Résumé : nouvelle année à Poudlard, nouveau professeur de défense contre les forces du mal, nouvelle « Mary-Sue »… Classique ? Vraiment ? Sauf que Mary-Sue s'appelle Marie-Pue ! Bon vous voyez le genre ? J'ai envie de me moquer un peu, mais c'est pô méchant, juste un peu lourd peut-être… Parodie/humour débile !

Disclaimer : Severus, le vieil Albus et les autres sont la création de J.K.Rowling, qui détient aussi les droits (propriété intellectuelle, artistique, littéraire, etc, etc…) sur ces personnages… Dis Joanne, t'en as tellement, tu veux pas m'en donner juste un ? Severus par exemple… Ou Sirius ? De toute façon t'as plus besoin de Sirius puisque tu l'as fait mourir ? Allez quoi c'est Noël !

Avertissement : très très méchant envers les OC tendance « Mary – Sue », donc si ça vous gêne, je vous conseille vivement de passer votre chemin. Je n'ai rien contre ceux qui aiment ce genre de personnage, mais bon, j'avais envie de « satyriser » un peu tout ça. Pour résumer, je suis libre d'écrire,vous de lire ou pas !

Pairing : rien de sûr !

RAR : les RAR plus détaillées sont dans mon LJ (lien, cf. mon profil) mais quand même un p'tit mot : super - merci et gros bizou baveux à Zazaone, Fanette, Ilys, Calimera, La Folleuh et Violette Silva pour vos reviews. J'étais très touchée… Que vous ayez ri et que vous me demandiez la suite, c'est un très bel encouragement (euh… Ahum… Pas d'autographe ton Gilderoy Lockhart). Encore merci !

Chapitre 3 : Le serpent et la morue

Premier jour de classe… Mary – Pue, après avoir avalé goulûment son petit déjeuner, était retournée dans son bureau afin de se préparer à son premier cours : quatrièmes années, Gryffondors et Serpentards. Elle souhaitait enseigner à ses élèves les potions dangereuses mais n'avait aucun échantillon sous la main. Elle tourna en rond comme une poule décapitée pendant pas moins de trois quarts d'heure lorsqu' enfin surgit une idée dans son cerveau ramolli : il suffisait d'aller voler des potions dans la réserve de Severus Snape !

Discrètement, Marie – Pue se rendit dans les cachots jusqu'à la réserve personnelle du Maître des potions.

S'introduire dans la pièce fut difficile. Les sorts de protection et de fermeture reflétaient toute la paranoïa du propriétaire des lieux et Marie – Pue dut faire appel à tout le génie intellectuel dont était capable son unique neurone ainsi qu'à sa force physique hulkienne pour parvenir à faire sauter les verrous.

Une fois la porte ouverte, une deuxième épreuve attendait notre héroïne de l'effraction. En effet, le spectacle qu'offrait la pièce constituait le paysage le plus répugnant que même Stephen King lui-même n'aurait pu imaginer : outre la colonisation des lieux par les araignées, cafards, et autres mouches à merde, les diverses substances entreposées dans les bocaux, dont les frétillements ou l'absence de mouvement permettait de distinguer les matières vivantes de celles ayant trépassé, auraient offusqué le regard du plus valeureux des chevaliers du gore. Toute matière était disponible : yeux de crapaud, bouse de dragon, anchois, plantes hamburgerivores, doubitchous de Sofia, cloug aux marrons, etc , depuis la plus fraîche jusqu'à la plus putréfiée. Des potions de toute sorte trônaient également sur les étagères. Plus aucun doute possible, c'était bien la réserve personnelle de Severus Snape.

Trouver quelque chose dans ce temple de la répugnance constituait une véritable quête du graal mais, déterminée comme un rhinocéros prêt à charger, Marie – Pue se mit à la recherche des potions pour son cours.

Concentrée, elle fouillait, dérangeait, cassait fioles et flacons jusqu'à mettre la main sur les objets de sa convoitise. Toute à ce qu'elle faisait, elle ne remarqua pas l'arrivée de Severus Snape jusqu' à ce que la voix froide et débordante de colère blanche de ce dernier s'élève :

« Je peux peut – être vous aider ?

- Merci… Je me débrouille très bien toute seule !

- ABRUTIE ! C' ETAIT UNE QUESTION IRONIQUE ! VOUS CROYEZ VRAIMENT QUE JE VOULAIS VOUS AIDER A VOLER DANS MA RESERVE PERSONNELLE ? »

Snape fulminait alors que Marie – Pue se retourna nonchalamment vers lui :

« Vous ne devriez pas vous énerver comme ça, c'est mauvais pour votre tension ! Bon et puis suffit, assez bavassé, je travaille moi, alors retournez à vos chaudrons et laissez – moi préparer mon cours !

- Pardon ? Aurais – je mal compris ? VOUS vous introduisez par effraction dans ma réserve et me dépouillez mais je ne devrais rien dire, et pire, vous laisser faire tranquillement ? »

Marie – Pue ne répondit pas : elle venait de dégotter une potion rarissime permettant de faire tomber les ongles pour laisser pousser des dents au bout des doigts, ce qui était bien plus intéressant que la colère de l'homme qui se tenait devant elle, enroulé dans sa cape comme un horrible rouleau de printemps noir.

L'homme en question, voyant que ni sa voix glacée, ni ses paroles menaçantes n'auraient d'effet sur le voleur qui pillait allègrement ses réserves, se décida finalement à employer la manière forte et sortit de sa poche sa baguette magique afin de lancer un sort à Marie – Pue. Mais alors qu'il ouvrait la bouche pour prononcer l'incantation fatale, un cri perçant retentit et sa collègue dégringola de l'échelle sur laquelle elle était en équilibre précaire pour atterrir directement sur Snape : « BLAM » !

« AAAARGH, espèce de … » gronda le professeur de potions

Marie – Pue se releva, priant pour qu'aucune des précieuses substances qu'elle avait en main n'ait subit de dommage, et soupira de soulagement en constatant que tout était sauf.

« Ouf ! Au moins, rien n'est cassé !

- Sauf ma baguette ! »

Marie – Pue se retourna pour voir un Snape fulminant, tenant dans sa main trois bouts de bois qui avaient formé sa baguette magique dans une vie antérieure.

« Madame Leracrevé, vous allez payer très cher votre intrusion et les dommages infligés à mes biens, je vous le garantit, marmonna Snape d'une voix féroce

- Et comment , ricana Marie – Pue, vous n'avez plus aucun moyen de jeter un sort et en tant que gentleman, vous ne sauriez frapper une femme !

- VOUS ALLEZ VOIR SI JE SUIS UN GENTLEMAN ! »

Snape, plus enragé que jamais, se mit en position de combat, poussa un cri de hyène en rut digne d'un karatéka atteint d'une angine avec ganglions, et balança son poing vers sa collègue.

CRAAAAAAAAAAAAC

« Aiiiieeeuh ! »

Snape se tenait les reins, le visage tordu de douleur. Marie – Pue, qui avait esquivé le coup, le regarda en hochant de la tête :

« Eh ben voilà ! C'est tout ce que vous gagnez à vouloir jouer au mec dur, grand et fort ! Ce n'est plus de votre âge, Snape ! Bon allez, je vous laisse, j'ai mon cours à assurer moi »

Laissant là un Maître des Potions qui avait pris un terrible coup de vieux, Marie – Pue se hâta vers la salle de cours.

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Les élèves étaient déjà tous installés lorsque Marie – Pue fit son apparition dans la salle. Déposant ses trouvailles sur le bureau professoral, elle entreprit de se présenter :

« Bonjour ! Marie – Pue Leracrevé ! Je suis votre nouveau professeur de Défonce Grâce à la Force des Mâles ! euh… pardon, de Défense Contre les Forces du Mal ! Pour ce premier cours, j'avais prévu de vous enseigner les potions dangereuses mais, ayant fait connaissance de l'être le plus ignoble et répugnant que les mondes moldus et sorciers réunis aient pu connaître, j'ai décidé de changer le programme : nous allons donc nous intéresser au Severus Snape, comment le reconnaître et comment s'en protéger ! »

Un brouhaha enthousiaste et approbateur parcourut l'assemblée. Marie – Pue fit un geste de la main digne d'un Ministre appartenant au groupe majoritaire (lorsqu'il vient de déposer un projet une loi particulièrement répressive pour le citoyen mais permettant la corruption du politicard pourri) afin de rétablir le silence et s'installa lentement à son bureau afin de ménager le suspense, croisant les doigts dans un mouvement similaire à celui d'une araignée examinant la proie prisonnière de sa toile tout en balayant la classe d'un regard qui se voulait mystérieux. Elle prit une grande inspiration et ouvrit sa bouche aux dents éparses pour parler…

passe dans la foule avec un chapeau : « Review ? Review ? Une 'tite review M'sieurs – Dames ? Merciiiiii ! »