Pitite note de Bouchou : Le début fait franchement gorgé d'eau de rose... Mais fiez-vous au titre. n.n
Thème : 6, Entre le rêve et la réalité
Fantasmes
Ils s'avoueraient leur amour sur la plage, par une merveilleuse soirée d'été, le miroir d'argent de l'océan incendié par le soleil couchant faisant danser des fragments de diamants dans les yeux de Kurapika.
Kurapika, qui le regarderait avec tendresse, un sourire empli de bonheur illuminant son beau visage.
Il glisserait gentiment ses bras autour de son cou, sans cesser de lui sourire, et leurs visages se rapprocheraient, leurs souffles se mêleraient, et ils échangeraient leur tout premier baiser, leurs silhouettes se confondant dans le soleil couchant.
Kurapika viendrait vivre chez lui. Et le soir, quant il rentrerait de la fac de médecine, son blondinet serait là pour l'accueillir ; et ils s'embrasseraient à nouveau, fougueusement. Puis, ils dîneraient en tête à tête, leurs mains se joignant et se caressant, sur la table, juste à côté des chandelles.
La nuit, ils dormiraient ensemble, étroitement serrés l'un contre l'autre, leurs bouches se mêlant, les caresses de leur peau nue leur arrachant des frissons et des soupirs de plaisir.
Et puis, un jour, il le demanderait en mariage.
Il lui offrirait... Un diamant. Un diamant entrelacé de fils d'or... Il le porterait toujours au doigt. Et le jour de la cérémonie...
Il serait vêtu d'une somptueuse robe blanche, d'un blanc pur, si pur... Qui rehausserait le bleu de ses yeux et la blondeur dorée de ses cheveux... Ses cheveux dans lesquels serait délicatement piquée une rose en bouton, juste au dessus de son oreille droite... Et sur sa gorge cascaderait une rivière d'améthyste, brillant de mille feux...
Il serait beau, tellement beau...
Et ses yeux... Ses yeux d'une beauté à vous couper le souffle, plongés dans les siens...
Et là, dans la lumière cristalline des rayons du soleil se glissant à travers les vitraux, ils se jureraient un amour éternel, ils se jureraient que rien ni personne ne pourrait les séparer, pas même la mort, et ils s'embrasseraient amoureusement pour scelle leur tendre accord.
Et puis, plus tard, lorsqu'ils seraient de retour à l'appartement...
Il fermerait la porte de la chambre derrière eux, et il s'approcherait de son beau Kuruta, et...
... Il ferait tout doucement glisser la robe de ses épaules, le tissus nacré dévoilant peu à peu ce corps fin et élancé qu'il connaissait si bien, cette peau délicate, au parfum ambré, il irait nicher son nez au creux de son cou, il enlacerait la taille de son amant, le saisirait, irait l'allonger sur la couverture de velours du lit, et...
oOo
« Léolio ? Youhou, Léolio ! »
« Laisse-le, Gon. Il révise. »
Kurapika était fier de voir que son ami se concentrait sur ses études.
