A menteur, menteur et demi !
Auteur : Ivrian.
Disclaimer : Ben, tout à JKR, comme d'hab !
Résum : Leurs amis respectifs se demandent dans quelle mesure leur haine mutuelle ne cache pas un sentiment plus tendre… et décident de les forcer à l'avouer ! C'est sans compter la mauvaise foi sans limites des deux principaux intéressés !
Note de l'auteur : Et une fic de plus, une ! Bah, comme j'ai terminé « La punition » et « Avec des si », je peux me le permettre, non ? Regard en coin Non ? Et bien tant pis !
Réponses aux rewiews :
Mikii : Merci beaucoup, tu vas me faire rougir !
Nicole Pavlovna : Oui, je me suis dit qu'il y en avait marre de Pansy, Crabbe et Goyle complètement stupides et ne restant avec Dray que pour sa notoriété. Ça change un peu !
Blackounette : Non, Harry ne va pas faire de bêtises, il va juste un peu prendre l'air. Et pour la rapidité de la trêve, ils vont s'en expliquer dans un prochain chapitre. Te laisse pas faire par Pompom !
Frite 12 : Merci pour tout tes compliments ! J'suis très flattée !
Zmija : Voila la suite ! Dis donc, qu'est-ce qu'il a comme succès le couple Dray/Riry !
Saael' : Oui, chef ! Se tape la tête contre son ordi J'essaierai de ne plus bâcler mes chapitres, c'est promis ! Rétablis-toi vite et grosses bises !
Shunrei : Les chibi eyes, ça marche modérément avec moi, lol ! Tu auras la suite toutes les semaines, contente ? Bises !
Laurie : Alors à toi et aux autres, merci ! MERCI, MERCI !!! Tu leur feras de gros bisous de ma part et tu leur diras qu'ils auront la suite toutes les semaines, dorénavant !
Kissa : Merci, et voila la suite !
Kyogirl 63 : Que veux-tu, on se refait pas ! Je ne suis pas une adepte des chapitres longs…
Anya et Xeres : Oui, on parle d'expérience. Le nombre de fois ou ma bande de potes et moi on a joué les cupidons, lol !
Akashana : Râle pas, voila la suite !
Cordelune : Merci ! Je suis fan de ta fic « Message ». Tu prévois beaucoup de chapitres ?
Lunattica : Merci et bisous !
Blaise le poussin masqu : Les jumeaux ! Comment ça va ? Alors vous êtes fans de slash tous les deux, le garçon et la fille ? Génial !
Celinette : Ma puce ! Bon, enfin, envoie les suite de tes fics le plus rapidement possible, stp ! J'ai envie de lire du Celinette !!!
Paradise Nightwish : bon ben, moi continuer d'écrire, alors, lol !
Celine S : Mais ça va venir, la suite du prologue ! Le tout, c'est de remonter le temps jusqu'au match de quidditch, lol !
Sely : Merci pour tes compliments, j'essaie plus que tout de faire passer les sentiments. C'est ça le plus difficile quand on écrit.
Lulu-Cyfair : Hé oui, Ronny, toujours aussi délicat ! Les comploteurs reviendront dès le prochain chapitre, lol !
Ninou : Je ne peux pas te répondre avec précision. Dix minimum, vingt maximum, je pense. Bises.
Miya Black : Mais envahis, envahis, je t'en prie ! Je ne demande que ça !
Lululle : Et oui, c'est le jeu de la vie ! Fan de Chevallier et Laspallès, toi aussi ? MdR !!!
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3
Deux ennemis dans une roseraie
L'air embaumait de senteurs toutes plus sucrées les unes que les autres. Harry marchait depuis quelques minutes le long de la roseraie, en respirant à pleins poumons les parfums capiteux. Ses nerfs se détendaient peu à peu. Cet endroit était le seul à lui procurer autant de calme.
Son esprit, cependant, était en ébullition. Nom de nom ! C'était impensable ! Il ne pouvait pas rêver du préfet en chef de Serpentard ! Les mots « rêves » et « Malfoy » étaient totalement antonymes !
Et pourtant… Se pouvait-il que le mystérieux amant sans visage qui hantait ses songes soit Draco ? Harry se réveillait souvent en sursaut, le corps en feu, stimulé par les images sensuelles qui peuplaient son sommeil. Le principal avantage d'être préfet en chef était d'avoir sa propre chambre. Ainsi, après avoir jeté un sort de silence, Harry pouvait donc « soulager sa tension » sans craindre de réveiller les occupants des lits voisins.
Le jeune homme soupira. Bien sûr, il avait eu quelques aventures, mais il avait rapidement découvert que le sexe pour le sexe ne l'intéressait pas. Les rares personnes qui avaient profité de ses faveurs étaient des hommes et des femmes qu'il estimait et respectait, et pour qui il avait une profonde affection. Deux femmes et un homme, pour être plus précis.
Fleur Delacour avait été la première. Harry avait longtemps cru en être amoureux… Mais le jour où la jeune fille, à demi veela, avait choisi un compagnon, il n'avait pas fait un drame parce qu'elle lui avait préféré quelqu'un d'autre.
Au contraire, le fait que ce soit Bill Weasley l'avait enchanté. Harry leur avait sincèrement souhaité tout le bonheur du monde.
Ensuite, il y avait eu Cho. Mais leur relation avait été vouée dès le départ à l'échec. Le fantôme de Cédric Diggory était bien trop présent entre eux. Là encore, pas de drame. Ils s'étaient quittés bons amis. Quand ça n'allait pas, Harry savait qu'il pouvait appeler la jeune fille à n'importe quelle heure du jour et de la nuit pour parler. Elle répondait toujours présente.
Et puis il y avait eu cet homme… Une liaison vraiment inattendue, qui avait duré plusieurs mois. Jusqu'à ce que le survivant se rende compte que son amant aimait quelqu'un d'autre. Là encore, il était resté ami avec ce dernier, et l'avait même aidé à conquérir la personne avec qui il vivait désormais.
Harry se retint d'exploser de rire. Peu de personnes dans son entourage savaient qu'il avait été l'amant du professeur Rogue, avant que celui-ci ne se mette en ménage avec Remus Lupin. Personne n'y aurait cru, d'ailleurs, s'il l'avait révélé… Lui et Severus ? C'était impensable lorsqu'on connaissait l'inimitié qui les liait depuis le début de ses études !
Mais les leçons d'occlumancie les avaient rapproché. Beaucoup. Et lorsqu'un Harry en larmes, incapable de surmonter la mort de Sirius Black s'était retrouvé dans les bras de Severus, il leur avait paru parfaitement naturel à tous deux de finir dans le lit du maître de potions. Même si Severus avait énormément culpabilisé par la suite !
Leur liaison avait duré tout le deuxième trimestre de la sixième année d'études de Harry. Puis ce dernier s'était débrouillé pour faire en sorte que Remus et Sev s'avouent enfin leurs sentiments. Là encore, même s'ils jouaient tous deux en public ce petit jeu de l'hostilité (qui les amusait énormément !) Harry savait pertinemment qu'il pouvait toujours aller trouver Severus pour discuter quand le besoin s'en faisait sentir.
Le jeune homme était vraiment troublé. Malfoy ! Il avait soupiré après Malfoy dans ses songes. Bon, il fallait bien l'admettre, le serpentard était devenu au fil des années très… sexy.
« Non, mais ça va pas la tête ! Il n'est PAS sexy ! Il est tout sauf sexy ! Il est agaçant, horripilant, détestable, mais il n'est pas sexy ! »
Le gryffondor se serait flanqué des baffes. Tout en marmonnant dans sa barbe, il n'avait même pas remarqué qu'il n'était plus seul. Une voix traînante le ramena à la réalité.
- Seigneur ! Potter perd la boule… Que quelqu'un appelle vite Sainte Mangouste !
Harry eut un violent sursaut. L'objet de ses pensées était à moins d'un mètre de lui.
- Alors, Potty, on parle tout seul ? Déjà sénile, à ton âge… Si c'est pas malheureux !
- Non, Malfoy, ce qui est malheureux, c'est que tu sois la preuve vivante que la connerie est congénitale ! riposta froidement Harry.
Les yeux du serpentard lancèrent des éclairs peu engageants.
- Tu me cherches, Potter ? !
- Je ne te cherche plus, Malfoy, je t'ai trouvé. Pour mon malheur.
Le blond croisa les bras sur sa poitrine.
- Je vais t'en faire baver au prochain match de quidditch, Potter. Cette fois-ci, ce sont les serpentards qui vont gagner !
Harry fit mine de réfléchir.
- Hum… Attends un peu, Malfoy… ça fait combien de temps que tu me dis ça ? Six, sept ans ? Et vous avez gagné combien de fois ? Zéro ? Une ?
Draco devait faire un effort visible pour se retenir de se jeter sur le gryffondor. Harry observa avec amusement ses poings crispés.
- Potter, quel dommage que Voldemort n'ait pas eu le temps de t'achever avant de crever ! siffla le serpentard, hors de lui.
Harry eut l'impression de recevoir un coup de poing dans l'estomac. Un voile de tristesse passa dans son regard, et il se détourna, murmurant pour lui-même :
- Oui… quel dommage, n'est-ce pas ?
Quelques secondes plus tard, sa silhouette s'était fondue dans la brume matinale.
Draco Malfoy resta seul dans la roseraie, pestant contre lui-même.
« Merlin, quel con ! Tu avais vraiment besoin de lui dire ça ? ! Hé ho, attends un peu, c'est Potter ! Ton pire ennemi depuis sept ans ! Bien sûr qu'il fallait que tu l'enfonces ! »
Alors pourquoi ressentait-il cette sensation de malaise au creux de l'estomac ? Pourquoi le regard empli de douleur du balafré l'avait-il ému à ce point ?
Décidément, rien n'allait plus en ce moment. Et tout ça, à cause de ce satané gryffondor ! Draco sentit soudain ses joues le brûler au souvenir de la nuit précédente. Il avait rêvé de Potter ! Merlin ! Et un rêve érotique, qui plus est !
Un demi-sourire joua sur ses lèvres. Dans son rêve, il offrait un cadeau d'anniversaire très agréable au survivant… Le sourire s'effaça rapidement, remplacé par une expression furibonde, bien plus coutumière au serpentard.
Il ne manquait plus que ça ! Des rêves érotiques avec Potter en guest star ! Bien sûr, à son âge on avait les hormones en folie, mais tout de même !
On avait beau être « le dieu du sexe » de Poudlard, on n'en était pas moins sélectif, que diantre ! Draco s'était rendu compte depuis plus d'un an qu'il était bisexuel, et il en avait allègrement profité. Le jeune homme hurlait encore de rire à la réflexion que sa mère, philosophe, lui avait faite en apprenant la nouvelle.
- Bisexuel ? Mais c'est l'idéal, Draco ! Deux fois plus de plaisir !
Qui l'eut cru ? Il avait fallu que son père prenne perpète à Azkaban pour que le jeune homme découvre l'humour maternel. Tous deux avaient enfin appris à vivre sans crainte.
Pendant ce temps, dans le couloir de la mort, Lucius attendait le doux baiser que ne manquerait pas de lui donner le dernier détraqueur encore à Azkaban.
Mais l'homme avait eu beau faire de la vie de sa femme et de son fils un enfer, celui-ci savait qu'il ne pourrait s'empêcher de pleurer le jour de son exécution. Pleurer sur le père qu'il aurait tant aimé avoir, et pleurer sur l'amour qu'il aurait tant voulu donner et recevoir de ce dernier… Même si ça ne servait à rien.
Avec un soupir, Draco Malfoy chassa ses sombres pensées, et reprit lentement le chemin de l'école. Les cours n'allaient pas tarder à commencer…
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A suivre…