Note : Bonne année 2006 et meilleurs voeux (santé, amour, argent, travail ou études, idées pour les fics). Pour une fois, il n'y aura pas que 5 chapitres. Donc, où est passé notre Rodney ?

Au bout de 15 mn ... zut panne de la page blanche. Trop abus champagne hier (m'en fous je suis Major. Oups, majeure)

Disclaimer : Stargate Atlantis n'est pas à moi. J'écris des fics juste pour le plaisir d'imaginer l'amitié (ou plus si affinités) entre les personnages.


Chapitre 5

Et si le Major disait la vérité ? Le Docteur Rodney MacKay existe peut être réellement. Avec Carson on le prenait pour un fou, et dire que je pensais qu'il devenait dangereux pour la cité.

Telles étaient les pensées d'Elisabeth pendant qu'elle suivait John à travers les couloirs d'Atlantis. Carson arriva à sa hauteur.

- Elisabeth. Vous ne pensez pas qu'il ait raison quand même ? chuchota t'il.

- J'en ai bien peur. Pas vous ?

- Pas du tout. J'ai peur, mais seulement du Major Sheppard. Il a perdu l'esprit. Et s'il ne trouve pas ce qu'il cherche, il va devenir incontrôlable. J'ai justement apporté un tranquilisant. Il montra la poche de sa blouse. Je l'avais prévu pour la séance d'hypnose.

- Je crois qu'il a raison. Je ressens de la culpabilité ...

- Vous vous sentez coupable car vous laissez le Major s'enfoncer dans sa folie, coupa Carson. Je crois plutôt que sa folie est plus physique que psychologique. Il y a des tumeurs cérébrales qui entraînent des hallucinations.

- Tumeurs ?

- Oui. Je voulais lui faire un scanner cet après midi, mais il m'a convaincu de l'envoyer vers Kate. Mais tout à l'heure, les convulsions ...

- Laissons le faire pour l'instant. Et s'il ne trouve rien ... Vous aurez mon feu vert.

Ils arrivèrent dans la salle de la porte des étoiles, John était agité. Il courait d'un poteau à un autre.

- Je sais qu'il est là.

- Qui ? demanda Elisabeth.

- Pas qui mais quoi !

- Quoi donc alors ?

- Le ... le ... le ... boîtier. Ou si vous voulez sa machine infernale.

Elisabeth ouvrait de grands yeux tout ronds.

- Vous ne m'aidez pas Elisabeth. Laissez moi chercher.

John regarda derrière la porte des étoiles.

- Il me l'a dit avant de partir, tellement il était fier de son invention. Il a planqué dans la salle d'embarquement un boîtier qui envoie des ondes et un message subliminal. Un dérivé de l'hypnose.

Elisabeth interrogea du regard Kate, celle ci haussa des épaules. Puis elle regarda Carson, mais celui ci secoua la tête en levant les yeux au ciel. Donc, elle avait d'un côté un « pourquoi pas » et de l'autre un « mon dieu il est fou ». Il fallait qu'elle choisisse son camp.

- Bon sang. J'ai mal à la tête, se plaigna John.

Carson fronça les sourcils.

- John.

- Non Elisabeth. Il n'aimait pas le ton qu'elle avait employé. Je ne suis pas fou.

- Je ne le crois pas. Mais nous allons vous aider.

John monta en courant les escaliers et partit sur sa droite pour tenter de s'enfuir mais il fut stoppé par les deux infirmiers de l'autre fois, Carson lesavait demandé en renforts. Une bataille musclée débuta. L'un des infirmiers plaqua John au niveau des jambes, le soulevant de terre, et l'autre l'attrapa par les épaules. Ils le plaquèrent au sol. John vit Carson qui arrivait avec une piqûre de tranquilisant.

- Saleté d'écossais. Essaies de me faire encore une fois une piqûre et je te jure que ... Soudain, quelque chose attira son attention. Nom de Dieu. Je l'ai trouvé, le boîtier, il est là !

Mais Carson ne voulait rien entendre. Il s'agenouilla à côté du Major.

- Chut Major. Ca va vous aider à dormir un peu.

- Carson, regardez, s'il vous plaît, gémit John.

- Quand vous vous réveillerez tout ira ... C'est quoi ce truc ?

Carson allait faire la piqûre quand machinalement il regarda dans la direction où John tournait la tête. Il fit signe aux infirmiers de le lâcher.

John rampa jusqu'à la table des commandes et arracha le boîtier qui se trouvait collé dessous. Il se releva et le montra rageusement à Elisabeth.

- Le voilà ! Je vous ai dit la vérité !

Le boîtier n'était pas plus grand qu'une cassette vidéo et clignotait comme un sapin de noël. John posa à ses pieds le dispositif. Il releva la tête et croisa le regard de Carson.

- Au juste, Docteur Beckett. Il faut que vous sachiez quelque chose. Il lui envoya un bon direct du droit dans la machoire, et le pauvre écossais se retrouva assis par terre. Je déteste les piqûres ! hurla John.

Quelques secondes plus tard,il écrasa du pied le boîtier.

Elisabeth avait mal à la tête. En fait, toutes les personnes présentes sur Atlantis avaient mal à la tête depuis que l'hypnose ne faisait plus son effet. Ils se revoyaient dans la salle d'embarquement lors du départ forcé de MacKay. Tous les souvenirs remontaient en surface et pour la plupart d'entre eux, surtout ses amis, ces souvenirs étaient atroces. Ils n'avaient rien vu venir, et s'étaient faitavoir comme des bleus.

John se pencha vers Carson toujours assis par terre.

- Carson. Excusez moi pour le coup de poing, mais j'ai les nerfs qui ont lâchés.

- Je le méritais.

- Non, vous faisiez votre boulot. Vous vous inquiétiez pour moi.

Le médecin leva les yeux vers le Major.

- Si ce n'est pas pour vous, je le méritais pour Rodney. Comment avons nous pu le laisser dans les mains de ce ...

- Monstre, enchaîna Elisabeth. John. Sa voix tremblait.

- Je sais, je vais le chercher.

- Vous croyez qu'il est encore en vie ?

- Oui, cette ordure avait besoin de lui.

TBC.

Vous avez pensé que c'était Carson et Elisabeth ? J'ai bien réussi mon coup. Je voulais vous faire partir sur une fausse piste. Prochain chapitre (sûrement demain car je suis en congé) j'annoncerai le nom du méchant. Si quelqu'un le trouve, il est très très très fort.