Coucou tout le monde et non je n'ai pas abandonné cette fic... je vous poste la suite donc…
RAR:
Mon très cher lllaaapppiiinnn: c'est triste et dépitée que je t'ecris ceci… les dieux nous en veulent! M'enfin on est habitués après 2 ans non? Bon sinon RAS
6eireann: et bien effectivement tu as raison… C'est beau la culture G enfin bref,comme tu peux le constater la suite c'est maintenant…
Onarluca: salut, et bien merci et voici la suite.
Disclamer: Merci à JKR et à ma béta.
Warning: Dark Harry. Futur Yaoi
Résumé: Draco se désespère Harry se perd…
INTRO PART THREE: WHEN HARRY MEETS DRACO…
Encore une fois ce matin, je me suis réveillé dans les bras d'une personne totalement inconnue. Une moldu sans aucun doute, à vrai dire, je n'en ai aucune idée… Elle n'était là que pour une nuit et c'est mieux ainsi… Je ne connais même pas son nom… En fait, j'étais tellement shooté que je n'ai aucun souvenir d'hier… Je me souviens être sortit après avoir prit une ligne, deux peut être, et ce matin, je me réveille avec un mal de crâne pas possible, j'ai encore dû boire plus que je ne l'aurais du, et une fille se trouve actuellement dans mon lit…
Je n'ai qu'une envie, lui dire de partir. Mais elle dort. Je me lève et part prendre une douche. Son parfum me colle à la peau et me dégoûte. L'eau chaude glisse sur moi. C'est relaxant. Je reste assez longtemps sous la douche, je finis par me laver les cheveux. Je me rince et sort de la cabine. Je m'enroule dans une serviette et attrape ma brosse à cheveux. Ils me semblent de plus en plus indisciplinables et indisciplinés. J'abandonne. Je me saisie alors de ma brosse à dent. Mon mal de tête semble s'être envolé.
Je finis de me sécher et m'habille rapidement. Je retourne dans ma chambre. J'ai certainement dû réveiller cette fille, elle est partie me laissant un numéro de téléphone. Je n'en ai pas, je suis donc quitte de la rappeler. Cette chambre me parait immonde. Des bouteilles d'alcool vident jonchent le sol. Mes vêtements se trouvent au quatre coin de la pièce. Une atmosphère moite y règne. J'ai l'impression que cette odeur ne partira jamais d'ici. Une odeur désagréable de sexe et de transpiration mêlée à une odeur d'alcool. J'ouvre donc les fenêtres et attrape ma baguette. Je jette un sort et tout retrouve sa place.
À vrai dire, je suis heureux qu'elle soit partie sans me voir. Je n'aime pas les lendemains. Les filles veulent toujours plus qu'une aventure d'une nuit. Les sorcières encore plus, bien que finir sa soirée dans mon lit soit un honneur pour bon nombre d'entre elles. Par moment, je me rends compte que je deviens odieux. Mais c'est ainsi… Ce matin, je suis de mauvaise humeur !
Je sort de ma chambre et rejoint la cuisine ou je me prépare un café bien fort. Hedwige m'attend, elle aussi semble de mauvaise humeur. Elle me montre sa patte. Je détache la lettre, elle semble me remercier et vole vers sa volière, elle se pose et s'endort. J'ouvre et je lis.
C'est Dumbledore, il veut passer me voir aujourd'hui. Il veut encore me demander de reprendre le poste de professeur de défense je suppose. Mais ce qu'il n'a pas compris c'est que jamais je n'accepterais. Je ne veux pas retourner à Poudlard. C'est une partie de ma vie qui appartient au passé…
Je suis vraiment de mauvaise humeur aujourd'hui...
§§
Quelle belle journée. Je viens de me lever, je suis en forme pour une fois. Rien pour me perturber. J'ouvre les volets. Le temps est magnifique. Le paysage splendide. J'adore les Highlands et l'Écosse. C'est superbe. Je suis arrivé hier et je me sens déjà mieux.
Je me dirige vers la salle de bain. Je me douche et sors quelques instants plus tard, prêt à affronter une superbe journée.
Je descends prendre mon petit déjeuner. Je questionne une serveuse sur ce que je pourrais faire de ma journée. Elle m'indique qu'il y a une écurie pas très loin et que je pourrais certainement louer un cheval.
Je pense que je vais le faire. Cela fait des années que je n'ai pas monté. En fait, depuis que je ne vis plus au manoir.
J'allais partir lorsque Bartok, mon hiboux grand duc, se posa devant moi. J'attrape le plis et lui tapotte la tête avant qu'il ne s'envole de nouveau. Je retourne la lettre et me rends compte qu'elle vient de Blaise.
« Draco,
Je ne sais pas où tu es et j'espère que Bartok saura te trouver… Je te rappelle qu'hier nous devions sortir. Je t'ai attendu près de deux heures au chaudron baveur avant de passer chez toi et de me rendre compte que tu étais parti. Enfin, je le suppose vu la quantité de nourriture que tu as laissé à ton chat…
Enfin bref, la prochaine fois que tu pars ainsi, préviens. Cela m'évitera de rester t'attendre comme un idiot dans une gargotte mal fréquentée.
En tout cas, donne moi de tes nouvelles.
Blaise »
Je referme la lettre et rigole doucement. Blaise est celui que je pourrais appeler mon meilleur ami. En fait, il a toujours été là pour moi. Pendant la guerre, il était mon coéquipier, ce qui nous a encore plus rapproché. En fait, c'est le seul qui me connaisse suffisamment pour deviner mes problèmes… Seulement, voila je me rends compte que depuis qu'il est avec Gaïa Shackelbolt, je passe un peu en dernier, mais c'est normal… Quelque part, je l'envie. Il est amoureux et moi non. Chaque matin, il trouve quelqu'un pour le réchauffer et moi non… Enfin, c'est ainsi. Je ne sais pas si je suis capable de ressentir ce sentiment. J'ai déjà du mal avec l'amitié…
Mais ce n'est pas cela que je cherche en ce moment… Non, vraiment pas, ce que je recherche c'est à finir ce livre… Et pour cela, je dois penser à autre chose que mes problèmes. Aujourd'hui, je suis en vacances… Je vais monter, ça va m'aérer les esprits et je vais visiter le coin. Espérons que le temps se maintienne au magnifique soleil qui brille dehors…
§
Deux heures que je me balade dans la campagne écossaise, je n'ai qu'une chose en tête : aller toujours plus loin.
Le vent caresse mon visage, mes cheveux volent dans mon dos. Je n'ai jamais supporté les bombes (casque pour faire du cheval pour ceux qui n'en ont jamais fait…). Je décide de faire une pose.
Visiblement Perceval, l'étalon que j'ai emprunté, en semble heureux. On s'est arrêté au bord d'un lac, dans une clairière, bordée d'une forêt, avec au loin la montagne découpant le paysage. Il ne manque qu'un château et on se croirait à Poudlard. C'est marrant comme cette école me manque, mais pourtant je n'ai aucune envie d'y remettre les pieds pour l'instant. Excepté si Dumbledore me proposait un poste de professeur.
Arrête de rêver Drake !
Bref, c'est parfait. Il fait beau, la température est parfaite, les cottages sont magnifiques. Rien n'entachera cette journée.
Il parait que Potter vit dans le coin, qu'il ne sort que rarement de chez lui. Et bien, je suis tellement de bonne humeur aujourd'hui que j'irai même jusqu'à être poli avec lui si je le voyais. Non, faut pas exagérer non plus, c'est Potter tout de même…
Tout est parfait. Je fait apparaître de quoi manger, observant le paysage et écoutant le silence qui plane autour de moi.
Je suis tellement heureux que je pourrais chanter et danser sur place. Je ne le ferais pas malgré tout…
Je m'allonge dans la mousse humide au milieu de la lande et me laisse bercer par le vent.
§
J'ai dû m'endormir quelques temps… Mon cheval se repose lui aussi. Le vent a redoublé, j'ai froid.
Je me remet en scelle, ça me réchauffera. Je me met à galoper, plusieurs ruines se profilent devant moi…
Pourquoi diable est ce que j'habite à Londres ? Ici, la vie semble différente. Si calme, même si il arrive à la nature de se déchaîner.
Je me sens si bien ici. La pollution n'existe pas, les voitures sont plutôt rares et la vie ne défile pas à la même vitesse. Et il y a plus de sorcier que de moldu au kilomètre carré.
La température semble tomber en flèche, je frissonne. Le ciel se couvre, il pleut.
Et merde, je suis au moins à deux heures de l'hôtel. Et bien sûr, il n'y a rien pour s'abriter…
Je demande alors à mon cheval d'augmenter sa vitesse pour trouver rapidement de l'abri si c'est possible.
§§
C'est fou ce qu'une journée peut paraître longue lorsque l'on ne fait rien.
Ron est passé me voir ce matin, il se demandait comment j'allais… Il m'a appris qu'Hermione attendait un enfant et m'a demandé d'en être le parrain. J'ai accepté évidement. J'aurais aimé qu'elle vienne avec lui pour me l'annoncer… Il m'a également révélé que les cannons de Chudley recherchaient un nouvel attrapeur et qu'ils s'étaient renseignés sur moi. Je lui ai dit que depuis le temps que je n'avais pas joué au Quiddich, je doutais de mes capacités d'attrapeur.
Il est vrai que c'était une de mes passions, mais j'ai arrêté après Poudlard. Comme bon nombre des joueurs des différentes équipes. Et même si Hermione m'a certifié plusieurs fois que le fait d'être attrapeur était ma destiné, je ne remonterais jamais plus sur une balais de ma vie ! Pourtant je me sentais vraiment libre sur mon éclair de feu…
Sirius…
Non seulement j'étais déjà de mauvaise humeur, et maintenant je broie du noir.
Je m'allume une cigarette, j'en ai marre. Je me lève et me sert un rhum brun pur. Je le courtise essayant de ne penser à rien. Mais c'est peine perdue. Inlassablement la scène se répète devant mes yeux, la vision, ma bêtise, le ministère, le combat, le voile… sa mort… ma mort…
Oui, ma mort. Une partie de moi est morte se soir là. J'ai dû enfin réaliser à contre cœur il est vrai que j'étais maudis.
Ah, si seulement je tenais celui qui a écrit cette prophétie…
D'un point de vue objectif, c'est cruel de désigner un enfant sans défense comme l'espoir d'un peuple. L'obliger à se battre dès qu'il a pu se défendre… Et le forcer à choisir entre vivre et mourir. Triste vie que la mienne…
Si je continu ainsi, plus rien ne va aller… Il est à peine 15H et j'ai déjà bu trois verres de rhum pur et je m'apprête à prendre une ligne.
J'inspire une dose et me sens tout de suite mieux. Plus aucune idée noire ne gravite autour de moi, drôle d'échappatoire je sais mais c'est agréable…
Actuellement, je me sens comme dans la chanson Lucy in the sky with diamonds des Beatles (à écouter absolument !) À savoir dans un univers psychédélique où personne n'importe réellement. Juste là mais tellement ailleurs…
On sonne à la porte. Connaissant Albus, il a préféré transplanner plutôt que de prendre une cheminée. En fait, j'avais oublié qu'il devait venir. Et dire que je viens de sniffer… Faut que je fasse gaf à ce que je vais dire…
Je me lève du canapé où je suis avachi et me dirige vers la porte d'entrée. J'ouvre. Le temps est horrible dehors. Je ne regarde pas le si célèbre directeur et lui fait signe d'entrer. Je me rends au salon histoire de planquer ce que je ne veux pas qu'il voie…
Il est resté dans l'entrée, je lui dis de me rejoindre. Une voix que je connais me répond. Mais impossible de mettre un visage sur cette voix. Je me retourne et regarde la personne face à moi.
Tout mais pas lui…
§§
Enfin, après une demie heure sous la pluie, en plein galop, j'arrive devant une immense maison qui semble habitée. Je descends de ma monture et attache Perceval à la barrière. Je me rapproche de la porte tente de me recoiffer. Le gel mouillé m'a coulé dans le cou, je déteste cela… Je ne dois pas avoir grande allure, mais vu le temps, ce n'est pas important. Je sonne.
J'attends du bruit derrière la porte. Visiblement la personne à l'intérieur s'attendait à recevoir de la visite. La porte s'ouvre. Un homme se tient dans l'embrasure, son visage est caché par ses cheveux, il me fait signe d'entrer sans réellement voir qui je suis. Il doit penser que je suis celui qu'il attend.
Mon hôte s'engouffre dans ce qui me parait être le salon. Il se rend compte que je reste sur le pas de la porte. Je ne me suis toujours pas présenté. Il reste sans me regarder et se met à parler.
« Entrez Albus, vous m'excuserez, je n'ai pas eu le temps de ranger… » Cette voix, je la connais. J'avance essayant de découvrir qui cela peut-être, il me semble le connaître mais d'où ?
Je lui réponds alors « Je suis désolé de vous importuner mais je ne suis pas Albus. Et… » L'homme se rapproche de moi. Il me détaille. Il règne une semi obscurité qui m'empêche de voir celui qui m'observe. Ses cheveux cachent toujours son visage. Il semble être ailleurs. Soudain, il sursaute.
« Malfoy ! Qu'est ce que tu fais ici ? » Cette haine non cachée dans la voix, ce dédain de tout… Ce ne peut être que lui… Potter.
« Potter ?
Qu'est ce que tu fais ici ?
Je suis en vacances et j'étais en train de me promener lorsque le mauvais temps m'a surpris. J'étais sous la pluie j'ai cherché de l'abri et c'est le premier que j'ai vu.
Comment puis-je en être sur ?
Tu n'as pas vu le temps dehors ? C'est un vrai déluge… Mais puisque je te gène tellement, je m'en vais. J'osais espérer que tu aurais changé Gryffondor…
Attends on remet les choses en ordre. Je suis le Gryffondor, c'est moi le gentil… Autant que je me rappelle, les Serpentard ne sont pas les plus prévenants avec autrui… Et comment se fait-il que tu n'aies pas transplanné, si tu étais en train de te promener. Peut-être que tu ne sais pas comment faire, vu ta grande lignée de sang pur les mariages consanguins on dû 'limiter' tes capacités d'apprentissage… »
Pourquoi je ne pars pas. J'ai froid, je suis trempé, chacun de ses propos me glace encore plus… Je pense que m'énerver n'est pas la bonne solution, mais le problème dans ce cas précis c'est que nos cerveaux n'ont jamais fonctionné… Enfin, si mais à se chercher pour se battre…
« Bien sûr que si, je sais transplanner… J'étais à cheval c'est tout. Autant on peut transplanner avec quelqu'un d'autre, autant transplanner avec un animal qui fait dix fois ton poids c'est moins facile… Et justement comme tu es le Gryffondor, TU vas me laisser me sécher à moins que tu ne veuilles que je n'attrape une de ses saloperies qui courent en ce moment et qui anéantissent tous les pouvoirs.
Ne me tente pas… Néanmoins tu as raison. Je n'ai pas le courage de te chasser. Et puis, on pourrait se supporter le temps que tu ne grelottes plus. »
Il est bizarre ce type, un coup il me dit qu'il ne veut pas de moi chez lui et quelques instants plus tard il m'invite à rester… Il m'indique un fauteuil près de l'âtre. Il allume un feu et je m'installe. Après un moment, que l'on a passé à se jauger du regard, il se met debout face à moi.
« Tu risques de ne pas te réchauffer. Tu ferais mieux d'aller prendre une douche. Je vais te prêter des vêtements. » Je le trouve de plus en plus bizarre mais accepte son invitation. Heureusement, il a la même stature que moi…Il m'indique une chambre avec la salle de bain attenante. Je le remercie et entre.
Il me parait vraiment étrange, d'ailleurs. Il ne ressemble plus à l'étudiant malingre qui était en classe avec moi. Il a prit du poids, enfin, non, des muscles, je pense, et ça lui va bien. Il ressemble à un homme et non plus à un ado contrairement à la dernière fois où je l'ai vu. Même si moi aussi j'ai changé, j'avoue que les changements chez lui ne passent pas inaperçus. Pourtant son regard est ailleurs, distant… Il ne semble plus être lui-même…
§§
Putain mais que suis-je en train de faire ? C'est Malfoy ! Et il n'a rien à faire ici… Surtout aujourd'hui, surtout maintenant… Il doit partir !
Mais, il serait capable de raconter partout que je l'ai foutu dehors…
Parfait ! Plus personne ne cherchera à approcher le survivant ! Le mieux serait qu'il attrape cette fameuse grippe, pas la forme la plus grave, juste de quoi l'empêcher de lancer des sorts complexes, histoire que tout le monde prenne son parti et me laisse tranquille…
Bon, je ne lui veux pas de mal, tant qu'il est à plus de cinq mètres de moi ça va… En dessous c'est très dur de me retenir de l'étriper… Combien de fois Ron et Hermione on du me retenir de lui lancer des sorts quasi impardonnables… ? Surtout en sixième et septième… Bien que je me souvienne d'une réunion à l'ordre où Dumbledore, Maugrey, Remus, Rogue, Tonks, Hermione, et tous les Weasley ont dû me retenir de l'étriper sur place. À Poudlard tout était devenu sujet de discorde… Vraiment tout, surtout nos conquêtes respectives et le quiddich. À l'ordre, c'était principalement les tactiques de combat. Nous n'avions jamais échangé plus de deux minutes sans une remarque condescendante ou blessante.
Ennemis, c'est ce qui nous défini le mieux…
Il a encore réussi à me piéger le con… Prendre à revers le fait que j'ai été à Gryffondor… C'est vraiment un manipulateur… Un Serpentard… Il savait que le lui dirait de rester… Mais dès qu'il sort de la douche, je le fous dehors… Raz le bol de sa petite tête d'ange et du reste aussi. Aussi harmonieux soit-il… Remarque, je garderais bien le corps… La tête aussi mais pas le cerveau… Non, son problème c'est d'être prétentieux, chiant, énervant, jesaistouiste…
Franchement, je ne vois pas ce qu'il a de spécial… Rien de spécial…
Bon, ce n'est pas tout, mais je lui ai dit que je lui sortais des vêtements… En plus, si je lui sort du coton, le pauvre va penser que je me fou de lui… Un Malfoy ne porte que de la soie... Du coton fera donc l'affaire… Bon je lui mets quoi ? Des chaussettes, un boxer... En plus, il va porter mes sous vêtements… Une chemise, un jean… Bonne idée le jean, je me demande à quoi il ressemblerait en jean… et un sweater…
C'est juste le temps qu'il se réchauffe… Bon, direction la chambre que je lui ai indiqué… Espérons que ce temps ne dure pas et qu'il se casse rapide !
Bien, je redescends. J'ai besoin d'un truc très fort, vu l'extrême bonté dont je viens de faire preuve… Et je vais me faire une autre trace, je vais devoir le supporter en plus du reste…
C'est vraiment une mauvaise journée, vivement qu'elle se termine. Il ne manquerait plus que Rogue vienne me rendre visite et ce serait le summum aujourd'hui…
J'attrape le petit paquet qui contient mon bonheur d'un moment… Je trace une ligne sur la table en verre de mon salon…
§§
Étonnement sympa je trouve… Je pensais qu'il me foutrait dehors… Je dois me méfier quand même… Bon, je reste calme, je ne m'énerve pas et tout devrait bien se passer…
Il a tout prévu on dirait… Chaussettes, pantalon, pull, chemise et même le boxer… Il remonte dans mon estime, tout s'accorde dans les couleurs même si je n'apprécie pas vraiment le rouge de ce pull. J'aime bien le pantalon aussi, bien que se soit du moldu sans nul doute…
Je vais descendre, il doit être dans le salon. Je garde mon calme, je ne dis rien sur les Weasley tous autant qu'ils soient, et dieu seul sait combien ils sont… Et rien sur les moldus non plus…
J'entre dans le salon. Ses cheveux maintenant long, ils étaient plus court la dernière fois que je l'ai vu, il me semble, reposent sur la table basse… Son visage est caché derrière ce mur noir. Je me racle la gorge. Il sursaute et relève la tête. Je regarde sur la table… Ma vue doit être défaillante, ce n'est pas possible… Pas lui !
« Potter ! Qu'est ce que ? Je… Tu… depuis longtemps ? C'est quoi cette merde ? » Il tourne la tête vers moi. Mes soupçons étaient fondés. Ses yeux sont défoncés… Son air béat me fait penser à ses moldus qui traînent dans le square en face de chez moi…
« Ca ne te regarde pas Malfoy. » Sa voix reste calme, étrangement calme… J'aurais pu penser à tout mais ça… Jamais de la vie…
« Potter, je te savais un peu limite mais là comment peux-tu ? Je n'y crois pas… » Je suis complètement perdu… Il doit l'avoir remarqué… Malgré tout ce qui a pu être dit et fait entre nous, je suis déçu de lui. Je me passe une main dans les cheveux, ils sont encore humides… J'avance vers la fenêtre et regarde dehors. Il pleut toujours. Je m'écroule dans le premier fauteuil à disposition…
« C'est facile tu sais… Tu en veux ? On se sent vraiment mieux après… » Je le regarde surpris, dégoûté et révolté. Je suis perdu dans mes pensées… Comment a-t-il pu en arriver là ? J'aperçois un bar, je me relève et me sert un double whisky pur feu. Je l'avale d'un trait… Je ne sais quoi dire, quoi faire…
« Non, je ne touche pas à ces trucs, moi… C'est de la merde… » Je le regarde, il est ailleurs. Il a sa baguette dans les mains et s'amuse à faire apparaître des faisceaux de différentes couleurs. Ma main fait encore une fois ce trajet automatique dans mes cheveux. Je n'ai pas mit de gel et vais certainement le regretter. Je retourne m'asseoir. Je n'ose pas le regarder. Il est tellement défoncé que j'en éprouve quasiment de la pitié pour lui… Je sens son regard sur moi…
« Malfoy, tu sais que tu es très mignon comme cela… » Ce que je redoutait vient de se produire…
« Pardon ? » Je le regarde craignant une remarque acerbe quoique son cerveau ne soit plus capable de pensée cohérente…
« Tes cheveux… ils sont plus joli avec ces petites bouclettes… J'aurais presque envie de t'appeler petit agneau… En fait, tu portes très mal ton prénom, tes parents aurait du t'appeler Angel et non Draco ! J'aimerai avoir des boucles comme les tiennes, petit bichon… » Je ne m'énerve pas… Il ne sait pas ce qu'il dit, il est défoncé… Il n'a pas conscience de ses propos… Pourtant, j'ai l'impression qu'il me cherche… Je dois trouver une échappatoire…
« Et Granger et Weasley sont au courant de tes 'activités' ? » Il me regarde méchamment et j'avoue qu'il me fait peur. Il attrape sa baguette qu'il avait reposée sur la table. Je me méfie mais ne fuit pas. Il allonge le bras et me chope par le haut de mon pull. Je sens sa baguette sur ma carotide. Mon pouls accélère dangereusement.
« Ne t'avise pas de leur raconter à qui que se soit ce que tu as vu ici c'est compris ? » Comme si je comptais le faire… Je me vois très bien aller voir la belette et lui dire que son meilleur ami se drogue…
« Tu as besoin d'aide… » Pourquoi je parle avant de réfléchir ? Il resserre sa main autour de mon col. La pression de sa baguette sur mon cou augmente…
« Personne ne m'a jamais aidé. Pourquoi cela changerait ? Et ce n'ai pas toi qui m'aiderait, je le sais très bien que tu fais cela parce que tu as peur que je te foute dehors par ce temps… Alors, tu me laisses à ce que je fais où je prétends que je t'ai surpris à faire des sorts interdits. OK ? N'oublie pas que je suis encore très écouté dans la communauté sorcière… » Non mais là, ça ne passeras pas… Il me menace le con ! On ne me parle pas comme ça !
« Tu es malade Potter, tu devrais te faire soigner… Et tu me lâches… » Il resserre encore une fois l'encolure du pull, je commence à avoir du mal à respirer…
« Je fais ce que je veux chez moi ! » Je commence à avoir vraiment peur mais je ne lui ferais pas le plaisir de le lui montrer.
« Tu me lâches ! » Inconsciemment mes mains se lèvent et le rejettent en arrière. Je me lève et lui fout une claque magistrale. Il me regarde et porte sa main à sa joue.
« Si c'est ce que tu veux ! » Il jette sa baguette et commence à cogner… Ca fait mal mais je me défends. Bizarrement même si nous avons toujours cherché à nous battre, cela ne restait que de la provocation. C'est la deuxième fois que nous en venons aux poings et je compte bien lui en faire baver à ce Gryffondor…
D'un seul coup, j'ai l'impression d'être regardé par quelqu'un extérieur. Quelques instants plus tard nous sommes séparés par une force invisible. Je me retourne interloqué. Dumbledore se tient devant nous, visiblement énervé.
« Vous deux ! J'en ai marre ! La guerre ne vous a donc rien appris ? Vous allez apprendre à vous connaître et à vous contrôler surtout… Fumsec si tu veux bien m'aider ? » Le phoenix apparaît entre Potter et moi. Il nous fixe l'un et l'autre. Il se met à chanter une douce mélopée…
J'ai l'impression de m'endormir, mes paupières deviennent lourde j'ai l'impression que la terre se dérobe sous mes pieds. Je me sens devenir liquide, puis… plus rien…
§
Je ne sais pas depuis combien de temps je dors. Je m'étire et me réveille. J'ai l'impression de n'avoir jamais aussi bien dormi de toute ma vie. Je me dresse sur mon séant (autrement dit il s'assoit…) et regarde autours de moi.
Potter et allongé pas très loin. Je ne sais pas où nous sommes il n'y a rien… Nous sommes en pleine forêt. J'ai peur… Il dort… Ma tête redevient extrêmement lourde. Je m'évanouis…
sourire démoniaque sur le visage... Que leur est il arrivé?
Biz à très vite pour la suite
Dinoushette
