Oh la la quel suspense !
Vous l'attendiez tous hein ?
Héhéhé
Elle est là !
bonne lecture !
Oo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oO
- SIRIUS ! Cria William éberlué par l'entrée fracassante qu'il venait de faire.
- OUUUUUUUUUUU ! Et bien ! Quel accueil ! Souffla Sirius en repensant au sort lancé un peu plus tôt.
- Mais… Mais qu'es que c'est que ça ?
William pointa du doigt la créature où Sirius se trouvait assit il y a pas 5 min.
- Ca ? Mais c'est une moto voyons !
En disant ces mots, il tapota la machine avec amour, comme si elle était un « bon chien ».
- Une moto ?
- Mais ouiiiiiiiiiiii, c'est un engin moldu !
Il descendit de sa moto accompagné du grincement que faisaient ses vêtements faits de cuirs… (1)
- Très pratique ! Et tu verrais la vitesse à laquelle ça va ! Et puis le confort ! Et le bien être que l'on éprouve quand on roule au vent ! Et puis quand…
- Tu l'as fais exprès…
Mme Black venait de se réveiller de sa torpeur. Elle se posta alors en face de son fils, car cachée par l'imposante carrure de William, le jeune Black ne l'avait pas remarqué…
- MERE ! dit t'il d'un ton surpris, Mais que faites-vous... Oh oh…
Il venait de comprendre qu'une tempête se préparait et que, justement, elle tomberait pile sur sa tête…
- Tu l'as fait exprès, avoue !
Son ton était calme, mais on pouvait sentir une colère montée de sa gorge… et ça n'allait pas tarder à exploser…
- Mais.. mais Mère.. de quoi parl…
- AVOUE !
Elle l'avait pris à la gorge.
- Tu croyais me faire peur hein ? avec ton substitut de monstre !
Sirius trop interloqué pour avoir pu agir essayait tant bien que mal de respirer et de retirer les mains de sa mère sur sa gorge.
La colère lui donne toujours plus de force qu'elle peut semblait en avoir …
Il était maintenant par terre, Sirius suffoquant, le regard apeuré d'incompréhension vers sa mère au dessus d'elle qui avait ses deux mains bien accrochées à la gorge de son fils, ses yeux habituellement gris tirant sur le bleu clair virait en cet instant au noir pur.
- ELIZABETH, CALME TOI !
William, sortant de sa torpeur due à l'incompréhension de ce qui se déroulait devant ses yeux avait mis du temps à réagir à l'étrange réaction de Mme Black.
Tout en essayant de sauver Sirius en calmant et en éloignant sa mère de lui, il se souvint tout d'un coup d'un souvenir de Mme Black qu'il avait pu voir en accident…
FlAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACH BACK ! (2)
C'était lors d'une soirée d'automne, enfin… plutôt une fin d'après midi.
Elle était chargée de froid et de gris et seul un bon feu de cheminée pouvait faire disparaître cette sensation de tristesse au profit d'une agréable chaleur qui se répandait parmi tout les sorciers réunit autour du feu.
J'avais été invité pour le dîner par Mr Black, un homme froid et autoritaire qui était pourtant mon ami. Je l'appelais rarement par son prénom, Nelson, car on se voyait plus pour affaire et il voulait toujours gardé une apparence froide. Or l'utilisation d'un prénom adoucissait tout de suite la personne, en clair, on voyait qu'elle avait des rapports humains donc était humaine elle-même… et c'est surtout son apparence froide qu'il cherchait le plus à conserver.
Je le soupçonnais de vouloir me parler au sujet de l'enseignement de son fils, de toute la jeunesse qui se perdait en ne sachant plus rien de l'art du maniement des armes et autre baratin rien que pour pouvoir me convaincre de travailler pour lui.
Bon… son fils avait 2-3 ans si je ne me trompais pas… donc quand il aura au moins 5 ans on pourra sûrement lui apprendre les bases de l'enseignement. Je ne l'avais vu qu'une seule fois… comment s'appelait t'il déjà… Marcus ? Glodius ? Un truc en us…
Enfin… on verra bien.
Sa femme elle devait avoir dans les 20 ans, alors que lui en avait 43.
J'ai jamais aimé les mariages forcés, mais dans ce monde ou les sang pur se consument peu à peu il faut bien faire des sacrifices… Imaginez que cette magnifique femme soit éprise d'un jeune sang de bourbe, ou PIRE un moldu ! ERCK !
Je me demande vraiment comment un sorcier peut épouser un moldu, vraiment révoltant… Le monde sorcier est en train de se détruire lui même à cause de ce sang impur qui se répand de plus en plus dans les veines de notre monde magique.
Lord Voldemort a raison sur ce point, mais je ne crois pas que c'est en tuant et en affrontant le monde sorcier qu'il va parvenir à ses fins.
Heureusement qu'il ne m'a pas demandé de se joindre à lui ! Nous savons bien que nous ne pouvons refuser cette offre… j'avais d'ailleurs un amis dans ce cas, il a refusé et… il est mort. Tant mieux ! C'était un idiot ! Mais il est quand même venu me voir et je suis heureux de savoir que Mr le Lord a compris que je serait plus utile à enseigner aux « futurs mangemorts » l'art de armes et de la magie que de l'aider sur le « terrain ».
Oui il y a des adeptes ou des serviteurs si vous préférez de Voldemort sans marque. Mais ceux là sont rares… Voldemort sait nos capacités, il connaît nos croyances, il connaît tout.
C'est catégorique.
Il sait où nous serons le mieux, il sait en qui il peut avoir confiance.
Il sait que je ne lui livrerais pas bataille, il sait que j'approuve ses idées (enfin… presque toutes)
Il sait
C'est tout.
Comment expliquez cette sensation… c'est tellement… Voilà !
Il y a des personnes qui nous donnent cette impression et Voldemort en fait parti.
Perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que l'heure tournait, et que si je ne me dépêchais pas de finir de me préparer j'allais être en retard.
Et au combien Merlin sait que si il y a bien quelque chose que je m'impose, c'est la ponctualité.
Je me change donc en imitant la vitesse de l'éclair, ma robe de sorcier noir de cérémonie mise sur mon dos, pour l'occasion.
Robe d'une simplicité et d'une élégance rare d'ailleurs. Cousu par des elfes, elle est aussi légère et englobante qu'un nuage chargé de pluie. Totalement noir, mais avec des reflets subtils qui lui donnent un effet d'unité flouté.
Une fine ceinture d'argent où est accrochée ma baguette, orne mes reins d'une élégance calculée et rappelant subtilement la broche portant mes armoiries qui sert à faire tenir ma cape également noir.
J'ai dû hériter du goût de ma mère.
Dans quelques minutes déjà, l'heure va sonner, et je suis prêt, ma cape sur mon dos, ma baguette bien accrochée, tout est parfait.
Je transplane pour arriver devant l'imposante porte du Manoir Black.
Je sors un poignard et entaille le creux de ma main droite, puis j'appuie ma main bien à plat sur le cercle qui orne le milieu de la porte, ce qui révèle mon identité et me permet d'ouvrir la porte.
A peine ai-je eu le temps de fermer la porte et de me retourner, qu'une tornade noire fonce sur moi en me sautant dans les bras par un sort de lévitation qui demande encore des progrès.
- WILLYYYYYYYYYYYYYY !
Ce bout de chou m'a reconnu en 2 millièmes de seconde alors que l'on ne sait vu qu'une seule fois. J'ai eu un mal fou tout à l'heure à retrouver son nom, en fait je ne l'ai pas trouvé d'ailleurs … Circus ? Polus ? …
- SIRIUS !
Mme Black accourut tout un coup des escaliers, haletant par la descente infernale que lui avait imposé son petit monstre.
- SIRIUS ! ESPECE DE GARNEMENTS ! PUTRITUDE DE MANDRA…
- Bonjour Elizabeth.
Elle s'était arrêtée devant ma présence. De la surprise collée au visage.
Avec ses joues blanches rosies par la course, elle était vraiment magnifique.
- Mr Rennisson, toujours à l'heure à ce que je vois.
Sourire amer… colère dans les yeux… elle ne me porte toujours pas dans son cœur, ce qui n'est toujours pas étonnant pour une femme comme elle.
Je dépose le petit par terre et m'approche de sa mère, je me penche, lui prend sa fine main en espérant pouvoir y déposer un baiser. Mais avant que mes lèvres ne la touche, elle la retire vivement en la rapprochant d'elle dans une réaction de dégoût.
Moi je suis toujours dans la même position, mais les yeux levés, un sourire se propage sur mon visage … elle est si prévisible…
Je me redresse.
Elle tient maintenant le petit par la main, il n'a pas l'air très content d'ailleurs…
- Mon mari vous attend… vous connaissez les lieux.
Et elle partit en emportant un Sirius râlant dans une moue déçue.
- J'adore ce petit.
Et je partis donc vers la salle à manger où, je le savais, j'allais revoir plus tard cette chère Elizabeth Black.
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A table, nous sommes tout les quatre, moi, Nelson, sa femme, et le petit Sirius, la mine ravie de n'être pas encore couché à cette heure tardive.
L'atmosphère est tendue.
Terriblement drôle... Les deux parents sans sourire, mangent leurs assiettes avec toutes les bonnes manières qu'on se doit d'utiliser lorsque l'on possède un nom de famille tel que les Black, mais malheureusement pour eux, leur fils pataugeant joyeusement dans sa purée cassait l'atmosphère austère qui s'installer habituellement dans ce genre de repas.
Moi, je suis à gauche de l'enfant, je ne peux m'empêcher de sourire en voyant l'air pincé de sa mère en face de son fils, se prenant les projections de purée de celui-ci en pleine poire.
Je me demande combien de temps ça va tenir…
- Sirius.. Mange proprement et en silence, s'il te plaît.
Le petit ne fait aucune différence entre le bruit des mouches et les ordres de sa mère, et continue joyeusement à manger sa purée avec des « brrrrrrrrrrrrrrrrrruuuuu », des « miam ! » des « SPLATCH », des « Oh Oh ! Tombééééééééééééé ! », Des rires et des cris joyeux…
- Sirius…
- brrrrrrrrrrr (c'est le bruit de la cuillére-balai magique qui essaye de retourner à la terre ferme qui se trouve être sa bouche)
- SIRIUS ! MAIS C'EST PAS POSSIBLE ! TU NE M'ECOUTES PAS !
À peine 10 minutes que nous sommes à table qu'il a réussit à énerver sa mère… j'adore ce gamin…
- Mômôn ! Balai ? 'garde !
(Traduction : Maman ! regarde comme je sais bien imiter le balai qui vole dans les airs)
Et il lui fait une démonstration prodigieuse du balai volant, contournant un oiseau, un dragon, un lapidére (3).
- SIRIUS CA SUFFIT ! SI TU NE SAIS PAS TE TENIR TRANQUILLE A TABLE TU IRAS DORMIR SANS MANGER !
Sur ce elle se lève, prend, ou plutôt attrape Sirius du bout des bras, et l'embarque de force sous les protestations et les brusques mouvements qu'il faisait pour se dégager de l'affectueuse étreinte de sa mère.
… Résultat je me retrouve seul avec Nelson…
En tout cas c'est bien calculé, je suis pile en face de lui, oooooooooooooh que ça m'énerve !
- Alors William ? Quelles nouvelles ?
- Je sais très bien que tu te fiches de ma santé Nelson, et que tu m'as invité uniquement pour m'engager pour l'enseignement de ton fils…
Allez hop ça c'est fait…
- Mmmmmmm, toujours aussi perspicace à ce que je vois… oui tu as raison.
Je ne vais donc pas passer par quatre chemins…
Il était grand temps que je pense à son avenir… comme tu l'as sûrement vu il a un caractère bien trempé. Il faudra savoir le mater.
Tu es le meilleur en la matière et je ne voulais pas être pris de cour en apprenant qu'une autre famille t'avait engagée tu sais… Alors …qu'en penses-tu ?
- Honnêtement Nelson… J'en sais rien.. J'ai déjà eu quelque proposition, et à ce que j'ai cru comprendre, tu le sais déjà, mais je leur ai tous dit la même chose..
J'en sais rien !
Je n'ai jamais encore éduqué/suivi un enfant pour son apprentissage, et je ne sais comment je serais dans 5 ans… crois-tu que je serais capable d'éduquer ton fils correctement ?
- TOI ? vieillir ? Laisse moi rire ! Tu as vu comment tu as vieilli ? tu as l'air
D'avoir tout au plus 25 ans ! Alors que tu as le même âge que moi ! Ne m'avais tu pas parlé qu'un de tes ancêtres avait fait un pacte avec une créature étrange qui lui avait promis jeunesse éternelle ?
- Je te l'ai dit ! c'est une légende ! Cet hurluberlu a inventé une histoire pour
Distraire ses enfants dans la pauvreté qu'il possédait !
- Tu ne peux nier l'évidence ! tu as la vitalité d'un homme de 20 ans mais la
Sagesse d'un ancien ! C'est une qualité inexistante et parfaite pour l'apprentissage !
Je ne trouverais jamais mieux que toi pour mon héritier… Je suis formel.
Il FAUT que se sois toi.
Dans la brusquerie de nos propos, nous étions maintenant debout, d'un bout à l'autre de la chaise, à se défier du regard… Pathétique…
Bon… tant pis...
- Bon… tant pis…
J'ai cassé le lien du regard… ça ne me ressemble pas… il a beau sortir toutes les belles paroles qu'il veut, je me fais vieux.
- Comment ?
- J'accepte Nelson, tu es mon ami... ça sera une joie d'apprendre à ton fils tout ce que je sais …
Nelson me regarde septique... Me jugeant du regard pour voir si je ne lui mentais pas…
- J'en suis heureux William.
- Je commencerais donc à lui enseigner lorsqu'il aura 5 ans.
Sur ce, il se leva de sa chaise.
- Je crois que la discussion s'arrête ici… j'ai beaucoup à faire William, je dois partir
Maintenant.
- Le boulot… je vois.
Un peu dépité, mais non surpris qu'il ne m'ai invité que pour cela, je lui sers la main, en signe d'amitié et d'au revoir.
Nos regards se croisent, nous n'avons aucune expression sur le visage.
Et d'un coup, lâchant ma main, il se dirige vers la cheminée en prenant au passage un poignet de poudre dans un récipient noir veiné d'argent.
- Tu diras à ma femme que je suis parti.
Il jeta la poudre dans l'antre qui forma une magnifique flamme vert émeraude. Il entra dans la cheminée, face à moi, un dernier regard, et il cria un nom que je ne connaissais pas et qui l'entraîna vers on ne sait où.
soupir Il m'énerve. J'ai l'impression qu'il peut avoir tout ce qu'il veut…
Perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué qu'Elizabeth venait d'entrer dans la pièce.
- Mr Rennison ?
Je sortis instantanément de mes pensées.
- Oh ! Elizabeth ! Nelson m'a chargé de te dire…
- Qu'il partait, je sais, j'ai écouté votre conversation.
Elle avait un air étrange... Elle semblait mal à l'aise… avait-elle quelque chose à me dire ?
- Qu'y a-t-il Elizabeth ?
Elle soupira, décidément, entre moi qui perds ma ténacité et elle qui semble étonnamment hésitante à me parler, personne n'est soi- même aujourd'hui…
- Si c'est à propos de Nelson…
- Ce n'est pas à propos de lui que j'ai à vous parler...
- Mais alors de…
- WILLIAM LAISSE-MOI FINIR ! S'il te plaît…
En disant cela, elle s'était rapprochée, avait posée une de ses mains blanches sur mon torse et avait relevé la tête qu'elle avait baissée en essayant de me parler, ses yeux étaient suppliants et moi j'étais figé…
- C'est… c'est à propos de moi… de mon passé.
Elle avait enlevé sa main, s'était écartée et tenait sa main sur sa poitrine, elle avait rebaissé la tête et m'avait tourné le dos… Comme si le souvenir qu'elle allait me compter lui faisait mal…
- Quand j'étais enfant, mes parents habitaient à cotés d'une forêt remplie de magie,
Les moldus croyaient que la forêt était hantée par des esprits, ce qui nous donnaient un bon moyen de protection. Mes parents m'avait interdit d'y aller, ils disaient que c'était dangereux, mais bien sur ça n'a fait qu'aiguisé ma curiosité, et un soir, je ne sais comment j'ai fait pour échapper à la surveillance de mes parents, mais j'y suis arrivée, et bien sûr je suis allée dans ce bois magique.
Les arbres étaient noirs, les plantes étaient noires, tout était noir… et je suis tombée sur lui…
Elle resserra son étreinte sur elle-même.
- J'étais trop jeune pour comprendre que c'était un démon...
- UN DEMON ? Mais ! Tu !
- Laisse moi finir s'il te plaît…
Je me tu alors…. Un démon ? Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Il n'en existe plus depuis la guerre qui s'est déroulée entre les sorciers et leurs peuples il y a des années... N'est-ce pas ?
- Je crois que c'était un assez jeune démon, il ne devait avoir pas plus de 200 ans… nous sommes devenus amis et presque devenus inséparables. Toutes les nuits j'allais le voir et nous jouions à des jeux… mais quand je suis partie à Poudlard... Mes parents ne voulaient pas me chercher pendant les vacances, pour mieux m'instruire et m'intégrer à l'école par leurs propres mots… et quand je suis revenue, dés que le soleil a caché ses derniers rayons, je suis allé le voir dans la forêt… mais bien que je lui ai expliqué toute l'histoire la veille d'aller à Poudlard, il m'en a voulu… à mort… Il m'aurait tuée mais lors de nos jeux nous avions réussi à copier nos pouvoirs mutuellement... Nous avions les mêmes armes, j'ai réussi à m'enfuir de cette forêt en piteux état après notre terrible bataille qui a mis fin à jamais à notre amitié… Et je crois… ou plutôt je sens que depuis les démons me recherche, car cette nuit j'ai réussi à le tuer…
- Mais… comment...
- Comment ?
Elle eu un rire amer.
- Je crois bien que ces stupides cours ont fait augmenté mes pouvoirs et m'ont permis d'avoir un gros avantage sur lui..
Elle s'arrêta un instant… j'étais éberlué par ce que je venais d'entendre… MAIS QU'EST-CE QUE C'ETAIT QUE CETTE HISTOIRE ?
Elle se retourna, un regard fixe et droit, les sourcils légèrement froncés, comme on la connaissait…
- Je t'ai révélé ce secret William car je sais que tu es fort. Ils me tueront car les
pouvoirs que je possède je ne peux les contrôler, ils sont instables je ne pourrais donc pas me défendre. Mais une autre chose me tracasse, et c'est surtout pour cela que je voulais t'en parler. Je ne sais pas si mes pouvoirs sont transmis à mes enfants...
Alors là ! Ça fait trop d'un coup ! Une armée de démon va s'abattre un jour et c'est moi qui devrait leurs botter les fesses et EN PLUS je vais peu- être enseigner à un gamin qui aura des pouvoirs 10 FOIS PLUS GRANDS QUE LES MIENS !
Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non Oh non
Pourquoi je suis tombé sur cette famille ? Pourquoi ?
- Il faut que tu me dises... C'est important, il en va de ma sécurité, de celle de Nelson, et de celles de mes enfants…
- Attend attend ! Tu veux que je m'occupe d'un gam… QWA ?
Alors là je dois vraiment avoir l'air con ! « Mes enfants » ? Mais elle ne va pas en avoir un autre quand même !
- S'il te plais William, fait ça pour Nelson, ou pour Sirius, il t'aime et t'admire tellement tu sais…
- Attend attend, tu es enceinte ?
Un ange passe…
- Oui, dit t'elle dans un murmure…
Oo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oO
Que de souvenir… il en était loin de la pauvre et faible femme cherchant à tout prix de l'aide… maintenant c'était plus son fils qui avait besoin d'aide…
…
MERDE SIRIUS !
Il sorti sa baguette et lança un Expelliarmus sur Mme Black qui s'envola et se cogna la tête sur le sol du chemin.
- SIRIUS ! Sirius ! ça va ?
Il se tenait maintenant accroupi à cotés de l'adolescent qui se tenait la gorge, ses mains étaient placées sur ces belles traces de mains bleues que lui avait laissées amoureusement sa mère et crachait un flot de sang sur l'herbe tendre où il était recourbé.
- Oua la vache •tousse• elle a une super poigne cette folle •re tousse•
- C'est que tu ne connais pas tout de ta mère … dit il avec un demi sourire soulagé.
- …
- ça va mieux ?
- Ouais
PAF (baffe magistrale dans la tête à Sirius amicalement offerte par Mister William)
- AIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
- Alors pourquoi tu t'es barré imbécile ? Tu sais très bien qu'il ne faut pas que tu partes sans m'en avertir sans quoi je suis obligé d'en informer ta mère !
- MAIEEEEEEEEEEEUH ! J'avais oublié un rendez-vous super important !
- Un rendez-vous super impo... Et de quoi s'agissait-il ?
- Héhé Maggie voulais me dire un truc ce soir
- Maggie ? C'est qui ça Maggie ?
- OOOOOOOOOoh une moldue super mignonne et super sympa ! Elle voulait me dire qu'il y avait soirée mousse ce soir en boite...
- Une moldue ? Soirée mousse ? Boite ? Gneuh ? dit notre Willy dans une immitation parfaite de troll.
- Raaaaaaaaa tu connais rien à la vie toi ! Une boite c'est une salle où y a plein de musique et où on danse comme des malades jusqu'au petit matin et soirée mousse c'est une soirée où dans la boite on met plein de mousse partout et on danse dedans ! Je pouvais pas manquer ça !
- Et cette chose la où tu l'as trouvée ? dit il en désignant la moto reluisante sous la belle lune du soir.
- La moto ? Oooooooo ben je l'ai achetée il y a belle lurette ! Je la cachais dans un tiroir de ma chambre quand je m'en servais pas ! Et les vêtements c'est un cadeau de Maggie, aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa j'l'adooooooore cette fille… elle trouve que la moto sans les vêtements en cuir ça fait pas top, j'aurais peut-être préféré du dragon mais c'est trop chère et puis je sais pas si elle connaît, elle me fait toujours penser..
- STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP ! Tout ça ne me dit pas pourquoi après ton « rendez-vous », qui soit dit en passant n'était pas si important que ça, pourquoi donc tu n'es pas repassé ici pour m'informer que tu allais en « boite » ? J'aurais pu « essayer » de trouver une excuse à ta mère ?
- OOOOOOOOOOOo mais j'avais pas le temps de revenir ! J'aurais manqué le début !
- Mais ce n'était pas si grave quand même !
- Mais enfin William … c'était soirée mousse ! Ça se fait pas souvent ! raaaaaaaaa je te jure c'était super j'étais trempé heureusement Maggie a un petit appartement et elle a pu me sécher mes vêtements c'est d'ailleurs là qu'elle l'a passé son super cadeau alors moi pour la remercier je l'ai invitée à prendre le bain avec moi, ouais parce qu'elle avait bien voulu que je prenne un bain aussi, donc là elle m'a dit « ouais mais à mon avis ça fait pas plaisir qu'à moi, mais je préfère les douches » donc je suis allé dans la douche ,ELLE A UN CORPS DE REVE j'te dit pas ! Splendide ! Donc elle est rentrée et la je lui ai fait la total...
Décodeur esprit de William : blablablablablablablablablabla..
- •Willy exaspéré• Bon Sirius t'as fini ?
- Attend ! J'vais pas arrêter au meilleur quand même ? Alors après elle m'a fait un de ces trucs ! OUA OU ! Je te jure ! Les moldus sont quand mêmes de meilleurs coups que les sorcières je te jure tu l'aurais vu ! Une vraie tigresse en action ! Et puis après elle...
- STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP Sirius, ta gueule !
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA silence... SILENCEEEEEEEEEEEE ! Que je t'aime !
- Bon, écoute... Tu…
- DOLORIS !
Il n'avait pas vu Elizabeth se relever et il se retrouva d'un instant à convulsant sous la douleur du sort…
- Tu m'as trahie...
Encore un ton froid sans vie… Un ton d'une déséquilibrée aux limites de l'explosion de sa colère... Mais… il fallait lutter pour ne pas hurler, Il DEVAIT garder la face devant Sirius.
« La vie n'est pas faite que de plaisir, il faut que tu souffres pour vivre » c'est ce que disait son grand père, une phrase qui se raccordait tellement à Sirius…
Mais il n'en pouvait plus… Un long râle de souffrance s'échappa de ses lèvres… étonnant qu'un sort de douleur si vif puisse produire un bruit si humble au silence de la nuit…
Merlin que c'est douloureux…
- WILLIAM ! MERE NON ! ARRETEZ !
Sirius essayait de faire lâcher sa baguette à sa mère et tenta vainement de la résonner… petit con...
- LACHE-MOI IMBECILE !
Le sort s'arrêta, mais un hurlement suivi mon soulagement. Celui de Sirius !
Non…
Il se leva vivement en tenant sa baguette, sa tête tournée mais peu importait en cet instant, elle avait complètement perdu la tête cette fois, jamais elle n'avait lancé un doloris aussi puissant, du moins sur lui, il en était certain. Depuis qu'elle lui avait expliqué cela il y a 14 ans son état devenait de moins en moins normal, tout sentiments semblait être évadé de son corps… en même temps... Qui peut savoir ce que peu bien faire des pouvoirs de démon sur une personne…
- EXPELLIARMUS
Elizabeth voltigea ainsi que sa baguette, qui elle atterri dans le creux de ma main. Mais la furie se rattrapa avant la chute et tomba un genou à terre sur le sol frais de la nuit.
- ELIZABETH, CALME TOI ! CE N'EST PAS LE MOMENT D'ASSASINER QUELQU'UN !
- le crois- tu vraiment William...
Il n'aimait pas ça du tout…
- Sirius… pars maintenant...
- Mais ! qu'est-ce que tu..
- PARS MAINTENANT !
Il l'avait senti, Mme Black tomba dans une espèce de transe et dans ces cas là… il n'y avait rien à faire … à part fuir…
Sirius, lui, était totalement perdu, « mais qu'est-ce qu'il va faire ? Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Mais … »
- SIRIUS DEGAGE !
William envoya un sort dans la direction de l'adolescent qui le manqua de peu.
- PARS JE TE DIS !
Venant de se réveiller de sa demi-transe par le sort bleu électrique l'ayant manqué, il se leva et courut jusqu'à sa moto qu'il enfourcha précipitamment et démarra en un quart de seconde…
William le regarda partir, toujours baguette en main, et il dit, dans un murmure…
- Adieu gamin…
Il se retourna à temps pour échapper à un sortilège et commença une bataille féroce qui selon lui, n'aura plus aucune sortie…
Sirius lui roulait comme il n'avait jamais roulé et une seule chose lui arrivait en tête, fuir le plus loin possible de la folie de sa mère..
Il voyait les reflets des sorts sur le métal de sa moto... Mais qu'est-ce qui s'passe ?
Un crie qui glaça le sang de Sirius s'éleva dans les airs …
Merde William…
- Non…. NON !
Sirius était totalement paniqué … que devait-il faire ? MAIS QUE DEVAIT-IL FAIRE !
Il fit demi-tour et presque comme un automatisme il sortit d'une main tremblante le miroir de poche lui permettant de contacter son meilleur ami.
Il conduisait toujours.
- JAMES ! Hurla-t-il en direction du miroir
Répond moi répond…
- Putain Sirius. tu m'as réveillé abruti, dit James d'une voix endormi, J'espère que t'as une bonne excuse parce que je te jure que tu va t'en… Sirius qu'est-ce qui s'passe ?
Il parlait maintenant d'une voix totalement réveillée, il venait de voir la tête de son ami, plus pâle qu'un mort, les yeux exorbités d'effroi...
- James JAMES ! Il est... Putain j'suis sûr qu'elle l'a.. Merde MERDE putain James …
- Attend attend ! Que se passe-t-il Sirius !
- Je sais pas comment...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh !
- Sirius ? SIRIUS ! C'était quoi ce bruit ? Sirius ! SIRIUS !
Mais Sirius, le miroir dans la main, le corps étendu sur le sol maintenant glacé, se trouvait sans connaissance à plusieurs mètres de sa moto éparpillée autour de quelque chose qui était un arbre…
Oo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oOo°oO
Pour ne pas dénaturer l'histoire.. :
(1) : Gigi :Désolée ° c'était un gros fantasme… Sirius avec un pantalon et une veste en cuir Mmmmmmmmmmm ! J'en salive
Doly : mmmmm… moi aussi ! lol
(2) :Gigi : J'adore cassé au milieu d'un suspense
(3) : Gigi : me demandé pas ce que c'est, je sais pas moi-même °
Merci à tous les lecteurs et encore une fois à tout les auteurs de ff
J'suis heureuse vous ne pouvez pas savoir
Faites moi part de vos pensez messieurs dames !(Enfin… surtout dames NDE : tu sais qu'il y a peut-être des chances qu'il y ait des mecs qui aiment Sirius ?(d'accord Doly mais c'est qu'il y a pas beaucoup de mec sur ff non ?)
PS : une suite est en train d'être créée… je ne sais pas pourquoi mais pour cette histoire les idées fuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuses ! lool ça sera une coécriture avec Eidole…. Donc normalement je la mettrais sur une autre histoire
En espérant que vous allez lire la suite… (car bien sur vous avez adoré cette histoire hein ?)
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Gigi
Béta-lectrices : Eidole et Thamril.
Auteur : Gigiblue.
