Résumé : nouvelle année à Poudlard, nouveau professeur de défense contre les forces du mal, nouvelle « Mary-Sue »… Classique ? Vraiment ? Sauf que Mary-Sue s'appelle Marie-Pue ! Bon vous voyez le genre ? J'ai envie de me moquer un peu, mais c'est pô méchant, juste un peu lourd peut-être… Parodie/humour débile !
Disclaimer : Severus, le vieil Albus et les autres sont la création de J.K.Rowling, qui détient aussi les droits (propriété intellectuelle, artistique, littéraire, etc, etc…) sur ces personnages… Dis Joanne, t'en as tellement, tu veux pas m'en donner juste un ? Severus par exemple… Ou Sirius ? De toute façon t'as plus besoin de Sirius puisque tu l'as fait mourir ? Allez quoi c'est Noel !
Avertissement : très très méchant envers les OC tendance « Mary – Sue », donc si ça vous gêne, je vous conseille vivement de passer votre chemin. Je n'ai rien contre ceux qui aiment ce genre de personnage, mais bon, j'avaisenvie de « satyriser » un peu tout ça. Pour résumer, je suis libre d'écrire,vous de lire ou pas !
Pairing : rien de sûr !
Chapitre 2 : ensorceler l'esprit, empoisonner les sens…
Une fois la panse remplie, Severus quitta la table du banquet pour aller rejoindre les cachots où se trouvaient ses appartements mais se laissa tout de même convaincre par Dame Nature de faire auparavant un détour par les lieux d'aisances. Aimant se distraire par la lecture pendant l'accomplissement de ce genre de tâche, le Maître des potions confisqua la « Gazette du Sorcier » à un élève de Gryffondor qui se trouvait sur son chemin au motif que la couleur des chaussettes de ce dernier offusquait son regard, puis se hâta vers les toilettes.
Snape grogna et jura en s'apercevant qu'une ultime épreuve l'attendait avant qu'il puisse se soulager : les lieux étaient occupés. Le professeur se résigna à patienter. Il lui semblait qu'il prenait racine depuis des années quand un bruit énorme, monstrueux, inhumain, le fit sursauter violemment. Croyant à un éboulement du plafond du château, il se protégea la tête dans un mouvement réflexe, cherchant furtivement un endroit pour s'abriter. Cette première détonation fut suivie d'une autre, plus terrifiante encore. Snape crut que sa dernière heure était arrivée. Il ferma les yeux, espérant avoir le temps de confesser ses pêchés lorsqu'il réalisa que ni le sol, ni les murs ne tremblaient. Il rouvrit un œil, puis l'autre, et prit conscience avec effroi que les ondes de choc provenaient en fait de derrière la porte des toilettes, d'où résonnait une troisième rafale de flatulences.
Alors qu'il se demandait qui arrivait à reproduire aussi bien la bande sonore d'un film sur la guerre des tranchées, le professeur écarquilla les yeux en voyant sortir de la salle du trône une Mary – Pue toute souriante, le visage illuminé d'une expression d'apaisement comme seuls l'affichent les moines bouddhistes ayant atteints le nirvana méditatif.
La nouvelle enseignante ne prêta pas attention à son collègue malgré le regard à la fois impressionné et effrayé que celui-ci avait pour elle, soit qu'elle feignait l'indifférence comme toute femelle cherchant à se rendre inaccessible, soit qu'elle était encore à dix-mille pieds au-dessus de Terre, en plein nirvana. Elle sortit des toilettes la tête haute tandis que Severus, se souvenant brusquement du motif premier pour lequel il était venu peleriner en ces lieux, s'y engouffrait. Il regretta aussitôt son empressement en humant les effluves immondes flottant dans l'air, mais maintenant qu'il était là, autant commettre son propre méfait…
« Décidément, soupira Snape, y a pas que les potions qui empoisonnent, euh emprisonnent les sens ! »
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Il sortit des lieux infestés pour rejoindre enfin ses cachots.
Allongé sur son lit, le Maître des potions ne pouvait pas s'empêcher de penser à sa nouvelle collègue. Même son livre de chevet favori « Etude comparée : potions et cuisine landaise » ne parvenait pas à lui ôter le nouveau professeur de défense contre les forces du mal de l'esprit. Elle l'obsédait… Elle avait suffisamment de pustules pour qu'il puisse enfin tester correctement sa nouvelle potion à base de pus de bubobulb… Il soupira… Elle était une bombe, un canon, au niveau intestinal en tout cas, ce qui constituait une arme absolue pour tenir les gens à distance. Il serait débarrassé de tous ces enquiquineurs en étant à ses côtés… Lui aussi pouvait lui apporter, après tout, elle ne supportait peut-être pas ses cheveux secs… Il pourrait lui démontrer que le shampoing Loréol, en plus de gâcher sa chevelure, avait pour effet secondaire de faire transpirer excessivement des aisselles. Grâce à lui, elle cesserait de vivre sous le joug permanent du shampoing et du déodorant… Elle serait comme lui un être libre…
Telle la plus raffinée des potions, cette femme lui ensorcelait l'esprit et le professeur s'endormit, des rêves d'amour plein la tête.
TBC...
Une 'tite review? Encouragements, critiques, je prends tout...
