Blabla de moi : Je sais, je sais je sais, pas taper, j'ai mis énormément de temps à publier, je suis désolée, mais je suis comment dire, en panne d'inspiration…. Ce qui fait que maintenant, j'ai épuisé toute l'avance que j'avais, et il faut que je me creuse les méninges pour vous écrire une suite…. En tout cas, voilà le septième chapitre, en espérant que vous aimerez..
Bisous
Disclamer, le personnage et l'univers d'Harry Potter ne m'appartiennent pas, j'écris pour le plaisir et n'en tire aucun profit à part le plaisr de savoir que ça vous a plu….
Chapitre 7 : La désertion des aurors
Le lendemain et les jours qui suivirent, la relation de Sirius et Solen était toujours aussi ambiguë, aucun des deux ne faisait le premier pas pour retrouver l'autre, chacun ayant peur de la réaction de l'autre. Et tous les deux en souffraient, ne sachant pas comment réagir, ni comment changer ce qui c'était installé. Cependant, ils continuaient à se parler un minimum. Solen notamment qui faisait régulièrement un compte rendu de ses investigations auprès des aurors. Ceux-ci avaient tous prêté allégeance à Sirius, qui, malgré son emprisonnement, était resté dans les mémoires comme le meilleur capitaine de toute l'histoire. Aucun d'entre eux ne pensait encore à la culpabilité de Sirius. Tous attendaient maintenant le signe de leur capitaine.
L'année se passa ainsi. Solen et Sirius avait tiré un trait sur leur ancienne relation. Elle était devenue beaucoup trop ambiguë, et leurs sentiments qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre avaient changé, troublant leur tranquillité. Quoi qu'il en soit, ils continuaient de se voir, de parler, ils en avaient besoin, c'était viscéral, ils ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre.
Enfin, juin arriva et avec lui, les épreuves de buse pour Harry et ses amis. Seulement, en pleine épreuve d'histoire de la magie, Voldemort envahit l'esprit du survivant pour lui montrer Sirius en train d'être torturé au département des ministère, Harry, voulant éviter la mort à son parrain se précipita dans le piège, entraînant plusieurs de ses amis avec lui. Sirius et les autres membres de l'ordre du phénix arrivèrent juste à temps pour les aider à s'en sortir. Seulement, à la fin du combat, Sirius se retrouva face à sa cousine, et après plusieurs tentatives, celle-ci arriva à toucher Sirius en pleine poitrine. Il tomba en arrière, passa dans le voile qui se trouvait juste derrière lui.
Il tombait. Il se sentait partir, tout ce déroulait au ralentit. Non, il ne pouvait pas s'en aller maintenant. Il avait besoin de rester encore. Harry avait besoin de lui… Elle avait besoin de lui, à moins que se soit le contraire, c'était lui qui avait besoin d'Elle… Il ne pouvait pas partir, il devait d'abord les venger, James, Lily, et tous ceux qui étaient morts par la faute de cet être abjecte. Il devait renaître de ses cendres. Redevenir celui qu'il était réellement. Elle avait déjà fait pratiquement tout le travail. Il lui suffisait de faire un signe. Il ne pouvait pas partir comme ça, il ne devait pas partir. Il lui fallait se sortir de là… Soudain, il la vit en rêve, devant ses yeux alors qu'il commençait à traverser le voile. Elle était là, les yeux remplis de larmes. Elle leva les mains, traçant devant lui un chemin de lumière…. Puis plus rien, tout devint noir, ses yeux s'étaient clos…
Quand il se réveilla, il était dans un grand lit, bien au chaud, entouré de couvertures. Il sortit un bras hors des couvertures, qu'il remit dessous immédiatement, il faisait un froid saisissant. Il se releva doucement sur ses coudes et tenta de regarder par la fenêtre… La neige recouvrait tout au dehors. Ce n'était pas normal, on était encore en juin, on n'avait jamais vu de neige en juin. Il s'emmitoufla dans les couvertures et se leva. Quand il posa ses pieds nus sur le sol, il fut agréablement surpris, le sol n'était pas froid comme le reste de la pièce, il était agréablement chauffé. Il se dirigea vers la porte, qu'il ouvrit. Il stoppa net…
Elle était là, devant lui, prête à ouvrir la porte. Elle leva les yeux, son expression de surprise changea immédiatement en une expression de bonheur. Sirius lui sourit, Solen se jeta à son cou et pleura toutes les larmes de son corps. Sirius la serra contre lui, incapable du moindre mot de réconfort. Elle était tout contre lui, c'était tout ce qui comptait pour le moment. Quand elle se fut calmée, il lui releva la tête tout en douceur, la regarda longuement et déposa un baiser sur ses lèvres. Quand ils se séparèrent, il se contenta de dire :
- C'est le moment.
Une semaine plus tard, à Poudlard, au moment du petit déjeuner, Hermione Granger, à la table des Gryffondor laissa tombé sa tartine dans son chocolat chaud. Elle saisit son journal des deux mains et relu plusieurs fois l'article qu'elle avait sous les yeux. Non, ce n'était pas possible, ils étaient tous perdus. Elle tourna la tête, alarmée, dans la direction de directeur de l'école. Celui-ci la regarda, d'un air parfaitement calme, puis reporta son attention sur son petit déjeuner. Harry et Ron, demandèrent quelques explications à leur amie :
- Hermione, explique nous… Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Lisez vous-même…
Harry se saisit du journal à la page qu'Hermione leur avait indiquée et commença la lecture :
- Les aurors désertent ! Le ministère a hier avoué le pire, les aurors d'élite désertent en masse, ne restent actuellement fidèles au ministère que les plus jeunes d'entre eux. Mais les départs sont quotidiens depuis plusieurs jours. Combien de temps nous reste-t-il avant que les derniers aurors ne partent également ? Quelles sont les raisons de cette désertion ? Sommes-nous condamnés ?
Ron semblait complètement abattu, il lui fallut quelque temps pour assimiler les conséquences de ces départs.
- Les aurors désertent ? Pourquoi ? Tu crois qu'ils croient qu'il n'y a plus aucun espoir pour la population des sorciers ?
- Non, répondit Hermione. Les aurors sont liés au ministère par un serment magique puissant. Ils ne peuvent pas déserter par peur. Parce que, de part ce serment, la peur ne fait plus partie de la vie des aurors. Il doit y avoir une autre explication. De plus, seuls les aurors d'élite ont déserté…
- Mais sans les aurors d'élite… que pouvons nous faire ?
- Je ne sais pas, mais le professeur Dumbledore ne semble pas s'en inquiéter outre mesure…
- Dire que dans une semaine, tous les élèves ou presque repartent dans leur famille… Que les aurors désertent ainsi c'est les exposer au danger, il n'y a plus personne pour les protéger.
- Ne dramatise pas Ron !
- C'est toi qui dis ça ? Je te rappelle que c'est quand même toi qui étais la première paniquée…
Harry soupira en tenant l'article dans ses mains. Décidément, la terre pouvait s'écrouler, mais ces deux-là ne changeraient jamais… Mais la désertion des aurors l'inquiétait quand même un peu.
Une heure plus tard, le professeur Dumbledore reçut une visite impromptue dans son bureau. A peine l'intrus était-il sorti des flammes que le vieux professeur sourit et dit, pas le moins surpris du monde :
- Je me doutais que c'était toi derrière tout ça! Toi seul es capable d'inspirer une telle action.
- …
- Je n'arrive pas à croire, tu es sensé être mort et tu arrive quand même à faire paniquer le ministère.
L'intrus sourit en coin, puis il enleva sa cape. Le vieux professeur s'approcha de lui, et le serra dans ses bras. Puis il repris son sérieux et lui dit :
- Sirius… Comment as-tu fait ?
Sirius se contenta de sourire à son ancien professeur, sans répondre à la question.
