A menteur, menteur et demi !
Disclaimer : Ben, tout à JKR, comme d'habitude !
Résum : Leurs amis respectifs se demandent dans quelle mesure leur haine mutuelle ne cache pas un sentiment plus tendre… et décident de les forcer à l'avouer ! C'est sans compter la mauvaise foi sans limites des deux principaux intéressés !
Réponses aux rewiews :
Amandaaa, Bellatrix Black-Snape, Margarita 6, ntertiti, Milous, Clochette, Aaliyah, Akashana, Deirdre Acaena, Shyrinia, Frite 12, Ninou, Miya Black (Coucou, Miya !), Céline 402, Céline S, Nicolas, Lyrathena, Genevieve Black, Cordelune, Minerve, Lisandra, Onarluca (Kikoo, Artémis !), Nicole Pavlovna (Salut, Nicky !) : Merci beaucoup pour vos rewiews. Je suis contente de voir que vous aimez toujours autant cette petite fic sans prétention (uniquement celle de faire rire, lol). Pour celles qui ont apprécié le personnage de Nérina, rassurez-vous, on va la revoir ! Je vous fais plein de grosses bises.
Nyonoshii : Salut, Miss ! Arrête de me faire des compliments comme ça, tu vas me faire tourner la tête ! Je suis toute rouge, maintenant ! Plus sérieusement, je suis heureuse que tu apprécies mes écrits. Moi aussi, j'aime tes fics, et je te fais plein de gros bisous pour te remercier de me faire des rewiews aussi adorables.
Kyogirl 63 et Lulu-Cyfair : Et oui, les filles ! Je vous mets dans le même panier, lol ! Alors comme ça on ne la trouve pas très futée, ma psychomage ?! Dîtes donc, vous avez réfléchi qu'elle fréquente Charlie Weasley, et qu'il y a de fortes chances pour qu'il déteigne sur elle ? ça, c'est l'effet gryffy !!! PTDR ! Bises à toutes les deux. (Rassurez-vous, Nérina se rattrapera la prochaine fois, puisqu'elle embrouillera tellement notre survivant qu'il finira par avouer ses sentiments pour le beau blond, lol !)
Vif d'or : Coucou ! Moi aussi je suis du genre directe, ça m'a d'ailleurs joué pas mal de tours… sinon, je suis trop déçue de ne pas pouvoir discuter avec toi sur msn, mais nos horaires ne sont franchement pas les mêmes ! Sniff !
Cococloud : Kikoo, toi ! Arrête de me faire rougir, tu veux ? Je vais finir par attraper la grosse tête si tu me fais autant de compliments !
Sasha Krum : Ma puce ! Et non, perdu ! Drake ne fait pas partie des clients de la psy ! Je vois totalement ce que tu veux dire, espèce de perverse, lol !!! J'ai hâte d'être au 23 !!!
Anya et Xeres : Salut ! Ben oui, je voulais une Nérina qui soit sympa et très peu orthodoxe, comme psy, lol !
Lululle : Salut, ma choupinette ! Alors t'es blonde ? Ptdr ! Va falloir que j'écrive une fic sur les blondes, moi…
Manehou : C'est Harry qui a tout dévoilé à Nérina, au cours de leurs séances, depuis sa sixième année. Petit à petit, il en lui a beaucoup confié. Et non, désolée, pas de Blaise avec Hermione ni de Ron avec Pansy, lol !
Blurp 3 : Merci de m'avoir signalé l'erreur, j'ai rectifi ! En fait, j'avais confondu Bill et Charlie. Bises.
Saael' : Kikoo, Miss cœur de lionne ! En ce moment, tu dois être en vacances, et quand tu rentreras, ce sera moi qui serais partie ! On va pas se "revoir" avant septembre, sniff ! Je suis heureuse que tu aies aimé ce chapitre, en tous cas ! Bises, ma puce !
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10
La phase active, action !
Le parchemin échappa des mains du préfet en chef de serpentard pour glisser le long du sol. Draco le contempla sans le voir, pensif.
Ainsi, le moment était venu. Ce qu'il n'avait cessé de redouter depuis l'emprisonnement de son père allait bientôt devenir une réalité.
Sa détresse dut sans doute se lire sur son visage, car Blaise et Pansy cessèrent leur conversation pour lui jeter un coup d'œil interrogatif. Il n'avait franchement pas envie de leur parler de ça, mais tôt ou tard, l'école serait mise au courant. Autant que ses meilleurs amis l'apprennent par lui…
- C'est une lettre de ma mère. Mon p… Lucius va être exécuté dans dix jours.
Il n'avait pas pu.
Il n'avait pas pu prononcer ces quelques mots : mon père va être exécuté dans dix jours.
C'était peut-être de la lâcheté, mais il en avait été incapable.
Pansy échangea un regard qui en disait long avec Blaise. Cet événement allait paradoxalement renforcer la crédibilité de leur plan auprès de Potter.
Ils agissaient pour le bien de leur ami, persuadés que celui-ci trouverait enfin le bonheur avec le gryffondor.
C'est du moins ce qu'ils s'efforçaient tous deux de penser, tout en occultant sciemment leur sentiment de culpabilité grandissant face à leurs agissements et au désespoir sous-jacent de Draco.
Comprenant le besoin de solitude de leur ami, ils se levèrent, et quittèrent la chambre du préfet en chef.
- Blaise, ça me débecte, fit Pansy, mais on ne trouvera jamais une meilleure occasion.
- Tu as raison, il faut prévenir les autres. Ce coup-ci, on lance la phase active.
§
Quelques heures plus tard, après la fin des cours, les deux serpentards, sur les conseils de Ron et Hermione, se retrouvèrent dans la bibliothèque, au rayon "Quidditch". Blaise surveillait du coin de l'œil le survivant, assis à une table et pour l'heure occupé à compulser l'excellent "Quidditch à travers les âges".
Pendant ce temps, Pansy se frottait férocement les yeux avec un oignon. Le résultat fut plus que parfait, elle se retrouva en un rien de temps avec des prunelles larmoyantes et des paupières rouges et gonflées.
- Parfait ! fit Blaise en imitant le V de la victoire. Maintenant, jette un sort pour enlever l'odeur !
Ainsi fut dit, ainsi fut fait. Pansy balança l'aromate derrière un rayonnage, et s'appliqua à pleurer de son mieux.
- Il arrive, Pans' ! fit soudain son ami d'un ton surexcité. Scène 1, action !
Il prit la jeune fille dans ses bras, et elle sanglota sans retenue contre son épaule. Du coin de l'œil, elle vit Harry s'arrêter net face à cette scène inattendue.
Les deux serpentards firent comme s'ils n'avaient pas remarqué la présence du jeune homme.
- Pansy, calme-toi, je t'en prie, fit Blaise d'une voix apaisante.
- Mais comment veux-tu que je me calme !!! s'exclama-t-elle en retour d'une voix étranglée, tout en se félicitant intérieurement de ses dons d'actrice. Dray est sur la corde raide, il va craquer, si ça continue !
Ils ignorèrent avec superbe l'exclamation étouffée qui suivit cette tirade.
- Mais non, Draco ne craquera pas, répondit Blaise. Il est fort, tu verras, il tiendra le coup.
- Bon sang, Blaise ! Son père va être exécuté et toi tu crois qu'il va rester stoïque ? ! Je te dis qu'il va craquer, il en a trop supporté pendant cette maudite guerre !
- Et alors, tu crois qu'il est capable de se foutre en l'air, c'est ça ? !
Le ton des deux serpentards s'était fait plus passionné, et ils se rendirent tous deux compte avec stupeur qu'ils ne jouaient plus la comédie. C'était leur angoisse et leur inquiétude pour Draco qui jaillissaient, rendant leur mise en scène d'une véracité troublante.
Harry, stupéfait, écoutait leur discussion animée. De plus en plus inquiet et troublé. Malfoy allait donc si mal que ça ? On ne l'aurait jamais cru, a voir la façon dont il l'insultait en permanence !
- Mais de quoi parlez-vous ? ne put-il s'empêcher de demander.
Pansy sursauta. Un véritable sursaut, car pendant quelques secondes, elle avait totalement oublié la présence du gryffondor. De plus, elle constatait avec une stupeur grandissante qu'elle était drôlement bien dans les bras de son ami.
Elle leva un visage rougissant vers Blaise, et ce dernier, constatant à quel point il la tenait étroitement serrée, la relâcha avec un « S'cuse-moi, Pans' » particulièrement embarrassé.
Tous deux se tournèrent vivement vers Harry, qui attendait une réponse.
- Et en quoi ça te concernerait, Potter ? ! demanda la jeune fille avec agressivité. Tu as toujours haï Draco !
- Si ça t'intéresse, Potter, rétorqua froidement Blaise, Lucius Malfoy va recevoir le baiser du détraqueur dans dix jours, et Dray est totalement effondré.
- Voilà, tu peux pavoiser, maintenant ! cracha Pansy.
Et saisissant le bras de Blaise, elle l'entraîna à sa suite, laissant sur place un Harry pour le moins pensif.
Ainsi, la perte de son père affectait le serpentard plus qu'il n'aurait souhaité le montrer ? Songeur, Harry se dirigea vers le grand hall, puis quitta l'école pour s'enfoncer dans les jardins.
Lui-même avait connu une période, après la fin de la guerre, ou il s'était retrouvé sur le fil du rasoir. Il bénirait toujours ses amis de l'avoir forcé à aller consulter Nérina.
La psychomage lui avait été d'une aide précieuse.
Mais pouvait-il vraiment aller trouver Malfoy pour la lui conseiller ? Il se voyait mal aborder le serpentard pour lui dire :
- Heu, Malfoy, je sais qu'on se déteste, toi et moi, mais si tu as besoin d'aide, je te conseillerai ma psy !
Le blond allait lui mettre son poing dans la figure, et avec raison.
Pourtant, Harry ne pouvait s'empêcher de se sentir inquiet. Il n'avait aucune envie de perdre son meilleur ennemi.
Il n'avait aucune envie de perdre son meilleur ennemi…La phrase résonna dans sa tête, et il stoppa net sa marche, secoué par l'évidence.
OH… MON… DIEU… ! Ses sentiments pour le serpentard allaient bien au-delà du simple fantasme !
Anéanti par cette découverte, Harry se laissa tomber dans l'herbe. Littéralement assommé par le choc.
Tout à ses pensées, il ne s'aperçut pas qu'il avait été suivi.
Un petit groupe, composé de deux lions et de deux serpents, ne perdait pas une miette de ses mouvements.
- Mais qu'est-ce qu'il fait ? demanda Ron, énervé.
- On dirait qu'il est sous le coup d'une intense révélation intérieure ! ironisa Pansy. Au fait, comment ça s'est passé avec Dray, de votre côt ?
Hermione fit la grimace.
- Pas très bon ! Il a explosé de rire en apprenant que Harry allait voir un psy.
- Mais il a aussi promis de garder le secret, fit Ron d'un air dubitatif.
- Il le gardera, ne t'inquiète pas ! lui lança Blaise. Dray tient toujours ses promesses.
- Chut !!! fit soudain Pansy. Il arrive !
En effet, le préfet en chef des serpentards avançait d'un pas conquérant dans les jardins, inspirant profondément les senteurs capiteuses pour se calmer les nerfs.
Il s'arrêta net en voyant que l'une des causes de ses tourments se trouvait allongée sur l'herbe.
- Alors, Potter ! On compte les mouches ? ! siffla-t-il, furieux et troublé de voir l'objet de ses fantasmes se matérialiser ainsi sous son nez.
Harry lui retourna un regard insondable.
- Et toi, Malfoy, tu viens méditer sur ta triste existence ?
Draco serra violemment les poings.
Saleté de gryffy !!!Les comploteurs suivaient la scène avec une inquiétude grandissante. Tout ça ne sentait franchement pas bon pour leur plan ! Ce n'était pas du tout censé se dérouler ainsi !
- Moi, au moins, je n'en suis pas réduit à aller voir un psy ! cracha le blond d'un ton venimeux.
Harry se releva d'un bond, le visage blême.
- Qui te l'a dit ? Comment es-tu au courant ? !
Un sourire narquois se dessina sur le visage de Draco.
- Disons que j'ai mes sources, mon petit Potty ! fit-il tranquillement avant de faire demi-tour.
La voix ironique du préfet en chef de gryffondor le cloua sur place.
- Bon vent ! Et salue papa de ma part ! Tiens, c'est vrai, au fait… Tu ne vas plus profiter de sa présence très longtemps ! Il paraît que le bisou d'un détraqueur ne fait pas beaucoup de bien… Papa risque d'avoir le teint… un peu brouillé, après !
La réaction ne se fit pas attendre.
Livide, Draco sauta à la gorge de Harry. Les deux adolescents roulèrent à terre, hurlant et s'invectivant à tout va.
- Je te hais, Potter ! éructa le serpentard.
- Idem, la fouine !!!
Les quatre comploteurs échangèrent un regard effondré en les voyant échanger les coups les plus vicieux.
- Merlin, on intervient avant qu'ils ne s'entretuent ! s'écria Ron.
Ils arrivèrent sur les lieux au pas de course. Chacun empoigna le préfet en chef de sa maison respective et l'entraîna avec brusquerie loin de l'autre. Le blond et le brun se débattaient férocement, essayant de se jeter l'un sur l'autre pour s'étriper dans la joie et la bonne humeur !
Hermione n'eut que le temps de souffler à Pansy et à Blaise de les retrouver à onze heures à la tour d'astronomie, elle et Ron, avant d'entraîner à sa suite un Harry échevelé et fou de rage.
- Fiasco total ! murmura Ron à sa meilleure amie.
- Je crois que nous allons avoir besoin d'aide… , chuchota-t-elle d'un ton songeur, tout en prenant garde à ce que le survivant ne puisse l'entendre.
Mais ce dernier était bien trop occupé à insulter un Malfoy rouge de colère pour écouter quoi que ce soit !
En son for intérieur, la jeune fille songea qu'un prof de potion et un loup-garou ne seraient pas de trop pour les aider dans la tache titanesque qu'ils avaient entreprise…
°°°
A suivre…