibelots lourds, tringles de rideaux, dictionnaires... tandis qu'Harry se tenait tranquillement près de la porte en attendant les Weasley.

- Oh Vernon, Vernon, défends-nous de ces barbares ! se lamentait Pétunia.

- Maman ! pleurnichait Dudley à quatre pattes sous la table, j'ai peur !

- Mon Dudley chéri, sois tranquille, maman et papa sont là, le rassura-t-elle pendant qu'il se carapatait jusque dans l'armoire.

On entendit un gros craquement lorsqu'il s'assit sur une étagère.

- Allons, allons mon cœur, reste avec ton papa, il va te protéger...

- Ohé, vous deux, aidez-moi au lieu de geindre, souffla Vernon en soulevant L'Encyclopédie en 9 volumes.

Mais ils n'eurent pas le temps de se mettre à l'ouvrage. Dudley hurla de frayeur lorsqu'il passa devant le grand miroir de l'entrée : au lieu de son image grassouillette lui parvenait le reflet de deux rouquins qui souriaient de toutes leurs dents en agitant leurs mains pleines de pétards.

- Ma...maman... bégaya Dudley.

Il n'acheva pas son appel au secours car la maison s'emplit du vacarme de dizaines de pétards explosant. Fred et Georges choisirent ce moment pour sortir du miroir, s'esclaffant au milieu de la cacophonie, suivi de Ron qui se bouchait les oreilles en riant et de Mr.Weasley qui ne pouvait pas réprimer une envie de sourire.

- Salut Harry ! dit Ron en tapant dans la main de son ami.

- C'est ce qu'on appelle une entrée en fanfare ! Tu ne peux pas savoir à quel point je suis content de partir d'ici, chuchota Harry.

- Si, on imagine facilement ce que c'est que d'habiter ici ! jeta Georges en regardant le salon bien rangé, les napperons sur la table et les bibelots entreposés avec soin.

- On aurait tôt fait de causer quelques petits accidents..., dit malicieusement Fred.

Pétunia soutenait Dudley enfoui dans ses jupes et Vernon se tenait devant eux, un volume de l'encyclopédie et une spatule de cuisine à la main.

- Prenez-le, cria-t-il en désignant Harry du bout de l'instrument. Et fichez le camp !

- Mr.Dursley ! Bonjour ! dit Mr.Weasley en tendant une main réconciliatrice au gros homme qui avait pris une teinte violacée et crispait ses doigts sur Le corps humain.

Voyant son air hargneux, Mr.Weasley abandonna son initiative et plia en retraite.

- Bon, eh bien, à l'année prochaine !

- C'est ça ! Au revoir !

Déjà, les voisins ameutés par les explosions sonnaient à la porte.

- Ne vous dérangez pas, nous allons repartir par là où nous sommes venus, annonça Arthur Weasley avec un sourire poli.

- Mais je l'espère bien, gronda l'oncle Vernon.

Dudley poussait de petits couinements affolés, aveuglé par le tissu bariolé de la robe de sa mère.

- C'est un nouveau système de déplacement que l'on a testé cette année, annonça doctement Fred. L' Intra Miros. A toi l'honneur, Harry !

Harry avait déjà eu l'occasion d'emprunter toutes sortes de chemin pour sortir de Privet Drive, de la cheminée à la voiture volante, aussi il n'eut aucune hésitation et s'engouffra dans le miroir. Il eut l'impression de traverser une cascade d'eau glacée, et, brusquement, se retrouva dans un endroit qu'il connaissait bien : la librairie-papeterie du chemin de Traverse.

Et devant lui, les visages réjouis de trois personnes qu'il connaissait aussi très bien : Molly Weasley, Ginny et Hermione.

- Harry ! Qu'est-ce que je suis contente de te revoir ! s'exclama Hermione.

- Bonjour mon petit ! Tu n'as pas eu trop de problèmes à Privet Drive avec ces garnements ? demanda Mrs.Weasley en désignant ses deux jumeaux qui sortaient l'un après l'autre du miroir. Je ne me suis rendue compte qu'après leur départ qu'ils avaient les poches pleines de pétards !

- Nous, maman ? Mais on n'aurait jamais fait ça ! jetèrent angéliquement les deux frères.

Mrs Weasley les gratifia d'un regard sceptique. Elle savait à quoi s'en tenir avec Fred et Georges, qui avaient testé pendant toutes leurs vacances des produits de farce et attrapes au Terrier.

Pendant ce temps, Arthur et Ron étaient eux aussi arrivés dans la pièce centrale de Fleury et Bott.

- Salut Hermione !

- Salut Ron !

Ils se passèrent rapidement en revue : ils n'avaient pas changé. Hermione s'était amincie, et les deux garçons avaient grandi, mais ils se retrouvaient tels qu'ils s'étaient quittés l'année passée.

Les yeux des trois amis pétillaient de la joie d'être à nouveau réunis pour une nouvelle année.

Les manuels scolaires ayant été achetés, Harry, Hermione et les Weasley se scindèrent en deux : les trois amis partirent vagabonder de leur côté sur le Chemin de Traverse tandis que le reste de la famille Weasley finissait ses emplettes.

- Alors, vous avez passé de bonnes vacances ? Oups, inutile de te le demander, Harry, se reprit Hermione en remarquant l'expression du visage de son ami.

- Non, pas si bonnes en effet. Enfin, c'est fini maintenant, nous allons reprendre les cours à Poudlard. J'ai hâte d'y être déjà !

- Moi aussi ! renchérit Ron. Au fait, je suis désolé que tu n'aies pas pu venir au Terrier cette année, dit-il sur un ton triste. Je suis vraiment nul de t'avoir lâché...

- Je sais que tu es allé voir Charlie en Roumanie, c'est bien ça ? Alors, comment va-t-il ? C'est chaud là-bas, non ? Je veux dire, pas le climat du pays, mais le dressage des dragons ! rit Harry, cherchant à dissoudre la culpabilité du rouquin. C'est vrai que Harry aurait préféré passer ses vacances avec lui, mais il ne voulait pas gâcher leurs retrouvailles.

Les trois jeunes gens s'esclaffèrent. Qu'est-ce que cela faisait du bien de pouvoir à nouveau rire ensemble !

- De mon côté, Harry... J'aurais sincèrement aimé t'inviter mais... ma grand-mère était malade et ma mère est allée lui rendre visite. Tu comprends, mon père travaille si dur et...

- Hé, Hermione ! Je ne t'en veux pas du tout !

- Arrête de te prendre la tête avec ça ! Maintenant on va pouvoir faire les 400 coups ensemble ! s'écria Ron.

- J'allais oublier de vous remercier pour vos cadeaux !

Ils étaient en si grande conversation qu'ils n'entendirent pas quelqu'un s'approcher d'eux par derrière.

- Bonjour tout le monde !

Ron et Hermione stoppèrent en plein milieu de l'allée, interloqués. Une fille qu'ils ne connaissaient pas se tenait devant eux et les dévisageait.

- Salut, je suis Joan Ennett. Mais appelez-moi Jo !

- Hum... Ron, Hermione, voilà Jo, et... Jo, Ronald Weasley et Hermione Granger, mes amis.

- Enchantée ! Les amis de mes amis sont mes amis ! s'exclama Jo en riant.

Hermione jeta un coup d'œil appuyé à Harry, l'air de dire « Mais c'est qui cette folle ? ». « J'aurais préféré que leur rencontre se passe autrement » songea le jeune garçon en se passant une main dans les cheveux. Il se força à sourire :

- Vous voulez boire quelque chose ? demanda-t-il.

- Ouais, répondit Ron. Tu pourras peut-être m'expliquer ce qu'il se passe ?

Ils s'installèrent autour d'une table et commandèrent des boissons.

- Maintenant, je vais me présenter un peu mieux, commença Jo. Disons que je vais vous dire comment je connais Harry et ce que je fiche ici.

- Oui, ça serait bien parce que j'ai un peu perdu le fil, avoua Ron.

Jo sourit devant son air étonné. L'atmosphère se détendit entre les quatre jeunes sorciers.

- Donc, je me permets de prendre la parole si personne d'entre vous n'a d'objection. Il y a environ sept ans, j'étais dans la classe de Harry. Nous étions très bons amis (enfin j'espère que c'était réciproque !) et aucun de nous deux ne savait qu'il n'appartenait pas complètement au monde des Moldus. Puis, j'ai du déménager en France et je ne l'ai plus revu... jusqu'à il y a deux jours où je l'ai retrouvé en pleine rue. Et aujourd'hui, après avoir passé quatre ans à Beauxbâtons, j'ai obtenu de mes parents de finir mes études à Poudlard. Voilà la belle histoire de Joan Ennett !

- Beauxbâtons est une très bonne école, n'est-ce pas? s'enquit Hermione.

- Oui, mais je voulais absolument entrer à Poudlard.

- Eh bah ça y est, j'ai enfin compris ! s'exclama Ron d'un air soulagé.

Un grand éclat de rire accueillit cette phrase, auquel Ron se joignit de bon cœur !

Le ciel s'était obscurci au-dessus du Chemin de Traverse lorsque la bande se décida enfin à le quitter.

- A demain ! cria Jo en s'éloignant à grands pas. Sur la voie 9 ¾ !

- Bon eh bien... je vais y aller moi aussi, dit Hermione.

- On se retrouve demain devant le Poudlard Express ! répondit Ron. Salut, et... bonne nuit, dit-il d'un ton sincère.

Hermione lui adressa un gentil sourire. Harry n'avait jamais vu ses deux amis en si bons termes auparavant...

- Salut Harry ! Dormez bien tous les deux ! jeta encore Hermione avant de se sauver sous les premières gouttes de pluie.

Les jeunes garçons rejoignirent Arthur Weasley qui les attendait devant le miroir de Fleury et Bott, comme prévu, puis effectuèrent à nouveau la traversée de celui-ci, mais cette fois en direction du Terrier où Harry devait passer la nuit.

Après un repas court mais bien nourrissant au cours duquel le jeune sorcier apprit un certain nombre de choses sur le voyage de la famille Weasley, et où Ginny piquait un fard dès que Harry essayait de lui demander « Est-ce que tu pourrais me passer le sel ? », Ron et lui montèrent dans la chambre du rouquin.

- C'est fou ce que cette Jo a l'air étonnante, murmura Ron avant de s'endormir.

Oui, Jo était étonnante aux yeux de Harry aussi. Et elle était peut-être plus que ça, se dit-il.

Peu de temps plus tard, il plongeait dans un sommeil profond et paisible peuplé de visages connus : Ron et Hermione, Jo et Reisel, mais aussi ses camarades de classe à Poudlard, Cho, Seamus et Dean, Neville... Comme il était heureux de les retrouver dans moins de 12 heures !

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Je vous embrasse et à la prochaine!!!!! Athéna