CHAPITRE 6
Audrey s'apprêtait à injecter le contenu de la seringue dans le bras de Bosco, toujours endormi, lorsque Janette entra.
Janette : Mais qu'est-ce que tu fais ?
Audrey sursauta et se retourna.
Audrey : Je… Rien, je m'apprêtais à lui donner un calmant.
Janette s'avança, regarda Bosco puis Audrey.
Janette : Selon
toi, est-ce que ce patient a réellement besoin d'un
somnifère ?
Audrey : Je viens de regarder dans le registre
et…
Janette : On verra ça tout à l'heure, pour
l'instant j'ai besoin de toi en salle 3.
Audrey se leva puis elles sortirent toutes deux de la chambre.
Appartement de Faith
Celle-ci ferma doucement la porte de peur de réveiller ses enfants. A sa surprise Fred l'attendait sur le canapé.
Fred : Chérie ?
Faith : Bonsoir ! Tu ne dors pas ?
Fred : Il est tard, je
commençais à m'inquiéter
Faith : Dure
journée.
Fred : Viens t'asseoir. Qu'est-ce qui s'est
passé ?
Faith : Bosco a été agressé
et…
Fred : Ben voyons !
Faith : Fred !
Fred: Toujours
lui, Bosco par si, Bosco par là. Et quoi Fred ? Tu passes plus
de temps avec lui qu'avec ta propre famille.
Faith : On en a
déjà parlé, on ne va pas revenir là-dessus.
Fred : Bien.
Il se leva et se dirigea vers la chambre.
Faith : Chéri où est-ce que tu vas ?
Fred :
Dormir ! Tu peux prendre le canapé.
Sur ce il ferma la porte, Faith sentit les larmes monter. Non seulement son meilleur ami était, pour le deuxième jour de suite, à l'hôpital, et son mari lui faisait une scène. Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Où peut-être le problème venait d'elle après tout. Elle s'allongea et s'endormit.
Le téléphone sonna. Faith sursauta puis regarda l'heure, déjà 11heure. Elle n'avait même pas entendu ses enfants partir ni son mari se lever. Elle décrocha.
Faith : Allô
Swersky
: Faith ; vient tout de suite !
Elle ne demanda pas son reste et fût au commissariat 15 minutes plus tard.
Faith : Patron, qu'est-ce qui se passe ?
Swersky lui désigna une femme dans son bureau.
Swersky : Tu la reconnais ?
Faith
: Oui, c'est la journaliste qui a filmé Bosco…
Swersky
: Elle veut te parler. Ecoutes Faith ; je n'ai pas besoin de ça
avec ce que j'ai sur les bras. Alors tu fais ce que tu veux mais tu
me la vires.
Faith monta.
Faith : Bonjour !
Mailly
: Officier Yokas, c'est ça ?
Faith acquiesça.
Mailly : J'ai quelque chose à vous montrer.
Hôpital de la Pitié, fin de matinée
Sully et Ty entrèrent.
Sully : Alors ?
Mary : Il est
temps que vous arriviez il est intenable.
Ty : On s'en serait
douté.
Bosco arriva
Bosco : ENFIN ! C'est pas trop tôt
Une infirmière arriva, essoufflée.
Infirmière : Vous êtes là !
Mary :
Qu'est-ce qui se passe ?
Bosco : Ce n'est pas de ma faute,
cette barge a voulu me retenir, elle m'a couru après dans
tout l'hôpital
Ty : C'est plutôt toi qui a dû
la faire courir
Bosco : Elle est barge.
Sully : Les papiers
sont signés ?
Infirmière : Vous rigolez ? Il était
prêt à signer sur les murs !
Ty : le patron veut te
voir, Boz
Bosco : Je suis indispensable !
Commissariat
Swersky : Ca va ?
Bosco : Prêt pour
le boulot chef
Swersky : Tu devrais te reposer un peu
Bosco :
Je n'ai pas d'arrêt, et je veux retrouver l'enflure qui
m'a tapé dessus !
Swersky lui tandis une photo.
Swersky : La journaliste qui était sur les lieux de l'incendie nous a transmis ça.
Bosco regarda la photo, et pu voir, en arrière plan, une jeune femme brune prenant des photos.
Bosco : C'est l'infirmière de
nuit, la nouvelle !
Swersky : Qui ?
Bosco (montrant) : Elle,
là, je l'ai vu ce matin vers 6heures
Swersky : Tu étais
déjà prêt à cette heure là ?
Bosco regarda son Lieutenant, celui-ci secoua la tête.
Swersky : Va te changer, je vais envoyer une patrouille la
chercher.
Bosco : Laissez moi y aller Lieu.
Swersky :
N'abuses pas Bosco, je te laisse déjà reprendre le
boulot. Aller, file te changer…. Et bosco ?
Bosco : Hein ?
Swersky : Aucune vendetta personnelle. Tes collègues sont
sur cette enquête
Bosco : message reçu
Swersky :
Je ne plaisante pas…
Mais Bosco était parti aux vestiaires.
Bosco entra et fut salué par Faith
Faith : Hé !
Bosco : Salut !
Faith : Qu'est-ce
que tu fais là
Bosco : Qu'est-ce que j'ai l'air de
faire à ton avis. Je viens bosser
Faith : Tu ne devrais
pas…
Bosco : Oh ça va, j'ai déjà passé
une nuit épouvantable enchaîné à un lit en
ferraille !
Faith le regarda puis tourna la tête.
Bosco : Quoi encore ?
Faith : Ca va ?
Bosco : J'ai
la tête dure
Swersky entra : Briefing !
Hôpital de la Pitié
Sully et Ty se dirigèrent vers les admissions.
Mary : Vous venez prendre un abonnement
ou quoi ?
Sully : Audrey Dolster, ça te dit quelque chose
?
Mary secoua la tête négativement.
Ty :
Une infirmière, la trentaine, brune
Mary : Oui, on a une
nouvelle, de nuit ! Elle a commencé hier soir, Audrey.
Sully
: Tu sais où on peut la trouver.
Mary : Je vais regarder
dans les fichiers du personnel.
Patrouilles
Bosco : Tu vas dire quelque chose, oui ?
Faith : Y'a
rien à dire
Bosco : Aller, je sais que t'as quelque
chose à me reprocher
Faith : Tu devrais faire attention à
toi, c'est tout
Bosco : Je suis un grand garçon, maman !
Faith : Oui, tu prends tellement soin de toi que tu t'es
retrouvé à l'hôpital deux jours de suite.
Central : 55 David, on nous signale un cambriolage entre Baker et
la 8ème
Faith : 55 David, bien reçu.
Bosco mit les sirènes et accéléra.
Sully et Ty arrivèrent au 1026 de la 42ème.
Ty :
C'est chouette par là
Sully : Tu m'étonnes.
Ils entrèrent dans le hall de l'immeuble puis se dirigèrent vers l'appartement 58 et frappèrent. Audrey ouvrit.
Ty : Mademoiselle Dolster ?
Audrey : Oui ?
Sully : Officiers Sullivan et Davis, pouvons nous entrer ?
Audrey : Je vous en prie. Que se passe t-il ?
La télé était allumée, et Mailly Brekston commentait des images de Bosco.
Sully : Ty vient voir un peu
Ty s'approcha et découvrit des coupures de journaux des deux derniers jours concernant Bosco. Les deux policiers se retournèrent vers la jeune femme.
Audrey : Quoi ?
Ty : Mademoiselle, veuillez
nous suivre.
55 David
Bosco : J'ai faim
!
Faith : Déjà ?
Bosco : Attends, on a eu le
droit à un cambriolage, deux vols à l'étalage
et deux courses poursuites ! Sans parler que je n'ai rien avalé
depuis hier matin, ça creuse !
Il se saisit de sa radio.
Bosco : 55 David, permission pour un 10-63
Central
: Bien reçu 55 David, bon repas.
Ils s'arrêtèrent dans un petit restaurant.
Bosco : Un Cheese bien dégoulinant, une grande frite, des nachos et un coca.
Faith le regarda
Bosco : Quoi encore, je t'ai dis que j'avais faim !
Faith le scrutait depuis qu'ils étaient rentrés, elle n'avait pu s'empêcher de penser à lui cette nuit, elle ne savait plus trop où elle en était dans ses sentiments, elle aimait son mari, certes, mais plus rien n'allait avec lui, de l'autre côté Bosco était quelqu'un de volage qui n'était certainement pas intéressé par elle, bien que depuis un moment elle se sentait toute drôle dès qu'elle se trouvait en sa présence.
Femme : Excusez moi, Officier Bos…Boscorelli ?
Bosco tourna la tête et vit une jeune femme blonde de 25 ans, élancée, les yeux verts. Il sentit la chaleur lui monter à la tête.
Bosco : oui c'est moi.
Femme : Je suis désolée
de vous importuner mais je vous ai vu aux infos, c'était
vraiment très courageux ce que vous avez fait, je vous regarde
depuis que vous êtes entré, et je n'ai pu m'empêcher
de venir vous voir.
Bosco ravala sa salive.
Bosco : Y a pas de mal !
Faith roula des yeux puis lui tapa dans le mollet
Bosco : Aouch !
Faith : Tu vas avaler les mouches
si tu continues. Redescends sur terre.
Femme : Oh ça doit
être votre amie je vais vous laisser
Bosco la retint par le bras.
Bosco : Non, non c'est juste ma partenaire,
je…
Femme : Oh !
Bosco : Ce… Ca vous dirait d'aller
prendre un verre après mon travail ce soir ?
Femme :
Volontiers
Bosco : Je vous laisse mon numéro. Passez au
poste.
Il lui tendit une carte
Femme : Avec plaisir.
Faith : Bosco on a un appel !
Bosco se tourna vers Faith puis regarda de nouveau la jeune femme.
Bosco : je… je dois
y aller
Femme : Le devoir… Je comprends
Bosco : Vers 23h,
ce soir ?
Femme : je serais là. Faites attention
Bosco
: Ne vous en faites pas !
Faith : BOSCO !
La jeune femme retourna s'asseoir tandis que Bosco et Faith sortirent du restaurant. Ils virent l'homme bousculer un commerçant, lui tirer dessus puis s'enfuir.
Faith : 55 David à central, besoin de renforts au coin de la 83ème et la 1ère. Besoin d'une ambulance sur les lieux, suspect blanc, 1m95, 100kg, armé et considéré comme dangereux. Il vient de tirer sur quelqu'un.
Elle regarda devant elle et vit Bosco bifurquer à coin de rue.
Faith : Bosco !
Elle se mit à courir puis entendit un coup de feu. Elle tourna dans la ruelle et stoppa net devant la scène se déroulant sous ses yeux.
TBC….
