I

Fred Weasly, convoqué par Dumbledore, se rendit à Poudlard en portoloin. Lorsqu'il arriva dans le bureau du directeur, celui-ci lui dit d'une voix sérieuse :

« Monsieur Weasley, puisque vous revenez cette année, vous aurez classe, ainsi que votre frère, avec Harry, Ron et Hermione qui commenceront leur septième année. Aussi, aidez-les du plus que vous le pourrez, mais ne les dérangez pas trop par vos farces.

Bien, Monsieur le directeur, dit le jeune homme amusé.

Ah! Juste une dernière chose. Hermione ne sera peut-être pas aussi, hem… « réceptive » qu'elle l'était à vos farces. Prenez garde, et prenez soin de vous. »

Hochant la tête, Fred quitta le bureau, se demandant ce que le directeur voulait réellement dire.

Tandis qu'il marchait, il vit Hermione, dos à lui, se diriger dans la direction générale de la salle commune des Gryffondor. Accélérant son pas silencieux, il mit la main sur l'épaule de la jeune fille qui se retourna et fixa sur lui un regard morne et vide. Ses yeux noircirent et, ne le voyant toujours pas, elle s'évanouit brusquement, tombant dans ses bras. Il remarqua sur sa cheville une morsure de serpent, lequel s'enfuyait.

« Stupéfix! »

Le serpent s'arrêta et s'affaissa lourdement sur le sol.

« Mobili Corpus! »

Fred emmena Hermione à l'infirmerie, le serpent sur les talons. Mme Pomfresh aurait besoin du serpent pour fabriquer l'antidote.

« AAAH! M. Weasley, qu'avez-vous encore fait?

Hé! Je n'y suis pour rien! Elle a été mordue par ce serpent!

Portez-la sur le lit, vite! »

Alors qu'il la déposa, sa figure se rapprocha dangereusement de la poitrine de la jeune fille. Rougissant, il détourna les yeux. Il se releva et, pendant quelques instants, il put la détailler plus qu'il ne l'avait jamais fait. Elle avait des courbes harmonieuses, un corps bien proportionné et, maintenant qu'il la voyait avec autre chose sur le dos que son habituel uniforme d'école, il pouvait voir qu'elle était magnifique. Il prit une de ses mains dans les siennes, non sans remarquer qu'elle était mince et frêle. Sa pâle figure était entourée d'une longue masse de cheveux bouclés. Il pensa que ses cheveux étaient magnifique. Ses belles lèvres, entrouvertes, laissaient voir deux rangées de dents bien droites et blanches. Ses longs cils noirs étaient refermés sur ses yeux dorés. Il ôta une mèche de cheveux bruns de sa figure. Elle portait une camisole noir avec un dragon rouge sang, cadeau de Charlie, une courte jupe noire et des sandales. Il conclut qu'il avait été aveugle de ne pas l'avoir remarquée plus tôt, car elle était sans nul doute la plue jolie fille qu'il ait jamais vue. Elle avait dû changer durant l'été, puisqu'en juin elle n'était pas alors la magnifique qu'il avait sous les yeux. Il faut dire que sans son air autoritaire habituel, on pouvait remarquer ses traits réguliers.

« Monsieur Weasley, dit l'infirmière en revenant avec un antidote, vous allez m'aider.

Oui, bien sûr.

Vous allez rester à son chevet et lui donner une cuillerée de cette potion à chaque demi-heure.

C'est bon, je reste avec elle, mais demain, je dois repartir. Je peux facilement passer une nuit blanche, mais pas deux. »

Soudainement, Hermione fut prise de convulsions. Ses mains se crispaient et ses yeux roulaient dans leurs orbites. Puis, tout aussi soudainement, la crise fut finie et ses yeux se refermèrent. Cependant, un détail était insolite. Sa poitrine ne se soulevait plus.

« Monsieur Weasley, vite! Faites-lui le bouche-à-bouche!

Quoi! Mais je ne pourrai jamais! Je…

Monsieur Weasley, préférez-vous qu'elle meure? Dit Mme Pomfresh en appliquant une pommade sur la morsure.

Non, bien sûr, mais…

Dans ce cas, allez-y! »

Il s'exécuta, posant ses lèvres sur sa bouche parfaite et ne pouvant s'empêcher de noter à quel point Hermione était adorable. Au bout d'un certain temps, la jeune fille reprit une respiration normale.

« Restez avec elle, elle devrait se réveiller dans peu de temps. »

Ainsi, il resta à son chevet en attendant qu'elle se réveille, ne se doutant pas de l'événement qui était sur le point d'arriver et qui le marquerait à tout jamais.

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Merci à tous ceux qui ont pris la peine de m'écrire. Je sais que le prologue n'était pas très long, mais ce premier chapitre l'est un peu plus. Merci beaucoup!