Cette fois-ci la plume en sucre est remplacée par différents fruits : eh oui, un niveau de plus va être franchi dans la perversité. Ah, j'adore cette fic !
Et apparemment, je suis pas la seule. Encore merci à mes revieweuses : Vava Cracra, Elliania, aminteitha, Anacofleb, The Wendy Malfoy, Princess-Jill, itsuki59, Gaby B, Silmaril666, clélia, samikitty, latitemery, Faeris, diabolikvampyr, moutmout, dryadia, sophia grint, Magikal Fairy, moggliesmad, Allima, Missanie, NalaHalliwell et CordonsBleu, joomy, calimera, Heaven68, sandra77, lisylys (t'avais raison pour l'identité des professionnels : bravo !), la perverse, héloise, roxy la folle et lilyunatat.
… Hermione contre-attaque
Je descendis les escaliers jusqu'à la salle commune, cherchant les deux personnes qui pourraient m'aider à rendre Ron aussi "tendu" que je l'étais. C'était inhumain d'être soumise à cette frustration constante et naturellement, je voulais qu'elle disparaisse et se recentre particulièrement sur un grand roux sexy.
Victoire ! Je les aperçus dans un coin assises sur les genoux de leurs petits amis respectifs. « Parvati, Lavande. Je pourrais vous parler ? »
Les deux filles me regardèrent, très surprises que je m'adresse à elles. C'est vrai qu'on ne se parlait pas beaucoup : je ne m'intéressais pas à leurs bavardages futiles et mesquins, mais je devais bien l'admettre : elles savaient comment attirer les hommes.
« Tu veux nous parler ? » demanda Lavande choquée.
« Oui… Je… euh… J'ai besoin de votre aide », murmurai-je, essayant de ne pas trop attirer l'attention. En fait, j'étais sur le point de perdre mon sang-froid et de m'enfuir en courant. « S'il vous plaît. » J'étais pratiquement en train de les supplier maintenant pendant que ma dignité partait en lambeaux.
Leurs yeux leur sortirent presque de la tête. Même Seamus et Dean ne pouvaient pas y croire. Je savais, qu'en demandant l'aide de Parvati et Lavande, tout ce que je dirais remonterait jusqu'à Seamus et Dean, et ensuite probablement jusqu'à Ron. Mais à ce niveau, elles étaient mon seul espoir de survie. J'avais besoin que Ron ressente ce que je ressentais. Car je sentais qu'un jour ou l'autre je perdrais totalement l'esprit. Si ce n'était pas déjà fait…
« Euh… Bien sûr », répliqua Parvati incertaine. Elle jeta un coup d'œil à Lavande, qui était, depuis la première fois que je la connaissais, sans voix. Lavande acquiesça et les deux filles me suivirent dans ma chambre. Une fois à l'intérieur, elles ne purent s'empêcher de regarder autour d'elles, et je dus me mordre la langue plusieurs fois alors qu'elles furetaient dans mes affaires. Ça ne devait pas me détourner de mes perspectives de "vengeance". « J'aimerais bien avoir une chambre comme ça », chuchota Parvati à Lavande.
Lavande pouffa de rire. « Seamus ne voudrait plus jamais la quitter ! » Parvati frappa le bras de son amie en rigolant. Ce n'était pas la première fois que j'aurais voulu avoir une amie proche pour tout partager. Ginny ne comptait pas. Je me voyais mal lui dire que je voulais sauter son frère ! Je m'éclaircis la voix, leur indiquant j'étais prête à leur parler. Et d'une chose en particulier.
« Les filles », commençai-je d'un ton officiel. Je ne voulais pas paraître trop obsédée mais en considérant ce que j'allais dire, c'était sûrement inévitable.
« Asseyez-vous s'il vous plaît », leur proposai-je en montrant mon lit. Je savais que j'essayais de gagner du temps. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Une soudaine vague d'appréhension accompagnée d'une envie folle de m'enfuir me frappa violemment. Ma gorge s'assécha, ma respiration s'accéléra et mes mains commencèrent à trembler. D'accord, ça s'annonçait très mal.
« Hermione », demanda Lavande. « Est-ce que ça va ? Ce que je veux dire, c'est que tu as été plutôt nerveuse ces derniers temps. Tout le monde l'a remarqué. »
Je ricanai. Génial, tout le monde l'avait remarqué. C'était exactement ce que j'avais besoin d'entendre : merci Lavande ! Mais je ne dirai pas ça tout haut. Heureusement. « Non Lavande, ça ne va pas. En fait je pense que je deviens folle. » Bon, c'était foutu pour l'approche subtile. Lavande et Parvati échangèrent toutes deux un regard inquiet. Je ris jaune et décidai qu'il était temps pour moi d'expliquer mon attitude déconcertante.
« Promettez-moi que vous ne direz rien à Dean et Seamus. » Les petits yeux de Parvati et Lavande brillèrent à la perspective d'un ragot bien juteux qu'elles devaient promettre de ne pas révéler à leurs copains. Et quand on considère la source (c'est-à-dire moi), ce serait en effet très juteux. J'espérais juste ne pas les décevoir.
« On te le promet ! », répliquèrent-elles rapidement (un peu trop vite à mon goût, mais quel autre choix avais-je ?).
« Bien. Tout a commencé… »
Ça me prit plus d'une demi-heure pour décrire l'incident de la bibliothèque, le cadeau de la Plume en Sucre (je m'abstins cependant de raconter ce que j'avais fait après avoir reçu cette satanée plume), la torture des derniers jours et pour finir, le baiser que Ron et moi avions failli échanger dans la salle commune. Parvati et Lavande écoutèrent religieusement toute mon histoire, sans m'interrompre. Elles s'assirent, écoutèrent et enregistrèrent tout ce que je leur disais.
« Et c'est la raison pour laquelle j'ai besoin de votre aide. Je veux que Ron se sente aussi… frustré… que je le suis, mais je ne sais pas par où commencer », finissais-je. Chose étonnante, ça faisait du bien de pouvoir se confier à quelqu'un, même si c'était à Parvati et Lavande.
À cette réplique, les deux filles poussèrent un cri perçant. Oh Seigneur. « Nous savions que quelque chose se passait ! Je l'ai dit à Dean mais il ne m'a pas cru ! Oh mon Dieu ! C'est fabuleux Hermione ! » dit Lavande, d'un ton excité. Parvati acquiesçait frénétiquement, apparemment incapable de parler à cause du son inquiétant sortant de sa bouche. Ça ressemblait un peu à ça : « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » Honnêtement, je n'en étais pas sûre.
Je sentais le besoin d'interrompre ce charmant petit intermède. « Donc, vous pouvez m'aider ? »
Et c'était reparti avec les petits cris. Cette fois, elles ajoutèrent un petit quelque chose à leur délire : elles commencèrent à sautiller. Formidable. « Écoutez. Ça ne fait rien. Je suis désolée de vous avoir ennuyées », dis-je en avançant vers la porte.
La force avec laquelle elles me traînèrent à travers la chambre m'étouffa presque. « Tu n'iras nulle part » dit Parvati avec vigueur. « Nous allons faire en sorte que tu sautes Ron, même si c'est la dernière chose que nous devons faire ! »
D'accord…
Elles me firent asseoir sur le lit et me fixèrent. Et me fixèrent… Ça devenait un peu assommant. Je fis semblant de me relever, quand Lavande aboya : « Assis ! ». J'obéis immédiatement. Qui aurait pu deviner que Lavande avait un côté dominateur ? Peut-être Dean… Je frissonnai à la pensée de Lavande et Dean ensemble. Ce n'était pas qu'ils n'étaient pas attirants ; je voulais juste ne pas penser aux personnes que je connaissais de cette façon.
Donc je m'assis. Et je regardai l'échange divertissant et légèrement dérangeant entre Lavande et Parvati.
« Nous devons concevoir un plan parfait. » Lavande arpenta la chambre, suivie de près par Parvati. « Nous voulons qu'il désire Hermione plus que n'importe qui d'autre. »
« Nous ne voulons pas que notre victoire soit trop écrasante au début », raisonna Parvati.
« Nous voulons le torturer », déclara Lavande.
« Le torturer à petit feu », clarifia Parvati.
« NOUS VOULONS QU'IL SUPPLIE ! » La voix de Lavande monta progressivement et en regardant dans ses yeux, n'importe qui aurait pu y voir une lueur de folie. Je restai bouche-bée, le regard ébahi et franchement effrayée. Dans quoi est-ce que je m'étais fourrée ? Finalement, les deux filles arrêtèrent de marcher, se regardèrent comme si elles avaient une révélation (ce qui était hautement improbable à mon avis, mais tout le monde sait que les miracles existent !), et ensuite elles me firent face. Je n'aimais vraiment pas ce regard satisfait. Quelque chose me disait que je n'allais pas apprécier ce qu'elles préparaient.
« C'est ça ! » « Tu as raison. Je pense que ça va marcher. »
Euh… Est-ce que j'étais la seule à n'avoir aucune idée de ce dont elles parlaient ? Et elles, est-ce qu'elles savaient au moins de quoi elles parlaient ? « Qu'est-ce qui va marcher ? », demandai-je avec appréhension. Je n'étais pas vraiment sûre de vouloir une réponse.
Lavande et Parvati me sourirent largement.
« Je ne peux pas croire que m'ayez embarquée la-dedans ! » me lamentai-je. Oui, je me lamentais. Après avoir accepté le plan insensé de Lavande et Parvati, je pensais que je méritais bien de ma plaindre un peu. Merci beaucoup.
Les deux filles m'entraînèrent vers la grande salle (c'était l'heure de dîner). « Ça marchera. Aie confiance en nous ! » essaya de me rassurer Parvati. Assez étrangement, je ne l'étais pas. Mais qu'est-ce que j'imaginais ? Nous atteignîmes les portes en chêne et je me mis à trembler. Rien ne me ferait continuer à avancer. J'allais me faire humilier devant l'école entière. Maudit soit Ron ! Tout ça, c'était sa faute !
« Allez », m'encouragea Lavande en me donnant un coup de coude. « Suis notre exemple et tout ira bien. » Je ricanai. Bien. « Tout le monde est prêt ? » Parvati acquiesça avec enthousiasme. Je déglutis. « Fantastique ! Allons-y les filles ! »
Mon Dieu !
Nous entrâmes dans la grande salle. Je vis immédiatement Ron et Harry qui me gardaient une place. Ron leva un sourcil interrogateur, se demandant évidemment pourquoi je parlais avec Lavande et Parvati. Seamus et Dean devaient avoir renseigner Ron et Harry sur ma soudaine demande à leurs petites amies dans la salle commune. Je haussai les épaules.
Nous nous séparâmes doucement et nous assîmes à côté de nos "cibles" respectives, comme Lavande avait décidé de les appeler. Je roulai les yeux.
« Donc, qu'est-ce qui se passe ? » demanda Ron.
« Quoi, qu'est-ce qui se passe ? » répétai-je, en feignant l'ignorance.
« Ne fais pas l'idiote mon cœur. Ça ne te convient pas. »
« Oh et tu sais ce qui me convient peut-être ? »
« En fait oui. »
« Et qu'est-ce que ce serait ? » répliquai-je en utilisant le ton le plus hautain que je possédais, celui qui irritait Ron au plus haut point.
Se penchant le plus près possible de moi, Ron murmura : « Moi. »
Bon, ça me fit taire très vite. Il me sourit d'un air supérieur, et tout ce que je voulais faire, c'était l'embrasser pour faire disparaître son petit sourire satisfait. Parvati et Lavande durent surprendre notre échange car un toussotement délibéré interrompit ma transe (ou rêve ou fantasme ou quelque soit son nom). « Rappelle-toi l'objectif », dit silencieusement Lavande. Ou du moins, c'était ce que j'avais cru comprendre. Ça ou « Remplis ton orifice ». Je parierais quand même sur la première phrase.
Je m'éclaircis la voix et préparai mon assiette, en ignorant clairement Ron. Bon, en tentant de l'ignorer. Ce n'était pas facile, étant donné qu'il était assis à moins de 6 centimètres de moi.
D'accord, je devais vraiment me concentrer sur le plan. Je jetai un regard furtif à Parvati qui hocha la tête légèrement. Elle essaya lentement d'atteindre quelque chose de l'autre côté de la table, donnant à Seamus une vue complète sur son décolleté. Bien qu'il soit occupé à discuter avec Dean, à la vue de l'objet de son affection penché sur lui, il devint silencieux et fasciné. Le piégeant sournoisement, Parvati attrapa le bol qu'elle avait repéré. Comme par hasard, c'était un bol de cerises.
Elle se repositionna sur son siège ; je pouvais pratiquement sentir la confiance émanant d'elle. Je pouvais seulement espérer en avoir autant. Elle prit une des cerises avec précaution et l'apporta à sa bouche. Je n'avais jamais vu Seamus aussi concentré. Sa langue humecta ses lèvres et Seamus déglutit nerveusement. Avec un geste qu'on pourrait qualifier de paresseux, Parvati entoura de ses lèvres la petite cerise rouge et la suça.
« Oh Seigneur », souffla Seamus, la voix rauque. Eh bien, qu'est-ce que vous en dites ? Ça marche ! Je regardais captivée, alors que Parvati jouait avec la cerise, excitant Seamus. Il devait avoir atteint un stade où il ne pouvait plus se retenir car il se leva rapidement et déclara que lui et Parvati avaient besoin de partir. Sur le champ.
J'essayai de refouler mon sourire, Lavande aussi. Elle me fit un clin d'œil et la deuxième partie du plan commença. Heureusement pour moi, Harry et Ron parlaient de Quidditch, c'est-à-dire qu'ils étaient totalement inconscients de ce qui les entourait. Lavande s'attaqua à sa "propriété". Elle lança un sourire éclatant à Dean qui parut légèrement suspicieux. Ça ne dura que quelques secondes : Lavande prit une banane et la pela. Lentement.
Dean paraissait presque aussi torturé que Seamus. Il regarda Lavande, la mâchoire décrochée. Une fois la banane pelée, elle la lécha rapidement. Les yeux de Dean faillirent lui sortir de la tête. Je pouffai de rire. Lavande ne se laissa pas distraire de son objectif. Sans un mot elle mit la banane entière dans sa bouche et Dean manqua de s'évanouir. Je devais l'admettre : c'était impressionnant. Lavande n'eut pas le temps de finir de la manger car Dean lui attrapa la main et la conduisit hors de la grande salle.
Est-ce que Ron ferait ça ?
Je risquai un regard vers lui et notai qu'il était toujours absorbé par sa discussion sur le Quidditch. Bon. À mon tour. Avant de descendre, Parvati, Lavande et moi avions décidé quels aliments figureraient dans notre arsenal. Heureusement, je n'avais pas tiré la banane. Je ne pensais pas être prête pour ce genre de relation avec un fruit. Non, j'avais tiré les fraises et la chantilly.
Je pris une profonde inspiration et je m'emparai des fraises et du bol de crème. Je plongeai la fraise, la recouvrant généreusement de la substance douce et blanche. J'approchai d'un geste délibérément lent le fruit rouge de mes lèvres et mordit dedans. Je fermai les yeux et savourai son goût. Pour la première fois de ma vie, j'étais excitée par mon propre dessert ! Je continuais à penser à la réaction de Ron, en espérant qu'il réagisse comme Seamus et Dean.
Mâchant lentement, je jetai un coup d'œil à Ron. Il semblait que j'aie attiré son attention. Celle d'Harry aussi. Je remarquai le sourcil levé d'Harry mais choisit de l'ignorer. Je me concentrai plutôt sur Ron. Me sentant d'humeur libertine, je plongeai mon doigt dans la chantilly. Et quand je l'approchai de mes lèvres, je jurerais l'avoir entendu gémir. OUI !
Mon doigt bougea de sa propre volonté jusqu'à ma bouche. Mes yeux, cependant, ne quittaient pas ceux de Ron, lesquels étaient fixés sur ma bouche. Quand mes lèvres enveloppèrent mon doigt, Ron en eut le souffle coupé. Je l'avais fait ! C'était juste une question de temps avant qu'il n'honore mon corps et me fasse atteindre l'extase.
« Aïe ! Oh, putain ! Aïe, aïe, aïe, aïe !" hurla quelqu'un. Merde !
Je tournai violemment la tête vers la source de l'interruption. Neville. Il sautillait en se tenant l'entrejambe et tous les garçons autour grimaçaient en compatissant.
« Qu'est-ce qui s'est passé ? » demandai-je à Harry qui était assis à côté de Neville.
Harry, je pouvais le dire, essayait de ne pas rire. « Il… il te regardait, avec la crème et… et en se levant, il a renversé son plateau… directement sur ses couilles ! »
Oh mon Dieu !
« Bougez ! Écartez-vous ! J'ai dit bougez-vous ! » rugit une voix tonitruante. Professeur Rogue. Fabuleux. Il toisa Neville blessé. « Londubat. Ce n'est pas une surprise de vous voir. Je pense que ça vous fera du bien. Vous apprendrez à tenir votre plateau et à ne pas répandre de l'eau bouillante sur votre… sur vous. C'est au cas où, Merlin nous en préserve, vous voudriez procréer. » Avec un mouvement de baguette, Rogue fit apparaître une civière et fit planer Neville jusqu'à l'infirmerie. « Ciculez. Il n'y a plus rien à voir. »
Une fois leur curiosité satisfaite, la foule commença à se disperser. Je me sentais trop mal vis-à-vis du pauvre Neville. Je quittai la grande salle et me dirigeai vers l'infirmerie, quand quelqu'un m'attrapa et me poussa dans un coin sombre. Mon premier instinct fut de crier, mais l'individu avait plaqué sa main sur ma bouche.
« Chut. C'est seulement moi, mon cœur. »
Dieu merci. « Ron, qu'est-ce que tu fais ? Tu m'as fait mourir de peur ! »
« Je voulais te dire quelque chose. » C'est à ce moment que je réalisai combien nous étions proches. Je pouvais sentir son corps pressé contre le mien ; ses bras entouraient ma taille, me gardant près de lui. Sa respiration semblait brûlante sur ma nuque et tout ce que je voulais à cet instant, c'était qu'il m'embrasse. Il se pencha vers moi et me murmura à l'oreille.
« Tu as été une vilaine, vilaine fille Hermione ! » La manière dont il avait dit ça fit trembler mes jambes si fort que je faillis m'effondrer. Un pression croissait dans mon ventre et une sensation familière, une sensation que j'associais particulièrement à Ron, m'élança entre les cuisses.
« Ce petit stratagème que tu as mis au point n'était pas gentil du tout », continua-t-il. Oh, oh !
« Je pense que les vilaines filles comme toi méritent une leçon. » Oh oui s'il te plaît.
« Donc à partir de maintenant, j'ai changé d'objectif. » Sa voix baissa d'un octave et semblait pleine de désir. « Maintenant mon but est de te faire l'amour jusqu'à ce que ton plaisir soit si intense que tu ne puisses plus tenir debout. »
Oh mon Dieu ! De la lumière explosa derrière mes paupières. De l'électricité traversa mon corps. Je devais me mordre la langue pour m'empêcher de crier. De petits tremblements agitaient mon corps. C'était merveilleux. C'était renversant. C'était… Et en un éclair, Ron était parti, me laissant sans force dans le couloir. Je n'ai aucune de la manière dont je regagnais la tour Griffondor mais je le fis d'une façon ou d'une autre.
Quelques heures plus tard, alors que j'étais allongée dans mon lit, en revivant cette incroyable rencontre dans le couloir (« Tu as été une vilaine, vilaine fille Hermione ! »), on frappa à ma porte.
« Qui c'est ? »
« C'est Parvati. » « Et Lavande. »
Je soupirai. Je ferai mieux de les laisser entrer. Elles ne partiraient pas avant que je leur ouvre, alors pourquoi retarder l'inévitable. Quand elles pénétrèrent dans ma chambre, elles paraissaient toutes deux un peu timides.
« Nous avons appris ce qui s'est passé avec Neville », commença Lavande.
« Ouais »
« Euh, comment Ron a pris ça ? Notre petit plan je veux dire. Il était en colère ? » demanda Lavande.
Je secouai la tête. Il était loin d'être en colère. Je m'assis sur le lit, encore sous le choc, alors que je réfléchissais à la menace de Ron. Ou était-ce une promesse ? Dans les deux cas, j'avais le sentiment que je connaîtrais le paradis assez tôt. « Il a juste dit que son but avait changé. Que maintenant, il voulait me faire l'amour jusqu'à ce que je ne puisse plus tenir debout à cause du plaisir. »
Les yeux de Lavande s'exorbitèrent et elle gémit : « Oh putain ! Je crois que je vais avoir un orgasme ! »
« Moi aussi », geignit Parvati.
« Comment pensez-vous que je me sente ? »
Nous fermâmes toutes les trois les yeux et laissâmes l'extase nous submerger. Beaucoup de minutes passèrent avant que l'une de nous ne bouge. Finalement, Lavande parla : « Bon, Ron a placé la barre plus haut. » Oh, oh, je n'aimais pas le son de cette phrase.
« Les filles, il est temps de passer au plan B ! »
Seigneur, aidez-moi !
Et voilà. Je terminerai par « Tel est pris qui croyait prendre ». Hermione n'a pas encore fini de souffrir !
Petit sondage : est-ce que vous aimez Ron pour son personnage dans le livre ou pour l'acteur Rupert Grint ? Si je demande ça, c'est parce que je trouve que dans pas mal de fics, les descriptions de Ron sont plus proches de l'acteur que du perso. Qu'en pensez-vous ? Faites-moi part de votre avis en postant une petite review !
