Titre : MIRAI
Série : Gundam wing
Genre : Sequel de « Memories ». Pov de Heero. Yaoi avec 2x1, 3x4x3 principalement plus du 5+2+5, 3+1 etc…
Disclaimer : Persos à Sunrise…sniff. Le paragraphe en italique est extrait de la fin de « Memories ».
Notes : Bonjour ! Ca faisait longtemps ! Alors à défaut d'un chap de « Boys and Children » qui tarde, voici « Mirai » ! En gros « mirai » signifie « future » ou « avenir » en japonais. Comme vous avez pu le voir, cette fic est la suite de « Memories ». Mais pour ceux qui ne l'ont pas lu, ce n'est pas trop grave. Eviter de lire « Mirai » si vous voulez voir « Memories », c'est tout.
Cette fois, c'est Heero qui prend la parole. J'ai hésité à faire un pov de Duo, mais finalement, je pense que si « Memories » était son histoire, « Mirai » sera celle de Heero. C'est donc naturel que ce soit ce dernier qui raconte. Même si j'ai bien envie de faire intervenir Dudu !
J'arrête là avec mon bavardage, et je vous laisse juge de ce prologue ! Bonne lecture !
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« Bonjour, je m'appelle Duo ! Duo Maxwell. Mais appelle moi Duo ! » Son sourire se fit plus assurer tout comme le mien, et je jetai un regard confiant aux autres, restés à l'extérieur de la chambre. J'en étais sûr. J'arriverai à rendre sa mémoire et ses souvenirs à Heero. Parce que c'était important. Et que je l'aimais. Oui, avec Quatre, Wufei, et Trowa, nous y parviendrions. Ce n'était qu'une question de temps. Et pour toi, Heero, j'étais prêt à tout…
A nous deux, nous pouvions alors commencé ce qui allait être, probablement le plus dur combat de notre vie. Mon passé ? je l'avais enterré, je m'en étais libéré. C'était à ton tour de lutter maintenant. Pour nous. Pour nous retrouver et enfin, reconquérir cette chance de vivre heureux… Heero, à toi de m'ouvrir ton cœur…
MIRAI« Heero Yui » Est-ce mon nom ? Sans doute. Tout le monde m'appelle ainsi. Cela peut paraître stupide mais je ne suis même pas sûr de m'appeler comme ça. Pourtant « Heero » me semble si familier. Heero…C'est un joli prénom… et c'est le tien. N'en doute pas. C'est facile pour toi, Duo de le penser. Toi, tu te connais vraiment. Mais moi, je n'ai qu'une chose : le doute.
Voilà sept mois environ, que je me suis réveillé dans une chambre d'hôpital. A mon réveil, je réalisais soudain que rien ne me venait à l'esprit quant à mon passé, mon identité. « Amnésique »… Mon corps me faisait souffrir sans que je sache la cause de cette douleur. J'avais dû avoir un accident. Cependant, mon âme et mon cœur me brûlaient aussi, même encore plus que ces blessures physiques. Pourquoi ne pouvais-je pas me souvenir ? Pourquoi ?!
Aujourd'hui encore, je ne peux toujours pas trouver de réponses à mes questions. Tout ce dont je suis certain c'est que…
« Heeeeerrroo !!! Allez debout !! » La porte de ma chambre s'ouvrit brutalement, et une silhouette se profila à l'entrée. Elle s'avança vers moi et s'assit sur mon lit, tandis que je me redressai en me frottant les yeux.
« Il est presque midi ! T'es une vrai marmotte ! Même moi je me suis levé avant toi ! Quatre commence à se faire du sang d'encre pour toi !
-Ce n'est pas la peine. Je suis juste un peu fatigué en ce moment.
-Vraiment ? » Son regard se ferma soudain, et une ombre que je commençais à bien connaître passa dans ses yeux si profonds. Que se cachait-il au fond de ces yeux qui m'observait d'un air si triste et inquiet ? Pourquoi Duo pouvait être si joyeux puis si sombre l'instant suivant ?
« Je vais m'habiller, pour te montrer que ce n'est rien que de la fatigue, répliquai-je désireux d'ôter de son visage si chaleureux d'ordinaire, cette expression angoissée.
-Ok ! Je vais redescendre pour aider Quatre à la cuisine ! Parce que connaissant Feifei, c'est pas lui qui va s'en charger !, lança-t-il en souriant de nouveau gaiement. A tout de suite !
-Oui. »
En baillant, j'entrepris d'ouvrire mes volets puis de prendre des vêtements dans ma penderie. Etrangement je me mis à repenser au jour où j'étais rentré dans cette chambre. Ma chambre. Un lit, une armoire, un bureau sur lequel trônait un ordinateur portable et une chaîne hi-fi sur une étagère. C'est bizarre, mais j'avais éprouvé le besoin de tapoter les touches du clavier ! Et le portable avait été l'unique objet qui m'avait paru familier dans cette pièce. Rien d'autres ne m'évoquaient un quelconque souvenir. Le pull bleu marine ainsi que le jean que je me décidai à porter pour la journée. Je ne me souvenais pas les avoir choisi. Juste avant de quitter la pièce, je regardai mon calendrier. Les photos représentaient l'espace et les colonies. Bien que résidant sur la Terre, j'étais fasciné par elles. Je savais que les autres et moi étions natifs de l'espace. Je regrettai amèrement de ne pas me rappeler des moments que j'avais passé là-bas… Et mes amis ne souhaitaient pas m'y emmener pour l'instant…
Après un bref passage dans la salle de bains, je me dirigeai vers les escaliers de notre résidence. Nous, enfin Quatre, habitions une maison avec un jardin dans un quartier calme de la ville, légèrement à l'écart. Mis à part Duo, lui et moi, deux autres personnes vivaient ici. Trowa Barton et Chang Wufei. Cette maison et ses environs représentaient pour moi, un coin de paradis. Un endroit où j'étais en sécurité, à l'abri. De quoi ? Je ne le savais pas précisément…
Un délicieux fumé me chatouilla les narines, et du coup je pressai le pas vers la cuisine. Je m'arrêtai sur le pas de la porte.
« Allez Quatrounet ! Juste un doigt ?!
-Non ! Mon bœuf bourguignon sera bientôt prêt.
-Ah évidemment ! Tu veux le préserver pour Ton Trowa, pas vrai ?
-Nn-non !, protesta Quatre en rougissant légèrement, et en levant les mains devant lui.
-Merci !, se réjouit le natté en en profitant pour tremper son index dans la sauce.
-Duo ! », s'écria notre cordon-bleu, avant de me remarquer. Je cachai mon amusement. Malgré nos vingt ans, Quatre et Duo, et finalement un peu Wufei et moi même par certain côté étions encore des adolescents…
« Bonjour Quatre.
-Bonjour Heero. Tu te sens bien ?
-Oui.
-Tu as passé une bonne nuit ?
-Assez bonne. Ne t'inquiète pas. J'ai juste un peu faim. » Quatre jeta un coup d'œil à Duo, qui acquiesça, puis soupira.
« Bien, je crois que mon repas est bientôt prêt. Duo, préviens Trowa et Wufei, reprit notre benjamin d'un ton plus gai.
-No problem ! », lança notre ami en sortant de la pièce.
Au bout de quelques minutes, il revenait en traînant un jeune homme brun, le dépassant bien d'une tête et demi. Trowa me salua et nous passâmes à table. Il ne posa pas de questions, ce qui ne l'empêcha pas de me couvait du regard. Trowa était notre aîné. Il ne le montrait pas, mais il se sentait responsable de nous. C'était le plus sage. Ce qui m'avait frappé, c'était la douceur avec laquelle il traitait les animaux quelqu'ils soient. Cette tendresse, seul Quatre et moi aussi, en recevions autant…
Des gestes montrant l'affection que l'on porte à quelqu'un. Je ne cessai de me sentir mal-à-l'aise à chaque fois que l'on faisait preuve de trop d'attention pour moi. Je n'arrivai pas à me détendre et je crois que je n'aimais pas ça.
Une chaise restait vide. Je consultai ma montre. Wufei n'allait pas tarder. Il travaille pour Priventer, et d'après Duo, c'est même un des meilleurs éléments si ce n'est le meilleur de tous. Je n'en doute pas. Il est très doué pour les arts martiaux. Toujours selon Duo, il a néanmoins une tendance prononcée à exprimer des « propos machos », sauf à l'égard de Sally.
Un bruit en provenance de l'entrée nous parvint tout à coup, et bientôt Wufei nous rejoignit tous dans la salle à manger.
« Hello mon Wuwu !
-Maxwell !
-Oh, tu dois avoir faim ! On est de mauvais poil lorsqu'on est à jeun !
-Dans ton cas, je crois que ton estomac ne sait pas digérer les aliments et que ta langue perd toute son énergie à babiller.
-Pff !
-Bon, je te sers Heero ?, me proposa Quatre.
-S'il-te-plaît.
-He ! Moi aussi je suis affamé !
-On ne t'a jamais inculqué les bonnes manières ? Les enfants sont servis en dernier.
-Mais je suis pas un gamin !
-Qui sait…
-Argh ! Trooowaa, il est pas gentil Wu !
-Barton, je te pris d'ignorer ce petit excité.
-Hn hn… » Et Quatre allait intervenir pour les calmer, puis Duo et Wufei bouderaient un moment. C'était toujours pareil. Toutefois, cela ne me gênait pas. Peut être un peu, mais cela me donnait l'impression d'appartenir à une famille. Mes amis m'apportaient de la joie et m'offraient de quoi oublier mon amnésie. Ce bonheur éphémère, je voulais le préserver pour toujours… Mais je ne croyais aux miracles. Tant que je ne retrouverai pas mes souvenirs, je savais que je ne serai pas vraiment heureux. Parce que plus que mon passé, et mon vrai « moi », j'étais conscient qu'il me manquait par dessus tout quelque chose, quelqu'un… Un élément de ma vie qui comptait beaucoup pour moi… Je devais retirer le voile qui m'en séparer. Il le fallait car j'en avais besoin…, me disais-je en posant mon regard sur Duo qui riait aux éclats. Et pour cela, je devais vaincre mes cauchemars…
A suivre…
Un tit mail ? Ou review ?
