Note : Dernier chapitre. J'aimerais connaître vos réactions. Reviews please.

Disclaimer : Stargate Atlantis n'est pas à moi. J'écris des fics juste pour le plaisir d'imaginer l'amitié (ou plus si affinités) entre les personnages.


Chapitre 11

Il était là, toujours attaché au siège. De petits morceaux de verre plantés dans tout le corps, et le sang. Trop de sang. John découpa les entraves et se pencha vers lui.

- Tenez bon Rodney. Les secours arrivent.

Il ouvrit les yeux.

- John ?

- Oui. Je suis là. Excusez moi d'avoir mis autant de temps pour venir vous délivrer.

- Vous êtes là. C'est ce qui compte. Je mourrai libre, en sachant que vous ne m'oublierez jamais.

- Ne dites pas ça. Vous allez survivre, je ne suis pas venu pour rien.

Rodney ricana, un rire mélangé à des larmes.

- J'ai peur John.

- Tout va bien se passer.

Puis Rodney se détendit. La piqûre de morphine, que Teyla lui avait fait, faisait lentement son effet.

- John. Il faut que je vous avoue quelque chose, murmura Rodney.

Comme sa voix devenait faible, John se rapprocha pour l'entendre.

Il releva la tête, fronçant les sourcils. Il n'arrivait pas à y croire à ce qu'il venait de lui dire.

- Vous voulez rire ? Depuis combien de temps ?

- Plusieurs mois. Mais ça n'a plus d'importance.

Il murmura encore quelques mots.

- Non, répondit John la machoire serrée.

- S'il vous plaît.

- Non, je ne peux pas. C'est au-dessus de mes forces.

Rodney luttait pour rester conscient.

- John, promettez le moi. Je veux partir l'esprit libre.

- Non, vous allez vous battre et nous rirons de ça plus tard sur Atlantis. D'accord ?

- Désolé. John, prome...

- D'accord. Je vous le promets. Vous entendez Rodney ?

Rodney ouvrit les yeux une dernière fois, esquissa un sourire et s'évanouit.

oOo

Six mois plus tard.

Il y avait du monde dans le laboratoire. Elisabeth se racla la gorge pour demander le silence.

- Mesdames, Messieurs, je vous remercie d'être venus si nombreux. Je ne crois pas qu'il y ait un meilleur jour pour cette cérémonie. J'ai l'immense honneur aujourd'hui de baptiser ce laboratoire « le laboratoire Rodney MacKay ». Il nous a sauvé plusieurs fois la vie, et je crois que c'est le meilleur moyen de le remercier. Elisabeth leva son verre. Merci Rodney.

Et tous les gens levèrent leur verre, tous sauf un. Le Major John Sheppard se tenait au fond de la salle, jouant avec le bouclier d'énergie que Rodney avait utilisé il y a plus d'un an.

Elle s'approcha et lui tendit un verre. Il leva les yeux.

- Non, merci.

Et il sortit du laboratoire.

oOo

Carson rejoignit Elisabeth.

- Il faut lui laisser du temps Elisabeth.

- Combien ? Ca fait six mois qu'il est comme ça. Six mois qu'il ne sourit plus. Vous croyez qu'il est allé ...

- à l'infirmerie. Oui.

oOo

John entra. Carson avait aménagé cette pièce juste pour lui, lui qui dormait si paisiblement, loin de toute souffrance. John pris un siège et l'approcha du lit. Il le regarda respirer. Il était si calme, et si fragile en même temps. S'il pouvait au moins ouvrir les yeux, il voulait encore une fois voir ses yeux si bleus.

Jessica dormait sur le lit voisin, elle était si fatiguée. John l'avait connu dans le passé car elle l'avait soigné. C'était une si douce infirmière, si dévouée. Et depuis maintenant six mois, il avait eu le temps de la connaître. Chaque jour, elle avait été à ses côtés.

John se rappela de la promesse qu'il avait fait à Rodney sur Géfin. Et maintenant, il était obligé de tenir sa promesse. Il ne pouvait plus reculer. Il se rapprocha du lit et murmura :

- Bonjour Rodney. C'est John. Un jour, je te raconterais une très belle histoire. Celle de deux amis. Les meilleurs amis du monde. Et si un jour, tu ...

Il s'arrêta car Rodney venait d'ouvrir les yeux. Deux yeux bleus l'observait.

- Hey, salut toi, continua John

Il se demanda s'il ne fallait pas qu'il reveille Jessica. Finalement, il la laissa dormir, ce matin l'accouchement avait été difficile. Elle avait besoin de repos.

Il reporta son attention sur le petit être qui le dévisageait.

- J'ai fait une promesse à ton père, je serais toujours là pour toi Rodney MacKay junior.

C'était le portrait craché de son père. Et pour la première fois depuis six mois, depuis la mort de son ami, John sourit.

Fin.

Et merde, je pleure. J'y crois pas ! Vos réactions ?

Merci Rieval pour les photos du petit écossais.