Ok! Voici le deuxième chapitre! J'espère que le premier vous a plus!

Le premier chapitre fut particulièrement courte, et j'en suis bien consiente. Celle-ci est un peu plus longue, mais puisqu'il ne s'agit que du début, les chapitres sont toujours courtes. Ne vous inquiéttez pas, ça s'arrangera dans les chapitres suivantes.

Bon ben c'est tout: enjoy , -

-Spoonie.

La dette

Chapitre 2 : Terrier/Traverse et hommages

Les journées qui suivirent passèrent a une vitesse tellement lente que Harry allait en devenir dingue. Il ne savait pas quoi penser pour la lettre de l'inconnu, mais pourtant, a chaque fois qu'il pensait demander conseil a qui que ce soit, la balle redevenait brûlante.

C'était comme si elle lui disait que c'est une décision qu'il doit prendre lui-même : est-il assez fou pour risquer encore une fois sa vie pour la simple chance de revoir Sirius. Si Harry ne devait que s'écouter, oui, il en était capable.

Mais le problème était que depuis l'existence de cette maudite prophétie, Harry était beaucoup plus prudent, car s'il mourait, ce n'était pas juste Harry James Potter qui serait mort, ce serait tout le monde entier et en particulier celui de la sorcellerie, ce serait donner définitivement le pouvoir à Voldemort, ce serait une catastrophe.

Harry ne savait pas encore quoi penser de cette soudaine importance qu'il représentait pour tous les sorciers du monde. Le jeune adolescent sentait peser sur ses épaules les lourdes responsabilités, mais il ne savait pas encore s'il allait être à la hauteur. Voldemort est beaucoup plus grand que lui et avait beaucoup plus d'expérience. Lui, Harry, n'est qu'un débutant, un être insignifiant qui a tout simplement eu beaucoup de coups de chance. Ce n'était sûrement pas lui qui allait mettre un terme aux invasions de Lord Voldemort.

Pourtant, la prophétie le pensait, et Dumbledore aussi. Si vraiment il y avait une chance pour que cet être répugnant meure, Harry ne la laisserait pas tomber. Il avait bien l'intention de se battre jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle. N'étais-ce pas ainsi que son père était mort? En héros, en se sacrifiant pour ceux qu'il aimait?

Harry aussi allait se sacrifier, il mettrait sa vie en danger pour en sauver des millions, c'était le prix à payer. Qui sait, peut-être en sortirait-il vivant? Peut-être arriverait-il à mettre un terme a ce cauchemar?

Harry se leva d'un bond et cria : « Je vengerais tous ceux que tu m'as pris, même si pour cela je dois mourir! »

« - Je savais que si tu restais trop longtemps tout seul tu commencerais à parler aux murs, dit une voix que Harry n'eu aucun mal à reconnaître. Un sourire illumina son visage alors qu'il se retournait vers son meilleur ami.

- Ron, tu es là! Dit-il.

- Tu m'as manqué, tu sais? Hermione se fait un sang d'encre pour toi et c'est comparé à ce que ressent ma mère… commença-t-il.

- Ron, je suis vivant? Dit-il. Alors c'est tout. Ce qui est arrivé est arrivé. Tout ce que je peu encore faire c'est éviter que ça se produise de nouveau. Je… commença-t-il, choisissant bien ses mots : Je n'aurais plus jamais tendance à jouer aux héros. Ron sourit à son tour, mais paraissait incertain.

- Je suis content de voir que tu n'es pas suicidaire.

- Bah voyons! S'emporta Harry.

- C'est pas moi, se défendit aussitôt le rouquin, c'est Hermione qui répétait toujours…

- Bon ça suffit les conneries, comment on fait pour aller au terrier? Trancha Harry.

- Ha papa a emprunté une voiture du ministre. Maintenant, il nous prête tout pour s'excuser, les rôles sont inversés! D'ailleurs, depuis l'expérience des pralines de Fred et Georges, Papa ne veux plus recommencer la poudre de cheminette. Harry, lui, aurait bien aimé revoir Dudley, la langue aussi longue que le tapis du salon, mais il comprenait parfaitement pourquoi Mr. Wesley, lui, ne voulait pas revoir cet incident se produire. Papa a aussi catégoriquement refusé que Fred et Georges nous accompagnent, il ne les fait pas confiance, et entre toi et moi, il n'a pas tord, non? Continua Ron.

- Oui, tu as sûrement raison, dit Harry qui commença à tirer sa grosse valise

- Non laisse, dit Ron qui sortit sa baguette magique. Maintenant, on a le droit en dehors de l'école!Dit-il avec enthousiasme. Wingadium Leviosa. Les deux valises de Harry ainsi que sa cage se levèrent dans les airs.

- Ah, c'est vrai, j'avais oublié, avoua Harry. »

Le jeune Potter ouvrit la porte de sa chambre alors que Ron conduisait les bagages de son ami jusqu'à leur voiture. Lorsqu'ils descendirent au salon, Dudley emit un petit couinement en voyant les bagages dans les airs et se sauva dans la cuisine. Harry ria ouvertement de son cousin et, une fois dans le cadre de la porte, il s'écria :

« Bon ben au revoir! »

Bien évidement, il n'obtint pas de réponse, alors il leva un vase antique et l'amena jusqu'au milieu du salon. Ensuite, il fit un coup sec avec sa baguette et le vase tomba par terre, se brisant bruyamment. « La prochaine fois vous me répondrez! » Hurla Harry. Alors qu'il entendait les pas précipités de son oncle, il claqua la porte et sauta dans la voiture d'Arthur. « Vite, tire-toi d'ici » Dit-il précipitamment. Mr. Wesley semblait confus mais obéit juste a temps, alors que Vernon Dursley sortait en trombe au dehors, un ballait a la main. Il manqua la voiture de quelques centimètres.

Ron ria a en perdre haleine alors que Harry reprenait son souffle. Arthur, lui, fronça les sourcils et prit la parole :

« - Tu sais, c'est pas tres simpa ce que tu a fais!

- Et alors? Fit Harry. C'est les durleys? Depuis quand EUX ils ont fais quelque chose de sympa?

- Bien tu sais, Dumbledore serait très mécontant si jamais ils refusent de te reprendre l'an prochain, dit-il. Harry sourit.

- N'importe quoi, répondit-il, ils sont obligés. »

Devant l'air si certain du jeune Potter, Arthur ne releva plus d'objection, mais il se demandait bien ce que Harry savait de plus que lui.

La route fut beaucoup plus longue sans poudre de cheminette, pensa Harry avec regret alors qu'il s'endormait. Mr. Wesley semblait passionné par la route, les motos, trains et scooter, mais c'était bien le seul. Ron, en revanche, trouvait cela très ennuyeux. Il se demandait sérieusement comment faisait les moldus pour supporter de rester dans une voiture pendant un si gros laps de temps. Les feus de circulations étaient complètement inutiles, selon Ron : Il suffirait de faire légèrement la voiture et dépasser tout le monde... Et ces moldus qui traversaient la rue alors qu'une voiture circulait: ILS ÉTAIENT FOUS? À cause d'eux, Mr. Wesley était obligé de s'arrêté et ils perdaient beaucoup de temps! Ce jeune homme avait terriblement hate de pouvoir transplaner: encore 1 ans... un seul...

Alors que Harry perdait espoir, la voiture commença à rallentire. Le jeune Potter ouvrit aussitôt les yeux et regarda au dehors: ils arrivèrent enfin. Harry reconnu la belle maison en ruine. Il avait apprit à ne pas se fier aux apparences car, pour lui, cette maison serait toujours la plus belle : elle contenait tout ce qu'il n'a jamais vraiment eu, du respect mutuel, de l'amour, une famille.

Heureux de retrouver son semblant de famille, Harry sortit de la voiture et monta ses bagages avec le sortilège de lévitation. Ce fut Arthur qui les ouvrit la porte. Harry se sentait plus grand maintenant qu'il pouvait exercer de la magie en dehors de son école, c'était maintenant qu'il remarquait vraiment ce qu'il était : un sorcier!

« - Harry mon chéri tu es déjà là? Fit une voix chaleureuse. Harry sentit son cœur faire un bond en entendant Molly Wesley s'adresser à lui. Elle lui avait tellement manqué.

- Non mais c'est pas possible, continua Molly d'une voix exaspérée une fois qu'elle vit Harry, ça fait tout juste 1 mois qu'ils ont le droit et ils commencent déjà à abuser de la magie! Harry sourit à cette remarque et posa ses valises afin de se jeter dans les bras ouverts de Molly.

- Cous te changer mon chéri le repas sera servit dans 1 heure. Hermione est dans la chambre de Ginny, continua-t-elle, à l'adresse des deux garçons, cette fois. »

Harry remercia Mrs. Wesley et monta en haut à la suite de Ron: elle n'avait aucunement changé. Ron avait tout juste ajouté ses multiplettes à coté de son lit, sur sa comode, ainsi que son chapeau des canons de chudley offert par Harry. Ce dernier remarqua également le planning de Hermione qui était écrasé dans un coin, sous une pille de livres, et il comprit aussitôt que Ron avait essayé d'en étouffer les: " Tu es un irresponsable" et les " Comment à tu fais pour couler une matière, tu devrais avoir honte?"

Souriant, Il se mit alors à ouvrir sa valise. Il en sortit quelques t-shirts qu'il commença à soigneusement plier et à les mettres dans quelques tirroirs. Pendant ce temps, Ron était partit chercher Hermione et Ginny qui, semblerait-il, voulaient absolument le voir.

Alors que Harry plaçait ses chandails et t-shirts dans son tiroir, il sentit une forte étreinte. Il se retourna et reçu un baisé sur la joue de la part de sa meilleure amie. « du calme » fut les seuls mots que Harry réussi à prononcer. Déjà Ginny lui sautait elle aussi dans ses bras. Une fois qu'elles l'eurent toutes les deux donné un bec, Harry parvint à s'éloigner un peu d'eux pour sa propre sécurité et Hermione s'exclama :

« - Oh Harry tu m'as tellement manqué!

- Voyons, répondit Harry, il n'y a pas grande différence entre cet été et l'an dernier…

- Oh oui! Tu ne peu pas savoir à quel point, continua Hermione, les larmes aux yeux, a QUEL POINT j'étais inquiète… Harry s'efforça de sourire devant une Hermione si émotive, mais son sourire sonnait faux.

- Calme-toi, Hermione, je n'ai rien, je vais bien… Hermione ne répondit pas mais des larmes continuaient de couler silencieusement sur sa joue. Harry était à la fois touché par tant d'attention à son égard et agac : Il voulait oublier Sirius et Hermione ne l'aidait vraiment pas.

- Vous savez quoi, continua-t-il, espérant changer l'atmosphère triste des lieux, j'ai reçut une lettre de Mcgonagall et…

- Oh Harry es-ce que tu as passé tous tes buses? Le coupa Hermione, l'aire soudaine sévère. Parce que Ron m'a dit qu'il a raté divination alors je voulais savoir si toi aussi parce que votre avenir…

- HERMIONE! S'écria Harry.

- Désolé, fit celle-ci.

- Ok, oui, j'ai coulé Divination, et c'est d'ailleurs une très bonne nouvelle pour moi! Ne prêtant pas attention à l'air choqué d'Hermione, il continua : Au fait, j'ai aussi coulé l'histoire de la magie mais bon qu'est-ce qu'on s'en fou! Ron étouffa un fou rire devant l'air d'Hermione mais Harry s'en fichait pas mal. Il ne lui laissa même pas le temps de parler. Bon, continua-t-il, ce que je voulais donc vous dire, c'est que cet été, j'ai reçu une lettre de Mcgonagall et elle m'a annoncé que, si je le voulais, je serais le nouveau capitaine de notre équipe! Ron fronça les sourcils.

- Ça veut dire quoi ça : si je le voulais? Tu ne vas quand même pas refusé ça! S'indigna-t-il.

- Ben je sais pas trop, avoua Harry. Après tout, je ne sais pas quoi vous apprendre et…

- Non mais regardez qui parle! S'exclama Ron en montrant théâtralement Harry du doigt. C'est qui monsieur le super bon prof de DFDM qui m'a permit d'avoir deux optimales?

- T'as eu deux optimales en DFDM! S'étonna Harry, réjoui pour son ami.

- Ne change pas de sujet, l'accusa Ron, le doigt toujours pointé vers lui. Si jamais tu OSE refusé ce poste de capitaine, je… je… mais Ron ne semblait pas trouver de menace assez forte alors il lança : Je te force à avaler des pralines longue langue! Harry sourit.

- Ok ok, je vais accepter ce poste, calme toi tu veux? »

Une voix les interpella alors. Ginny regarda sa montre et les annonça qu'll devrait être l'heure de manger. Harry en fut content po

Une voix les interpella alors. Ginny regarda sa montre et les annonça qu'll devrait être l'heure de manger. Harry en fut content pour deux raisons : la première fut que pendant le dîner, ils n'auraient pas à parler et peu-être que ceci calmera Hermione. La deuxième fut qu'il avait terriblement faims. ( comme toujours quoi)

Tout les quatre descendirent à la cuisine. Les plats étaient déjà sur la table lorsqu'ils arrivèrent et ils n'eurent qu'à s'asseoir et à déguster. En plus des habituels plats de pâtés rafiniés et de salade, il y avait une espèce de soupe orangé avec des bouts de quelque chose que Harry ignorait. Il s'agissait, semblerait-il, d'un cadeau de Percy. C'était Pénéloppe qu'il l'aurait cuisiné. Ce fut à cette minute que Harry remarqua la présence de Percy. Alors que le jeune Potter le fixait, Percy baissa les yeux et son teint devint très pale.

Fred et Georges arrivèrent à cet instant et hurlèrent en voyant Harry. Ils courrèrent alors dans tout le salon, les mains en l'air, dans sa dirrection. Une fois près de lui, Fred lui donna une claque dans le dos alors que Georges suivit son regard et remarqua qu'il observait Percy. Il fronça les sourcils et fixa Percy à son tour, bientôt suivit par Fred.

Les autres convives qui étaient autour de la table remarquèrent cette soudaine surdinité. Fred et Georges n'étaient jamais autant calme. C'est alors que un par uns, ils observèrent tous Harry, le regard froid et remplit de haine, et Percy, la tête baissé et les joues en feu.

Ce dernier leva sa tête quelques secondes afin d'examiner le regard de Harry: les yeux froids, les sourcils froncés, le regard défiant. Parcy ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Il promena alors son regard autour de la table : Fred et Georges le détestaient autant que Harry, Ginny et Hermione étaient gênées, Ron était neutre, tout comme Bill et Charly, bien que Bill semblait un peu fâché, Arthur semblait souçiant et Molly semblait l'encourager à s'excuser.

Percy sentit monté en lui une boufée de gratitude envers sa mère. Ce fut la seule qui l'acceuillit à bras ouverts lorsqu'il arriva devant le terrier, balbutant des excuses. Elle l'avait aussitôt sérrée dans ses bras en pleurant, et répétait qu'elle savait qu'il reviendrait un jour. Arthur lui avait donné une claque amicale dans le dos et lui avait dit qu'il était contant qu'il eut enfin comprit, bien que Percy remarqua une pointe de sarcasme. Charly était absent en ce jour, tout comme Bill, Percy ne su donc jamais leurs vrais sentiments, mais ils lui ont tout les deux envoyés une lettre de re-bienvenu. Ron lui avait fait un signe de tête et était parti sans même lui parler : il n'avait pas oublié l'affreuse lettre de Percy dans laquelle il l'encourageait à laisser tomber Harry. Ron ne lui avait pas encore adressé la parole. Ginny, elle, semblait heureuse, mais le cachait un peu, puisqu'elle était proche de Fred et Georges.

Ces deux là, c'était autre chose. Ils étaient restés muets jusqu'à ce que tout le monde s'éloigne: Molly, Arthur, Ginny, Ron. Lorsque ceci fut fait, Percy leur envoya un regard de profond regret, mais ils lui firent une grimace dégoûté. Les bras croisés, une expression de profond mépris se lisait sur chaque trait de leurs visages pourtant si acceuillant habituellement. Percy ravala sa salive.

Depuis ce fameux jour, Fred et Georges étaient toujours autant dégoûtés en sa présence. Percy monta volontairement ses manches, comme pour montrer qu'il n'était pas mangemort, mais il ignorait qu'ils s'en fichaient tous. La vrai raison pour laquelle Fred et Georges le détestaient, c'était à cause de tout le mal qu'il avait bien put causé à leur charmante mère. Ce n'était pas lui qui avait vu leur mère pleurer jour et soir. Ce n'était pas contre lui qu'elle venait se coller, pleurant et demandant leurs avis si ce détritus de Percy allait jamais revenir. Percy observa de nouveau Fred et Georges. Ils avaient encore leur même regard, ce regard dégoûté. Percy avait beaucoup de difficulté à vivre au Terrier, sachant que certains aimeraient bien l'écorcher vif dans cette demeure, mais malgrès lui, il devait se l'avouer: c'était sa faute.

Personne ne l'avait poussé à renier sa famille. Personne ne l'avait poussé à faire souffrir sa mère, à ne plus jamais adresser la parole à aucun d'entre eux, à ne penser qu'à sa carrière au ministère. Il avait été horriblement égoïste et maintenant, il devait en payer le prix. Il espérait qu'un jour, ils puisse le pardonner. Qui sait, peu-être serait-ce possible, un jour...

Sachant que tout le monde le fixait, Percy se sentait obligé de faire un mouvement. Si il restait ainsi, dans ses pensés, personne n'allait bouger. Il gênait. Il le savait parfaitement. Il savait également qu'il ne pourrait jamais mangé sur une table qui contenait tan de personnes qui le méprisaient. Reposant couteau et fourchette, ravallant ses larmes, il se leva doucement et partit à pas précipités jusqu'à sa chambre.

On l'entendait encore monter bruyament les marches alors que Fred et Georges consentirent enfin à s'assoir d'un bord et d'autre de Harry. Essayant de détendre l'atmosphère, Charly se leva et se mit à remplir les assiettes de chacuns et chacunes. Au bout d'une dizaine de minutes, les conversations commencèrent et tout le monde se détendit.

Après cette journée quelques peu troublante, Harry remarqua que Percy l'évitait désormais autant qu'il évitait les jumeaux. Harry en était énormément content car il ne voulait surtout pas revoir cette affreuse chose qui souhaitait le voir dans un hôpital pour fous! Harry se rapellait parfaitement de quelle manière Percy encourageait Fudge quand celui-ci essaya de lui casser sa baguette, car il aurait supposément imaginé un attaque durant l'été, ou bien le jour où Percy était joyeux pendant que Harry était dans de beaux draps pour avoir ouvert un club de défence illégale.

Puisque Harry et Percy semblaient s'être mis mutuellement d'accord pour ne plus jamais se regarder et encore moins se parler, Harry trouva quand même manière à s'amuser. Il adorait le Terrier, et en dehors de Percy, il s'entendait parfaitement avec tout le monde et en conséquence, le séjour de Harry passa comme toujours à une vitesse folle. Ils étaient déjà rendus au 28 août.

En ce jour, Harry, Hermione et les Wesley décidèrent de passer au chemin de Traverse afin d'acheter leurs nouveaux manuels. Ils n'avaient pas vraiment de nouveaux manuels, comme le fit remarquer Ron d'un air bougon. Harry était lui aussi déçu mais il avait bien d'autres soucis. Il avait finalement décidé d'aller voir l'homme ou la femme qui lui avait envoyé l'offre. Dans son sac, Harry avait caché sa cape d'invisibilité. Il ira jusqu'à l'allé des embrumes dans un état invisible. Ainsi, s'il s'agit d'un piège pour l'attirer dans un clan remplis de mangemorts, il fera silencieusement demi-tour.

Le plus dur dans tout cela, pensa Harry, serait de s'éloigner discrètement de Ron et Hermione, car il avait la mauvaise impression que Hermione n'approuverait pas sa décision, mais après tout, c'est à cause de son machin vert qu'il allait faire ça, non?

Alors que les trois continuaient leur route, Harry pensa soudainement à une chose : et si c'était vrai? Si vraiment « l'ami » pouvait le mener jusqu'à Sirius et ses parents? Cela voudrait-il dire qu'il allait mourir? Allait-il rejoindre le royaume d'Ardès? Si c'était le cas, il ne pouvait pas quitter Ron et Hermione sans avertissement, pensa Harry, les yeux tournés vers ses deux meilleurs amis qui ne se doutaient de rien. Le cœur gros, Harry se rappela soudainement d'une chanson qu'il avait entendu dans sa nouvelle radio, au super top 25 des vielles chansons moldues. Il s'agissait du groupe The Rasmus et la chanson se nommait chill ( super bonne chanson d'ailleurs)

Les paroles disaient :

Gotta make a phone call to my best friends,
Gotta make them know that I'm leaving
Everything behind me and politely
I don't wont hurt there feelings oh no

Harry continuait à marcher avec l'air de cette chanson dans sa tête. And everytime when I painted my room, like a fool I hid my feelings, and everytime when I painted my room, I taught about leaving…

Cette chanson lui correspondait totalement, pensait Harry alors qu'ils se dirigeraient vers Wesleys Gags, sous la demande de Harry. Il cachait toujours ses sentiments, comme le disait la chanson, et à chaque fois qu'il était seul, il envisageait s'en aller, se sauver de toute cette souffrance.

Harry pensea que la meilleure manière de s'éclipser sera pendant son hommage chez Wesleys Gags. Les jumeaux seraient surrement encore plus turbulents que d'habitude ( si possible), puisqu'il y aurait une fête, et Harry pourra s'éclipser sans problème. Un sourire nostalgique au coin des lèvres, Harry se demandait s'il faisait bien de n'avertir personne. Il reviendra, se força-t-il à croire, il reviendra!

« On y est, dit Ron. » Harry leva les yeux et ne pu s'empêché d'être impressionné même sous tout ce stress :

Le bâtiment faisait deux étages, les murs étaient blanches avec des vitrines un peu partout. On voyait tout en haut : Wesleys Gags en lettres lumineuses. Des dessins de pralines, pétards ou baguettes farceuses étaient affichés en couleures un peu partout sur les vitrines ou les murs d'un blanc laiteux.

Harry poussa la porte et entra en premier dans le bâtiment. Une fraîcheur l'acceuillit soudainement. Au début, il crut que la pièce était surclimatisé ( trop d'air climatisé) mais il se rendit alors compte qu'un seau d'eau venait de lui tomber dessus, le mouillant de la tête aux pieds. Au moment où il ouvrit la bouche pour protester, l'eau disparut. Harry resta confus alors que Fred sortit de derrière le comptoir, hilare.

« - Je vois que tu as fais connaissance avec l'aqua-vaporisant! S'exclama-t-il entre deux hoquet de rires. Non mais quelle face… ha ah… Fred s'essuyait les yeux d'un revers de manche alors que Harry avançait dans la pièce. Il entendit deux autres bruits d'éclaboussure suivit d'un cri aiguë et comprit que Ron et Hermione venaient eux aussi de se faire avoir.

- C'est vraiment hallucinant, avoua Harry, le regards se promenant sur les étagères remplis de pralines, sucettes, baguettes, pétards et autres choses que Harry n'avait encore jamais vu. Fred donna une claque si forte dans le dos de Harry que sa tête manqua de peu de heurter le comptoir.

- Tu sais on te dois tout!

- Ouais, fit Georges, derrière lui. Harry sourit.

- Je ne l'aurais pas fais pour rien, c'est super, votre boutique!

- Hé bien tu sais, continua Georges, disons que ça marchais très bien alors on s'est permis d'agrandire… un peu… le magasin. Il lui fit un clin d'œil. Harry remarqua alors à quel point le magasin était rempli. Une foule énorme se promenait un peu partout.

- Mesdames et Messieurs, dit une voix si forte qu'elle fit sursauter Harry. Il comprit alors que Fred avait mit le sortilège sonorus à sa voix. Celui-ci continua : Nous avons aujourd'hui un invité bien spécial. Il s'agit bien entendu de celui qui a vaincu vous-savez-qui plus de quatre fois, mais il s'agit également de celui qui à donné à un bon nombre d'élèves des cours de défences contre les forces du mal – c'est d'ailleurs un excellent prof – il s'agit du vainqueur du tournoi des trois sorciers et finalement, (fred haussa la voix) il s'agit de celui qui nous à financés, mon frère Georges et moi, nous permettant ainsi de faire notre rêve : d'ouvrire une boutique de farces et attrapes. Mesdames et Messieurs, il s'agit bien sure, de HARRY POTTER! »

Un tonnerre d'applaudissements suivit les paroles de Fred. La foule criait : Harry – Harry – Harry . Ce dernier fut vraiment touché par tant de gentillesse. Mais ce n'était pas tout. Georges alluma alors des pétards qui s'envolèrent dans toute la boutique alors que des ballons increvables descendaient du plafond avec : Merci Harry , inscris sur chaque ballon.

Fred sortit des Bierreaubeures en quantité industrielle dans des contenants en plastique et se mit à les distribuer à travers un engin courbé qui envoyait les bouteilles en lobes et personne ne savait vraiment où ils allaient atterrire, puisque les bouteilles prenaient des virages serrés juste au moment au quelqu'un allait enfin l'y toucher.

Harry avait deviné juste en pensant que cette fête serait le meilleur moment pour se sauver. Il observa sa montre. Il lui restait tout juste une demi-heure pour arriver jusqu'à l'allé des embrumes et trouver le magasin Bwatch : il allait être en retard! Voyant que Fred marchandait déjà avec quelqu'un au sujet de l'engin avec lequel il lançait les bierreaubeurres, Harry se dirigea doucement jusqu'à la sortie, il n'avait plus une minute à perdre.

Une fois dehors, Harry se cacha dans un coin discret et sortit sa cape d'invisibilité de son sac. Mais Harry n'avait pas remarqué que quelqu'un venait de le suivre jusqu'à sa cachette et que cette personne venait de découvrir son secret, ne sachant pas qu'il avait une cape d'invisibilité.

FIN DU CHAPITRE SECOND

J'espère qu'il était mieux que le premier… Peu-être êtes-vous comme moi et attendez simplement de pouvoir enfin lire les scènes d'actions. Croyez-moi, j'ai tout aussi hâte de pouvoir les écrire, mais il faut y aller graduellement.

Vous êtes vraiment sympa de lire cette fanfic, mais vous le serez encore plus si vous acceptez de m'écrire un review… , -

À la prochaine.

Joline