CHAPITRE 7

Sully balança un cahier sur la table.

Sully : C'est quoi ça ?
Audrey : Je n'ai pas le droit d'être fan ?
Ty : Cinglée oui !

Jelly entra à ce moment là dans la salle d'interrogatoire.

Jelly : C'est elle ?
Ty : Sans aucun doute, regarde ça

Jelly se pencha sur le carnet où se trouvaient les brochures découpées par Audrey. Il la regarda.

Audrey : Je n'ai rien fait de mal
Ty : Ca s'appelle du fanatisme
Audrey : Et alors, ne me dites pas que vous n'avez jamais collectionné de photos de Monica Bellucci ou Julia Roberts.
Sully : Ceux sont des actrices
Ty : Et ça c'est un flic !
Jelly : On ne collectionne pas tant de photos en deux jours
Audrey : Je n'ai pas le droit de trouver un homme à mon goût ?
Sully : où étiez vous hier après-midi aux alentours de 16h
Audrey : Chez moi entrain de me préparer
Ty : Vous préparez ?
Audrey : pour le travail
Sully : Vous ne commenciez qu'à 20h
Audrey : Une femme doit s'occuper d'elle.

83ème et la 1ère

Faith stoppa, son cœur battait à cent à l'heure, elle voulait bouger mais ne pouvait pas. Elle regardait son partenaire lutter avec l'homme, ce dernier prenait le dessus. Elle se mit à réagir

Faith : Police !

Mais l'homme n'entendait rien, tout ce qui lui importait était le flic en face de lui. Il bataillait pour prendre l'arme de Bosco, qui ne lâchait pas prise.
Une camionnette noire arriva à ce moment là au niveau des deux hommes, le voleur poussa violemment Bosco contre le mur, l'arme du policier tomba à terre, puis ce premier se saisit de son arme, monta dans la fourgonnette et tira trois fois. Faith n'eut pas le temps de relever les numéros, obnubilée par la sécurité de son ami qui était avachi contre le mur.

Faith : 10-13, 10-13, un policier à terre, envoyez une ambulance d'urgence à cette adresse.

Commissariat

Jelly, Ty et Sully sortirent de la salle d'interrogatoire.

Jelly : Cette fille va me rendre dingue
Ty : Tu l'es déjà !
Jelly : Marrant, Davis, très marrant

L'alerte retentit.

Ty : C'est quoi encore ?

Lorsqu'ils entendirent l'appel, tous les policiers disponibles se dirigèrent derechef vers leur voiture.

Sully : C'est encore Yokas et Bosco ?
Ty : Il me semble oui
Sully : C'est pas vrai, ça.
Jelly : Je reste là… si y'a besoin

83ème et 1ère Avenue

Faith s'affala près de Bosco

Faith : Mon Dieu… oh mon Dieu… Bosco ?
Bosco : Ca va, j'ai rien
Faith : il t'a tiré dessus
Bosco : Ce mec ne serait même pas capable de viser un bœuf… Aide moi à me relever.
Faith : Tu devrais…
Bosco : … Ca va je te dis

Sous l'obstination de son partenaire, Faith l'aida à se mettre debout.

Bosco : Je parie que t'as alerté le tout New York
Faith : J'ai eu peur
Bosco : C'est un métier à risque, Yokas !
Faith : Tu en accumules des choses en trois jours.

C'est alors qu'une camionnette stoppa sur les lieux, et la journaliste Mailly Brekston en descendit suivit de son caméraman.

Bosco : C'est pas vrai qu'est-ce qu'elle fait ici celle là ?
Mailly : Officier Boscorelli…
Bosco : Oh mais lâchez moi !
Mailly : Une petite déclaration !
Bosco : Vous êtes chiante ! Et puis comment vous faites pour toujours vous trouver au bon endroit au bon moment !

Il partit, suivit par la journaliste, tandis que les patrouilleuses et ambulances arrivèrent sur les lieux.

Commissariat

Swersky : Toujours rien ?
Faith : Non, et Bosco ne me parle pas alors…

Elle regarda à travers la vitre du bureau pour voir Bosco se chamailler avec la journaliste

Bosco : Vous me cassez les pieds
Mailly : Je vous ai rendu célèbre, vous pourriez m'accorder l'exclusivité
Bosco : J'aimerai savoir une chose, comment savez-vous tout sur tout ?
Mailly : C'est… C'est mon métier
Bosco : Même pour une journaliste c'est surprenant
Mailly : Tu seras bientôt à moi

Bosco secoua la tête.

Mailly : Je disais que vous seriez bientôt une vedette…. Ca va officier ?

Bosco devint blanc.

Bosco : Je… Excusez moi

Il se précipita aux vestiaires et se passa un coup d'eau sur la figure. Cette affaire le rendait dingue. Il ouvrit son vestiaire et regarda une fois de plus le mot qu'il avait trouvé sous sa porte.

« Nous serons bientôt réunis pour une vie éternelle mon amour, je sais tout de toi, je sais que je t'aime. Ai confiance en moi. L'heure approche où nous serons ensemble. Je sais que tu en meurs d'envie. Chaque chose en son temps »

Il replia le mot, ce dernier lui faisait froid dans le dos, pourquoi tous les malades mentaux n'étaient-ils pas enfermés.
Il voulait en parler à Faith mais n'osait pas, et si cette folle s'en prenait à sa meilleure amie ?

Mailly : Ca va officier ?

Bosco sursauta et se retourna.

Bosco : Encore vous ? Vous ne vous reposez jamais !
Mailly : J'ai l'impression que vous ne m'aimez pas beaucoup
Bosco : J'en ai marre des acclamations et des fleurs
Mailly : Ca ne fait que trois jours

Un officier rentra.

Officier : Bosco, y'a quelqu'un pour toi

Bosco secoua la tête

Bosco : Aller, c'est repartit !
Mailly : Votre équipière vous aime beaucoup, ne lui tournez pas le dos
Bosco : Vous savez quoi, j'en ai rien à foutre de vos conseils, vous ne savez rien de moi, ni de ma relation avec Faith. Alors laissez là tranquille, et moi avec. Barrez vous !
Mailly : Très bien mais laissez moi vous dire quelque chose ! Vous n'êtes qu'un gamin dans une peau d'adulte, vous agissez sans considération et mettez les gens que vous aimez dans des situations périlleuses. Ca finira par vous coûter cher.

Mailly sortit, suivit bientôt par un Bosco plus que pensif.

Il vit alors la mère de la petite fille qu'il avait sortit de l'immeuble, un bouquet de fleur dans les mains.

Dame : Bonjour

Bosco lui fit signe de la tête

Dame : Je…
Elle lui tendit les fleurs.

Brenda : Je sais que ce n'est rien, mais avec toute cette agitation je n'ai pas eu le temps de vous remerciez convenablement.
Bosco : Ce n'est rien, il ne fallait pas
Brenda : Vous avez sauvez ce que j'avais de plus précieux au monde, Officier Boscorelli. Est-ce que cela vous dirait de venir dîner chez moi ? Je… J'ai un autre appartement, grâce au ciel, je ne sais pas comment Mély et moi aurions pu faire sinon.
Bosco : Ne vous sentez pas obligé
Brenda : Non, ça me fait plaisir et c'est la moindre des choses.
Bosco : Vous savez, Mély a été génial, elle ne s'est pas plainte, elle a eu plus de courage que moi dans cette histoire. Vous avez une sacrée petite fille.
Brenda : Elle tient ça de son père.
Bosco : Oh !
Brenda : Il est décédé malheureusement.
Bosco : Vraiment désolé.
Brenda : il n'y a pas de mal.
Bosco : je ne connais même pas votre nom.
Brenda : Brenda, Brenda Fischer !

Ils se serrèrent la main. Elle lui tendit un papier.

Brenda : Voici mon adresse. Disons ce soir
Bosco : Je ne finis pas avant 23h
Brenda : Mély n'a pas l'habitude de se coucher tôt, et ça me ferait du bien d'avoir un peu de compagnie.

Bosco la scruta. Cette femme brune d'une trentaine d'année n'avait rien pour lui déplaire, et après tout une soirée en compagnie d'une si charmante personne ne lui ferait que du bien.

Brenda : Elle est impatiente de vous revoir vous savez, officier…
Bosco : Bosco, appelez moi Bosco
Brenda : Très bien, Bosco. A ce soir alors

Bosco acquiesça en la regardant partir. Ty arriva et lui donna un coup de coude.

Ty : Ferme la bouche ! Alors encore une conquête ?
Bosco : C'est la mère de la petite
Ty : Oh ! Rencard ?
Bosco : Quoi ?
Ty: Elle est charmante, ne te prive pas.
Bosco : TY !
Ty : Quoi ?

Bosco secoua la tête.

Ty : Y'a des fleurs qui sont encore arrivées pour toi y'a de ça cinq minutes
Bosco : J'en ai marre
Ty : Et des journalistes sont encore à la porte
Bosco : Ca me gonfle !
Ty : mais oui, comme si tu n'aimais pas ça

Ty s'éloigna et Faith arriva.

Faith : Ca va ?
Bosco : oui, pourquoi ?
Faith : Ca n'a pas l'air
Bosco : Je suis fatigué, c'est tout
Faith : Tu aurais dû accepter tes jours de repos.
Bosco : Je veux coincer le taré qui est venu ici et m'a assommé
Faith : on y travaille ne t'en fait pas
Bosco : Ca me rassure
Faith : Aller on se remet au boulot !

Ils sortirent par derrière pour éviter les journalistes, puis partirent en patrouille.

Quelque part dans New York

Un appartement sombre où des bougies étaient allumées, et devant elles, des photos de bosco.

Voix : Ne t'en fais pas, mon amour, ce n'est qu'une question de temps maintenant !

Sur ce elle prit une poupée vaudou, une aiguille et enfonça celle-ci dans le côté droit de la poupée.

Commissariat
Swersky : Alors ?
Sully : Cette nana est raide dingue de lui et complètement folle, mais je doute qu'elle ait pu l'assommer.
Swersky : On efface cette piste alors
Ty : On va devoir tout reprendre dès le début
Swersky : Je vais appeler 55 David et leur demander de retourner au poste. Je ne veux pas qu'une malade psychopathe s'en prenne à Boscorelli de nouveau.
Ty : C'est le succès, ça, patron.

55 David
Bosco : Aller rentre là dedans
Poivrot : Force moi

Bosco balança le type à l'arrière de la voiture.

Bosco : J'en ai marre !
Faith : Arrête de te plaindre !

C'est alors que Bosco lâcha un cri avant de s'effondrer au sol…

TBC…