CHAPITRE 8
Quartier du Whilshire Memorial
Les pompiers arrivèrent, sirènes hurlantes. Ty et Sully étaient déjà sur les lieux.
Lou :
Qu'est-ce qui se passe ici ?
Ty : L'immeuble a pris feu,
apparemment seul !
Jimmy : Les immeubles ne s'embrasent pas
tout seuls !
Sully : Qu'est-ce que tu veux que l'on te dise,
il est désaffecté, peut-être que des gamins se
sont amusés avec des allumettes.
Jimmy : Qui peut laisser
ses gamins traîner dans un quartier comme ça…
Sully
: Des irresponsables, comme partout
Jimmy : je préfère
savoir Joey à l'école. Jo, DK, on prend une lance de
8.
Lou : Aller les gars, éteignez moi ça vite fait
!
Ty : C'est dingue.
Ce dernier tourna la tête et vit une ombre.
Ty : Hé ! Toi ! Viens par là !
Stark : Oh ! M'sieur l'agent soyez cool
Sully : C'est
pas vrai, ils t'ont relâché ?
Stark : ça
m'en a tout l'air, Officier Sullivan.
Ty : Ta's vu ce qui
s'est passé ?
Stark : Vous avez combien ?
Sully explosa, prit le jeune par le col et le plaqua contre le mur
Ty
: vas y mollo Sully.
Sully: Tu commences à m'énerver
toi, t'as déjà de la chance qu'on ne te rembarque
pas, alors pousses pas le bouchon.
Stark : Faut pas le prendre
comme ça, Sullivan, j'ai rien fais moi
Sully : On vient
de t'arrêter pour trois incendies…
Stark : Hé !
J'étais peut-être là mais j'ai rien fais
Sully : Et pour la came, t'as rien fais non plus
Ty : Calme
toi
Sully se recula du jeune puis inspira un grand coup. Ty prit la relève
Ty : Ecoute, on te reproche rien, mais
si tu as vu qui a fait ça
Stark : Ca me rapporte quoi, à
moi
Ty : la liberté
Stark : Oui pour me faire
descendre après ! Non merci. Bon c'est pas que je m'emmerde
mais je dois y aller. A plus les mecs ! Et officier Sullivan ?
Sully se retourna.
Stark : Ménagez vous, vous allez finir par exploser
Sully devint rouge et commença à vouloir poursuivre le jeune, mais Ty le retint.
Ty :
il est déjà loin, il ne cherche qu'à te
provoquer, ne rentre pas dans son jeu.
Sully : Je te jure, je
vais le boucler, un jour je l'aurai ce morveux.
55 David
Bosco était assis sur le siège passager, Faith accroupit devant lui. Il se tenait le côté
Faith : Tu es sûr ?
Bosco : J'ai pas besoin d'une
ambulance Faith ; ça va bien mieux.
Faith : ouais, et y'a
deux minutes tu étais avachis par terre entrain de gueuler !
Bosco : C'est passé je te dis
Faith roula de gros yeux. Bosco la regarda
Bosco : C'est bon, je t'assure
Faith : Dis moi au moins ce qu'il s'est passé
Bosco
: … J'ai eu mal ?
Faith : merci j'avais remarqué,
j'ai surtout eu une sacrée frousse, encore ! Je ne sais pas
ce qu'il t'arrive en ce moment, mais va voir un exorciste, tu
dois avoir la guigne. Et ne me refais pas ça ! Je te ramène
chez toi
Bosco : Pitié non !
Faith : Tu t'écroules
par terre, en hurlant, tu suffoques, tu refuses l'ambulance…
Alors soit tu retournes chez toi te reposer, soit je t'emmène
à l'hosto et j'en parle au Lieu.
Bosco la regarda noir.
Faith : Je ne céderai pas
Bosco : Très
bien.
Faith eut un petit sourire, puis se mit en route.
Bosco : faut emmener le demeurer au poste.
Poivrot :
Quoi, c'est moi que tu traites de demeurer ?
Bosco : de qui
d'autre veux-tu que je parle.
Poivrot : C'est de l'abus
d'autorité, de la diffamation.
Faith pila sur le bas côté, ouvrit la porte, défit les menottes du type, le jeta par terre, remonta en voiture puis repartit, sous les yeux médusé de son partenaire.
Bosco : tu
m'expliques
Faith : On ne va pas arrêter tous les
poivrots que l'on voit, et de plus tu ne veux pas que Swersky soit
au courant de ce qu'il t'est arrivé, n'est-ce pas ?
Bosco s'appuya contre son siège et ferma les yeux.
Bosco : personne ne l'aurait cru de toute manière
Faith : T'es pas dans ton assiette depuis cette histoire
Bosco
: Ca veut dire quoi
Faith : T'es pensif, rêveur… et
t'as une salle tête.
Bosco : Ca va, ça va,
continue de rouler
Faith : je…
Bosco : Sans un mot Faith ;
par pitié tais-toi.
Quartier du Whilshire Memorial
Jimmy : Sully, Ty, venez voir
Ty :
Quoi ?
DK : On dirait que Bosco a un fan bien particulier !
Les policiers s'avancèrent, pour apercevoir, entre les décombres brûlés de l'immeuble, des photos de leur collègue. Ils se regardèrent.
Sully : 55 Charlie à
Central, il nous faudrait des inspecteurs sur les lieux rapidement.
Central : Bien reçu 55 Charlie
Walsh : C'est quoi
cette blague ?
Ty : C'est pas une blague, malheureusement
Appartement de Bosco
Faith venait de le
ramener, elle avait insisté pour rester mais il avait réussi
à la convaincre du contraire.
Son portable se mit à
vibrer.
Bosco : Allô ?
Hélène : C'est
Hélène.
Bosco : Hélène ?
Hélène
: La femme à qui vous avez donné votre numéro
lorsque vous étiez entrain de dîner avec votre…
partenaire je crois.
Bosco se souvint subitement
Bosco : Ah… Hélène, comment allez vous ?
Il avait quitté cette fille sans lui demander son nom
Hélène : Je voulais simplement m'assurer que ça tenait toujours pour le verre ce soir
Bosco eut une soudaine envie de se frapper. Il avait promis le dîner à Brenda.
Bosco
: Je…
Hélène : Je vois vous avez autre chose de
prévu… ?
Bosco : Bien c'est-à-dire que…
Hélène
: Je comprends, un homme tel que vous doit être très
occupé
Bosco : je suis sincèrement désolé,
Hélène
Hélène : Demain soir alors ?
Bosco : Ca serait parfait
Hélène : Bien. Bonne
soirée alors
Elle raccrocha. Bosco ferma les yeux. Toutes ces femmes le rendaient dingue.
Dans New York
Voix : Il se fiche de moi, comment peut-il me faire ça, à MOI !
Devant l'ombre se trouvait une télé allumée, montrant des images de Faith et Bosco.
Commissariat
Sully et Ty entrèrent dans le bureau de Swersky puis lui déposèrent un sachet plastique sur le bureau.
Sully : Regardez ce qu'on a trouvé patron !
New York
Voix : Il ne fallait pas qu'il fasse ça, non, pas à moi, pas comme ça, il n'avait pas le droit, non….
Elle prit la poupée, la passa au dessus d'une bougie en prononçant une incantation, puis déposa une photo de Faith.
Voix (en montrant la photo de Faith du doigt) : Toi, ma belle, tu vas souffrir !
TBC...
