CHAPITRE 5

Ty se dirigea vers les vestiaires. Sully le rejoignit.

Sully : Ce Stark commence à m'agacer
Ty : T'en as rien tiré ?
Sully : Les inspecteurs s'y collent mais il est muet comme une tombe.
Ty : il ne donnera pas son boss.

L'ombre penchée sur Bosco, inconscient, tourna la tête en entendant les deux voix. Elle se sentit encerclée.

Personne : Je reviendrais bientôt, mon amour…

En disant ça, elle caressa le visage de Bosco, puis ouvrit la petite fenêtre au-dessus de l'évier et sortie au moment où Sully et Ty entrèrent. Sully alla s'installer devant son vestiaire, Ty fit le tour pour rejoindre le sien.

Ty : Toujours ok pour cette bière ce soir ?
Sully : Bien sûr
Ty : Tu crois que…

Ty stoppa net lorsqu'il vit Bosco, allongé par terre.

Sully : je crois quoi ?
Ty : Oh mon Dieu Sully va chercher les secouristes !
Sully : Quoi ? Pourquoi.

Il entendait l'urgence dans la voix de Ty, il se déplaça du côté de son ami pour le voir accroupit auprès de Bosco.

Sully : Hé ! Merde !
Ty : Fonce, Sully !

Sully sortit précipitamment.

Ty: Bosco? Oh! Boz, tu m'entends?

Il asséna une petite tape à Bosco, mais rien. Il remarqua alors du sang parterre, puis une barre de fer en côté.

Ty : Bon sang ! Hé ! Bosco, répond moi, bro ! Aller !

Swersky arriva en courant dans les vestiaires.

Swersky : Qu'est-ce qui s'est passé ici ? Sully m'a crié un truc incompréhensible.
Ty : je… J'en sais rien Lieutenant. Je pense qu'il a été attaqué.
Swersky : Quoi ?
Ty : La barre, là. Et il saigne. Je pense que son assaillant l'a pris par surprise.
Swersky : Bon sang !

Il se saisit d'une serviette, l'humecta d'eau fraîche, et la posa sur le front brillant de l'officier.

Swersky : Tu as vu quelqu'un ?
Ty : Non… Je ne sais pas depuis combien de temps il est comme ça. Comment ça a pu se produire sans que personne ne s'en rende compte ? On est dans un commissariat bon Dieu !
Swersky : Le lieu le plus mal sécurisé de la terre.

Hôpital de la Pitié, trente minutes plus tard.

Faith avait rejoint ses collègues, Ty et Sully attendaient avec elle.

Faith : Mais comment…
Ty : On n'en sait rien !
Faith : Vous avez interrogé les autres flics ?
Sully : Swersky est entrain de le faire en ce moment, mais il y a tellement de monde qui passe que ça serait surprenant.

Le Docteur Thomas arriva.

Faith : Alors ?
D. Thomas : Ne vous inquiétez pas, il a la tête dure. Mais l'agresseur n'y a pas été de main morte. On a été obligé de lui faire 8 points de suture. On a eu du mal à le réveiller, on va le garder en observation cette nuit. Deux fois en deux jours, quand même.
Faith : Ce sont deux choses différentes. Je peux le voir ?
D. Thomas : il est assez grognon !

Sully se mit à rire.

Faith : J'en ai vu d'autre.
D. Thomas : Bien, suivez moi.
Sully : On va retourner au poste.
Ty : Tiens nous au courant.

Faith acquiesça puis suivit le médecin.

Faith : Tu ne sortiras pas d'ici !

Bosco était entrain de s'habiller

Bosco : Je vais bien je te dis !
Faith : Et moi je te dis que tu vas rester là !
Bosco : Faith ; s'il te plaît !
Faith: Hors de question!
Bosco: Faith!
Faith: Bosco, jet e préviens, ne m'oblige pas!
Bosco : A quoi ?
Faith : Je t'avais prévenu… Docteur Thomas ?

Faith rejoignit le poste. Elle fut aussitôt assaillit par Davis

Ty : Alors ?
Faith : IL n'est pas prêt de sortir avant demain
Ty : C'set à dire ?
Faith : Attaché, ficelé, ce que tu veux…

Ty apposa sur sa collègue un regard curieux

Faith : il ne m'a pas laissé le choix
Swersky : Faith ? Tu peux venir ?
Faith : J'arrive, Lieu.
Elle se dirigea dans le bureau de son supérieur.

Swersky : Comment va-t-il ?
Faith : Il a râlé, s'est rhabillé, et s'est fait attaché !
Swersky : Je suis rassuré.
Faith : Vous avez des pistes ?
Swersky : Pas encore, non, et puis tous ces journalistes nous retardent.
Faith : Et l'appart de Bosco n'a rien donné ?
Swersky : TU sais et JE sais que nous ne pouvons pas y aller sans qu'il y consente. Et tu connais par avance sa réponse.
Faith : Il vient de se faire agresser et on laisse courir ?
Swersky : Faith ! C'est une violation de propriété. Il n'est pas mort
Faith : Je sais, je sais, les vivants ont le droit d'être morts pour que l'on puisse faire quelque chose.
Swersky : Cette attaque n'était peut-être pas contre lui, il a très bien pu surprendre quelqu'un…
Faith : Après ce qu'il s'est passé hier, excusez-moi d'en douter Lieutenant, mais avec toute la « pub » qui s'effectue depuis deux jours autour de lui, ça ne m'étonnerait pas qu'une maniaque l'ait pris pour cible.
Swersky : On vient d'ouvrir une enquête, si c'est vraiment l'œuvre d'un malade on le trouvera, on ne néglige aucune piste. Et maintenant tu devrais aller te reposer un peu, ça ne te ferait pas de mal.
Faith : je veux être sur l'enquête
Swersky : Et tu ne serviras à rien si tu traînes. Aller, rentre, occupe toi de ta famille, fais ce que tu veux, et reviens tête reposée.
Faith : A vos ordres !

Elle sortit du bureau et se dirigea vers les vestiaires. Des scellés avaient été posés sur le casier de son partenaire, et le contour de la barre de fer était dessiné sur le sol. On pouvait encore voir le sang séché de son partenaire. Elle examina l'endroit attentivement. Quelque chose n'allait pas.

Hôpital de la Pitié

Mary Proctor : J'ai terminé les filles !

Le Dr Thomas s'approcha d'elle en compagnie d'une jeune femme brune d'une trentaine d'années.

Dr Thomas : Vous partez, Mary ?
Mary : Il y a déjà une heure que je devrais être partie ! Et puis Janette vient d'arriver.
Janette : Salut Mary ! Docteur Thomas ! Alors qu'est-ce qu'on a ce soir ?
Mary : Rien de bien méchant, pour le moment, tout est marqué sur le registre
Dr Thomas : Mary, Janette, voici Audrey, la nouvelle infirmière de nuit.
Mary : Salut
Janette : Enchantée

Audrey leur adressa un sourire.

Dr Thomas : Audrey, vous travaillerez avec Janette, notre infirmière en chef. Mary travail de jour en général. Tout ce que vous aurez à savoir, Janette vous le montrera.
Audrey : Très bien.
Infirmière : Docteur Thomas, le patient de la 4 vient de se réveiller !
Dr Thomas : J'arrive. (À Audrey) : Je vous laisse entre de bonnes mains. Janette s'il y a un souci…
Janette : Je vous appelle !

Le Docteur Thomas s'éloigna, tout comme Mary. Janette commença à expliquer les différentes procédures à la nouvelle infirmière.

CBS, 23h35

Rob, le caméraman de Mailly Brekston, la journaliste qui avait tenu l'évènement de l'incendie et rendu Bosco célèbre, apporta une feuille à celle-ci.

Rob : Regarde ça
Mailly : Qu'est-ce… Ca alors !

Hôpital de la Pitié, 23h36

Janette : Code Bleu, je répète code bleu en exam 2 ! Audrey reste là !

Une fourmilière de médecins et d'infirmiers se dirigea vers la pièce, tandis qu'Audrey pris le registre des admissions et regarda attentivement avant qu'un énorme sourire apparaisse sur son visage.
Regardant autour d'elle et ne voyant personne, elle quitta son poste et se dirigea vers une chambre particulière. Elle ouvrit doucement la porte puis se faufila dans la pièce et s'assit au bord du lit, puis sortit une sereingue.

Audrey : Bonsoir Officier Boscorelli…

TBC