Que serait une fic Harry Potter sans un match de Quidditch ? L'occasion de faire tomber la pression et de régler ses comptes. Je vous entends tous scander : « Le bisou ! Le bisou ! ». Eh bien , le chapitre où tout se résout, c'est maintenant !

I love mes revieweuses : Elliania, vava cracra, aminteitha, Dryadia, Princess-Jill, Faeris, Anacofleb, moggliesmad, héloise, Magikal-Fairy, The Wendy Malfoy, Allima, moutmout, latitemery, samikitty, Misao-chan3, senatorsarah, Sandra77, twinzie, lily, JeCyMa, sophinette34, Ashley, Anonyma, Dark Nara, Pad, ii)p.

Message pour firstofall : étant une énorme fan de Star Wars, je peux te dire qu'on dit bien Han Solo (dans la version originale) et Yan Solo (pour la version française). En aucun cas, ça ne s'écrit Ian Solo. Je te pardonne quand même à cause de ta gentille review !


Quidditch

Je refusai de parler à Lavande et Parvati le reste de la semaine. C'est vrai, ce qui s'était passé en cours de potions lundi dernier n'était pas leur faute, mais l'incident me rendait nerveuse, en particulier parce que Ron ne jouait plus. Il était sérieux. Totalement sérieux. Et ça m'effrayait tellement que j'en devenais folle.

Ce n'était plus le petit flirt qu'il avait initié dans la bibliothèque. Maintenant, nous allions jouer pour de bon, une perspective qui me rendait à la fois frémissante de peur et tremblante d'excitation. Et si l'amitié entre Ron et moi ne survivait pas à l'amour ? Qu'est-ce qui arriverait ensuite ? Je ne pensais pas que je pourrais vivre sans lui dans ma vie : nous devrions rester amis. Mieux valait ça que rien. C'était la raison pour laquelle je l'évitais du mieux que je pouvais.

Échapper à Lavande, Parvati et maintenant Ron n'était pas une tâche facile. Ils étaient impitoyables. Tous autant qu'ils étaient. La seule cachette que j'avais était ma propre chambre ; même la bibliothèque n'était plus sûre ! Du coup, j'arrivais en cours juste quand ils commençaient et j'étais la première à partir. Cependant ce subterfuge ne m'empêchait pas d'être prudente. Hier, Ron m'avait presque coincée pendant le cours de sortilèges, mais heureusement le professeur Flitwick voulait discuter de mon devoir facultatif. Je fis en sorte de prendre le plus de temps possible et Ron partit, fatigué d'attendre. En fait, il était plus probable que Rusard l'aie pris en train de traîner.

Il n'y avait nulle part où vraiment se cacher.

Mon estomac gargouilla, me rappelant qu'il était temps de dîner, et comme je me rendais vers la grande salle, Parvati et Lavande m'encerclèrent. Merde ! D'où venaient-elles ?

« Où vas-tu Hermione ? » demanda Parvati, un petit sourire doucereux plaqué sur son joli visage.

« Dîner », répliquai-je. Peut-être que si je continuais à marcher, elles me laisseraient tranquille. Ce serait avoir trop de chance…

« Pourquoi es-tu pressée ? » poursuivit Lavande.

« Écoutez, je ne suis vraiment pas d'humeur. On peut pas faire ça un autre moment ? » Elles secouèrent la tête. Je soupirai : je ferais mieux de régler ça maintenant. « Bien, que puis-je faire pour vous ? » demandai-je de mon ton le plus condescendant. Bon, je n'allais quand même pas leur rendre la tâche facile !

Lavande me conduisit vers la salle de métamorphoses vide. Une fois dedans, elle me fit face : elle semblait extrêmement sérieuse. « Pourquoi évites-tu Ron ? »

Elle devait débuter par la question difficile, n'est-ce pas ? Je restai silencieuse un certain temps, essayant de préparer ma réponse. Je ne voulais pas trop en révéler, car elles en parleraient inévitablement à Dean et Seamus. Toutes deux se tenaient debout, les bras croisés, attendant ma réponse. Il semblait qu'elles se soient préparées à attendre aussi longtemps que je me déroberais.

« Je… je ne peux plus faire ça », répliquai-je.

« Quoi ? Le plan ? »

« Le plan, la frustration, le manque. Tout ça. » Je pris une profonde inspiration. « Ron ne joue plus. Il est vraiment sérieux à propos de ça… sur le fait d'être avec moi. »

Lavande parut sur le point d'exploser. « C'est merveilleux ! »

J'aurais souhaité être aussi enthousiaste. « C'est vrai. Merveilleux. »

Elles semblèrent confuses. « Ce n'est pas ce que tu voulais ? » demanda Parvati.

« Je me le demande. Je voulais qu'il se sente frustré, comme ce qu'il me faisait. Je ne m'attendais pas à ce qu'il… »

« Tombe amoureux de toi ? » compléta Lavande.

Je ricanai. « Il n'est pas amoureux de moi. Il éprouve du désir, de la frustration ou quoi que ce soit d'autre. Mais il ne m'aime pas. Du moins pas comme ça. »

Lavande me regarda avec incrédulité. « Ne peux-tu pas voir ce que Ron ressent pour toi ? Ce mec est fou de toi ! »

C'était quelque chose que je ne pourrais jamais croire. « Je n'y crois pas Lavande. »

« Et pourquoi putain ? »

« Parce que. Et s'il ne m'aime pas vraiment ? Et s'il pense qu'il l'est et réalise dans cinq ou dix ans que je ne suis pas celle qu'il lui faut ? Et s'il trouve quelqu'un de mieux ? Je sais que je ne suis pas très jolie… »

« Tu sais, pour quelqu'un de si intelligente, tu es vraiment bête parfois ! »

Aïe. « Que veux-tu dire ? »

Son visage s'adoucit. « Ron est désespérément amoureux de toi, tout le monde peut le voir. À part toi. » Je commençai à nier, mais elle me fit taire avec sa main. « Il t'aime. Tout ce que tu as à faire, c'est lui montrer que tu ressens la même chose. »

« Je ne peux pas », murmurai-je.

« Tu peux », lança Parvati. « T'as juste à dire : "Ron, je suis désespérément amoureuse de toi…" » Après elle sourit d'un air espiègle et ajouta : « "Et je veux ravager ton corps sexy !" »

Je ne pus m'empêcher de rire à cette dernière réplique.

Bientôt, nous étions toutes trois pliées en quatre. « Peux-tu imaginer ce qu'il ferait si je lui disais ça ? » demandai-je entre deux éclats de rire.

« Je pense qu'il deviendrait rouge comme une tomate ! »

Encore plus de rires.

« Tu sais, tu pourrais toujours effectuer le plan B. »

Je levai les yeux au ciel. Pas encore le plan ! « Je refuse de le peloter en cours de potions ! J'ai presque tué Neville la dernière fois ! »

« Tout d'abord, ce ne serait pas du pelotage », commença Lavande. « Ce serait du "toucher stratégique" et pour Neville, eh bien, je pense qu'il est maudit à vie ! »

« Je ne le ferai toujours pas. »

« Bien. »

« Bien. »

Nous allions quitter la salle de classe mais je les arrêtai. « Merci » , dis-je doucement. « Merci pour tout. »

« Ça sert à ça les amies. »

Nous nous sourîmes.

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Le Quidditch.

Ce n'était pas que je détestais le sport, mais ce n'était pas un de mes passe-temps favoris. C'était dimanche, le jour du match entre les Griffondors et les Serdaigles, et l'équipe entière de Griffondor avait préparé non-stop cette partie depuis que les Serdaigles détenaient la première place de la coupe de Quidditch (un cognard malencontreux, dû aux batteurs de Serpentard, nous avait coûté le dernier match et envoyé Harry à l'infirmerie pour quelques jours).

Tout le monde était excité et à cran, sachant que cette partie serait décisive pour le sort de l'équipe. Bien que je comprenais l'appréhension de chacun, je n'étais pas énervée pour la même raison. Depuis que Ron avait intégré l'équipe en cinquième année, je pouvais difficilement supporter de regarder les matchs alors que mes deux meilleurs amis étaient mis en danger à chaque match.

Je me dirigeai vers le terrain avec tous les Griffondors. Nous voulions tous arriver tôt pour avoir une bonne place. Je regardai autour de moi pour trouver le meilleur endroit possible (et ça n'avait rien à voir avec le fait d'être capable de voir les buts, je le jure) et je vis Lavande et Parvati me faire signe.

« Assieds-toi avec nous Hermione. Nous appelons ça la section des petites amies », dit Parvati joyeusement.

« Je ne suis pas sa petite amie. »

« Pas encore. »

Discuter ne servirait à rien, donc je décidai de laisser tomber. Pour l'instant. Je commençai à penser à ce que ce serait d'être la petite amie de Ron. Non ! Je ne pouvais pas penser à ça. Ce serait une erreur ! Une merveilleuse erreur, j'en étais sûre, mais une erreur tout de même. Parvati et Lavande ne semblaient pas décourager par mon silence car elles gloussaient, tout en scrutant le terrain pour repérer Seamus et Dean.

« J'espère qu'ils vont gagner », chuchota Lavande. « Dean est toujours très excité après une victoire. »

Parvati ricana. « Dean est toujours excité », révéla-t-elle. Lavande fit comme si elle allait protester, mais Parvati l'arrêta. « Ne le nie pas. Je partage le dortoir avec toi, tu te rappelles ? »

Je ne pus empêcher la rougeur de gagner mes joues et je décidai que le meilleur parti était de prétendre que je n'avais rien entendu. Le déni total était une chose magnifique.

« Et les joueurs s'envolent », hurla Justin Finch-Fletchey dans le mégaphone enchanté. Une fois que Lee Jordan avait quitté Poudlard, Justin avait gagné le poste de présentateur, surprenant tout le monde. Personne ne pensait que le calme Poufsouffle avait une chance de réussir, mais il l'avait fait à la perfection, au grand plaisir du professeur Chourave. Ce n'était pas souvent que sa maison avait autant de succès, mais quand c'était le cas, elle était particulièrement fière.

Je ne fis aucun commentaire et focalisai mes pensées sur un point particulier. Ron avait beaucoup d'allure dans son uniforme de Quidditch, spécialement maintenant quand il volait autour du terrain, sa robe flottant derrière lui. Pendant une seconde, je restai sans voix à sa vue, et je remarquai à peine Parvati et Lavande ricaner quand elles virent mon état de confusion.

Il vola vers les buts, prenant sa position, se maintenant en équilibre pour défendre ses cerceaux. Alors qu'il planait, je le vis sourire dans ma direction et me faire un clin d'œil effronté. Instantanément, des papillons voltigèrent dans mon estomac et mes joues rougirent. Merde ! S'il pouvait m'affecter comme ça juste avec un clin d'œil, j'avais sans aucun doute plus de problèmes que je l'avais prévu.

« Admets-le ! Tu veux affreusement ravager son corps sexy », me murmura Parvati quand elle remarqua mon rougissement. Du coin de l'œil, je pouvais les voir, elle et Lavande sourire malicieusement.

J'acquiesçai en soupirant. « Je veux ravager son corps sexy », récitai-je consciencieusement. Cela ne servait à rien de nier. Je le savais.

Lavande et Parvati m'acclamèrent et me serrèrent dans leurs bras. « Admettre est le premier pas, tu sais. »

Je roulai des yeux. « Le premier pas vers quoi ? » demandai-je, mais je ne voulais pas réellement connaître la réponse.

« Vers l'extase suprême », répliqua simplement Lavande. Mmmmmhh ! Peut-être qu'elle avait raison.

Le match était passionnant comme d'habitude. Je dus couvrir mes yeux trop de fois pour pouvoir les compter, à cause de Ron qui se plaçait (comme s'il le faisait exprès) sur le chemin des souaffles et même des cognards. Heureusement, nos batteurs Dean et Seamus remplissaient leur rôle à merveille et épargnaient à Ron des blessures certaines. Je jure que je manquais de mourir d'une crise cardiaque à chaque fois qu'un cognard était violemment lancé sur Ron.

À la fin, Griffondor gagna, s'assurant la première place du championnat de Quidditch. Tout le monde était transporté de joie et sautait partout. Tous les Griffondors coururent sur le terrain pour féliciter leur équipe. Me frayant un passage à travers la foule, j'avançai péniblement directement en direction de Ron (au plus grand amusement de Lavande et de Parvati, je dois ajouter). Je les ignorai.

Après beaucoup de coups de coude, j'arrivai en face de Ron et je lançai mes bras autour de lui dans un geste amical de félicitations. D'accord, j'avais pensé depuis que notre équipe avait gagné, que je pourrais le serrer dans mes bras sans qu'il y ait de mal : ce serait considéré comme étant dans l'euphorie de la victoire. Ce que je n'avais pas prévu, c'était la façon dont l'étreinte m'affecterait. Ce n'était pas comme si je n'avais jamais serré Ron avant cela, mais à ce moment, je sentais que mon corps entier était en feu.

Et quand ses mains tracèrent un chemin de mes hanches jusqu'à ma taille, je crus que j'allais mourir à la douceur de son toucher. Ensuite ses bras s'enroulèrent fermement autour de ma taille et il me pressa contre lui. Il enfouit son visage dans le creux de ma nuque. Oh. Mon. Dieu ! Il était en train de sentir mes cheveux ! Nous ne pouvions pas rester comme ça plus longtemps. Si nous le faisions, je pense que je le jetterais sur le terrain et que je coucherais avec lui. Devant tout le monde. Pourtant, je ne voulais pas vraiment me séparer de lui. C'est sûr qu'il était sale et en sueur à cause du match, mais la sensation de sa main caressant mon dos était divine…

« Félicitations », murmurai-je et j'essayai avec réticence de me retirer de son étreinte.

« Merci mon cœur », répliqua-t-il d'une voix rauque, mais il me garda fermement pressée contre lui.

Je reculai légèrement pour le regarder. « Ron, tu peux me lâcher maintenant. » Je n'étais pas entièrement convaincue que je voulais qu'il me laisse, mais ça vaudrait mieux pour ma santé mentale.

« Oui, je peux. Mais je ne veux pas », répondit-il effrontément.

« Ron ! Laisse-moi. »

« Non. » Il avait un sacré culot !

« Ronald Weasley ! Relâche-moi tout de suite ! »

C'était une erreur. Ron sourit avec impertinence et approcha sa tête de la mienne. Ses yeux étaient rivés aux miens ; un frisson très agréable parcourut mon corps tout entier.

« Force-moi. »

Ses lèvres frôlèrent les miennes quand il parla et je crus que ça y était. Je n'avais plus d'autre choix que de profiter de son corps sexy ici et maintenant, sur le terrain, avec tous ces foutus Griffondors qui regardaient. Peu importe les conséquences.

Il devait avoir compris quelle pensée me traversait la tête car il lécha ses lèvres d'anticipation. Alors qu'il baissait la tête pour capturer mes lèvres, nous fûmes interrompus par des hourras et des cris de joie. Je sautai immédiatement loin de Ron qui jura pour encore avoir été dérangé. Je regardai autour de moi, effrayée d'avoir été prise sur le fait, mais bientôt, je réalisai que ce n'était pas Ron et moi qui étions le centre d'attention. C'était Harry et Ginny, juste là, devant nous, engagés dans un baiser très intense.

« Fait chier », dit Ron.

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Après le match, les Griffondors remontèrent à la salle commune pour fêter leur victoire. Par contre, Ron, Harry et Ginny étaient restés en arrière pour régler le problème Harry/Ginny. À la fin, Harry était toujours vivant. Ils parvinrent à un arrangement implicite : Ron n'interviendrait pas dans leurs vies tant qu'ils ne s'embrasseraient pas devant lui. Un compromis assez juste, quand on considère combien Ron est protecteur envers Ginny.

Nous avions tous fait la fête, et chacun était maintenant dans son dortoir pour la nuit. Malheureusement, je ne pouvais pas dormir, donc je restai en bas pour remettre de l'ordre. Je revivais sans cesse ce qui s'était passé entre Ron et moi sur le terrain. Si je fermais les yeux, je pourrais sentir ses bras autour de moi et sentir ses lèvres frôler les miennes. Ça avait juste été un contact fugitif, mais ça enflammait tous mes sens. Je ne pouvais plus le nier maintenant ; j'étais désespérément amoureuse de Ronald Weasley.

« Où sont tes ombres ? »

Je sursautai au son de cette voix. Ron. J'étais tellement plongée dans ma rêverie que je ne l'avais pas entendu descendre. Oh Dieu tout-puissant ! Il portait juste un bas de pyjama !

« Pardon ? », demandai-je, revenant difficilement à la réalité, bien que mes yeux paraissaient captivés à vie par la vue du torse nu de Ron. Et mmmmhh, quel torse !

« Tes ombres. Lavande et Parvati. Il semble que depuis quelques jours, vous soyez attachées par la hanche. »

Il s'avança vers moi, et je reculai involontairement. Ce n'était pas bon. Je pouvais à peine me contrôler en public, et maintenant nous étions seuls. Je pris une profonde inspiration. « Elles sont montées avec Dean et Seamus », répliquai-je en tremblant.

« Est-ce que ça va Hermione ? »

« Ça va », dis-je d'une voix étranglée. Oh magnifique ! J'avais perdu le contrôle de mes cordes vocales.

« Tu sembles un peu nerveuse. »

Non, tu crois ? « Non. »

Il me considéra avec attention. « Hermione. Je pense que nous avons besoin de parler sérieusement », m'informa-t-il alors qu'il s'asseyait sur le canapé. Il me fit signe de m'asseoir en tapotant la place à côté de lui. Les nerfs à vif, je m'assis le plus loin possible de Ron.

Honnêtement, je n'avais pas peur de ce qu'il ferait : je craignais plus mes propres actions. Apparemment, je m'étais assise trop loin au goût de Ron puisqu'il changea de place immédiatement, me coinçant entre lui et l'accoudoir.

Au secours !

Ma respiration s'accéléra à cause de sa proximité. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien. Je pouvais le sentir, propre et frais après sa douche. Il lécha ses lèvres, et je dus retenir un gémissement. Mon Dieu ! Cet homme est une véritable torture.

« Hermione ? »

« Hmm ? » J'avais perdu toute capacité à former des phrases cohérentes, tout comme je ne pouvais plus détacher mes yeux de sa bouche.

« J'en ai marre de ce jeu », murmura-t-il. Je pouvais sentir son haleine, adoucie par des chocogrenouilles. Je me demandai si il en aurait aussi le goût. Je n'allais pas attendre longtemps pour le savoir.

Il pressa sa bouche contre la mienne, et je pourrais jurer que j'entendais un chœur d'anges. J'étais en train d'embrasser Ron !

Ses lèvres étaient si douces et sucrées. Il caressa ma joue, avant de passer la main dans mes cheveux en y enfouissant les doigts. Il m'approcha de lui avec fermeté, et sans même réaliser ce que je faisais, mes mains glissèrent derrière sa nuque.

Notre baiser était doux au début, exactement comme je l'avais imaginé, mais bientôt, mon corps en demanda plus. Et celui de Ron aussi. Sa langue traça légèrement le contour de mes lèvres et demanda l'entrée de ma bouche de manière très caressante. Je le lui accordai volontiers. Merveilleuse idée ! Il avait vraiment le goût des chocogrenouilles !

Sa bouche quitta la mienne, et je geignis à cette perte, mais je fus bientôt récompensée par les lèvres de Ron sur ma nuque qui suçaient directement derrière le lobe de mon oreille. Oh oui, c'était génial. Avant que je m'en aperçoive, Ron m'avait étendu sur le canapé, se positionnant au-dessus de moi. Le poids de son corps sur le mien, combiné à la sensation intense de sa langue sur ma peau, était la chose la plus renversante que j'ai jamais ressenti dans ma vie entière.

C'était jusqu'à ce que Ron pose sa main sur mon sein.

Les yeux fermés, je gémis fortement, et j'arquai instinctivement mon corps contre le sien, espérant notre fusion. Ron grogna quand je levai mes hanches à la rencontre des siennes. Mes yeux s'ouvrirent en grand. Je pouvais sentir l'effet que je lui faisais pressé contre ma cuisse. Nos respirations étaient rapides et superficielles. Ses joues étaient rouges et ses lèvres gonflées par nos baisers. Et je pensai qu'il ne m'avait jamais paru aussi beau. Je plaquai mes hanches contre les siennes, en remuant contre son érection, et je regardai avec fascination sa tête renversée en arrière, ses yeux clos et sa bouche entrouverte. Oh, il aimait ça. Donc je le fis encore, et encore, jusqu'à ce qu'il m'arrête en plaçant sa main sur ma hanche.

« Hermione. Si tu n'arrêtes pas ça, je ne crois pas pouvoir m'arrêter non plus », chuchota-t-il, la voix pleine de désir.

Et c'est à ce moment que je pris ma décision. « Je ne veux pas que tu t'arrêtes. »

Ron gronda et m'embrassa à pleine bouche, ne me laissant aucun doute sur ce qu'il voulait. Soudain, nous entendîmes un énorme fracas, comme quelqu'un qui tombait dans les escaliers. Ron et moi sautâmes sur nos pieds et nous précipitâmes pour voir ce qui se passait. Je pouvais dire que Ron était dégoûté d'avoir encore été interrompu, et j'admets que je l'étais aussi. Si c'était un des mecs qui s'était bourré à la bièraubeurre, je serais vraiment contrariée.

Mais quand nous atteignîmes le palier, nous ne nous attendions pas à voir ça.

Là, au pied des escaliers, gisait Harry, étreignant sa cicatrice.

« Allez… chercher Dumbledore. »


Ah, c'est pas trop tôt ! Les choses évoluent enfin. Mais Harry est quand même emmerdant (pardonnez-moi l'expression !) : toujours en train de déranger notre couple favori ! La suite mardi prochain, j'espère (je ne serai peut-être pas en mesure d'updater car je pars en vacances). Reviews SVP.