Note : Et voila le dernier chapitre...

Note pour Sady : Oh, je crois qu'il y a largement de la place pour notre cher John, et tout ses amis...lol

Note pour Solène : Je confirme que je t'ai donné trop d'indices dans mes mails... Voila la suite...

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- Monsieur, sans indiscrétions, où allez-vous ?

- Dans mon bureau, pour travailler. J'ai des rapports en retard qui m'attendent, et encore quelques réclamations de Bates à étudier. A moins que vous ne vouliez faire cela à ma place ?

- Non, monsieur, je crois que j'ai notre dernier rapport de mission à rédiger.

- Hum, il ne devait pas être sur mon bureau hier matin, lieutenant ?

- Euh, et bien, en fait... Voila je me suis dis que comme vous aviez déjà beaucoup de rapports je n'allais pas vous encombrez tout de suite du mien... Monsieur.

- Oh, c'est très gentil à vous de vouloir prendre soin de moi. Vous êtes sur que c'est la raison ? Ce n'est pas, bien entendu, parce que vous aviez quelque chose de mieux à faire ?

- Non, monsieur, c'est la vraie raison.

A ce moment là, il ne se sentait pas très à l'aise.

- Je vais de ce pas rédiger mon rapport.

Il sortit du bureau de son supérieur, et croisa Bates.

- Je crois que c'est à vous de prendre le relais. Bonne chance, sergent.

Il partit, laissant le sergent Bates à l'entrée du bureau de John. Il toqua à la porte.

- Entrez. Sergent, que me vaut l'honneur de votre visite ?

- C'est à propos des incidents survenus aujourd'hui...

- Quels incidents ?

- Il y a eu le problème avec le docteur Kavanagh, puis ensuite le mien, et je viens d'apprendre que le docteur Beckett venir de vivre une mauvaise expérience sur l'un des fauteuils anciens.

- Et que voulez-vous que je fasse à cela ?

- Je crois que nous devrions retrouver les coupables. En tant que chef de la sécurité de cette base, je me dois de vous faire part de mes inquiétudes quand à ces incidents.

- Vous parlez comme si il y avait eu un mort, ce qui n'est pas le cas que je sache ?

- Non, monsieur.

- Et il ne vous est pas venu à l'esprit que ce n'était que de simples blagues ? Vous savez, pour rigoler ?

- Sauriez-vous qui sont les coupables ?

- Il se pourrait que oui. Et je vous certifie que ce n'était que des blagues pour détendre l'atmosphère. Vous-même avez rigolé lorsque vous avez vu le docteur Kavanagh arriver en courant dans la salle de contrôle. Laissez tomber cette histoire, je crois qu'il y a d'autres choses plus importantes que ça à penser, vous ne croyez pas ?

- Oui, monsieur.

- Bon, vous pouvez disposer.

- Une dernière question, major.

- Oui ?

- Est-ce que vous faites partie des coupables de ces stupides blagues ?

- Et que peut bien vous faire penser cela ?

- Mon instinct, et le fait que vous ou l'un des membres de votre équipe a été vu près des lieux où ces incidents se sont amorcés.

La radio du sergent grésilla deux fois.

- Vous ne répondez pas ?

- Non, je n'en ai pas besoin. Je crois que c'est l'heure du repas. Vous m'accompagnez ?

- Et en quel honneur ?

- Pour la blague que vous m'avez faite. Disons que si vous venez avec moi, je tire un trait sur cette affaire.

- Sergent, cela s'appelle du chantage... Je crois que je devrai aller manger quelque chose.

Ils se dirigèrent en silence vers le mess. John trouvait bizarre le fait qu'ils ne croisaient personne sur leur chemin. Quand ils entrèrent dans le mess les lumières étaient éteintes. Il se demanda ce qu'il se passait quand, soudain, la lumière s'alluma.

- JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Il fut plus que surpris. Avec tous les évènements qui s'étaient produits depuis qu'ils étaient arrivés, il avait oublié que c'était son anniversaire. Il se demandait qui y avait pensé. Ce ne pouvait qu'être Elisabeth. Il s'approcha d'elle.

- Merci pour cette fête, il ne fallait pas...

- Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée.

- Alors qui ?

- C'est moi.

- Mais je croyais que...

- Vous croyez, vous croyez. Les certitudes, il n'y a que ça de vrai dans la vie, John.

- Mais Rodney, comment saviez-vous que c'était aujourd'hui mon anniversaire ?

- Les dossiers, John, les dossiers, on trouve tous les renseignements que l'on veut là-dedans.

- Donc toute cette journée ?

- On vous a tenu éloigné du mess assez longtemps pour tout mettre en place sans éveiller votre curiosité.

- Je me disais aussi que e vous avez convaincu assez facilement. Mais je n'avais pas prévu spécialement de faire ces blagues aujourd'hui.

- Disons que vous nous avez apporté sur un plateau d'argent l'excuse qu'il nous fallait...

- Donc tout le monde était au courant qu'on allait leur faire des blagues ?

- Pas Kavanagh, et tant mieux. Mais j'ai eu le temps de prévenir Bates et Carson...

- J'étais au courant, mais vous auriez pu y aller moins fort Rodney.

- En tout cas, merci, ça me fait très plaisir de savoir que vous avez fait tout a pour moi.

- Major, vous nous avez sauvé la vie plus d'une fois, c'était la moindre des choses que de penser à votre anniversaire. Et vous êtes notre ami, c'est normal.

FIN