Suite!

La Dette
Chapitre 13 : Les révélations

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

La semaine qui suivit le bal passa très lentement, tout comme l'autre d'après, et etc... Un calme totale régnait. Pas la moindre perturbation. Randy avait carrément l'impression de perdre son temps ici. Puis, McGonagal circula avec la liste des élèves qui allaient rester a Hogward pendant les vacances. « Oh » pensa Randy. Il n'y avait pas pensé. Il tendis sa main pour prendre la liste et y ajouter son nom quand Lucius la retenue.

« -Tu veux rester au château? Demanda-t-il.

- Oh, avoua Randy, je n'ai pas vraiment le choix. No parents.

- Mais si tu as le choix! Tu peu venir au manoir Malfoy. Randy sourit.

- Oh, mais j'en serais ravi! Dit-il. »

--------------------------------------------------------------------------

Le Poudlard express attendait les élèves. Ron, Hermione et Draco prirent un compartiment à eux. Assit confortablement, Draco mit ses pieds sur la banquette en face. En s'assoyant, Ron poussa discrètement les pieds de Draco qui tombèrent brutalement au sol.

« - Aïe! S'écrira Draco.

- Oups, fit faussement Ron. Draco fronça les sourcils. »

La route se passa calmement. Hermione intervenait de temps en temps, lorsque les "accidents" devenaient un peu trop dangereux à son goût. Puis, après un certain temps, la madame au carrosse passa dans le compartiment. Draco s'acheta tout pleins de trucs.

« - Tu ne prend rien, Wistily? Ron rougit.

- Je n'ai pas d'argent...

- Je le sais abrutit, répondit sèchement Draco. Je te l'offres.

- Oh... oui d'accord. Ron devint alors aussi rouge qu'une tomate. Il remercia Draco et se rassit, les oreilles écarlates. Draco leva les yeux vers son ami et sourit gentiment.

- Allez, tu es ridicule, dit-il. Ce n'est pas ta faute si tu n'es pas né dans un sceau d'or. Ron se força a sourire.

- Je sais.. dit-il, mais c'est quand même un fait.

- La richesse ne peut acheter l'amour, mais l'amour peut t'offrir les plus belles richesses. Ron leva un sourcil. Draco mit un petit rire.

- Tu a l'amour. Discrètement, Ron jeta un coup d'oeil vers Hermione. Draco se contracta aussitôt. Hermione ne semblait pas les écouter. Elle lisait un livre.

- Je parle de ta mère, s'expliqua Draco.

- Mais de quoi tu parles, s'exclama Ron. Toi aussi, tu as une mère!

- Non. Elle est morte à mes dix ans.

- Mais non! On l'a vu à la coupe du monde, il y a 2 ans.

- A quoi elle ressemble? Demanda alors Draco. Ron se tu.

- Je... je ne me rappelles pas, avoua-t-il.

- Tu le sens aussi, alors.

- Sens quoi? Demanda Ron.

- Ce vide. On dirait qu'une partie de ma vie est vide, tout semble modifié. Pourtant, maintenant, je suis certain de ne pas avoir eu de mère pendant ces six dernières années. Mais c'est étrange, parce que toi aussi, tu te rappelles d'une période pendant laquelle j'en avait une. Je ne l'ai pas halluciné, cette période.

- Non, avoua Ron. Je le sens... Draco se redressa.

- Harry n'est pas mort, dit-il avec assurance.

- Tu l'as vu? Demanda imprudemment Ron qui se releva de sa chaise. Draco se mit a rire. Hermione referma son bouquin.

- AH! Dit alors Draco. Alors j'avais raison! Il n'est pas mort. C'est lui qui est responsable de ce vide. Comme si... comme s'il s'amusait à changer notre vie, d'une manière où d'une autre... et vous, bandes d'idiots, vous le laissez faire.- Ne soit pas ridicule, dit alors Hermione. On n'a jamais dis à Harry d'aller s'amuser avec nos vies...

- Toi. tu te tais. dit Draco avec hargne. Hermione sursauta et observa Draco avec inquiétude. Qu'es-ce qui lui prenait?

- Ron, sort s'il te plait, dit sèchement Hermione. Le jeune homme leva un sourcil.

- Pardon?

- Tu veux bien sortir s'il te plait? Draco et moi avons des choses à régler.. Ron jeta un drôle de regard à Draco, et sortit en murmurant un « c'est beau c'est beau.. » Une fois qu'il fut partit, Hermione se retourna vers Draco qui semblait éclater.

- Ce n'est pas TA vie qui est gâchée, c'est la mienne, dit-il. Pour toi, tout est normal. Tout a coup, un gentil garçon te tourne autour et semble penser que tu es sa vie. C'est bien pour toi, non? Pourquoi t'énerverais tu? Tu ne pense pas que, d'un autre côté, il y a moi.

- Draco... commença Hermione.

- Non, laisse moi parler! Imaginez toi que, tu te lèves comme ça, un matin, et, étrangement, tes amis te parlent plus. Tu ne sais pas pourquoi. Tu reçois des lettes de ton père qui dit t'aimer, dit être du côté du bien, dit être en danger de mort. Tu ne sais pas ce qui se passe, dans ta tête, ton père est en prison. Pas dans la lettre.

- Tu essaie de comprendre, mais là, tu apprend que tu n'a pas de mère. Toute ta vie, tu as été avec ta mère, et tout a coup, plus aucun souvenir d'elle. Tu cherches dans tes albums photos, elle n'est pas là. Tu cherches ses petits cadeaux, elles ne sont pas là. Tu cherches dans ta propre TÊTE, tu n'arrives même plus à t'imaginez à quoi ressemble celle contre qui tu te blottissait pour pleurer, il y a a peine quelques mois.

- Puis, tu tombes amoureux de quelque que tu avez toujours détesté. Elle semble être ta raison d'exister, tu serais prêt à mourir pour elle, mais tu ne sais pas pourquoi. Sûrement une action qui se serait produit pendant ce vide, justement, qui t"aurait unis à cette personne. Mais tu ne sais pas quoi. Dans ta tête, tu êtes amoureux de ton ennemie.

- Malgré tout, il y a deux cons, là-bas, qui savent tout. Ils savent pourquoi tu souffres autant. Ils savent pourquoi tout cela se produit, mais ils refusent de te le dire. Et toi, tu dois compter que sur toi, car tu n'es même plus sur de qui sont tes amis, tu ne sais plus rien. Tu n'es même plus sur d'être qui tu es. Même plus sur d'exister. Draco prit une pause, et murmura : Ou de vouloir.»

Draco avait dit tout cela sans s'arrêter, mais là, ça en était trop. Le jeune serpentard sentait que s'il en disait plus, il allait fondre en larme. Sa voix tremblait beaucoup, à la fin, et il décida de se taire. La gorges brûlante, le corps tremblant, Draco retenait a grande peine les larmes qui menaçaient de couler, regardant Hermione dans le yeux. Il n'allait pas baisser la tête, malgré tout. Il n'était pas celui qui devait avoir honte de tout cela, pas lui.

« - Draco... dit alors timidement Hermione, les yeux aussi brillants que lui, je.. non.. je ne savais pas tout cela. Mais tu penses que je trouve ça amusant? Comment oses-tu? S'exclama-t-elle. Je me lèves comme ça et tombes amoureuse de toi sans savoir pourquoi non plus. Et je te vois souffrir, je sens ta douleur, je VEUX t'aider, mais ça risquerait de tuer un de mes meilleur amis. Chérie, la seule raison pourquoi je ne te dis pas où est Harry, parce que oui, tu as raison, il n'est pas mort, c'est à cause de ma peur de ta réaction.

- Alors tu me laisses souffrir? Tu dois choisir entre moi et Harry, et tu as choisi Harry. C'est ça? Et moi, who cares? Je pourrai aller me suicider, tu t'en fou...

- Draco! C'est pas ça du tout et tu le sais. Harry est mon ami depuis cinq ans, je ne peu pas le laisser tomber, malgré tout.

- Comment peut-tu être certaine de le connaître depuis cinq ans? Cet abrutit modifie tout.

- Je... je ne sais pas, avoua Hermione. Ah, tu me mélanges. Le passé, c'est trop délicat. Il n'aurait pas du y aller...

- Oh mon dieu il est dans le passé? S'exclama Draco.

- Je t'en prie, moins fort.

- Vous l'avez laissé? Demanda Draco a mi-voix.

- Il ne nous a pas vraiment demandé notre avis. Il est partit, c'est tout.

- Comment? demanda Draco avec confusion.

- Aucune idée. Tout ce qu'on a, c'est ça. Hermione sortit le miroir et le tendis a Draco. Ce dernier le prit dans ses mains.

- Vous pouvez parler avec lui a travers les temps? Hermione déduit qu'il connaissait l'utilité du miroir.

- Oui, dit-elle. Draco observa le miroir avec émerveillement.

- Il est dans le passé, dit-il, mais à quelle période exactement? Hermione hésita. »

----------------------------------------------------------------------

Dans le Poudlard express, Randy était confortablement installé, accompagné de Lucius, Lestrange, et quelques autres Serpentards avec qui Randy ne parlait que rarement. Installé dans son coin, Randy contemplait le paysage extérieur. Ses amis ne parlaient de rien qui ne puisse susciter son intérêt. Les yeux mi clos, il les écoutait parler de leurs notes et d'une certaine émission télévisée qui ressemblait a un soap opéra masculin.

Randy poussa un long bâillement qui fut interrompu par des voix. Le coeur du jeune homme fit un bond quand il se rendit compte que les voix venaient de sa poche... du miroir. Quels idiots! Il les avait dit de ne pas appeler que les vendredi a minuit. Essayant de se faire le plus discret possible, Randy passa une main dans sa poche et essaya de bloquer l'orifice qui projetait le son. Ses amis ne semblaient pas remarquer le comportement étrange de Randy, sauf Lucius, qui était assit en face.

« - Randy? Demanda-t-il. Ça va? Le jeune homme sursauta.

- Oui? répondit aussitôt Randy qui afficha un sourire forcé. très forcé. Au fait il avait très peur.

- Qu'es-ce que... »

---------------------------------------------------------------------

Draco approcha le miroir de ses lèvres et, avant que Hermione ne puisse l'en empêcher, il se mit a appeler Harry. D'abord doucement, puis plus fort.

« - Draco! S'exclama Hermione. Arrête ça tout de suite! C'est très dangereux. Tu ne sais pas avec qui il est présentement...

- Je sais avec qui je veux le voir, répondit Draco qui leva des yeux suppliants vers Hermione. Puis un vidéo apparut dans le petit miroir que Draco tenait. Harry avait répondu. Draco sourit et annonça la nouvelle à Hermione. »

---------------------------------------------------------------------

Les appelles se faisaient de plus en plus fort. Sachant qu'il ne pourrait plus les ignorer, Randy décida de présenter Ron et Hermione à Lucius, lui expliquant qu'il s'agissait de ses amis de Grèce et qu'il ne voulait pas perdre contact avec eux. Puis, de toute manière, Ron et Hermione n'avaient pas vraiment d'indices sur eux qui pourrait faire croire à Lucius qu'ils sont dans le futur. Randy sortit doucement le miroir et l'ouvrit.

« - Je vais te présenter quelqu'un, répondit Randy avec un sourire. »

---------------------------------------------------------------------

Draco vit alors Randy parler a quelqu'un. Confus, il montra le miroir à Hermione pour lui demander si elle savait qui était ce jeune homme.

« - C'est Harry modifié. Car il ne doit pas être identique a James, ça serait trop douteux.

- Oh... dit Draco. Puis Hermione entendit Harry appeler son ami a les voir. Hermione sentit son sang se glacé. Harry n'avait sûrement pas jeté un coup d'oeil au miroir. Si quelqu'un voyait Draco... si lui, voyait Draco...

- Ferme vite le miroir, siffla Hermione dans un souffle en se levant d'un coup. »

---------------------------------------------------------------------

Randy invita Lucius à s'asseoir à côté de lui. Puis il reprit le miroir. Il se tourna vers Lucius.

« - Voilà. Lucius, ça, c'est une walkie-talkie qui..

- Oh! S'étonna Lucius quand Randy termina ses explications. Mais c'est super comme engin! Je vais en offrir un a mon garçon, c'est certain!

- Oui bon, dit Randy, donc, voici mes amis que j'ai quitté en grèce. Sans même regarder le miroir, Randy le passa à Lucius. Ce dernier observa le miroir sans réaction et se retourna vers Randy.

- Il n'y a personne. Dit-il.»

---------------------------------------------------------------------

Pendant une seconde, Draco poussa un petit cri et s'immobilisa. Hermione profita de cet instant d'inattention et lui prit le miroir des mains. Elle eut tout juste le temps de voir Lucius qu'elle brisa aussitôt la connexion. Son coeur battait a une vitesse folle. « Juste a temps » pensa-t-elle en se jetant sur une banquette. Draco ne bougeait toujours pas.

« -Draco? Dit-elle alors. Ça va? Ce dernier ne répondit pas. Il ne fit que se lever et sortir quelque chose de sa poche. Un miroir. Presque identique à celui qu'Hermione tenait. Il observa l'objet avec ébahissement.

- Depuis quand es-ce que tu as... commença Hermione.

- Maintenant. En cette seconde. Hermione l'observa avec crainte.

- Comment es-ce possible?

- Tu n'a pas entendu mon père? Je ne sais pas trop comment, mais Harry et mon père sont copains, et il lui apprend des trucs. Là, il lui a apprit l'existence de ce machin. Et t'as pas entendu mon père? « Mais c'est super comme engin! Je vais en offrir un a mon garçon, c'est certain! »

- ...

- Et presque aussitôt, j'ai sentit un poids dans ma poche. J'ai pas voulu le croire, mais j'étais déjà certain de ce qui venait d'apparaître. Le jeune homme se retourna vers Hermione.

- Donc c'est ça, dit-il. Tu ne m'as pas mentis. Harry est vraiment dans le passé, et chacun de ses gestes modifies la vie courante.

- Peut-être même le futur.

- Je... dit Draco. Harry n'a que seize ans, comme nous tous. Comment pouvez-vous être certain qu'il puisse être à la hauteur de tout cela? C'est très facile de se tanner, tout abandonner, et tout avouer. Et là, que va-t-il arriver?

- On espère tous que ça n'arrivera pas.

- Vous lui faites confiance uh?

- Bien sure...

- Mais...

- ...

- ... pourquoi lui? Demanda alors Draco. Pourquoi c'est toujours lui? répéta-t-il. Hermione perçu de la jalousie, mais se tu.

- Série de coïncidences, dit-elle. »

Un long silence suivit ces révélations. Personne ne parla. Puis, après un certain temps, Ron apparut.

« - Je voulais juste vous avertir que nous allons arriver dans quelques minutes... dit-il.

- Ron! S'exclama Hermione avec surprise, avant de se mettre à rire. Oh mon dieu, on t'avais complètement oublié! Ron fit un sourire gêné.

- C'est correct, dit-il. Je peu rester?

- Bien sure, dit Draco, le plus sincèrement possible. Hermione sourit. »

---------------------------------------------------------------------

Pendant ce temps, à Hogward, le calme fut bannit. Dans la salle commune des Griffondor, le bordel totale régnait. Les maraudeurs en étaient les seuls responsables. Assit dans un gros sofa, Lupin était le seul calme dans tout cela. Il lisait tranquillement un bouquin pendant que James et Sirius faisaient une bataille de bombabouses. Lupin ne pu s'empêcher de remarquer qu'à l'habitude, ils avaient moins tendance a rater leur cible de si loin.

« - Oups, dit faussement Sirius alors qu'il frappa une énorme lampe qui vacilla longuement avant de redevenir droit. Puis il fronça les sourcils et lança une autre bombe, de tout ses forces cette fois, sur la même "fausse" cible. Cette fois-ci, le vase tomba au sol et se brisa.

- Bon! Dit Sirius, satisfait. J'avais dis oops! »

James sortit alors un vif d'or et le lança dans la pièce. Il prit ensuite son ballait et décolla. Sirius le suivit aussitôt dans sa monté et ils essayèrent tout les deux d'attraper la petite balle d'or. Peter les observait en mangeant une chocogrenouille.

« - Euh, les copains, dit alors Peter, vous êtes certain que vous avez le droit de voler dans la salle?

- Mais bien sure, répondit Sirius avec un petit sourire. Peter les observa avec un drôle d'air. Rémus ri intérieurement. Peter est si naïf. Allait-il vraiment les trahir? Son sourire s'effaça.

- OH MON DIEU! Hurla alors une voix féminine. Tout le monde sursauta.

- Oh... Lily... fit James d'une voix enjoué.

- MAIS VOUS ÊTES MALADES! DESCENDEZ TOUT DE SUITE! SI MCGONAL ARRIVE ELLE VA... ELLE VA... James atterrit aussitôt, bientôt suivit de Sirius.

- D'acco D'acc, dit-il en faisant le salut militaire. Lily l'observa, les sourcils froncés, alors que James lui offrait son plus beau sourire.

- Vous faites vraiment tout pour vous faire renvoyer... c'est fou... dit-elle, découragée.

- Mais pas du tout, répliqua James. On pousse la direction à ses limites, dit-il.

- Exact. Tu serais étonné de voir a quel points leurs limites sont immenses, ajouta Sirius avec le même ton enjoué. Kristie se joignit alors a eux.

- Que se passe-t-il? Demanda-t-elle. Lily chérie, je t'ai entendue criée de la haut...

- Ces deux abrutis jouaient au quidditch dans la salle commune! Explosa Lily.

- ... tu me niaise... commença Kristie, se retenant à grande peine de partir dans un fou rire, quand elle aperçut le vif d'or qui voletait toujours. James sauta alors et l'attrapa d'un coup sec.

- HA! Je t'ai eu! Lily fronça les sourcils.

- Euh... dit alors James. Je veux dire... tient donc, un vif d'or dans la salle. On se demande bien qui ...

- BON s'exclama soudainement Sirius. Vous n'avez pas faims? Oui? C'est bien. Allons manger. Parce que moi j'ai faims et quand on a faims, c'est le temps de manger. Vous venez manger? Vous n'avez pas faims? James lui donna alors une tape derrière la tête.

- Oui d'accord, répondit aussitôt Peter, une patte de grenouille dans la bouche.

- Vous venez? Demanda James, le regard tourné vers les deux filles.

- Ok, répondit Lily. Les deux filles suivirent donc les maraudeurs jusqu'à la grande salle. »

---------------------------------------------------------------------

Ils arrivèrent enfin au terrier. Draco sortit de la voiture des Wesleys et observa la demeure. Il n'arrivait pas à le croire... un Malfoy tel que lui allait pénétrer une demeure de Wesley... sans dégoût! En effet, Draco ne sentait aucun dégoût. Il se sentait même heureux de venir ici, comme si l'endroit lui avait manqué. Pourtant, il n'y avait encore jamais mis les pieds! Ou peut-être que si?

« - Ron, Hermione, Draco! Venez ici mes chéris... fit alors une voix féminine. Il s'agissait de Molly. Ron fut le premier a se jeter dans les bras de sa mère, suivit d'Hermione. Draco, lui, resta là à l'observer. Devait-il faire comme eux?

- Vient ici mon chérie, dit alors Molly. Lentement, Draco s'approcha d'elle puis, soudainement, il se jeta dans les bras de la mère de Ron. Il sentit la chaleur maternelle de Mrs. Wesley l'envahir. Pendant un moment, il eut l'impression d'avoir déjà reçut un câlin de cette dame.

- Tu m'as manqué, dit-elle.

- Oh, vous aussi, répondit aussitôt Draco. Et ce n'était pas un mensonge. Bien que la mémoire de Draco lui disait n'avoir jamais conversé avec elle auparavant, son coeur lui disait qu'il adorait cette femme et qu'il la voyait souvent. Il décida d'écouter son coeur puisque sa mémoire ne valait plus grand chose.»

Il suivit ensuite Ron et Hermione jusqu'à la chambre du rouquin. Une fois dans la chambre, le blond fut étonné de constater à quel point cette dernière était petite. Il remarqua également a quel point le stupide oiseau de Ronald pouvait être énervant. « Ne l'étoufes pas, ne l'étouffes pas... »

----------------------------------------------------------------------

Randy arriva au manoir Malfoy avec Lucius. Ils laissèrent Alfred, un assistant, prendre leurs bagages et les porter jusqu'à leurs chambres respectives. Randy suivit ensuite Lucius jusqu'à la cuisine, où Gambie, le chef cuisinier du manoir, les conduisit jusqu'à la salle à manger.

Harry ne fut pas étonné que Draco soit si arrogant. Il vivait dans un véritable palais. Et il y avait tant d'hommes qui les vouvoyait. Il devait sûrement être de même avec Draco, pensa Harry. Puis il entra dans la salle à manger et eut le souffle coupé. De forme rectangulaire, la salle s'allongeait énormément en longueur et ne comprenait qu'une longue table rectangulaire recouverte d'une nappe blanche en dentelle ornés de chandelles et de plats en porcelaines. Un énorme chandelier en or pendait du plafond, recouvrant plus de la moitié de la table, tellement elle était longue. Des ampoules étaient disposés un peu partout sur le chandelier au énormes pattes, illuminant la salle à l'extrême.

Harry regarda alors les chaises. Elles étaient tous en or et il devaient en avoir en moins une centaine, disposés de chaque côté de la longue table rectangulaire. Devant chaque chaise se trouvait un plat en porcelaine, ainsi que des ustensiles et un verre. Gambie les invita à s'asseoir.

Randy s'approcha doucement de la table, marchant sur le long tapis rouge vin entreposé au sol. Lucius lui fit signe de le suivre et ils s'assirent face à face, tout au début de la table. Randy tourna la tête et essaya de voir l'autre extrémité de la table qui semblait faire des kilomètres. Il ne vit que de la lumière floue. La table était trop longue. Inutilement longue, pensa-t-il. Gambie se plaça devant eux et leurs demanda s'il pouvait se rendre utile. Lucius le remercia poliment et l'invita à se joindre à eux.

« - Merci beaucoup mon cher, répondit Gambie, mais si votre père avait le malheur de me voir souillé cette table, je serais renvoyé sur le champs. Mais sachez que votre proposition me touche énormément. Puis, la tête haute, le chef s'éloigna.

- Bah dit donc... s'exclama alors Randy. Tu vis ici toi? Demanda-t-il, ébahis.

- Bof tu sais, répondit Lucius sur un ton ennuyé, je ne vois franchement pas l'intérêt de tant de richesses. Dire qu'il y en a qui meurent de faims... moi, mon père, il s'amuse à acheter des centaines de chaises en ors dans le simple but d'impressionner les deux ou trois invités occasionnels. 90 des chaises et plats qui se trouvent ici n'ont jamais été touché, dit-il alors a Randy. C'est ridicule. Randy contempla son assiette et les plats qui se trouvaient devant lui. Tous brillaient d'un éclat parfait. Puis il se remémora des dîners chez les Wesleys. Ils semblaient plus riches à ses yeux.

- Tu as raison, répondit Randy. Il est où, ton père?

- Voyage d'affaire.

- Pendant toutes les vacances? Demanda Randy. Tu ne le verra pas à noël?

- Non, et c'est la seule raison pourquoi je suis là. Il baissa la voix. Je n'ai plus reparlé à mon père depuis le malentendu à Hogward. Tu sais, quand j'ai refusé de recevoir la marque...

- Tu ne l'as pas reparlé depuis? S'étonna Harry.

- Il m'a envoyé deux ou trois lettres, me disant que je faisais une grâve erreur et que je risquais la mort, mais je n'ai pas répondu. Tan que je suis à Hogward, je suis en sécurité, tu comprend?

- Et plus maintenant... murmura Randy.

- Mais si! Mon père n'est pas là. Et il ne sait pas que je suis là. C'est ma mère qui m'a proposé l'idée. Quand elle a su que mon père partait en voyage d'affaire, elle m'a proposé de passer la voir ici, avec un ami.

- Et où est-elle? Demanda Randy.

- Elle travail. Elle devrait être là dans une heure ou deux. Cette nouvelle étonna Randy.

- Pourquoi travaille-t-elle? Avec toutes les richesses...

- Mon père est fou de l'argent.

- Ah. Randy avait sentit le ton haineux que Lucius avait employé en disant cette phrase, et il préféra ne rient ajouter. Il mangèrent donc en silence. »

-----------------------------------------------------------------------

Jetant un coup d'oeil dans la grande salle, James se rendit compte que la table de griffondor, avec six élèves, était de loin la plus peuplée. Tout au loin, à la table des serpentards, il n'y avait que Rogue, ainsi que deux autres petits serpentards, probablement des nouveau, pensa James. Sur celle des poufsoufles, quatre jeune fillles dont James ignorait l'identité, quand à la table de Serdaigle, elle était totalement vide.

« - Qu'es-ce que tu cherches? Demanda Lily. James se retourna vers elle.

- Rien du tout. Je venais juste de remarquer à quelle point Hogward est déserté.

- C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de monde, confirma Lily. Tiens donc, dit-elle, même Randy est partit.

- Oui et? Demanda James qui ne comprenait pas pourquoi elle appuyait sur le "même"

- Il n'a pas de famille. Je me demandes bien où..

- Oh, fit James. Sûrement un ami...

- Pourtant, il n'y a pas meilleur noël qu'à Hogward, dit Lily. James sourit.

- Tu restes toujours ici uh? C'est a cause de ta famille?

- En effet, répondit Lily. Complètement insupportables. Quand au nouveau petit copain de Pet... ahh je le déteste!

- Pet... c'est ta soeur?

- Pétunia Evans. Et toi, tu as des problèmes avec ta famille?

- Oh, non, pas du tout. Tout va très bien de mon côté.

- Je m'en doutais un peu... mais tu as toujours passé tes noël ici non? Si ta famille est si parfaite, pourquoi... James se mit a rire.

- Ne m'oblige pas a le dire...

- Quoi donc? Demanda innocemment Lily.

- Que je reste au château que pour te voir.

- Je ne t'obligerais pas à le dire, le taquina Lily qui ne pu s'empêcher de devenir rouge.

- Qui est partant pour une bataille de boule de neige? S'exclama alors Sirius. James jeta un coup d'oeil à Lily, comme pour lui poser la question.

- Seulement si on a le droit à la magie, dit-elle alors.

- Mais tu va tous nous planter, s'exclama Sirius.

- Et si on faisais des équipes? Proposa Kristie.

- Okay.

- Donc tu veux bien? Demanda James, étonné et contant. Lily s'approcha de lui, le sourire aux lèvres.

- Juste pour le plaisir de te planter. James se leva.

- C'est ce qu'on va voir... dit-il. »

----------------------------------------------------------------------

Après le riche dîné, Randy suivit Lucius jusqu'à sa chambre temporaire. A peine son ami eut-il le temps d'ouvrir la porte de sa nouvelle résidence que déjà, Randy se sentit mal à l'aise. Éclairée par des torches, la chambre était faite en mur de pierres, parsemé de quelques banderoles verts et argents, aux couleurs Serpentards. Tout au milieu de la vaste pièce se trouvait un lit majestueux aux draps de lin. Un énorme serpent entourait tout le meuble du lit, ainsi que de la petite table de nuit. Harry observa les alentours. Un portrait de Salenzar Serpentard se trouvait à sa gauche, dans un énorme cadre en or. Au sol, un gigantesque serpent était tapissé. Le coeur de Harry se noua. Et dire qu'il pensait échapper à toutes ses histoires de Serpentard pour un bout...

« - Disons que mon père est très fier de son sang... murmura Lucius, remarquant le malaise de son ami. Randy se reprit aussitôt. Il n'était pas supposé montrer aucune faiblesse, même à Lucius.

- Il a raison, dit-il fièrement. Notre sang propre est tout ce qui nous reste... Lucius leva un sourcil.

- Mais de quoi tu parle, dit-il sur un ton de dégoût, le sang, on s'en fou. Du sang, c'est du sang. Le jeune Serpentard poussa un soupir.

- Mon père c'est un con, dit-il enfin. Randy observa son ami sans répondre. Ses yeux verts se tournèrent alors vers le portrait de Salenzar.

- Je peux le décrocher? Demanda-t-il.

- Tu n'es pas un amoureux de ton sang? Le taquina Lucius.

- Bah, dit Randy. Pourquoi devrait-on vénérer ce vieux con? Qu'a-t-il de plus que moi?

- Un portrait dans cette chambre, sourit Lucius. Randy décrocha alors le portrait et le lança dans la garde-robe qu'il ouvrit.

- Et maintenant? Dit-il, le regard tourné vers son ami.

- Rien du tout, répondit Lucius. »

Les deux amis entendirent alors une porte s'ouvrir et la voix d'un homme qui, à l'évidence, poursuivait une femme pressée. Randy pouvait entendre les talons hauts de la femme faire "tap-tap" sous ses pas précipités.

« - Mon chéri est venue? Entendirent alors les deux garçons. Un servant, en bas, affirma.

- Ohhh Lucky... s'écria gentiment la mère. Honey, où est tu? Lucius sourit à Randy et lui fit signe de suivre. Rapidement, les deux amis descendirent les marches et arrivèrent bientôt en face de la chère mère de Lucky.

- Oh maman.. dit-il.

- Lucky chéri! Tu m'a tellement manqué! Viens dans mes bras... Lucius se lança alors dans les bras de sa mère. Une série de bizous suivit. Harry resta à l'écart, à les observer. Puis, enfin, ils se détachèrent et Lucius présenta son ami. Randy fit son sourire le plus charmant.

- Lenon? Répéta la mère. Sang pur?

- Oui, affirma Randy qui ne voulait dire en face de Lucius qu'il était de sang mêlé.

- Jamais entendu parlé, fit Mrs. Malfoy. Étrange... je connais pourtant tout les sangs purs d'Angleterre.

- Oh, dit alors Randy. Je suis Grec, c'est pour ça.

- Ahhh, fit la mère. D'accord, je comprend. Tu es celui qui a aidé Lucky chéri le fameux jour, c'est bien cela.

- En effet madame. Cette dernière sourit, les yeux bleus brillants.

- Je ne vous en serez jamais assez reconnaissante. Oh, Lucky, comme j'ai eu peur que tu pourrisse dans la magie noir... promet moi de ne jamais y toucher. Promet le moi, chérie.

- C'est promis maman, dit alors Lucius.

- Ni tes enfants, ni petits enfants, lorsque je ne serais plus là. Je ne veux pas que notre nom soit associé à la magie noir. J'ai cru que nous y étions condamnés, mais je me trompais. Tu es mon seul espoir Lucky, promet le moi. Les yeux de la mère suppliaient.

- C'est promis maman, répéta Lucius. Il semblait très sincère. Je ne vais pas souillé notre nom, promis. La mère sourit et se tourna vers Randy.

- Toi non plus. Promets le moi. Randy sourit.

- C'est promis, dit-il. Curieusement, Randy sentit un lien se former. Il su qu'il ne pourrait jamais briser cette promesse, jamais toucher à la magie noir.

- C'est si bien de voir des Serpentards si propres, sourit la mère, une larme aux yeux. Elle caressa la joue de son enfant et câlina Harry. Grâce à vous, je pourrai reposer en paix. Lucius sembla mal à l'aise à l'égard de cette dernière phrase.

- Merci, merci mille fois de sauver les Malfoys, Randy. Ce dernier sourit en guise de "Your Welcome". »

Le reste de la soirée se passa assez calmement. Harry apprit à connaître la mère de son ami. Elle était vraiment proche de son fils. Qui aurait cru que d'une telle mère jaillirait un tel monstre dans le futur? « Peut-être que, sachant son fils mangemort, la mère, dans le passé, n'aurait pas montré tan d'amour? » pensa alors Randy. Mais alors, il venait réellement de sauver les Malfoys... et Draco. Que se passait-il dans le futur? Harry sentit alors un besoin urgent de communiquer.

---------------------------------------------------------------------

« - Aïe, ça va, ça va, vous gagnez! S'écria James, au sol. Lily, Kristie et Lunard avaient ensorcelés une centaine de boule de neige qui fonçaient à vive allure sur les trois garçons.

- Comment on a pu être assez con pour ne pas prendre un bollet dans notre équipe? Dit alors Sirius.

- Repête un peu ça? Fit alors Kristie, faussement outrée. Bollet, tu dis? Patmol fit un petit sourire désolé. Kristie ne se laissa pas amadouer et dirigea une vingtaine de boules vers son copain. Ce dernier fit aussitôt construire un château fort qui bloqua les boules tout juste a temps. Sirius leva la tête hors du fort et tira la langue à Kristie. Il reçut alors une boule de neige en pleine face que cette dernière avait lancée à main nue.

- Pas besoin de magie, dit-elle. Ta tête est si enflée, c'est une cible facile. Sirius sourit et sauta sur Kristie, la faisant tomber dans la neige.

- Ahhh c'est froid c'est froid c'est frrroooiiiidddd. s'écria Kristie. Sirius riait. Au loin, James venait tout juste de se relever des boules.

- Et bien, dit alors Lily. James se retourna vers elle, toujours recouvert de neige. Disons qu'on t'as pas manqué, dit-elle avec un sourire.

- Non en effet, dit James. Es-ce une impression, ou bien les boules se dirigeraient un peu plus sur moi que sur les deux autres?

- C'est une impression, dit Lily. Au fait, ils se dirigeaient QUE sur toi. Les boules sur tes amis, c'était des accidents.

- C'est presque mieux, rigola James. Puis il se mit a tousser. Lily l'observa, inquiète.

- Ça va? Tu as attrapé froid?

- Bien sure que non! Un Potter n'est jamais malade, dit-il en faisant un clin d'oeil. Lily rigola. C'était bien la première fois qu'elle riait a une blague aussi nulle. James le remarqua.

- Attends, dit-elle alors que James essayait d'enlever la neige que le couvrait. Laisse moi t'aider. Puis elle s'approcha de lui et secoua ses vêtements afin de faire tomber les flocons. L'épaule de James contenait beaucoup de neige. Lily s'avança pour l'enlever quand son pied glissa sur une glace. Elle sentit son coeur faire en saut alors qu'elle tombait au sol. Puis elle sentit des bras la rattraper alors qu'elle était a deux pouces du sol et la relever sans effort. Lily se laissa tomber dans les bras de l'homme qui était, bien entendu, James.

- Ça va? Demanda-t-il. Lily sentait encore son coeur battre à vive allure. Il l'avait vraiment rattrapé à temps.

- Bons réflexes, dit-elle.

- Les pratiques de quidditchs ne servent pas juste à rattraper une petite balle, dit-il. Lily sourit. James sera quelque peu ses bras autour d'elle. Cette dernière tourna la tête et fixa les yeux noisettes de son ami. Ce dernier baissa la tête. Ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Lily se leva sur la pointe des pieds afin d'atteindre les lèvres de James. Se dernier se baissa quelques peu. Elle sentait sa chaleur. Lily ferma ses yeux alors qu'un seul centimètre les séparaient l'un de l'autre.

- On vous dérange? Dit alors Sirius. Lily sursauta et ouvrit les yeux. James se redressa et lâcha sa prise sur Lily. Cette dernière voulu rattraper les mains de James mais elle se reteint.

- Mais pas du tout, dit-elle. James venait juste de me rattraper alors que je tombais au sol.

- Oh je vois, dit Sirius qui avait toujours le même sourire coquin. Kristie, elle, observait Lily d'un drôle d'air. Lily préféra détourner le regard.

- On rentre? Dit alors Peter qui sortit du nul part. J'ai faims.

- Ok, dirent les autres. Sur la route du retour, tout comme pendant le soupé, James ne prononça pas un mot. »

----------------------------------------------------------------------

Le dîné se passa plutôt bien et, accompagné de Ron et Hermione, Draco remonta en haut. Comme l'aurait fait Harry, Draco allait dormir avec Ron. Observant sa chambre temporaire, Draco sortait quelques vêtements de sa valise. C'est alors qu'il entendit des pas précipités. Lui et Ron se retournèrent vers la porte qui s'ouvrit à la volée. Hermione y entra, précipitée.

« - Répètes moi ça, Harry? Disait elle, observant son miroir.

- J'ai dis que là, devant mes yeux, Lucius vient de promettre ne jamais toucher à la magie noir. Draco leva aussitôt le regard et s'approcha de son amie.

- Mon père a promis ne jamais y toucher? Demanda-t-il à Harry. Ce dernier sursauta.

- Draco? Qu'es-ce que... chez Ron...

- C'est toi qui m'a mené là, dit-il. Harry baissa les yeux.

- C'est vrai. Tu as raison. Désolé.

- Oh non, dit Draco. Au contraire, je t'en remercie. Tu as sauvé les Malfoys. Dans ce monde, nous ne sommes plus associés à la magie noir. C'est grâce à toi. Tu as empêché papa de devenir mangemort, n'est-ce pas? Hermione m'as dis que...

- En effet. Ton grand-père voulait l'y obliger. Présentement, je suis chez toi. Ton grand-père est absent. Il a dit a Lucius que si jamais ce dernier refusait l'offre de Voldy, il allait se faire tuer. Le coeur de Draco accéléra son batement.

- Harry, dit-il alors. Retournez au château. Au manoir, il est en danger!

- T'inquiète... son père est en voyage d'affaires.

- IL MENT! Papa m'a dit qu'il lui disait souvent ça pour ne pas avouer à sa mère qu'il était en réunion mangemort. Avant, les réunions duraient longtemps, peut-être des semaines. Mais, il est avec Voldemort. Harry... Voldemort va tout de suite savoir que vous n'êtes pas au château, et il va débarquer. Harry se figea.

- Tu en es certain...

- OUI! Harry, même avec toutes les protections du manoir, mon grand-père pourra entrer. C'est SON manoir. Alfred ne va pas le retenir. Il va tuer mon père. Il s'en fou de lui. Il a peur de Voldemort. Mon père m'a raconté comment son père était dévoué, comment il était un exemple à suivre. Je trouvais ça ridicule. Mais c'est fini. Tu as changé mon père. Laisse-moi me réjouir, ne le laisse pas mourir. Je veux au moins mon père, supplia-t-il.

- Draco... dit alors Hermione, une main sur l'épaule de son ami. Si Lucius meurt dans le temps de Harry, tu ne sera pas juste orphelin... tu n'existera plus. Draco se tourna vers elle, apeuré, et questionna Harry du regard. Il approuva d'un signe de tête.

- Mais alors, qu'es-ce que tu attends? Dit alors le jeune homme. SAUVE TOI MAINTENANT!

- Comment j'explique ça à ton père? Aux autres?

- Je m'en fou, dit Draco, scandalisé. Mais sauve moi...

- Oui d'accord, dit Harry. Compte sur moi. Puis il brisa la connexion. »

----------------------------------------------------------------------

Harry remit le miroir dans sa poche et se retourna vers la porte de sa chambre, résigné. Il avait bien fait d'écouter la petite balle d'Hermione, et appeler ses amis. Rapidement, Randy tira son sac de voyage qu'il n'avait heureusement pas encore ouvert jusqu'à l'autre bout du couloir, jusqu'à la chambre de Lucius. Il ouvrit la porte à la vollée. Son ami était dans son lit, en train de lire un livre. Il leva le regard.

« - Randy? Dit-il. Ça va?

- Oui oui, fit Randy d'une voix empressée. Prends tes affaires, on retourne à Hogward. Je t'expliquerais en route.

- Mais.. mais... dit Lucius, sortant de son lit. Je ne comprend pas...

- Ton père, dit-il dans un souffle.

- Qu'es-ce que...

- Il arrive. Vite! Lucius sortit alors d'un bond, mit une grosse cape par dessus son pyjama et tira sa valise, non plus ouverte. Randy pensa alors qu'il aurait du le dire dès le début.

- Okay vite, dit Randy, poussant sa valise jusqu'aux escaliers. Alors qu'il courait jusqu'en bas, il entendait Lucius le suivre. Le coeur de Randy battait à une vitesse folle, son sang était glacé, ses jambes tremblaient. Un faux pas et Draco mourrait. La vie de Draco était entre ses mains. Il devait le sauver... Enfin, ils arrivèrent en bas des escaliers.

- Randy? Lucky? Que faites vous? Demanda la mère de Lucius, inquiète. Le jeune serpentard se retourna vers sa mère pour lui répondre.

- Ils essaie de se sauver, fit alors une voix grave et menaçante. »

Aussitôt, tout trois se retournèrent vers les portes du manoir qui étaient grand ouverts. Devant, se trouvait le portrait craché que Harry avait de Lucius adulte. Le jeune homme voyait vaguement d'autres silhouettes en cape noirs. Ils devaient être plus d'une centaine. Le coeur battant, le corps encore plus tremblant, Randy venait de se rendre compte qu'il avait échoué. La respiration coupé, il resta là, à observer les mangemorts.

----------------------------------------------------------------------

Fin de ce chapitre. Oui oui, c'est très méchant.. mais je devais l'arrêter, le chapitre! Et je me suis dis que mieux vaudrait l'arrêter en plein suspens. P

A la prochaine,

Reviews please.