Hermione avait mal à son bras. Elle avait hâte que Dumbledor viennes pour lui soigner tout cela. Le bain l'avait apaisée mais la douleur était revenue en elle avec une violence rare. Sirius était entrain de préparer le souper. Elle savait que cela n'avancé à rien d'aller le voir car elle ne pouvait pas l'aider. Hermione était allongée sur son lit et réfléchissait.
Je me demande bien comment va se passer les quinze jours ? J'espère que Sirius sera quand même un peu plus sociable. Je sais que je devrais être moins exigeante avec lui, mais ce n'est pas plaisant de se faire la conversation seule.
Elle ne voulait pas tomber dans les bras de Morphée.
Il faut que je me trouve une occupation.
Hermione commença donc à énumérer la liste des sorts qu'elle devrait apprendre au cours de sa 5ème année. Une fois la liste faite, elle continua avec les potions et le reste. Puis ses pensées revirent sur Sirius.
Sirius a beaucoup changé depuis notre première rencontre. Mais il est si lunatique, pourtant ce n'est pas lui le loup-garou. Pas étonnant qu'ils s'entendent aussi bien lui et Lupin. Je me demande comment il pouvait être quand il avait mon age ? En tout cas la maturité lui siée bien. La petite fossette qu'il a dans le creux du menton, lui donne un air si dur et en même temps si sensible. En tout cas une chose est sure c'est qu'il sait se servir de ses mains.
Hermione repensa à son arrivée en balai, la douceur qu'il avait eut quand il lui a cassé le bras et aussi le massage. Elle sentait battre son cœur, elle avait chaud. Elle s'abandonnait à ses songes. Elle avait de drôle de picotements dans le ventre. Le souvenir de sa main sur son ventre, lui procurait une telle sensation. Instinctivement elle se frotta les cuisses l'une contre l'autres. Son bassin allait de haut en bas. Sa main valide, elle la plaça sur son ventre la ou celle de Sirius était placée quelque heures plus tôt. Elle se caressait le ventre, ses gestes étaient lent et maladroit. Lentement elle passa sa main sous son top. Un de ses doigts effleurait la naissance de sa poitrine. Au fur et à mesure, son doigt remontait sur ses seins. Elle sentait sa poitrine se durcir sous ses propres caresses. Elle commença donc à jouer avec un de ses tétons. La réaction ne tarda pas à arrivée. Il commençait à grossir sous l'action de ses doigts. Elle se sentait prête. Alors elle plongea la main dans son string. Elle passa plusieurs fois sa main dans sa toison. Une fois avoir titillée son bouton de chair, elle plongea un doigt en elle. Sous l'action elle se cambra.
Sirius…
Elle imaginait ses doigts qui lui pénétrait, qui lui donnait du plaisirs. Son intimité était douce et très humide. Hermione était tellement excitée que sa jouissance vint très rapidement. Elle la fit explosée en prononçant son prénom.
« - Sirius…. ! »
« - Hermione ? Tout va bien ? »
Il venait de frapper à sa porte. Prise sous son émotion elle ne l'avait pas entendu monté. N'entendant pas de réponse Sirius avait envie de rentrer. Il posa sa main sur la poignée de porte quand…
« - Ne rentre pas ! »
Tout d'abord surpris, il ne chercha pas à comprendre. Il lui reposa donc la question.
« - Je t'ai entendu m'appeler. Tout va bien ? »
Elle se demanda
Ai-je parlée aussi fort ?
« - Oui tout va bien. »
Il fallait qu'elle trouve une excuse rapidement.
« - J'ai cru voir une araignée mais je me suis trompée. »
« - Tu es sure que tu ne veux pas que je rentres ? Je pourrais vérifier. »
Pendant que Sirius attendait derrière la porte. Hermione se rhabilla rapidement. Ses cheveux étaient désordonnés, elle avait les pommettes en feu ! Elle s'arrangea du mieux qu'elle pu et ouvrit la porte.
« - Sirius ? »
« - Hermione ? »
Ils se regardaient. Hermione ne savait pas trop comment elle devait réagir. Elle était vraiment sous son charme.
« - Pourquoi tu ne voulais pas que je rentre ? Tu veux que je vérifie de nouveau ta chambre ? »
« - Non tout va bien. Je ne voulais pas ouvrir car je m'étais assoupie et j'avais les cheveux en désordre. »
« - Ta 'pseudo' araignée en tout cas t'a donné des émotions. Tu as les joues toutes rouges. »
En lui disant cela, il avait placé sa main sur sa joue. Hermione se trouvait désarmée face à lui. Incapable de prendre une décision.
« - Tu ne veux vraiment pas que je regarde ? »
Encore une fois, il lui faisait un sourire ravageur. Hermione voulait changer de sujet. Elle était mal à l'aise et cela se voyait de plus en plus.
« - Le repas est prêt ? J'ai vraiment très faim. »
Sirius comprit ce que la jeune fille essayait de faire mais il ne voulait pas s'avouer vaincu.
« - Tout est prêt. Nous allons manger et après je regarderais dans ta chambre s'il n'y a pas d'autres monstres. Je ne voudrais pas que tu fasses de mauvais rêves à cause d'une vilaine bête. »
Mais c'est dingue ça ! Il est têtu comme une mule. J'y crois pas !
« - Vous ne renoncez jamais ? »
« - Non jamais ! »
Il lui avait dit cela en lui faisant un clin d'œil.
Je défaille !!! Que Morgane me vienne en aide ! Il me torture ! Quel s !
Ils descendirent les escaliers et Hermione s'installa à la table. Sirius la servit et il se plaça en face d'elle. Sirius avait préparé des escalopes de dinde à la crème, avec des tagliatelles. Il avait aussi prit soin de couper la viande et les pâtes de l'assiette d'Hermione. Durant le repas ils discutèrent de tout et de rien. En tout cas qui pouvait mettre l'un ou l'autre dans une situation difficile. A la fin du repas Sirius demanda :
« - Hermione peux-tu aller nourrir Buck au grenier ? Je te rejoins des que j'ai fini. »
« - Ok, pas de problème. »
Avant qu'elle ne quitte la cuisine, il lui dit dans un sourire charmeur :
« - Ne t'inquiète pas. Il n'y a pas d'araignée en haut. »
Hermione vexée par sa remarque releva le menton et sortit la tête haute.
Elle est si belle, encore pleine d'innocence.
Hermione monta les escaliers pour arriver dans le grenier. Elle ouvrit la porte, à l'intérieur, la pièce était grande et ronde. Il y avait d'autres portes et au milieu sur une paillasse, Buck ! Se rappelant les cours d'Hagrid Hermione s'inclina devant lui. Au bout de quelques secondes, Buck répondit à son salut. Elle savait que s'était le signal et elle s'avança et lui donna des furets. Elle lui caressait la tête et plongea dans ses pensées. Elle fut tirée de sa rêverie par un bruit.
« - Sirius c'est vous ? »
Pas de réponse.
J'ai du rêver.
Elle entreprit de caresser de nouveau Buck quand le bruit se fit plus distinct.
« - Qui est l ? »
Elle sortit sa baguette et s'approcha de la porte. Elle cola son oreille à la porte. Rien… Puis un bruit. Quelque chose frappait à la porte. Hermione posa la main sur la poignet de porte, et la tourna doucement.
« - Sirius ? »
Quand la porte fut ouverte complètement, on ne pouvait rien voir. Tout était noir. Elle voulu s'approcher quand le corps de Sirius s'abattit de tout son flanc sur le sol rugueux du grenier. Le sang d'Hermione se figea. Elle se jeta à genoux.
« - Sirius ??? Répondez-moi ! »
Hermione était en transe. Elle avait froid et chaud. Elle avait senti ses larmes monter en elle.
« - Sirius ??? »
Elle le secoua doucement pour commencer. La peur bientôt fut remplacée par la terreur. Elle se sentait vidée. Cela ne pouvait pas se passer comme cela. Dans un sanglot, elle essaya encore de le faire réagir. Elle ne pouvait plus retenir ses larmes, son corps était envahi de spasmes. Elle ne pouvait accepter son départ. Elle savait qu'elle devait réagir mais son cerveau refusait de fonctionner. Son cœur était déchiré et elle ne pouvait se résoudre à son départ. Durant tout ce temps elle n'avait cessée de répéter son prénom, telle une machine. Elle le secoua à nouveau, de sa seule main valide. Et puis n'écoutant que son cœur, elle ôta son pansement.
Tant pis pour la douleur !
Son bras la faisait souffrir mais ce n'était rien en comparaison de sa peine. Elle le gifla plusieurs fois et elle lui donnait de violent coup de poings sur le torse. Elle se mit à crier :
« - SIRIUS !!!! »
De rage, de peur, de terreur, elle venait de taper le sol de son bras blessé. Du sang perlait de ses phalanges.
« - J'ai besoin de toi ! »
Elle venait de dire cela dans un murmure. Et dans un dernier gémissement elle posa ses lèvres sur celle de Sirius.
Sur le perron de la porte, Sirius était sous le choc de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Son corps étendu, raide, mort. Hermione qui pleurait et qui venait de l'embrasser. Il devait réagir. Il ne pouvait supporter de la voir si triste. Alors il s'approcha, poussa Hermione à coté de Buck et cria :
« - Ici ! »
L'épouventard prit la forme de Peter Pettigrow. Sirius tendit sa baguette vers lui et prononça la formule :
« - Ridikulus ! »
L'épouventard se transforma et explosa.
Un lourd silence planait dans la pièce. Sirius se tourna vers Hermione. Ses yeux étaient rouges et gonflés.
Comment ? Comment ai-je pu être si bête ? Par Merlin, il est vivant.
Sirius se tourna vers elle. Il s'approcha doucement. Il ne voulait pas l'effrayer. Il s'accroupit et lui prit sa main blessée.
« - Laisse moi regarder. »
Alors, ils se regardèrent… Le temps se figea autour d'eux… De son bras valide Hermione l'enlaça, Sirius se laissa faire.
Qu'il est bon de se sentir aim !
« - J'ai eu si peur ! »
« - Chut… C'est fini ! »
Les larmes retrouvèrent leur chemin mais elles n'avaient pas la même signification. Elle pleurait oui, mais de joie et de soulagement. Elle ne voulait en aucun cas casser son étreinte. Il voulait l'embrasser, la prendre la rassurer. Lui faire sentir que jamais il ne la quitterai. Oui Il l'aimait et apparemment cela était réciproque.
Black, n'en profite pas. Tu sais qu'elle est encore sous le choc ! Ne fait pas le salop. Si tu l'aimes, ne fait pas ça !
Que devait-il faire ? Ecouter son cœur ou sa raison. Il savait foncièrement que la situation dans laquelle ils se trouvaient ne se représenterai peut être jamais. Il avait tellement envie de l'embrasser. Mais non, il la respectait trop pour profiter de toute cette situation. Alors avec une infinie délicatesse, il la souleva et la fit sortir de cet endroit.
Toujours lové contre Sirius Hermione se sentait flotter. Sa peur ne s'était cependant pas complètement évanouie. Elle avait vu un épouventard et sa plus grande peur aujourd'hui c'est perdre Sirius. Elle savait qu'elle ressentait un petit quelque chose pour lui, mais cette démonstration, prouvait plus. Elle était perdue dans ses pensées quand elle se rendit compte qu'elle était sur le sofa. Elle se dégagea maladroitement de Sirius. Le silence c'est tout ce qui regagna dans la pièce. Alors Sirius se leva. Prise de panique Hermione demanda :
« - Ou vas-tu ? »
Sirius ne se doutait pas qu'autant de détresse pouvait se lire dans se si jolis yeux. A l'intérieur de lui c'était le conflit. Il mourrait d'envie de lui faire l'amour sur le sofa, mais en même temps il savait qu'il devait prendre son temps.
Elle est si jeune.
« - Je vais chercher de quoi te faire un nouveau pansement et de quoi désinfecter ta main. J'arrive. »
Hermione se rallongea sur le sofa et attendit. Rapidement, Sirius revint avec tout le nécessaire pour les premiers secours. Il lui appliqua le produit. Son premier réflexe fut de retirer sa main.
« - Désol ! »
Quand il eut fini de nettoyer ses plaies, il lui refit son bandage au bras.
« - J'espère que tu ne t'en pas accentué ta blessure. »
Et puis de nouveau le silence… Une gêne était palpable. Aucun des deux ne savais quoi dire. Alors en même temps ils dirent :
« - Pourquoi… »
« - Que c'est-… »
Réalisant le comique de la scène, ils se mirent à rire. La pression tomba mais pas la gêne.
« - Honneur aux filles ! »
« - Je ne vous savez pas si galant, Monsieur Black ! »
Il replongea dans ses yeux… Pas de sourire, pas de clin d'œil… Hermione fuyait son regard et donc elle commença.
« - Pourquoi Peter ? »
« - Pourquoi moi ? »
« - Je suppose que cela veut dire que vous comme moi nous ne voulons répondre à la question du moins pour le moment. »
« - Je pense Hermione que tu devrait aller te coucher. Tu as eut assez d'émotions pour la journée. »
Il lui embrassa sa main valide et il alla dans la cuisine. Hermione ne voulait pas rester seule dans sa chambre. Elle avait encore peur. Elle prit son courage à deux mains et se dirigea elle-aussi vers la cuisine.
« - Sirius ? Je peux vous demander une faveur ? »
« - Oui, je t'écoute. »
« - Dors avec moi ! »
Sirius était amus ! Hermione jouait entre le tu et le vous et cela la rendait encore plus craquante. Voyant que Sirius gardait toujours le silence, elle insista :
« - Je ne veux pas rester seule. »
