Hey! Allo!
Je sais j'ai pris du temps pour ce chapitre, mais bon, va vaux la peine , - ... enfin j'espère. Lol. Bon peu importe je reponds rapidement aux reviewers et jvous laisse lire en paix.
Petite note: je ne sais pas ce qui c'est passé : j'air cru avoir posté ce chapitre il y a une semaine et voilà que je vois qu'il n'y a que troischapitres de postés. Il y a du avoir une erreure, j'ignore laquelle et je m'en excuse. Enfin, voilà de retour le chapitre 4. ( désolé si vous l'avez déjà lu je n'ai rien ajouté mais le cinquième arrivera plus vite histoire de m'excuser, c'est promis!)
Arewene Evans : Merci:P Un simple review comme ça encourage beaucoup tu sais? Continue de m'en envoyer tout simplement pour que je m'assure que tu lis toujours!
LyceiaArtemis: Contente que mes idées te plaisent! Bah je t'avertis Harry sera un peu différent du gentil orphelin qu'on connais tous... il sera plus comme... le Harry que j'ai toujours voulu voir mais qui ne c'est jamais manifesté dans les bouquins de J.K Rowling. J'ai décidé de le créer moi-même finalement. :P Déjà dans ce chapitre il commence à changer... j'espère qu'il te plaira autant que moi, le nouveau Harry ,
Behindblueeyes1117: HA! Je savais que tu aimais limp Bizkit! Buhahaha! Je sais tout... ça fait peur hein? Qui espionnait Harry? La connait-il? Es-ce un humain? Es-t-elle pacifique? Tout cela dans le chapitre suivant... hahaha! Tu le saura TRÈS bientot tinquiète pas, mais j'aime faire durer le suspense voilà tout lolz. Bon je t'embête pas plus, va lire! ( tu me diras si tu t'y attendais )
Merci à vous chers reviewers, vos commentaires, gentils ou pas, sont toujours appréciés!
Bon ok alors je ne vous importune pas plus longtemps, voici la suite!
La
dette
Chapitre 4 : Vengeance Sanguinaire.
Ginny Wesley arracha l'oreille à rallonge de son oreille droit et recula de quelques pas. Elle n'aurait pas du crier, maintenant, Peter l'observait avec ses petits yeux abasourdis.
Avec un tel regard, la petite rousse cru d'abord que le rat voulait la tuer mais finalement, elle comprit qu'il s'agissait tout simplement de la crainte. Ils s'observèrent longuement sans que l'on puisse savoir lequel était le plus effray et finalement, Peter consentit enfin à agir. Levant les mains dans les airs, comme pour montrer son état inoffensif, il s'approcha lentement de Ginny qui hésitait entre sauter au cou de celui qui avait mit Sirius en prison ou bien faire demi tour et se sauver à toute vitesse. La petite fille remarqua alors à quel point la rue était déserte. Au fait, elle l'était auparavant. Devant ses yeux, quatre silhouettes encagoulés venaient d'apparaître. Ginny avait la mauvaise impression que d'autres arriveraient bientôt, mais elle ne savait pas encore quoi faire. Peter l'aida très vite à faire son choix en ne prononçant que très rapidement:
« Mais qu'es-ce que tu attends, SAUVE-TOI!»
Elle ne se le fit pas prier, mais lança tout de même un regard assassin à celui qui venait d'envoyer des années en arrière son ami.
À la vitesse que la petite Wesley courait, ce n'était vraiment pas étonnant que le chemin du retour paraisse un peu plus court. Ne prêtant pas attention à son point de côté ou à son coeur qui menaçait d'exploser, soit à cause de la fatigue ou sois sur le coup de l'émotion, elle continuait de courir à une vitesse folle, ne souhaitant que de mettre le plus de distance entre elle et les mangemorts. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues alors qu'elle revoyait Harry dans cette espèce de tornade. Elle avait bien vue son ami jeter des regards désespérés partout autour de lui, elle l'avait bien vu quand il avait essayé de s'enfuir, mais pourquoi donc n'avait-elle rien fait?
Une fois qu'elle fut enfin au chemin de traverse, elle s'accota au mur de chez Fleury and Botts afin de reprendre sa respiration et de se sécher les larmes d'un revers de manche.
«pleurnicharde» se reprochait-elle.
Mais au fait, elle était pas simplement pleurnicharde, elle était noyée dans ses larmes de chagrin. La culpabilité l'inondait tout comme un océan inondait un bateau abandonné. Et si Harry en était mort? Ginny frissonnait à la simple pensée d'une telle horreur. Ce Peter n'était qu'un trouillard, un simple sortilège de patronus l'aurait fait disparaître. POURQUOI N'AVAIT-ELLE PAS RÉAGIT, D'UNE MANIÈRE OU D'UNE AUTRE?
Se relevant, les larmes sèches, le visage neutre, elle se dirigea vers Wesley's Gags. Il fallait bien qu'elle confie tout cela à quelqu'un, et qui ne la jamais mieux comprise qu'Hermione?
Pendant ce temps, au temps de Randy Lenon alias Harry
Harry marchait dans les couloirs à la recherche du dortoir des Serpentards. Il se rappela alors d'une mésavanture qu'il avait passé en deuxième année et se rappela vaguement de la location de la salle commune. Alors qu'il descendait les escaliers qu'il voyait Drago monter matin après matin, Harry observait les lieux. Tout était vert et argenté, quelle horreur! Il devra passer son année dans cette maison abominable, être ami, gagner la confiance et le respect de ceux qu'il méprisait tant. Et le pire dans tout ça, c'était que Harry n'avait aucune idée de combien de temps il devra vivre sous cette apparence de Randy Lenon.
Mais un plaisir vengeur l'animait. Il allait battre Tom Elvis Jedusor avec sa propre arme, avec ses propres mangemorts et tout ça, grâce à son fidèle serviteur. Il allait l'avoir, il allait enfin achever Voldemort, il avait enfin le dessus, enfin un avantage... Un sourire machiavélique anima alors son visage, le donnant l'air d'un fou, d'un diable. En cet instant, qui aurait cru que ses intentions étaient tout d'abord pacifiques?
Ginny courait comme une folle, bousculant des familles heureuses, faisant tomber des sacs de provisions des mains de certains en ne prenant même pas la peine de s'excuser. Elle se fichait pas mal de tout le monde, pour elle, tout ce qui comptait, c'était revoir les yeux noisettes d'Hermione, son regard si tendre, calmeur. ( je crois que je viens de l'inventer... qui calme) Elle ne voulait qu'entendre un conseil de sa meilleure amie, de celle qui savait toujours la consoler.
Après un temps qui lui avait semblé interminable, elle vit enfin l'édifice de ses frères. La fête semblait toujours y régner, mais après tout, c'était normale, à peine venait de passer une heure depuis son absence et Fred et Georges ne limitaient jamais leurs fête à si peu. Ginny jugea plus sage d'agir normalement quand elle entrera dans la boutique, du moins, devant les autres. Une fois la porte poussé, il y avait tellement de vacarme à l'intérieur que personne ne sembla s'intéresser à elle, personne, sauf la porte elle même. Trop occupée à chercher Hermione, Ginny avait oubliée la farce du sceau d'eau que ses malheureux frères avaient installés. Elle fut donc trempée de la tête aux pieds en moins d'une fraction de seconde. « crétins » Marmonna-t-elle alors que l'eau re-disparaissait.
Elle vit enfin son frère Ron. Une lueur d'espoir l'anima. Ginny traversa la salle et mit la main sur l'épaule de son cher frère. Le rouquin se retourna presque aussitôt et sourit lorsqu'il reconnu sa soeur.
«- oh c'est toi, Ginny, dit-il. Dis, tu n'aurais pas vue...
- Harry? Compléta-t-elle, la voix tremblante, les yeux en larmes. Ron observa sa soeur et comprit tout de suite que quelque chose n'allait pas.
- Gi.. Ginny... qu'es-ce qui ne va pas? S'inquiéta-t-il.
- Où est Hermione? Demanda alors Ginny.
- Je suis là, fit une voix derrière la rouquine. Celle-ci sursauta et se retourna vers son amie. Hermione portait dans sa main un sac de farces et attrapes qu'elle essaya de cacher de Ron mais sans succès. Celui-ci s'abstint toutefois de faire un commentaire vu l'état de sa soeur.
- Oh mon dieu Ginny, dit alors Hermione. Tu es toute blanche... et tu tremble!»
Hermione prit son amie par la main et l'entraîna vers la sortie, suivit par Ronald. La petite Wesley en fut reconnaissante car le vacarme de la boutique la rendait dingue, déjà qu'elle ne devait pas être en très bon état pour voir son ami disparaître dans une tornade.
«- Alors, qu'es-ce qui ne va pas? Demanda sèchement Hermione, sans toutefois manquer de délicatesse. Cette question ramena brusquement Ginny à la réalité et elle fixa les yeux noisettes de son amie. Ron s'était mit entre eux et avait posé sa main sur l'épaule de sa soeur qui lui en fit très reconnaissante.
- Je... je... bégaya Ginny. Je ne sais pas ce qui c'est passé... J'avais vue Harry quitter la boutique et puis je l'ai suivis... Il... il est allé dans l'allé des unbrumes... et là-bas, il y avait Peter...
- Pettigrow? Demanda aussitôt Ron. Hermione lui jeta un regard noir alors que Ron, rougissant, baissait les yeux.
- Bien sure, combien de Peter tu connais? Lança froidement Hermione. Continue Ginny, dit alors Hermione avec beaucoup plus de chaleur.
- Oui... alors... c'est ça..., Ginny prit une grosse respiration et se lança: Voilà, Peter à convaincu Harry de retourner dans le passé pour former une armée puissante et s'entraîner pour battre Voldemort dans le futur ainsi que pour sauver la vie de ses propres parents. Devant l'expression ébahit de Ron et Hermione, Ginny ajouta: Il avait dit qu'il avait une espèce de dette envers Harry...
- MAIS OUI! Lança Ron, à la fois fâché et soulagé d'avoir comprit. Quand Harry avait empêché Sirius et Rémus de tuer Peter, en troisième année, Peter à dut voir ceci comme un sauvetage et il a cru remplir sa dette en permettant à Harry de sauver ses parents grâce à lui! Hermione plaqua alors sa main sur sa bouche et recula, les yeux ouverts très gros.
- Mais alors, dit-elle, Harry est partit dans le passé?
- Oui. Oui, parce que j'ai été trop stupide pour l'en empêcher... se lamenta Ginny qui laissa enfin couler doucement ses larmes.»
Hermione la prit dans ses bras et la balança en lui répétant que ce n'était aucunement sa faute pendant que Ron restait là comme un pot de fleur, se sachant pas quoi faire. Ce fut un moment assez pénible pour Ron de voir sa soeur si triste. Elle qui était toujours si populaire, entourée de tout pleins de monde, aimée par tous, était maintenant dans cette rue obscure à pleurer tout son saoul.
Alors que Randy Lenon Harry arrivait devant un mur dans les cachots, il vit à ses pieds tout ses bagages ainsi qu'une petite feuille plié en deux. Harry se demanda comment ses bagages avaient fait le voyage dans le passé, mais il était d'autant plus intrigué par la feuille. Il la prit, la déplia et lut à haute voix:
« vengeance sanguinaire »
Harry regarda à nouveau la feuille, alors que son sourire machiavélique ré-apparaissait. « vengeance » oh oui... Une porte de pierre apparut alors au milieu du mur. « le mot de passe...» comprit alors Randy. Un sourire aux lèvres, il prit ses bagages et entra dans sa nouvelle maison.
Alors qu'il ouvrait ses valises, Harry remarqua quelque chose d'étrange: Tout ses robes de Gryffondore étaient disparus et remplacés par ceux de Serpentards. La seule robe qu'il avait toujours, c'était sa robe de soirée vert bouteille. Harry remit ses robes et vit un sac supplémentaire. Il était de la taille d'une sacoche. Harry l'ouvrit et retrouva à l'intérieur le même miroir que Sirius l'avait donné il y à de cela une éternité. ( Un espèce de walkie-talkie sorcier)
Harry se demandait avec qui se trouvait le deuxième miroir quand un visage très connu lui apparu dans le miroir. Le coeur bondissant de joie, Harry se donna trois bonnes claques et regarda de nouveau dans le miroir. C'était bien Ronald Wesley qui se trouvait à l'intérieur. Harry vit alors un bout de papier sur le miroir et y lu: « un maraudeur ne fait jamais un travail à moitié » . Ainsi, James et Sirius avaient quand même réussis à apprendre quelque chose à ce cher Peter, constata avec joie Harry. Celui-ci reporta son attention au reflet de Ron. Hésitant un peu, il décida enfin de se lancer. Approchant sa bouche de l'appareil, Harry murmura:
«- Ron... Ron..»
L'ambiance était triste, Ginny continuait de pleurer tout en écoutant inutilement les paroles d'Hermione. Ron, lui, observait silencieusement. Si seulement il pouvait faire quelque chose pour retrouver Harry... nimporte quoi...
« Ron.. Ron...»
Bon, voilà maintenant qu'il entendait la voix de Harry! Super, il devenait dingue! Se secouant brusquement la tête, Ron regarda autour de lui.
« Ron, OUI, c'est moi, c'est Harry... RON!»
Cette fois-ci, Harry avait crié si fort que même Ginny avait cessé de pleurer. Elle sursauta et observa Ron et Hermione qui étaient aussi déboussolés qu'elle même.
« - Ginny, ça alors... fit Hermione, qui pointait un miroir qui dépassait de la poche de la rouquine. Elle prit le miroir de sa poche et l'examina. Mais ma parole, c'est Harry!
- QUOI! Ginny sursauta et arracha le miroir des mains d'Hermione pour voir par sois même. Harry! Fit Ginny. Mais qu'as-tu fais de tes cheveux? Ils sont... lisses! Le portrait de Harry sourit.
- Ginny, dit-il, ça fait du bien de te voir! Dis, tu pourrais bien m'appeler Randy à l'avenir?»
Devant l'air ébahit de Ginny, Harry sourit et lui raconta en gros son voyage dans le temps. Les deux autres écoutaient également, et une fois le réçit terminé, Hermione lança:
« Alors donc, tu va suivre tes cours dans le passé?
- Ouais, conclu Randy.
- Avec Rogue, Bellatrix et Narcissa?
- Euh... ouais.. fit Harry qui perdait son entrain.
- Pour une durée inconnue? Continua Hermione.
- Ouais...
- Ça aurait pu être pire, dit alors Hermione. Puis, voyant que tout le monde la fixait, y comprit Harry, elle continua:
- Bah quoi, enfin, au moins, on peu lui parler et, il n'a pas tan changer que ça, juste assez pour qu'on ne sache que pas que c'est le fils de James, mais enfin, Harry, continua-t-elle, tu as encore les mêmes yeux, la même couleur de cheveux et tu es enfin débarrassé de ta cicatrice et de tes lunettes, c'est positif comme changement d'apparence, non?
- Je... je n'avais pas vu cela ainsi, avoua Harry. Mais tu as raison, je ... je crois... c'est positif après tout... mais regardez ma garde-robe!»
Harry les montra alors tout les robes de Serpentards et Ron plaignait vraiment son meilleur ami, bien qu'il était soulagé de le savoir vivant, et de revoir le visage rassuré de sa soeur.
Après une bonne discutions, Harry annonça qu'il avait très sommeil et qu'il leur reparlera de la rentrée chez lui à condition qu'ils en fassent autant.
Ron, Hermione et Ginny se dirigeaient vers le Terrier alors que Ron observait toujours le miroir. Il devra passer une année entière sans Harry, c'était horrible! Il se tourna alors vers Hermione. « Tu crois qu'on devrais avertir Dumbledore?» « Oui » Répondit son amie. Les trois étaient beaucoup trop déstabilisés pour parler plus longuement. Une année entière et peut-être plus sans Harry! Tristement, ils entrèrent chacun dans leurs chambre.
RRRRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGGGGG!
Harry se leva avec sursaut et se cogna la tête au plafond. Furieux, il se mit à se masser quand il remarqua la présence d'un esprit : Peeves.
« Tiens le petit serpentard est beaucoup trop long? Ça fais bo-bo? Continua Peeves avec un affreux sourire.
- Tu sais ce qui fais bo-bo? Répondit férocement Harry, c'est recevoir un bon coup de chaîne derrière la tête de la part du baron sanglant... Le sourire de Peeves disparut.
- Tu... tu connais le Baron? Tu n'es là que depuis deux jours et déjà tu... Harry se donna une claque dans le visage, c'est vrai! Il n'était pas supposé savoir...
- Le portrait m'en a parlé... risqua-t-il.
- Quel portrait? C'est une porte en pierre!
- DÉGAGE! S'emporta Harry.»
Peeves sursauta mais partit aussitôt. Harry sourit joyeusement, Peeves avait peur de lui! Heureux de sa victoire, Harry sauta de son lit et se vêtit de la robe officielle de Hogward. Après tout, il n'était pas supposé être au courant qu'il sera à Serpentard. Il avançait dans les couloirs et sentant le gargouillis de son estomac, se dirigea vers la grande salle présentement vide. Il n'y avait à l'intérieur que le professeur Mc.Gonagall, Flitwick et Bibine. Madame Pomfresh était également présente.
Harry se dirigeait vers la table de Gryffondore mais s'arrêta juste à temps. Il se tourna vers Mc.Gonagall et l'interrogea du regards. Celle-ci se leva et s'avança vers lui.
«- Tiens, comment se fait-il que tu sois déjà là? Les élèves n'arrivent que le lendemain, continua-t-elle avec un air accusateur.
- Je... balbutia Harry.
- Et comment tu t'appelle? Continua-t-elle.
- Harry ouvrit la bouche pour répondre mais...
- Randy Lenon, dit une voix derrière Harry qui le fit sursauter. Il se retourna et reconnu Dumbledore.
- Bonjour, Minerva. Au fait, ce jeune homme vient tout juste d'arriver, hier soir, suite à la mort tragique de ses parents. Il était dans une autre école mais maintenant qu'il vit dans un orphelinat, Hogward est l'école la plus pratique pour lui.
- Très bie.. oh.. non désolé... . Randy, je suis sincèrement désolé pour vos parents... Dit honnêtement Minerva, les larmes aux yeux. Randy lui rendit un faible sourire, désolé de la voir inutilement mal à l'aise.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, je vais survivre. Dumbledore donna une claque dans le dos de Harry et dit.
- Randy dînera exceptionnellement sur la table des professeurs pour aujourd'hui étant donné qu'il ignore sa maison. De toute manière, Krach n'arrivera que demain, il y aura donc une place libre.»
Minerva ne fit pas d'objection et ils se dirigèrent ensembles jusqu'à la table des professeurs. Harry se demandait bien qui était Krach mais en tout cas, c'était sûrement un prof. Il le saura demain, se dit-il.
Le Lendemain.
Enfin, le grand jour était arrivé!
RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGGGGGGGGG!
Harry se leva en sursaut et se cogna la tête sur le mur. Grognon, il se mit à se masser le front. Il n'était vraiment pas habitué d'être si long. Furieux, il sauta de son lit, enfila sa robe et sortit du dortoir. Comme Dumbledore le lui avait annoncé, les élèves devraient venir en après-midi. Il avait donc encore une matinée de tranquillité. Se promenant doucement dans les couloirs, Harry jetait des regards un peu partout et décida d'aller à la bibliothèque.
Il monta les marches, le regard encore vitreux à cause de la fatigue et s'arrêta devant une porte fermée. La bibliothèque n'était pas encore ouverte! Furieux, il fit demi-tour et redescendit les marches. Il en avait déjà marre de cette journée qui venait pourtant tout juste de commencer.
Harry consulta sa montre et se dit qu'il devait sûrement être l'heure de déjeuner. Sans enthousiasme, il descendit déjeuner.
« - Aïe! Ok, ok! Hurla le jeune rouquin alors que les deux jumeaux jetaient de l'eau glacée sur lui afin de le réveiller.»
À bout de souffle, Ron sortit du lit et tenta de se sécher avec une serviette. « Allez dépêche, Maman fais encore sa crise » dit tout naturellement Fred, comme si un tel réveil était entièrement normal. Ron hocha la tête en claquant la porte, afin de se mettre des vêtements secs. Le jeune homme avait fini par s'habituer à de tels réveils. Depuis que ses frères travaillaient, ils devaient toujours se lever tôt et ils semblaient penser que si EUX ils devaient se lever tôt, il n'y avait aucune raison pour que qui que se soit d'autre puisse dormir.
Enfin sec, Ron se brossa rapidement les cheveux, tira sa baguette et fit descendre ses valises au " wingadium leviosa" . Dans les marches, deux cris aiguë lui firent comprendre que les jumeaux avaient également attaqués les filles. Avec un faible sourire, le rouquin continua a descendre les marches, le nouveau visage de Harry dans la tête. Si Hermione n'aurait rien dit, il ne l'aurait jamais reconnu. Il n'avait plus que les yeux! Totalement différent. D'ailleurs, pourquoi avait-il fait confiance à Peter? Ron ne comprenait pas... Et il était supposé former une armée avec les mangemorts? Et quoi encore?
Ses pensés furent alors interrompus par l'arrivé soudaine de Percy dans les escaliers. C'était bien la première fois que cet imbécile sortait de sa chambre. Contre toute volonté, Ron ne descendit pas les escaliers plus vite mais bien au contraire, resta immobile et fixa son frère dans les yeux. Ils se regardèrent longuement sans bouger. Puis, Percy fit quelque chose de totalement inattendu, il parla.
« - Ronald, on doit se parler, dit-il d'une voix anxieuse. Ron soupira mais accepta. Il suivit son frère jusqu'à sa chambre. Celui-ci en referma la porte et se retourna, l'air un peu joyeux que Ron aie accepté.
- Je ne voudrais pas que les jumeaux nous surprennent, s'expliqua-t-il, alors que Ron l'observait barrer la porte.
- Qu'es-ce que tu veux? Soupira Ron, l'air furieux.
- Bien c'est pas mal évident, non? On ne c'est pas parlé depuis tellement longtemps... Je voulais juste te dire un mot avant la rentré!
- Ouais, ok, et va-y, c'est quoi, ce mot? Continua Ron en manquant horriblement de politesse envers son frère adulte.
- Que... après tout ce qui est arrivé, malgré cette année terrible, je voudrais que tu saches... que... sincèrement... je t'aime. Ron leva les yeux et, pour la première fois en présence de son frère, son visage perdit son air dure, devint tendre, sympathique. Il se força même à sourire.
-Je... enfin... je m'attendais pas... balbutia-t-il... moi aussi.»
Et pour la première fois depuis au moins 10 ans, selon la mémoire de Ronald, les deux frères s'étreignirent. Ce ne fut pas un câlin normal, ce fut un câlin de réconciliation. Ils savaient qu'ils pouvaient dorénavant compter l'un sur l'autre sans crainte et puis, même s'il le cachait, Ron en était énormément soulagé. Un énorme poids qui pesait sur sa conscience venait de disparaître. Il ne restait plus que le problème d'Harry.
Les autres Wesley n'avaient aucune idée de la location de Harry. Ron, Hermione et Ginny s'étaient entendus pour garder cela secret entre eux et Dumbledore, une fois que celui-ci serait avisé. Ils avaient dit aux autres que Harry dormait au chaudron baveur pour cette dernière journée car Cornelius Fudge avait insisté pour qu'il reçoive la meilleure des garde durant son chemin jusqu'à Hogward. Le mensonge fut avalé par tout le monde au grand soulagement des trois amis, bien qu'ils étaient encore inquiets pour Harry.
Harry observait les aiguilles qui avançaient à une vitesse affreusement lente. Il en avait marre! Encore 8 heures avant l'arrivé des autres. Il ne savait plus quoi faire pour se distraire. Au début, il avait réussi à tuer un peu le temps en s'inventant une vie qui alla comme suit : Il s'appelle Randy Lenon, enfant unique, enfant de Tomas Lenon et Élicia Jones. Il vivait en Grèce jusqu'à ses 15 ans. Il venait tout juste d'arriver en angleterre. Ses parents étaient tout les deux sorciers à sang pur... Et puis s'était tout. Harry pensa que cela suffirait au cas où il subirait une interrogation surprise de la part de certains élèves curieux.
Plus que 7 heures trente, pensa Harry sans enthousiasme. Un sourire illumina alors son visage à la pensée d'aller parler avec Ron et les autres. Il regarda sa montre: 12 : 45. Le train partait à 11 heures, ils devraient donc être dans un compartiment tout seuls, pensa Harry. Mais enfin, c'était pas certain et puis, peut-être Neville était avec eux? Ou bien Malfoy!
Boudeur, Harry remit le miroir dans sa poche en pensant que ce serait sûrement plus sage de ne pas appeler devant tan de monde. Malgrès tout, il s'ennuyait à mourir... à mourir... mourir...
Les paupières du jeune homme retombèrent et il tomba dans un sommeil lourd et profond. Tout était noir. Il était de toute évidence dans une grotte énorme. Curieux, le jeune Potter avança dans les profondeurs de la grotte, entendant au loin les échos de voix humaines. Piqué par la curiosité, Harry accéléra le pas et se mit bientôt à courir à travers les stalactites. Il ne prenait pas même la peine de réduire le bruit de ses pas, il courait sans aucun soucis autre que de comprendre se que disait ses voix. Enfin, l'écho devenait de plus en plus fort et puis finalement, Harry s'arrêta brusquement. Il voyait à une cinquantaine de mètres des silhouettes encagoulés. Soucieux de ne pas se faire voir, le jeune Potter commença à avancer doucement, caché derrière d'énormes rochers. Celui qui parlait semblait être le chef:
« - Relève-toi immédiatement, Marcus! Le concerné se leva précipitamment du sol et semblait s'incliner.
- Alors, Malfoy, continua l'homme-chef, comme ça, c'est non?
- Ce n'est pas exactement cela, maître... balbutia Marcus. Mon fils n'est pas encore... décidé. Il ne sait pas ce qui est bien ou pas pour lui et je ne veux que l'aider à faire son choix et...
- MENSONGE! Hurla Voldemort. Vous savez parfaitement que Lucius ne veux PAS me servit, n'es-ce pas?
- Oui mon seigneur, avoua Marcus avec une voix à peine auditible.
- Oh mais il faudra bien... continua Voldemort avec un rictus. Il en sait trop, il DOIT venir, ou j'enverrais l'ordre de le tuer... Tu vois où je veux en venir, Malfoy?
- Je... en fait... oui... ... certainement... balbutia Marcus. Il nous joindra, vous en avez ma... ma pa.. parole!
- Bien, vous pouvez disposer.»
Voldemort se tourna alors et Harry cessa aussitôt de bouger, les yeux verts fixés sur les yeux bleus de Voldemort ou plutôt, de Tom. Celui qui se tenait devant lui ne ressemblait aucunement au Voldemort qu'il connaissait. Il était grand, avait des yeux magnifiquement bleus, des cheveux vivants d'un noir de jais, un visage jeune animé par un sourire toutefois machiavélique. Il semblait en forme et extrêmement puissant. Mais Harry remarqua que Tom n'avait qu'une dizaine d'années de plus que lui-même. Soudainement, il n'avait plus peur. Il se sentait tout à coup capable d'affronter son destin et d'anéantir Voldemort. Et si il le faisait pendant son retour dans le temps? Un sourire aux lèvres, il observa longuement les yeux bleus de Tom qui finirent par disparaître... puis reparaître.
Harry bondit de son lit et comprit qu'il était à l'infirmerie et qu'il ne s'agissait pas des yeux bleus sauvages de Tom qui l'observaient, mais les yeux bleus ciel de Dumbledore. D'ailleurs, celui-ci souriait.
« - Juste à temps, dit-il.
- Pardon? Répondit Harry.
- Cela fait plus de six heures que vous dormez sans donner le moindre signe de vie. À quoi avez-vous rêvé?
- Oh, rien de particulier, répondit Harry en baillant. Une chose venait cependant de lui venir à l'esprit : Il n'avait pas mal à la cicatrice. Pour la première fois, il avait vu Voldemort sans avoir mal à sa cicatrice! Peut-être par ce que il ne devait pas exister à cette époque? Harry l'ignorait complètement, mais en était content.
- Alors, Harry, tu viens? Les diligences arriverons dans une vingtaine de minutes, dit Dumbledore, sortant ainsi Harry de ses rêveries.
- Déjà? Fit Harry. Auparavant, il n'attendait que le moment de revoir les élèves, mais maintenant, il ne savait plus. Revoir ses parents... Sirius... Rogue... Bellatrix. Le visage de Harry se crispa. Comment allait-il vivre dans la même maison que Bellatrix?
- Oui, en effet, déjà, répondit Dumbledore. Allez, viens. T'inquiète pas, c'est moi qui te présentera. Tu resteras à mes côtés jusqu'à ce que tu te coiffe du choixpeau. Ensuite, je te laisse agir, dit Albus avec un sourire. »
Harry se força à sourire à son tour et suivit son directeur hors de l'infirmerie. Il ne savait plus tellement si il voulait faire tout ça.
« - ENFIN! » S'exclama Ron alors que le train ralentissait. Son ventre faisait des gargouillis terribles et il devait absolument manger quelque chose.
Tout trois sortirent du train et se dirigèrent vers les diligences. Neville et Luna Lovegood étaient également proche d'eux. Ils entrèrent ensembles dans une diligence et s'installèrent confortablement. Ron avait la main crispé sur le fameux miroir. Il sentait un besoin intense de parler avec Harry. C'était tellement étrange de passer un voyage entier sans lui. Les yeux tristes, il regardait le paysage. Hermione avait un peu le même regard alors que Neville les observait étrangement, tout comme Luna. Ils avaient eux aussi cru à leur histoire du chaudron baveur et de Fudge, mais Hermione avait la mauvaise impression que Drago ne se laisserait pas berner ainsi.
Au plus grand soulagement d'Hermione, les diligences s'arrêtaient et son devoir de préfet fit mettre de côté ses soucis, trop occupée à veiller sur les plus petits.
Elle marchait côte à côte avec Ron, aidant certains élèves perdus à retrouver leurs route. Les deux ados évitèrent volontairement Hagrid, devinant que celui-ci leur demanderait des nouvelles de Harry. Bien que Ron ne fut pas discret du tout en demandant fortement l'heure à Hermione en regardant ailleurs alors qu'ils passaient proche des premiers années, cette dernière croyait bien que Hagrid n'avait rien remarqué. Après tout, Ron était toujours ainsi. Mais elle garda cette dernière pensée pour elle-même, bien entendue.
« - Tu sais quoi, Ron, commença Hermione, alors qu'ils approchaient du château.
- Quoi? Répondit Ron.
- On devrait tout de suite aller voir Dumbledore et tout lui raconter. Il comprendra et nous donnera une meilleure histoire à raconter sur Harry.
- Ouais, tu as raison, avoua Ron. Suis-moi, je sais où se trouve son bureau...
- Par ce que moi je le savais pas c'est ça? S'offusqua Hermione.
- Bah un peu, ouais... c'est pas TOI qui fut reconduit jusqu'au bureau de Dumbledore après être allé sauver Ginny dans la chambre des secrets en deuxième année. Où étais-tu déjà? Ah ouais, à l'infirmerie...
- TAIS-TOI!»
Ron ricana bêtement mais n'ajouta rien. Il essayait de détendre un peu l'atmosphère triste mais il ne voulait pas qu'Hermione le tut pour autant. Ils continuèrent donc leurs chemin jusqu'au bureau du directeur en silence. Une fois devant la gargouille, cependant, la conversation reprit.
« - Alors, c'est quoi le mot de passe, Einstein, commença Hermione.
- Bah je croyais que tu le connaissais...
- On a l'air fin comme ça nous!
- Hé oh ne commence pas tout d'abord sans moi tu ne serais même arrivé jusqu'ici...
- Non mais pour qui tu me prend, banane! Continua Hermione. Tu crois que je ne sais même pas où es le bureau du directeur après six ans d'études!
- 5 ans! La sixième n'est même pas commencer! Je sais bien que tu aimes prétendre mais là tu exagères! Répondit Ron.
- C'est moi qui aime prétendre? Monsieur j'ai inventé un ballet qui vole jusqu'à la lune? S'emporta Hermione.»
Ron semblait sur le point de répondre quand la gargouille se mit à bouger. Tout deux sursautèrent et reculèrent alors que Dumbledore descendait les marches. Il avait un sourire aux lèvres, ce qui calma les deux "amis" ,
«- Professeur, s'inquiéta Hermione, je... nous... enfin...
- Ce n'est pas grave, Hermione, répondit calmement Dumbledore. Il n'y a pas de mal à avoir quelques... querelles, entre amis. Mais dorénavant, évitez de les avoir en face de mon bureau. Si le bureau du directeur perd tout tranquillité, il n'y aura plus d'avantage a avoir ce poste.
- Oui, on s'excuse... continua Hermione.
- Enfin, je suppose que vous n'êtes pas venu devant mon bureau tout simplement pour vous faire entendre...
- Non, en effet... professeur, c'est très important... c'est au sujet de Harry... commença Hermione. Son regard était soudainement devenu plus sérieux, plus triste. Ron perdit toute rougeur sur son visage et Dumbledore paru inquiet.
- Je t'écoute, dit-il sèchement. »
Les élèves entraient bruyamment dans la grande salle, tous surexcités. Mais une fois à l'intérieur de la salle, ils se taisaient tous uns par uns, les yeux fixés sur Harry, ou plutôt, Randy Lenon. Chacun donnait un coup de coude à son voisin en lui chuchotant « c'est qui lui, à ton avis?» Dans la salle régnait présentement un silence de mort, les yeux de tous rivés sur Randy. Tous essayaient de comprendre qui il était ou du moins, attendaient une explication.
Harry était bien conscient de l'attention qu'il recevait présentement, mais fixait inlassablement le mur en face de lui. Il essayait de s'imaginer à la place des élèves, oui, il aurait été lui aussi intrigué du nouveau venu, mais il aurait sûrement été un peu plus discret, ne serait-ce que par politesse! On aurait dit des centaines de Ronald Wesley! Tout ce que le jeune Potter attendait, c'était que le monde s'installe et que Dumbledore le présente enfin. Ensuite, il sera un peu plus détendu, pensa-t-il. Cependant, on aurait dit que la porte d'entré de la grande salle était un robinet et que les élèves étaient l'eau : ça n'arrêtait pas. Harry avait l'impression qu'il n'y aura bientôt plus de place pour les premiers années. Heureusement, la file se termina enfin et les élèves s'installèrent chacun à leur table. Plus personne ne parlait. Tous fixaient Harry ou Dumbledore. Certains avaient un air intrigués, d'autres semblaient méfiants et enfin, en plus petite majorité, semblaient heureux de voir un nouveau visage.
Le jeune Potter se trompait en pensant que le moment était enfin venu de se faire présenter. Il du à son plus grand mécontentement attendre la fin de la répartition. Pendant ce temps, Harry commença à scruter la salle, n'étant plus le centre d'intérêt. Les élèves avaient en effet les yeux tournés vers les nouveaux de première et Harry pouvait tranquillement chercher le visage de ses parents. Un doux sourire illumina son visage quand il reconnu Rémus Lupin. Celui-ci était vraiment jeune. Il avait déjà quelques cernes, mais rien à voir avec le Lupin d'aujourd'hui. Ses cheveux étaient d'un châtain pâle et son visage était joufflue, sans oublier son très beau sourire que Harry n'avait encore jamais vu. À côté de lui se trouvait Sirius. Celui-ci n'était pas vraiment différent de l'image que Harry se faisait de lui : il était identique à la photo de mariage des parents de Harry sur lequel il était le témoin. De l'autre côté de Rémus se trouvait Peter. Harry fronça les sourcils à la vue de celui-ci, mais se rappela qu'il avait remplit sa dette et se força à sourire. Enfin, il aperçut son père, juste à côté de Sirius. De loin, Harry ne distinguait pas les yeux noisettes de James et il aurait juré qu'on avait placé à la gauche de Sirius un miroir. Il lui était identique.
Le sourire de Harry disparut alors soudainement. Oui, il lui était identique. Harry se contempla alors lui-même. Il ne voulait pas être Randy Lenon... Il avait perdu la seule chose qui lui restait de ses parents : L'apparence. Un vide s'était formé dans son coeur. Sa seule consollation était ses yeux, mais c'était pas très fantastique. De ses parents, il n'avait rien comme souvenir autre que les yeux de sa mère, génial, pensa-t-il sarcastiquement.
Parlant de sa mère, Harry ne l'avait pas encore vue. Le jeune Potter releva brusquement la tête et balaya la table de Gryffondore des yeux. Il ne la voyait pas... Mais pourtant, elle devait être là... c'était impossible... Le coeur de Harry commençait à battre anormalement vite. Et si elle n'était pas là? Elle était en réalité la seule raison pour laquelle Harry avait sauté dans la tornade. Harry ne peu s'en empêcher et se leva afin d'avoir une vue plus étendue de la salle.
« - Allez-y, Lily. Dit la voix de Mc.Gonagall. Harry sursauta et tourna rapidement la tête. Elle était là, c'était elle, c'était Lily. Harry comprenait pourquoi son père était fou d'elle. Si Harry aurait vécu réellement à l'époque de Lily, il serait probablement tombé lui aussi amoureux d'elle, mais il savait déjà qu'elle était sa mère et il ne pouvait pas ce le permettre. Elle était identique au souvenir que Rogue avait déposé dans la pensine. Ses cheveux roux, ses yeux verts, son air indépendant.»
Harry comprit qu'elle était venue chercher les emplois du temps. Lupin était à côté d'elle. Ils prirent chacun un paquet de feuilles et retournèrent à leur table. Harry se retourna et vit avec horreur que les préfets de sixième année de Serpentard étaient Rogue et Bellatrix. Ainsi, Bellatrix serait dans tout ses cours? Il fronça les sourcils. Bellatrix le remarqua et leva un sourcil. Harry la regarda alors dans les yeux et en reçu un coup au creux de l'estomac.
Elle avait des yeux dont la couleur se situait entre le vert et le bleu, des sourcils fins et droits, des cheveux noirs très lisses qui lui descendaient jusqu'à la mi-dos. Un sourire charmeur resplendissait sur son visage blanc. Elle n'était pas aussi maigre que dans le futur, au fait, elle était... parfaite. Harry se secoua les idées. Bellatrix, parfaite? Il devenait fou ou quoi? Il risqua un autre regard vers le bourreau de Sirius, mais elle était repartit avec Rogue. La bouche mi-ouverte, les yeux vides, Harry fixait la table des serpentards.
Une main se posa sur l'épaule du rêveur. Harry releva la tête, c'était Dumbledore. « le moment est venu... bonne chance » Avait-il dit avant de se lever. Harry eu un faible sourire et se leva à son tour. Le silence se fit immédiatement dans la grande salle. Harry sentit de nouveau tout les regards tournés vers lui. Il avait bien fini par s'y habituer, mais ça ne le plaisait pas plus pour autant.
Le directeur raconta au monde présent la même chose qu'il avait dit à Mc.Gonagall. Harry écouta attentivement afin de ne pas mentir Dumbledore en disant des informations contradictoires en face des autres élèves. Donc finalement, il ne venait pas de la Grèce mais plutôt de la Suisse, un pays froid. Bon alors 2bad, pensa Harry. Dumbledore se tourna alors vers lui et lui pointa le choixpeau. Il était temps, songeait Harry alors qu'il avançait dans la salle. Tout comme la première fois qu'il avait mit ce choixpeau, il le fit dans le silence totale de la grande salle.
«- Tiens tiens... fit la voix. Il me semble qu'on c'est déjà vu...
- Oui, en effet, pensa Harry.
- Et tu avais refusé Serpentard. Es-tu toujours aussi tête dure? Par ce que je te dis que c'est l'endroit idéal pour toi.
- Idéal? S'offusqua Harry. J'ai passé cinq merveilleuses années dans Gryffondore!
- Oui, je sais, mais à Serpentard, tu ira plus loin. Je te l'ai toujours dis!
- Et tu te trompes!
- Alors quoi? C'est Gryffondore? Demanda le choixpeau. Harry resta muet. Il avait vraiment envie d'aller rejoindre les maraudeurs...
- Tu sais quoi? Continua le choixpeau. C'est moi qui décide où tu vas et je m'en balance pas mal de ton avis, je te dis que je sais de quoi je parle et que tu DOIS aller SERPENTARD»
Un silence lourd suivit cette déclaration. Sous les regards de toute la salle, Harry enleva son choixpeau, se leva et le déposa sur son tabouret. Les Serpentards se mirent alors soudainement à applaudir bruyamment. Souriant, Randy partit s'asseoir à sa table.
De l'autre côté, à la table des Gryffondores, Rémus observait Randy avec un oeil calculateur. Sirius se tourna vers lui et fronça les sourcils.
« - Qu'es-ce qui te prend? Demanda Sirius, alors que les plats se remplissaient devant eux.
- Je ne sais pas, répondit Rémus, l'air intrigué. Le choixpeau n'a jamais prit aurant de temps à faire son choix. Et si tu avais bien observé Randy, t'aurait remarqué qu'il négociait avec le choixpeau.
- Mais de quoi tu parles! Intervint James.
- Mais oui! Insista Rémus. Il fronçait souvent les sourcils et pendant un moment il semblait réfléchir.
- Peut-être, fit Sirius qui en réalité ne semblait pas du tout y croire.»
Il c'était levé et avait commencé à se servir du Rosbif et de la sauce. Les autres portèrent eux aussi leurs attention sur la nourriture présente devant eux. Si on leur aurait dit, aucun d'eux ne nous aurait cru qu'une telle amitié sera complètement détruite.
Randy était présentement en conversation avec Rogue. Celui-ci ne cessait de lui demander des questions du genre: as-tu déjà fait de la magie noire ou bien : trouve-tu notre directeur compétant. Sur le coup, Randy avait répondit qu'il détestait la magie noire et que Dumbledore était super. Mais il se rendit tout de suite compte qu'il n'aurait pas dû. Il tourna aussitôt son regard autour de lui et fut soulagé en remarquant que personne n'écoutait leur conversation. Souriant, il continua de dîner tranquillement et demanda à son tour des questions à Rogue au sujet des professeurs. Ainsi, Krach était leur professeur de potions et semblerait-il, il était très agréable. Randy fut ravi de savoir qu'il aurait enfin un professeur de potions qui l'avantagera.
L'heure de dormir arriva enfin et Harry se leva avec les autres. Il sentit alors de la chaleur dans sa poche gauche. Il y mit sa main et en sortit la boule de Hermione. Harry l'observa un peu et chuchota : « Je devrais pas entrer en même temps que les autres? » La boule devint alors plus chauffante. Harry se força à fermer le poing sur ce bout de feu et dit précipitamment à Severus qu'il allait au petit coin.(toilettes)
Si tôt dit si tôt fait. Harry partit au pas de course jusqu'aux toilettes les plus proches. La douleure dans sa main s'empirait à chaque secondes et Harry voulait en venir à bout. Il repéra enfin la toilette des gars et s'y engouffra. Il fut heureux de constater qu'elle était vide. Il observa alors la boule rouge qu'il tenait dans ses mains. Peu à peu, elle commença à redevenir verte. Harry soupira et la déposa dans sa poche. Mais pourquoi elle lui avait empêcher de rentrer en même temps que les autres?
«- Alors, on y vas? Demanda Ronald.
- Il faudra bien le mettre au courant! S'exlama Hermione.
- Hé oh pas la peine de crier! Répliqua Ron.
- Bon alors tu va le sortir le miroir, oui? S'emporta Hermione. Ron sortit alors son miroir et le plaça de manière à ce que lui, Hermione et Ginny puisse le voir.
- HARRY! Se mit à crier Ron.
Harry se retourna vers la porte de la salle de main et posa une main dessus, ayant l'intention de sortir, mais la voix de Ron l'arrêta dans son élan.
«- HARRRRRRRRRY! Continuait de crier la voix.
- RON? Cria Harry à son tour. ROn, où es-tu?
- Dans ta poche andouille! Répliqua Ron. Harry sortit alors le miroir de sa poche et regarda à l'intérieur. Il y reconnu ses trois amis ainsi que la salle de bain des prefets qu'il avait découvert en 4 ième année.
- Que faites-vous là? S'exclama Harry.
- Dans la salle de bain? Demanda Ron en regardant derrière lui. Bah tu vois il y a personne ici et on risque pas d'être déranger pour te parler. Surtout depuis que tu es supposément mort...
- Je QUOI?
- C'est l'idée de Dumbledore, continua Ginny. Il pense que ce serait mieux si on te croyait mort, moins d'histoires à raconter.
- Et comment je suis mort? Demanda Harry avec curiosité.
- Suicide, dit Hermione. Harry ouvrit la bouche mais Ron parla avant lui.
- Tu devrais voir la tête de Parvati! Une vrai pleurnicharde.
- Je te ferais remarquer que si je n'aurais pas su que tout cela n'était que menterie mais aussi j'aurais craqué, lança froidement Hermione.
- Même pour moi? Osa demander Ron.
- Je crois que je serais assez stupide, oui, soupira Hermione. Ron s'offusqua mais Harry et Ginny se mirent à rire.
- Bon ben c'est pas tout la... le monde va se demander où je suis, commença Harry.
- Oh, ouais... tu as raison, fit Ron à contrecoeur.
- Oh, juste avant, interrompit Hermione. Il faudrait se donner des heures pour se parler par-ce-que si jamais on se faisait surprendre pendant une conversation, nous ou toi, on aurait beaucoup de problèmes.
- Oui, tu as raison, avoua Harry. Alors quoi? Tout les vendredi à 9 heures?
- Non, 11 heures, ça ira mieux, tout le monde sera au lit, fit Ron.
- Ok alors, à ce vendredi 11 heures. Bye maintenant. »
Harry remit tout de suite son miroir dans sa poche. Pour une raison qu'il ignorait, il ne voulait pas parler avec Ron et tout le reste. Il préférait perdre tout contact avec quoi que ce soi d'une autre époque. Il voulait recommencer sa vie. Il ouvrit la porte de la salle de bain et en sortit, direction salle commune de Serpentard. Il faisait assez calme et Harry jugea que tout le monde devait déjà être dans sa chambre respective.
Alors comme ça, on le croyait mort? Et bien parfait. Alors il pourrait tranquillement continuer sa vie ici. Après tout, si Dumbledore avait fait croire à sa mort, c'était une manière de l'interdire de revenir, non? Harry commençait à apprécier de plus en plus Peter... Cette idée était en réalité très bonne... Tout ce qui comptait maintenant pour Harry, c'était de changer. Il sera heureux. Il ne sera plus le petit orphelin timide et triste qui avait tout simplement de la chance. Il sera fort, respecté par tous, il sera celui qui délivrera tout le monde du diable, il tuera Voldemort!
Il arriva enfin devant le mur.
« - Vengeance Sanguinaire » Dit Harry avec un sourire machiavélique qui ne le ressemblait pas du tout.
FIN DU QUATRIÈME CHAPITRE.
Bon, j'espèce qu'il vous a plu, car j'ai pris beaucoup de temps à l'écrire, car je devais faire le point sur certains détailles de l'histoire. Maintenant, tout est clair, et l'histoire avancera plus vite, il y aura plus d'actions et tout le kit.
Ok un petit review avant la suite:P
- Joline
