Blabla de moi : désoléeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, j'ai mis un temps fou à écrire cette suite, alors pour me faire pardonner, je vous la met tout de suite après avoir finie de l'écrire. Mais ça, ça veut dire aussi qu'il va encore falloir attendre un peu pour la suite… Désoléeeeeeeee, mais entre les stage, les cours et les révision, j'ai plus beaucoup de temps pour écrire, et encore moins pour essayer de trouver quoi écrire justement. En plus, quoi que j'écrive, je suis une éternelle insatisfaite et j'arrive pas à produire un truc qui me rendent contente de moi. En espérant que l'inspiration revienne. Mais ça semble être le cas. (Bon, ok, pas vraiment pour cette fic là, ni pour les autres que j'ai commencées, mais encore pour une nouvelle.) Quoi qu'il en soit, je vais quand même essayer de terminer celle-là, parce que mine de rien, j'aime bien le début. J'espère juste être capable de faire un fin à la hauteur de vos (et de mes) espérances. Même si pour ça, va falloir prendre son mal en patience.

Disclamer : L'histoire appartient toute entière à JKR. J'écris pour le plaisir et n'en tire aucun profit à part la satisfaction de savoir que ça vous a plu.


Chapitre 8 : Un cadeau inattendu

Les vacances de Noël arrivèrent bien vite, les sixième années étant submergés de travail personnel, ils ne voyaient pas le temps passé. La veille du départ, le professeur Dumbledore fit venir Harry, Ron, Hermione et Ginny dans son bureau. Comme on le leur avait demandé, les jeunes gens attendirent que le château soit totalement endormi pour rejoindre le directeur. Ils se rendirent devant la statue qui gardait l'escalier menant au bureau du vieux professeur. Harry donna le mot de passe (plumes en sucres) et le passage s'ouvrit devant eux.

Arrivés devant la porte, ils frappèrent et attendirent que le directeur les invite à entrer, ce qu'il fit quelques secondes plus tard.

- Ah, les enfants, je vous attendais, dit-il en souriant.
- Professeur Dumbledore…
- Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous ai fait venir aussi tard, la veille de votre départ en vacance ?
- …
- Je vais vous répondre. En fait, compte tenu de certains événements, il s'avère que vous ne rentrez pas au Terrier comme s'était prévu au départ.

Ron regarda le vieux professeur avec un air apeuré…

- Ne vous inquiétez pas Mr Weasley, votre famille va parfaitement bien et vous attends dans le nouveau quartier général de l'Ordre du Phoenix.
- Le nouveau quart….
- Je n'ai pas beaucoup de temps, on vous expliquera tout quand vous serez sur place. Tenez, de la poudre de cheminette, prononcez : l'espérance…

Les adolescents ne discutèrent pas davantage. Ils prirent chacun une poignée de poudre de cheminette et s'engouffrèrent l'un après l'autre dans la cheminée du directeurs, ils se retrouvèrent tous quelques instants plus tard, plus ou moins couvert de suie, dans un grand vestibule dont les murs étaient fait de pierre, comme taillés dans la roche. Mrs Weasley se précipita vers eux et les couvrit de baisers.

- Maman ? demanda Ginny, où sommes-nous ?
- Dans le nouveau quartier général…
- Mais encore, coupa Ron.
- En fait, géographiquement parlant, je ne saurais dire… tout ce que je sais, c'est que nous nous trouvons dans une grotte… et que nous allons passer les vacances ici, avec les aurors…
- Les Aurors ? Tu veux dire les aurors d'élite ? Ceux qui ont déserté ?
- Oui, eux-mêmes…

Ron se tourna vers Harry et le regarda avec excitation, en effet, tous les deux rêvaient de faire carrière en tant qu'aurors, et ils allaient côtoyer les meilleurs d'entre eux pendant deux semaines…

Soudain, la porte au fond du vestibule s'ouvrit, laissant place à un homme d'allure assez majestueuse. Il s'avança rapidement vers eux. Ron le regarda et il chuchota à l'attention d'Harry :

- C'est Evan McCall, le capitaine des aurors d'élite !
- L'ancien capitaine des aurors d'élite, le coupa le dénommé Evan…
- Comment ça ?
- Quand j'ai déserté avec mes hommes, on savait tous ce que l'on faisait. Je ne suis pas le pire capitaine des aurors…
- Nan, vous êtes le meilleur, le coupa Ron.
- Je ne suis pas le pire capitaine que les aurors d'élite aient eu à leur tête, continua Evan, mais il y a un homme, un seul, que je continuerai d'admirer jusqu'à ma mort, et c'est lui le meilleur capitaine, celui que nous avons tous décidé de rejoindre, malgré les dangers encourus. Même si, par cette action, nous risquons tous d'être discrédité aux yeux de la communauté magique.
- Je ne connais pas de meilleur capitaine que vous… objecta Ron.
- C'est gentil à toi, mais permet moi de corriger… Tu ne connais que moi comme capitaine, l'homme dont je te parle a été discrédité, tu devais avoir un an. Accusé à tord d'un crime qu'il n'aurait jamais pu commettre, il s'est retrouvé condamné à Azkaban. Quand il nous a appelé l'an dernier, on a tous fait connaître notre allégeance immédiatement, nous attendions juste un signe de sa part. Ce signe il nous l'a donné il y a peu de temps. Cet homme est connu sous le nom de Capitaine Ohtar.
- Le capitaine Ohtar ! Mais c'est une légende !
- Une légende que vous allez rencontrer en chair et en os… En attendant, suivez moi, je vais vous indiquer vos chambres et vous faire visiter un peu.

Les quatre jeunes gens laissèrent Molly et suivirent Evan. Mais la visite terminée, ils n'avaient toujours pas aperçu le capitaine Ohtar. Au grand damne de Ron. Evan leur appris alors qu'il était parti en mission et qu'il devrait revenir pour la soirée de Noël, dans deux jours…

Ces deux jours passèrent à une vitesse incroyable aux yeux des jeunes gens. Le nouveau quartier général recélait plein de merveilles à leurs yeux et le capitaine avait laissé les ordres pour qu'ils suivent les entraînements au même titre que les aurors diplômés. Ils s'en donnaient à cœur joie, au plus grand damne de Molly qui n'avait rien pu dire. Les ordres du capitaine ne peuvent pas être discutés. Le réveillon de Noël arriva donc vite et, vers minuit, Molly insistait pour que ses enfants aillent se coucher, mais à ce moment, le capitaine des aurors fit son entrée, vêtu d'une cape. Sa puissance irradiait autour de lui. Il venait de sortir du combat. Dès son entrée dans la salle, les aurors présents se levèrent pour le saluer. Il leur répondit par un geste. Puis se dirigea au fond de la salle. Il enleva sa cape, révélant de longs cheveux noirs et lisses et une musculature assez impressionnante. Il commença alors à rédiger un papier qu'il envoya à travers un tableau. Les conversations avaient repris, mais les jeunes gens ne s'étaient toujours pas assis. Harry avait l'impression de connaître cette aura, sans parvenir à mettre de nom dessus.

Puis alors, une légère détonnation se fit entendre et quelqu'un vêtu d'une cape apparut à côté du capitaine. Quand cette personne enleva sa cape, tous purent reconnaître Solen. Le capitaine se tourna vers elle et pencha légèrement la tête pour l'embrasser. Ses cheveux lui masquaient toujours le visage, mais personne ne fut dupe. Ce fut Harry qui réagit le premier :

- Sirius ? Osa-t-il dire timidement.

Le capitaine se tourna alors dans sa direction et Harry put constater qu'il s'agissait effectivement de Sirius, mais le changement était saisissant. Il semblait avoir rajeuni de plusieurs années et il ne portait plus aucune trace de son passage à Azkaban. Il lui sourit :

- Salut Harry, Joyeux Noël à toi.

Oubliant alors toute convenance, Harry, se précipita vers lui et le prit dans ses bras. D'abord surprit, Sirius lui rendit alors son accolade. Puis il se dégagea de l'adolescent qui lui dit :

- Je te croyais mort, je t'ai vu passé à travers le voile.
- Un homme n'est mort que lorsque tu vois son corps immobile à tes pieds, pas avant. N'oublie jamais ça Harry.

Ils se dirigèrent ensuite à la table pour rejoindre les autres. Sirius s'assit du côté des adolescents, et Solen prit place à côté de lui. Harry n'attendit pas pour lui poser enfin la question qui le taraudait depuis que Sirius était apparut.

- Comment tu as fait ?- Pour ? demanda Sirius en souriant.
- Tu sais très bien ce que je veux dire.
- Je vois ce que tu veux dire…
- …
- Tu me passe un morceau de bûche Harry, s'il te plait ? Demanda Sirius.
- Alors, comment as-tu fait ?
- Disons simplement que j'avais une raison particulière… répondit-il en embrassant à nouveau Solen.
- Maela ? demanda Harry avec une pointe de jalousie dans la voix.
- Nan, Solen… Solen Elwing. Maela Elbereth était un nom d'emprunt, pas vraiment emprunté puis qu'il était en fait inventé soit dit en passant.

Harry regardait Sirius, puis Solen et commença à rire. Molly quant à elle renonça à demander à ses enfants d'aller se coucher.