Pardonnez-moi pour le retard mais c'était les vacances et comme j'étais dans un trou perdu : pas d'internet !
Non, ne me frappez pas ! S'il vous plaît ! Au secours ! Je vais me plaindre à SOS auteurs battus et opprimés !
Donc voici la suite au bout de deux longues semaines d'attente (mais non, je ne remue pas la couteau dans la plaie !) et j'espère qu'elle tiendra toutes ses promesses car le moment tant attendu est enfin arrivé ! Eh oui, certains n'y croyaient plus ! Hey ! Faîtes attention quand même ! Pas tous en même temps !
J'interromps mon bavardage pour remercier mes chères revieweuses : Elliania, vava cracra, aminteitha, Dryadia, Princess-Jill, Faeris, Anacofleb, moggliesmad, Magikal-Fairy, The Wendy Malfoy, Allima, moutmout, latitemery, samikitty, Misao-chan3, senatorsarah (merci pour tes conseils), Sandra77, twinzie, Dark Nara, emmi, diabolikvampyr, lo hana ni, Lisylys, malfoyhermy, itsuki59, missannie, virg05, Conan, zephyree, isa33, Titange013, la perverse, Silmaril666, Doudah, Bibiche et Gaby B.
Merci d'être toujours plus nombreuses !
Accomplissement
« Ron, vas-y. Je vais chercher Ginny », dis-je, prenant la situation en main.
Il acquiesça. « Je serai vite de retour », répliqua-t-il avant de partir en courant de la salle commune.
Une fois que Ron fut tout à fait sorti par le portrait, j'aidai Harry à se lever et je le guidai ver l'un des canapés.
« Harry, est-ce que ça va aller pendant que je réveille Ginny ? » Silence. Il regardait droit devant lui, fixant le feu, les yeux lointains et hantés. Je n'étais pas sûre qu'il m'entende. « Harry ? » essayai-je encore.
« Ça ira », dit-il, la voix grinçante. Ses yeux brillaient de larmes contenues. Je pouvais dire qu'il était submergé par une immense souffrance, et je souhaitais pouvoir l'aider. Mais je savais que je n'étais pas capable de lui offrir le réconfort ou le support qu'il lui fallait. Il avait besoin de Ginny.
Silencieusement, je gravis les escaliers à toute allure, jusqu'au dortoir des sixièmes années. La porte craqua quand je l'ouvrai lentement, me faisant tressaillir. Réveiller tout le monde provoquerait la panique. Je soupirai de soulagement quand personne ne bougea. Des vêtements étaient répandus sur le sol : je fronçai les sourcils, alors que je me frayais un chemin à travers cette course d'obstacles, jusqu'à ce que j'atteigne finalement le lit à baldaquin de Ginny.
« Ginny, réveille-toi », murmurai-je en la secouant doucement. « Ginny ! »
« Qu… »
« Réveille-toi. »
« Va te faire foutre Hermione. Je dors. »
Bon, apparemment Ginny avait hérité du vocabulaire fleuri de Ron. « Allez. Réveille-toi… J'ai besoin de toi dans la salle commune. »
Ginny s'assit dans son lit, et frotta ses yeux paresseusement. Quand elle vit mon visage, elle devint immédiatement sérieuse, tout à fait réveillée. « Harry ? » demanda-t-elle affolée.
Je n'eus pas à répondre car elle jaillit de son lit et partit en courant vers la salle commune. Avant de quitter le dortoir, je vérifiai que tout le monde dormait, et je descendis les escaliers à pas de loup. Ayant atteint le pied des escaliers, je jetai un coup d'œil du palier, et je vis Ginny tenant Harry qui avait sa tête enfouie dans le creux de son épaule. Elle le balançait d'avant en arrière, chuchotant dans son oreille et lui frottant le dos. Sa présence seule semblait l'avoir apaisé. J'étais tellement reconnaissante qu'ils se soient trouvés.
Quelques minutes plus tard, Ron traversa en trombe le portrait avec les professeurs Dumbledore et McGonagall dans son sillage. « Les voilà ! »
Je m'approchai du rassemblement et me faufilai à côté de Ron. Ça me surprit quand je sentis sa main saisir la mienne. Je dus sursauter car Ron me regarda avec ses grands yeux doux et attentionnés et me pressa la main pour me rassurer. Avec la cicatrice d'Harry qui lui faisait mal, je savais que quelque chose n'allait vraiment pas, mais je me sentais en sécurité et en paix grâce à la présence de Ron. Sans que je sache comment, j'étais certaine qu'avec Ron à mes côtés, tout irait bien.
Dumbledore s'assit sur l'un des poufs en face d'Harry et Ginny. Il ne fit aucun commentaire sur leur position actuelle. Il resta simplement assis en silence pendant un court moment. J'étais choquée de voir combien il paraissait vieux et fragile. La lueur toujours présente dans ses yeux était partie ; ses traits semblaient tirés et presque abattus. Le retour de Voldemort avait sérieusement ébranlé le Directeur. C'était lui qui avait réorganisé et dirigé l'Ordre du Phénix, bien que le Ministère le refusait de voir la vérité. En fait, le ministre Fudge maintenait catégoriquement que Voldemort n'était pas de retour, donc que des mesures de sécurité supplémentaires étaient inutiles. Je ne disais jamais du mal des figures d'autorité, mais Fudge était un idiot.
« Harry, je comprends que ce soit difficile pour toi, mais je dois connaître tout ce que tu as vu », dit enfin le professeur Dumbledore.
Harry se dégagea de l'épaule de Ginny, et acquiesça gravement. Chose étonnante, on ne voyait pas qu'il avait pleuré. Il semblait juste éreinté et à bout. Harry se redressa et Ginny lui passa un bras autour de son épaule pour le réconforter. Ça prit quelques instants avant que Harry ne puisse parler.
« Je l'ai vu », souffla-t-il d'une voix étranglée.
« Voldemort ? » l'incita Dumbledore gentiment. Chacun gardait le silence.
Harry acquiesça d'un air hébété. « Oui. Il…il a tué… » Harry semblait avoir des difficultés à parler. Il passa ses mains dans ses cheveux avec frustration. « Je suis désolé ! »
« Tout va bien, Harry. Tu as besoin d'une pause ? » Il secoua la tête. « Qui a-t-il tué, Harry ? » Le professeur Dumbledore était assez patient quand il s'agissait de s'occuper d'Harry.
« La famille du ministre. »
Tout le monde se figea à cause du choc. C'était ahurissant. Si Voldemort avait tué la famille du ministre, celui-ci n'avait plus le choix : il devait admettre que le Seigneur des Ténèbres était de retour. Ce qui signifiait que Voldemort était prêt à se battre. Prêt pour la guerre.
« Il a obligé le ministre à regarder alors qu'il les tuait un par un. » Harry laissa échapper un sanglot. Ça avait dû être terrible.
« Continue, Harry », le poussa Dumbledore doucement.
« Après, il a torturé le ministre. Pour le plaisir. Je pouvais le sentir. Il…Il aimait ça…il…je… » Finalement, Harry ne fut plus capable de se retenir et pleura ouvertement, jusqu'à ce que Ginny le serre contre elle.
Dumbledore hocha la tête et se tourna vers le professeur McGonagall, qui était restée douloureusement silencieuse pendant le supplice entier. « Minerva, je vais contacter Sirius et l'informer de la situation. Faîtes tous les arrangements nécessaires pour demain s'il vous plaît. »
Après un hochement de tête rapide, le professeur McGonagall quitta promptement la salle commune. Le Directeur jeta un dernier regard à Harry avant de s'adresser à Ron et moi. « S'il vous plaît, prenez soin de vos amis. Et soin chacun de l'autre. »
Harry pleurait de façon incontrôlable, son corps secoué de violents tremblements. Mon cœur se brisa à la vue de mon meilleur ami plongé dans une telle souffrance. Je risquai un regard vers Ron ; sa mâchoire était figée et ses yeux remplis de confusion. Dans le passé, nous avions été les seuls à réconforter et consoler Harry, mais maintenant, il avait Ginny. Ni Ron ni moi ne savions que faire. Je voulais être là pour Harry, cependant, je ne voulais pas m'incruster dans cette nouvelle relation entre Harry et Ginny.
Elle dut voir l'indécision gravée sur nos visages. Ginny essaya de sourire de manière rassurante, mais en éprouvait de la difficulté. L'homme qu'elle aimait était blessé, et pour lui, elle aurait voulu que tout redevienne comme avant. Pendant ce qui nous sembla une éternité, nous restâmes juste où nous étions, immobiles, jusqu'à ce que Harry se calme. Après quelques profondes inspirations, il leva la tête et nous regarda, Ron et moi.
« Regardez-moi. Je chiale comme un bébé », dit-il difficilement, en essayant de détendre l'atmosphère.
Ron lui sourit. « Bon, je ne dirais rien pour cette fois, mon vieux. Mais maintenant que tu t'es lâché… » lança Ron, taquinant gentiment Harry. Quand Harry rigola, je pense que nous laissâmes tous échapper un soupir de soulagement. « Ecoute Harry. Si tu as besoin de quoi que ce soit… » dit Ron.
Harry sourit. « Je sais Ron. Ne t'inquiète pas. Tout ira bien. »
« Tu veux que nous restions avec toi ? Tu sais, jusqu'à ce que tu sois prêt à aller te coucher ? » demanda Ron.
« Non. » Les yeux d'Harry s'arrêtèrent sur nos mains jointes, et je pouvais sentir mes joues s'enflammer. « Tous les deux, allez au lit. »
Ron haussa un sourcil au sous-entendu d'Harry, et je fus assez surprise de voir qu'il n'y avait aucun signe du "rougissement Weasley". Je pense que je rougissais bien assez pour nous deux.
« D'accord », répliqua Ron. « Et vous deux, soyez sages. »
Un petit sourire fleurit sur les lèvres d'Harry, et je savais qu'il n'avait aucune intention de suivre l'ordre de son meilleur ami. Ron remarqua son sourire, mais décida de ne faire aucun commentaire : il m'impressionnait par ce contrôle de soi récemment acquis. Bien qu'il agissait comme une grand frère protecteur avec Ginny, j'étais sûre qu'il savait combien Harry et Ginny étaient bien ensemble.
« Bonne nuit Ron. Bonne nuit Hermione », commença Ginny avant d'ajouter malicieusement : « Oh, et Ron ? Sois sage ! »
Ron jeta un regard mauvais à sa sœur alors qu'Harry gloussait sur son épaule. Il garda son calme, mais je remarquai une petite lueur dans ses yeux. Tenant toujours ma main, Ron se dirigea vers les escaliers. Je regardai en arrière, pour dire « Bonne nuit » à Harry et Ginny, mais je détournai vite mon regard car ils s'embrassaient doucement. Continuer à regarder aurait été senti comme une intrusion dans ce moment intime.
Nous atteignîmes le sommet de la tour et je notai que Ron m'accompagnerait jusqu'à ma chambre. Je fus immédiatement sur les nerfs. Je mordillais ma lèvre inférieure et dansais d'un pied sur l'autre. Je me venais de me rappeler dans quelle fâcheuse position nous étions quand Harry nous était tombé dessus. Dois-je rappeler où nous nous en étions arrêtés ?
Ensuite, Ron tendit la tête, et ses lèvres capturèrent les miennes pour un doux baiser. Ce fut comme si mon corps s'enflammait à ce simple geste. C'était tellement tendre et délicat… Mais je voulais plus. Ses mains encerclèrent ma taille et me rapprochèrent de lui. Sans aucune pensée, mes bras s'enroulèrent autour de sa nuque, et je plongeai mes mains dans ses cheveux.
Bientôt, il se détacha, et appuya son front contre le mien. Nos respirations s'accéléraient au même rythme. Nous étions si proches que je pouvais sentir son cœur battre.
« Bonne nuit Hermione. »
« Tu ne veux pas entrer ? » demandai-je avant que mon cerveau puisse arrêter mes mots. Si Ron entrait, je ne pourrais plus faire marche-arrière. J'avais apparemment pris ma décision sans m'en rendre compte.
« Je ne pense pas que ce soit une bonne idée en ce moment », murmura-t-il.
« Pourquoi ? » soufflai-je.
Il soupira. « Parce que ce ne serait pas juste pour toi. Nous venons juste d'entendre Harry parler de mort et de Tu-Sais-Qui… » Il déposa un léger baiser sur mes lèvres, et tout mon corps trembla.
« Ron… » commençai-je, mais je m'arrêtai. Quand Ron avait décidé quelque chose, il s'y tenait. Bien sûr, j'étais déçue, mais quand je regardai dans ses yeux, je savais que ça arriverait. Je l'embrassai avant de chuchoter, « Alors, bonne nuit. »
Il acquiesça, et me donna un dernier baiser d'adieu. Nous nous séparâmes et j'ouvris rapidement la porte de ma chambre et me glissai à l'intérieur. Je m'appuyai contre la porte, en tentant désespérément de dompter mes hormones et mes sentiments, mais tout ce à quoi je pensais, c'était combien c'était merveilleux d'embrasser Ron. Je fermai les yeux et laissai ma tête retomber en arrière, me remémorant ces sensations encore vivaces.
Un coup à ma porte me sortit brusquement de ma rêverie.
Je l'ouvrai lentement et je trouvai Ron immobile, appuyé contre le chambranle de la porte. Je regardai son visage et le choc me terrassa : ce que je voyais, c'était de la passion à l'état brut, et du désir et… Je n'eus pas le temps de finir ma pensée car il tendit la main vers moi, l'enfouissant dans mes cheveux et il me plaqua contre lui. Il écrasa ses lèvres sur les miennes, sa langue en quémandant l'entrée, ce que je lui accordai avidemment.
Saisissant le cordon de son bas de pyjama, je le tirai à l'intérieur de la chambre, en continuant à l'embrasser voracement. Il donna un coup de pied pour refermer la porte, et encercla ma taille avec sa main libre. Nos langues luttaient avec frénésie, et mes mains parcouraient son torse nu, appréciant le contact de sa peau.
Complètement absorbés par notre étreinte, nous réussîmes à nous diriger vers le lit. Mes jambes heurtèrent le bord, ce qui me fit tomber assise sur le lit. Ron délaissa mes lèvres pour embrasser la ligne de ma mâchoire, jusqu'à l'endroit derrière mon oreille ce qui me fit trembler.
Il s'agenouilla lentement devant moi, de façon à ce qu'on soit les yeux dans les yeux. Les siens étaient embrumés par le désir, et j'étais certaine que les miens l'étaient autant. Sans un mot, il empoigna le bas de mon tee-shirt et me l'enleva avant de s'en débarrasser. Quand il lécha ses lèvres, je me sentis victorieuse. Il ressemblait à un enfant qui attendait de dévorer son dessert préféré.
Ron tendit la tête vers moi, et embrassa ma peau juste à l'endroit où le tissu de mon soutien-gorge finissait. Je fermai les yeux pour mieux profiter des sensations qu'il provoquait en moi. Il passa derrière moi et essaya de détacher mon soutien-gorge. Malheureusement, il n'était pas très coopératif. A la vue de son visage envahi par la frustration, je tentai de réprimer le rire qui me gagnait.
« Sacré m… » chuchota-t-il d'une voix étranglée. Cette fois-ci, je ne pus m'en empêcher. Il fallait que je rie.
« Tu veux que je le fasse ? » le questionnai-je.
« Non ! Je vais le faire. Charlie me l'a montré. » Je haussai le sourcil. Ron m'adressa un sourire en coin. « Je peux le faire. Je suis juste un peu nerveux, c'est tout. »
Je hochai la tête en souriant à son aveu. « D'accord. Fais-le. » Je me sentais prise de vertiges de savoir que Ron était nerveux et que j'étais celle qui le rendait nerveux. Après toutes ses semaines où Ron avait agi comme si rien ne l'affectait, je ressentais un sentiment d'accomplissement de savoir qu'il était vraiment affecté.
Avec un cri victorieux, il fut enfin capable de détacher le soutien-gorge. Une fois qu'il enleva le tissu de moi, il laissa échapper un "Wouah" étranglé. Nos yeux se rencontrèrent ; il me demandait silencieusement la permission de continuer. J'acquiesçai timidement. « Est-ce que tu sais combien tu es belle ? » me demanda-t-il avant de me toucher, me faisant rougir à ses mots. Quand sa bouche engloutit mon mamelon, je pensais que j'allais mourir de plaisir. Je n'avais jamais imaginé que sa langue me donnerait tant de bien. Je rejetai ma tête en arrière, et de petits soupirs de plaisir s'échappèrent de mes lèvres.
Il relâcha mon sein et me demanda avec hésitation : « Est-ce que tu aimes ça ? »
« Oui », lui répondis-je dans un souffle.
« J'en suis content », répliqua-t-il avant de prendre mon autre sein.
Si j'étais morte juste à cet instant, je serais morte heureuse, très heureuse. Ses larges mains s'égaraient sur mon dos, alors que sa langue me titillait. C'était l'extase totale. Mais bientôt, j'en voulus plus.
« Ron », murmurai-je. « Je veux te voir. »
Je fus surprise par mon audace. Je pensais que Ron n'était pas moins étonné. Il se leva en souriant d'un air pervers et se débarrassa lentement de son pantalon de pyjama. J'avalai difficilement une goulée d'air en le voyant.
« Wouaouh », dis-je, faisant écho à son exclamation. « Je peux le toucher ? » demandai-je. J'étais une véritable source de surprises ce soir !
Ron hocha la tête, et je tendis la main avec précaution. Ma main s'enroula autour de lui et je m'émerveillais à cette sensation. Il était dur et doux en même temps. C'était assez intrigant. Mordillant ma lèvre, je ressentais son poids dans ma main et je le caressai timidement. Ron aspira difficilement une bouffée d'air.
« Ça fait mal ? » demandai-je, inquiète de l'avoir peut-être blessé.
« Ça fait du bien, presque trop de bien en fait. »
« Vraiment ? » Maintenant, je souriais malicieusement, et je le caressai encore.
« Oh mon dieu ! » s'écria-t-il. « Hermione, tu ferais mieux d'arrêter ça », avertit-il. « Je ne tiendrai pas longtemps si tu continues. »
Je décidai de stopper cette torture pour l'instant et le relâchai. Il me regarda et me fis lever. J'obéis. Il tira sur ma jupe, m'indiquant par son geste que je devais l'enlever. Je reculai en souriant et je la laissai tomber. Je trébuchai presque alors que je l'enjambais, mais heureusement, Ron me rattrapa. Nous rigolâmes tous les deux.
« Bon, je ne suis pas Miss Coordination ! » dis-je, légèrement embarrassée.
« Tu es nerveuse ? » demanda Ron. Je fis oui de la tête. « On peut arrêter si tu veux. »
« Je ne pense vraiment pas que je pourrais maintenant », répliquai-je honnêtement. Je voulais vraiment le sentir. Je voulais qu'il me sente.
Alors, Ron m'embrassa encore. Notre baiser était tendre, assez différent du baiser ravageur que nous avions partagé plus tôt. C'était doux, et agréable. Cette fois, ce fut moi qui interrompit le baiser et je menai Ron jusqu'au lit.
Nous étions tous les deux allongés : Ron nu, alors qu'il me restait un vêtement. C'était assez incroyable d'être là, sur le point de partager quelque chose de si intime. C'était assez incroyable que ça semble si juste.
Ron s'agenouilla entre mes jambes et enleva ma culotte. Il la jeta sur le côté. Ses mains balayaient l'intérieur de mes cuisses. Je me cambrai instinctivement à son toucher. Ron se positionna enfin au-dessus de moi, se maintenant immobile. Je pouvais sentir la douce cime de son érection se pressant contre moi, toujours aussi légèrement.
« Tu es sûre ? » chuchota-t-il encore.
« Contraceptus », répliquai-je en proférant un sortilège de contraception. « Ça répond à ta question ? » murmurai-je.
« Oui. »
Je poussai un cri quand il se glissa en moi. M'attendant à ce que ça me fasse mal, je fus surprise quand tout ce que je ressentais, c'était la sensation de Ron me complétant totalement. Il était toujours en moi, sans bouger. J'ouvris les yeux pour le voir se battre pour garder le contrôle.
« Ça va Ron », lui fis-je savoir calmement.
« Ça fait mal ? » demanda-t-il, avant de m'embrasser tendrement.
« Non. Ça ne fait pas mal. Je me sens… complète. » C'était la meilleure explication que je pouvais lui donner sur ce qu'il me faisait ressentir.
« Et c'est mal ? »
Je souris contre ses lèvres. « Non. C'est très bien », le rassurai-je.
Ron se détendit instantanément. Il commença lentement à bouger en moi. Rien n'aurait pu me préparer à la sensation de Ron Weasley en moi, me faisant l'amour. Les mouvements de Ron étaient erratiques, et hésitants au début, puis il accéléra le rythme. Sa respiration était inégale, et ses yeux étaient clos. Je n'avais jamais vu une telle expression sur son visage. C'était une expression de pure plaisir.
J'enroulai mes jambes autour de sa taille, le rapprochant de moi, et je capturai sa bouche avec la mienne. Soudain, il se cambra et trembla au-dessus de moi et j'étouffai de mes lèvres son lourd gémissement.
Il s'effondra sur moi, épuisé et à bout de souffle. Je le tenais très serré dans mes bras. La tête de Ron était plongée dans le creux de mon épaule alors qu'il cherchait de l'air. Son souffle chatouillait ma peau. Quand sa respiration se calma, il embrassa ma nuque, en en mordillant la chair. Après quelques minutes, ses lèvres effleurèrent les miennes, et nous nous embrassâmes pendant une éternité. J'avais du mal à croire à ce qui s'était passé. Ron et moi avions fait l'amour !
Et pendant quelques heures cette nuit, j'oubliai Voldemort, les attaques et les guerres.
Pendant quelques heures, seul notre couple avait de l'importance.
Et voilà c'était l'avant-dernier chapitre. Alors ?
Elle est insatiable notre Hermione, elle en veut toujours plus. Ah, si j'étais à sa place ! Moi aussi, j'aurais du mal à me rassasier de Ron et de ses larges mains ! J'espère que ça vous a plu ! Reviews please !
