Me revoilà… celui qui gagne le prix citron des plus mauvais titres de chapitre !
RARs
Loyalbus : Il a acquit une certaine patience avec eux… et aussi le fait qu'il pogne toujours les batch de nouveaux… il a fallu qu'il apprenne à se contrôler.
Abel : J'ai pas de doute que tu trouves un peu flou les deux chapitres précédant, mais il faudra attendre encore un peu pour connaître toute l'histoire qui les cinq familles… Tu te demandes c'est quand qu'on retrouve le prochain chapitre… qui est déjà bien entamer… et qui risque d'être assez long… !
Greg : Ce n'est pas grave de ne pas l'avoir envoyé plutôt, mais le plus important c'est d'avoir prit le temps de le faire… merci…
Ça fait chaud au cœur d'avoir des reviews d'encouragement… Merci à vous… et à Dirgni ma correctrice qui a prit de son temps pour jeter un œil à mon chapitre.
Petites notes :
Chapitre un peu cours, mais qui clos une partie de la fic… du moins pour l'instant.
Ensuite, je tiens à dire que j'aurai peut-être du retard pour le chapitre 9… bien oui… j'ai un big examen de physique que je ne veux vraiment pas échouer..
Pour terminer… bah ! Quoi dire à part :
Bonne lecture !
Valérius…
(V)(V)(V)(V)(V)
Chapitre 7 : Règlement de compte
Dorian se donna une petite quinzaine de minutes pour relaxer tout son corps.
Il somnolait légèrement lorsqu'il fut rejoint par Malystrys qui se laissa glisser lentement dans l'eau claire.
« Nous sommes prêt… dit-elle. Donne moi juste un petit dix minutes… »
« Pas de problème, fais ça pendant que moi, je finis de me préparer. Dorian sortit de l'eau et s'habilla. On se revoit au salon… »
Dorian se rendit dans la pièce qui était sienne, sa chambre. Elle n'avait véritablement rien d'une chambre d'adolescent, mis à part les deux guitares, un chaîne stéréo moldu, magiquement modifiée, sans oublier une immense pile de CD qu'il reçoit toujours en cadeau et que ses amis lui envoient.
Sinon, la pièce a plutôt un air d'un arsenal… Sur les murs de pierres, aucun poster d'aucune sorte, seulement des armes. Poignards, épées, katanas, sabres et haches se côtoyaient et couvraient entièrement les murs. Toutefois, ces armes n'avaient rien d'exceptionnel, mis à part leur âge et leur rareté.
Les armes les plus impressionnantes et les plus belles étaient rangées dans un présentoir. Il y avait une rapière espagnole, couverte de runes, et son fourreau richement décoré, deux kamas (armes de moines, un bâton d'une quarantaine de cm avec une lame légèrement recourbée, vers le bas, au bout du bâton fixé perpendiculairement) qui irradiaient tellement qu'ils étaient visiblement chargés d'une puissante magie. Deux magnifiques poignards, faits directement dans une corne de licorne de Jais, étincelaient à la faible lueur de la pièce.
Dans le présentoir, il y avait aussi deux serre-têtes et deux bagues.
« Humm… si on faisait tout ça de façon très cérémonieuse et officielle, c'est quand même la première fois que j'agis en tant que Gardien et Bourreau… » Pensa-t-il.
Il alla dans son armoire et en tira un habit simple, ressemblant à son habit de cérémonie, mais avec moins de parure et moins décoré. C'est ce qu'il utilisait comme habit de cérémonie, mais il ne l'avait porté qu'une seule fois, lors de sa nomination au titre de maître.
& Tu veux vraiment épater la galerie ou une personne en particulier ? & demanda Séréna en pénétrant dans la chambre de Dorian.
& Bah ! J'aime bien cet habit, il est simple et saillant et de toute façon, je suis officiellement le Gardien du monastère et c'est sous cette fonction que je vais me présenter au Conseil. & répondit-il, en ne relevant pas la pique que lui avait lancé Séréna, puis commença à se changer.
Il enfila un pantalon noir avec quelques petites broderies en or, mais rien de flashant et une chemise bleu impérial uni, qu'il referma avec soin aux poignets et au cou. Il mit ensuite une paire de bas noir avant d'enfiler ses bottes de cuir. D'un tiroir, il prit des gants de la même couleur que sa chemise.
Ensuite, il alla au devant du présentoir, posa ses mains sur la vitre, murmura quelques paroles et brisa les protections. Il prit la rapière, la rangea dans son fourreau puis l'attacha à sa ceinture, à gauche. Les deux kamas, il les plaça dans son dos, sur sa ceinture. Les poignards, il les fixa au niveau des tibias.
Il défit son catogan et libéra ses cheveux. C'est un fait très rare pour Dorian de se départir de son traditionnel catogan. Il prit, ensuite, délicatement l'un des serre-têtes. Celui qu'il prit était fait de platine et serti de saphirs et de diamants noirs.
Finalement, il plaça l'une des bagues, celle faite d'or blanc, à l'index de sa main droite.
« Je me demande comment tu fais pour rester célibataire… et surtout, comment fait-elle pour résister au charme légendaire des De Mortès ? demanda Malystryx en pénétrant dans la chambre et en s'assoyant sur le lit. Je suis même étonnée qu'elle n'ait pas testé ce lit… et aucune autre fille d'ailleurs… » dit-elle pensivement…
« On va dire que je suis sourd et que je n'ai rien entendu… » grogna-t-il.
Il attrapa sa cape de velours blanche. Sur le dos apparaissait l'emblème des De Mortès, un dragon doré debout sur ses pattes arrière, un phénixnoir volant à ses côtés. Aux pieds du dragon se trouvait un coualt bleu à gauche et une licorne noire à droite. Au centre un peu plus en avant, se tenait un sedden.
« Il te manque une toute petite touche… » dit Malustryx en s'approchant de Dorian.
D'un mouvement de la main, elle ajouta un cercle ombrageux qui engloba tous les animaux du blason.
« Ça représente beaucoup mieux ton héritage et ta force. Allez… regarde-moi, que je voie ce que tu es devenu. » dit la dragonne.
Dorian se tourna et fit face à deux de ses protecteurs. Malystryx afficha un sourire ravi. Elle était fière de Dorian.
« Tu as de la gueule, mon petit, dit Séréna, je suis sûre que tu vas la faire baver et qu'elle va te tomber directement dans les bras » fini-t-elle.
« Vous allez finir pas comprendre que je ne m'intéresse pas le moins du monde à Ahéris. Du moins vraiment pas dans le sens que vous l'entendez… dit Dorian las… De vraies gamines… pfff… »
« Non, mais c'est vrai. Tous les membres de ta famille étaient de vrais Don Juan… D'ailleurs… Juan De Mortès était un vrai tombeur… »
« Mais je ne suis pas lui… » coupa Dorian.
« Tu es sa copie conforme, mon petit Dorian… Vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau… même façon de penser, apparence semblable, puissance quasi-identique… C'est à se méprendre sur ton identité pour ceux qui ont connu Juan… » dit-elle avec un pointe de tristesse dans la voix.
« Peut-être qu'il y a vraiment une grande ressemblance, mais je ne suis pas lui, un point c'est tout. Bon, assez discuté… nous devons partir. » termina Dorian.
Malystryx sortit de la chambre, suivie de Dorian et de Séréna.
Le salon avait totalement été vidé. Lorsque Malystryx se trouva au centre, des ailes dorées commencèrent à pousser, tout son corps se métamorphosa et se couvrit d'écailles dorées…
En une petite minute, le corps de la jeune femme s'était transformé en un imposant dragon d'Or.
Le dragon regarda Dorian. C'est alors qu'une puissante voix gutturale se fit entendre dans tout le salon.
« Tarak aera chilk nok » dit Malystryx. (traduction : Va prendre la selle)
« Où tu l'as mise la dernière fois ? » demanda Dorian
« Rostok ! Zic tar far ! » répondit Malystryx. (traduction : Crétin ! Dans le placard du fond)
« Pas besoin de t'énerver ma belle, dit Dorian, Donne-moi juste deux petites minutes »
Dorian se délesta de sa cape pour la poser sur le dos de Séréna, alla au fameux placard, au format surdimensionné étant donné la taille de la selle du dragon.
« Bon, comment a- t- elle fait pour la faire entrer ici ? » se demanda Dorian.
Avec sa patience légendaire, il décida d'aller au plus simple… agrandir la porte. Pour se faire, Dorian avait un moyen très rapide : il plaça ses mains en parallèle, l'une près de l'autre, se concentra et prononça « Kakuc ek sic ». Une boule d'énergie se forma entre ses mains, qu'il fit léviter jusqu'au centre du cadrage de la porte, et explosa, propulsant une multitude de morceaux de pierres un peu partout. Dorian évita d'être blessé grâce au bouclier qu'il avait élevé autour de lui.
& Dorian! Sale petit crétin! Tu n'avais pas besoin de tout faire sauter ! T'avais juste à réduire la selle ! & hurla Malystryx
& Oups...! J'avoue avoir été un peu trop radical sur ce coup là… & répondit-il innocemment en réduisant la selle qui ne passait pas plus par le trou qu'il venait de faire.
Il fit léviter la selle et la posa sur le dos de la dragonne et prononça « Bacls Finoys Zimj Oclec » La selle reprit sa taille et se fixa instantanément.
« Faudra que j'essaie cette formule sur une selle de licorne ou de sedden… c'est vraiment moins long que de le faire à la main. » dit-il.
« Mais elles ne sont pas adaptées à cette formule. De plus, quand tu la fixes toi-même, tu es sûr que c'est bien fait et ça rapproche les contacts que tu as avec ton animal. » dit Aritanaë en se posant silencieusement à la droite de Dorian.
« Dis-moi, pourquoi ne suis-je pas surpris par ce que tu viens de dire ? » répliqua Dorian.
« Parce que ça fait au moins cent fois que je te le répète ? » répondit-il.
« Bingo! Dix points pour toi ! Mais là, nous avons assez plaisanté, je vais être en retard, dit-il en reprenant sa cape. Vous avez mis où mon colis express ? »
« Dans le coin gauche » répondit Aritanaë.
D'un geste de la main, il fit venir à lui le corps toujours inerte de sa prisonnière. Malystrys déploya une aile pour en faire une rampe et permettre à Dorian de monter. Il ficela solidement Ariane à l'arrière de la selle. Il n'était pas question de la perdre en cour de route.
& Tu es prêt? & demanda la dragonne.
Pour toute réponse, Dorian prit solidement les rennes. La dragonne banda alors tous ses muscles et se cabra… Elle donna une poussée contenant toute sa puissance musculaire, accompagnée de grands battements d'ailes. Ils décolèrent sans encombre. Avec la poussé que Malystryx avait donné, ils furent directement projeté hors de la montagne.
Après les quelques tours d'usage pour bien dégourdir ses ailes et reprendre un rythme de vol normal, elle prit la direction du monastère.
Il fallut plus d'une heure et demi de vol, à très bas régime, pour arriver en vue du monastère. Dorian prit, dans l'une des poches de la selle, un petit radio émetteur.
« CO (Centre Opérationnelle) aux dragonnéens, on nous a signalé la présence d'un imposant dragon venant dans notre direction en provenance du nord… »
C'est ce qu'entendit Dorian juste avant de couper court l'opérateur.
« Dorian pour le CO, annule ton ordre si tu ne veux pas que je mette en pièces les patrouilleurs… Puis pendant que j'y pense, libère la piste deux. »
« Sur le champ… Appel à tous… fausse alerte, vous avez entendu Dorian… et libérez-moi la putain de piste deux ! »
Dorian rangea l'émetteur visiblement satisfait.
& Piste deux ma belle & dit simplement Dorian.
Malystryx savait exactement où aller, elle laissa Dorian dans ses pensées.
Une dizaine de minutes plus tard, l'imposant dragon d'Or fit son atterrissage et pas des plus en douceur. Au contact du sol, la dragonne provoqua une secousse qui fit l'effet d'un petit tremblement de terre.
Dorian bondit sur le sol et se dépêcha de retirer la selle et leur passagère de fortune. En moins de deux, la selle fut confiée à un garçon d'écurie par Malystryx.
Dorian fila directement dans la salle de réunion. Son air officiel et la présence d'un corps lévitant dans son sillage faisaient tourner les têtes et les rumeurs ne mirent qu'une fraction de seconde à faire le tour du monastère.
Il arriva aux portes de la salle du Conseil qu'il ouvrit et referma sur la foule qui s'était amassée sur ses pas. Il se retourna et vit que devant lui se tenait le Conseil Disciplinaire, constitué de Valérius et de quatre autres maîtres. Ahéris et Albus étaient également présents. Dorian soupira à la vue de son tuteur.
Il s'avança au centre de la pièce et installa Ariane dans un fauteuil qui la retiendrait magiquement.
Une fois qu'il eut fini, il se retourna vers le conseil et s'exprima…
« Vous avez cherché en vain la cause des troubles dans le monastère, moi, je vous offre la source même du problème. » commença Dorian.
« Comment une personne a-t-elle pu percer nos défenses et toutes nos protections ? » demanda Vladimir, l'un des membres du Conseil.
« C'est ce qu'il y a de plus simple, elle s'y est prise de la même manière que moi… mais, elle avait un atout majeur en plus… » enchaîna Dorian.
« Elle a des barrières mentales qu'aucun humain ne peux ériger et que je ne peux pas franchir… » coupa Malystryx en entrant dans la salle.
« Comme je le disais, elle a usé de son ascendance Vélane pour charmer les gêneurs, mais sa grande force, c'est sa seconde ascendance drow… Vous avez devant vous un disciple de l'ombre… c'est pour ça que vous n'avez pas repéré sa trace. Si elle n'avait pas tenté de me soumettre à son charme, elle aurait pu continuer et semer le chaos et le désordre dans nos rangs. Quand j'ai pénétré son esprit, j'ai pu confirmer mes craintes. Les drows veulent la mort de Kertizal, mon maître des ombres, et du coup, probablement la mienne… » termina Dorian.
« Bien, maintenant, il faut des preuves… » dit Valérius
Dorian se plaça derrière Ariane et posa ses mains sur chaque coté de sa tête.
« Nous n'avons pas encore étudié en profondeur les techniques de persuasion des Gardiens, il faudra que tu attendes avant de la faire parler. » dit Valérius en regardant faire Dorian.
Visiblement, Dorian se foutait totalement de Valérius. Il plongea au fond de lui-même en se répétant la phrase clé de Malystryx. « Tout le savoir des générations passées se trouve enfoui au fond de ton cœur » Après quelques minutes, une incantation s'imposa à son esprit comme étant la solution… Il sut ce qu'il devait faire et comment il le devait…
« El rey maldice del país sueños nos muestra nos lo que contiene los corazones de esta persona. » prononça-t-il. (Désolé, pour mon espagnol très approximatif... mais bon... traduction : Roi damné du pays des songes montre nous ce que contient le coeur de cette personne)
Les pierres du serre-tête commencèrent à briller légèrement jusqu'à devenir éclatantes. Un halo sombre entoura Ariane et au-dessus de sa tête se forma l'image d'une araignée blanche sur un fond noir, la marque des drows… Le Conseil resta perplexe, mais l'aura d'ombre et la marque des drows étaient des preuves suffisantes pour sévir sur un tel cas.
« Le Conseil te remercie, Dorian, nous allons nous retirer et décider du jugement et de la sentence. » dit Valérius en se levant et pour quitter la pièce, suivi du reste du Conseil.
« Bien joué… très bien joué, je suis fière de toi. » dit Albus en s'approchant de Dorian.
« Je veux mettre un point au clair avec toi, pour notre petit arrangement, je veux être dispensé de DCFM parce que je suis loin d'avoir assez de patience pour endurer un prof qui risque d'être incompétent, ou qui possède un savoir moins étendu que le mien … » dit Dorian.
« Malheureusement, je ne peux pas te dispenser de ce cours, ça attirerait trop l'attention, surtout avec un niveau comme le tien… » répliqua Albus.
« Justement, j'ai un niveau trop haut pour que ça ne paraisse pas. Pis je vais donner des cours de combats, c'est contradictoire ton affaire. » répliqua Dorian.
« Je sais, mais je ne veux pas attirer trop l'attention de Voldemort… » dit Albus.
« Il peut bien aller se faire chier ce con là ! Qu'il vienne me rendre visite juste pour le fun… il va voir ce qu'est un vrai De Mortès… »
« Dorian, chuchota Ahéris à son oreille, calme-toi, ce n'est ni l'endroit, ni le moment… »
« Tu as raison… dit-il, et il se retourna vers Albus. Pis toi, ne t'attends pas à avoir la vie facile avec moi à Poudlard, n'oublie pas que j'ai encore à ma disposition tous les plans de construction… Je suis bien heureux que Juan les ait gardé et puis, ça n'aurait pas été si pire même sans… avec Malystryx… elle doit se souvenir des moindres recoins… » dit Dorian très satisfait de l'effet que faisait cette nouvelle sur un AlbusDumbledore qui n'en menait vraiment pas large.
« Je ne pensais pas que tu avais les plans… Je me suis dit que Malystryx avait peu de chance de se souvenir… » dit Albus.
« Tu parles… elle a quand même participé à l'édification du château… et n'a sûrement rien oublié… Mais bon, je veux savoir de combien d'heures je dispose pour mes cours ? » demanda Dorian pour changer de sujet.
« Deux heures pour chaque cours… » commença Albus.
« Quoi ? deux heures seulement ! t'es vraiment fou, il me faut quatre heures par semaine pour chaque cours » coupa Dorian
« Les élèves ont autre chose à faire que d'avoir tant d'heures de cours en plus. » répliqua Albus.
« Tu oublies que cette année, le tournoi mondial de Duel tombe en même temps que la non moins célèbre Épreuve du Sang… dit Dorian, c'est dans l'esprit de l'année… »
« Voldemort doit attendre cette épreuve avec impatience… il va vouloir la remporter » commenta Albus.
« Je ne laisserai pas un Serpentard prendre ce qui revient de droit a un De Mortès. Depuis sa création, nous n'avons jamais perdu une Épreuve, ce n'est pas avec moi que ça va commencer. » dit Dorian avec une lueur de fierté brillant dans les yeux.
« Tu n'y penses pas… l'Épreuve du Sang est le combat le plus barbare du monde des sorciers… c'est un free for all à mort. Tu vas risquer ta vie pour un simple Tournoi ? » demanda Albus.
« Ce tournoi si barbare, comme tu dis, a été créé par Juan pour régler ses problèmes avec Serpentard et Malfoy… ce n'est pas aujourd'hui que ça changera. Je vais profiter de cette chance de pouvoir tuer les pourritures qui rongent le monde » dit Dorian décidé.
« Dorian… » souffla Ahéris…
« Laisse tomber… je vais faire ce que je veux… et tu ne pourras pas m'en empêcher… et je veux mes huit heures. De toute façon, très peu vont avoir les deux. Je suis exigeant dans mes choix d'élèves du Linus, MOI… »
« Ça va… ça va… j'ai compris… » dit Albus.
C'est à ce moment que le Conseil revint.
« Ariane est déclarée coupable de haute trahison envers le monastère. La sentence, nous te la laissons, Dorian, pour ton premier cas… comme le veut la tradition » dit Valérius.
« Simple, Malystryx lui effacera complètement sa mémoire et ça ne sera pas réversible, mais avant, je vais briser toutes ses protections mentales. »
dit Dorian.
Dorian se plaça en face de Ariane et colla son front au sien. Il plongea dans l'esprit du disciple de l'ombre. Il se retrouva encore une fois devant le mur de brouillard. « Très belle barrière mentale » se dit-il. Il se concentra sur les paroles de Kertizal, « Chaque structure à une maillon faible, c'est ce qu'il faut que tu trouves et exploites pour vaincre ton adversaire. » Dorian explora de long en large ce mur d'ombre, à la recherche du point faible. Après une dizaine de minutes, il n'avait rien trouvé… par impulsion sous la colère, il donna un coup de poing dans le mur et sa main passa au travers. « L'ombre est un sous plan du monde que les ShadowDancers parcourent à leur guise, ils en sont les maîtres. » avaient été les premières paroles de son maître. Dorian entra donc dans le mur d'ombre et recommença à chercher une faille. Après un bon vingt minutes de recherche, il trouva enfin une petite faille. Dorian concentra toute son énergie en ce seul point, ouvrant ainsi les barrières assez grandes pour lui permettre d'aller plus loin et de détruire complètement ses protections. Lorsqu'il arriva au centre même de l'esprit d'Ariane, il combina l'énergie de cette dernière à la sienne pour faire sauter les protections.
Dorian se décolla d'Ariane et dit à Malystryx.
« Vas-y, elle est mûre, tu n'auras aucune résistance. » dit Dorian, faisant venir à lui un siège et s'y laissant tomber.
« Tu es sûr que ça va ? » demanda Ahéris un peu inquiète.
« Oui, très bien pourquoi ? » questionna-t-il.
« Tu es resté dans son esprit plus de deux heures… » répondit Albus.
« On t'as rien demandé à toi » grogna Dorian.
« Bon, maintenant, Ahéris, va donc te préparer, nous partirons très bientôt. » dit Albus.
Dorian fit signe à son amie de faire ce qu'avait dit Albus. Elle partit donc faire les préparatifs de son départ. Albus se conjura alors un fauteuil et se plaça devant Dorian.
« Où vont avoir lieu le Tournoi et l'Épreuve du Sang ? » demanda Dorian.
« Quel meilleur endroit que celui de sa création pour célébrer les mille ans du Tournoi et de l'Épreuve du Sang. » répondit Albus.
« Poudlard… » dit Dorian
« Et je n'aime pas l'idée d'avoir Voldemort dans mes murs. Je trouves stupide que nous ne puissions rien faire à son encontre durant ce temps… il sera à portée de mains.» dit Albus.
« C'est l'une des principales règles… ''Quiconque participe à l'Épreuve du Sang ne doit pas subir de représailles de la part des autorités. Tous ont l'immunité totale jusqu'à la fin de l'Épreuve''. Je sens que beaucoup d'aurores et de mangemorts vont s'affronter à mort, à la plus grande joie de chacun, et moi je pourrai faire mon travail de bourreau. » dit Dorian satisfait.
« Tu ne pourras pas tuer Voldemort… il n'y a qu'une seule personne qui le peut… » dit Albus.
« Et pourquoi donc ? » questionna-t-il.
« À cause d'une prophétie… » répondit Albus.
« Je t'emmerde toi et tes prophéties de merde, je vais lui faire bouffer les pissenlits par la racine à ce vieux con de Tom… Avec Potter, rien ne nous arrêtera, l'alliance se reformera et nous lui redonnerons la puissance qu'elle avait lors de sa création. » dit fièrement Dorian.
« C'est fait. Annonça Malystryx, nous pouvons la réveiller. Vous ferez ce que vous voudrez avec elle maintenant. Pour briser mes enchantements, il faudrait l'aide d'un dragon… ou de quelqu'un ayant des connaissances dans notre magie, ce qui est très rare. »
« Très bien, merci Malystryx, dit Valérius, nous ferons le reste du travail. Elle sera réexpédiée aux drows. »
Le Conseil disciplinaire se leva et quitta la salle, laissant Dorian avec son tuteur et un de ses protecteurs.
Albus se leva et se dirigea vers la sortie.
« Je vais me préparer moi aussi, nous partons dès qu'elle sera prête… » dit Albus en sortant.
« Tu es sûr qu'elle n'a pas le béguin pour toi la petite et que tu ne t'avoues pas ce que tu ressens au fond de toi pour elle… » questionna malicieusement Malystryx.
« Tu lis en moi comme dans un livre ouvert et je t'ai déjà répondu… je suis sûr de ce que je dis. » dit-il las de cette question.
« Je sais, mais on n'est jamais sûr… »
Une heure plus tard, vers huit heure de la matinée, Dorian se tint sur le toit d'un édifice et regarda le départ de son élève, sa disciple, son amie… la seule qu'il avait encore entre ces murs… Au fond de lui, il se promit de la retrouver avant d'aller voir le vieux fou…
