CHAPITRE 9
Commissariat
Swersky balança les photos à moitié brûlées sur la table se trouvant devant Audrey, de nouveau dans la salle d'interrogatoire.
Audrey : Ouh ! Le grand patron se déplace, je commence à avoir peur
Sully explosa et saisit Audrey par le col.
Sully
: je te jure que si tu ne réponds pas c'est à moi que
tu auras à faire et là, tu auras des raisons d'avoir
peur
Ty : Sully, ça va lâche là
Ty éloigna son collègue.
Swersky : Alors c'est
quoi ça ?
Audrey : Des photos de mon Officier préféré
je présume !
Swersky : Vous n'avez rien à dire ?
Audrey : Sur quoi ?
Quelques minutes plus tard, les trois policiers sortirent.
Swersky : soit elle est bête soit
elle le fait exprès.
Ty : Elle est exaspérante, oui
!
Swersky : Quoiqu'il en soit on a rien contre elle
Sully :
Quoi vous voulez dire qu'on va relâcher cette malade ?
Swersky : Elle était en cellule lorsque le feu a pris
Sully : Ecoutez patron avec tout le respect que je vous dois,
c'est la vie d'un flic qui est en jeu là ! Elle n'était
peut-être pas sur les lieux de l'incendie mais ces photos…
Swersky : Sully, JE connais et TU connais aussi bien que moi la
loi.
Sully leva les yeux au ciel.
Swersky : Ne t'inquiète pas, j'ai pris quelques dispositions.
Ty et Sully virent entrer trois hommes.
Ty : C'est qui, ça
?
Swersky : Des spécialistes
Sully : Hein ?
Swersky
: Les maladies mentales quoi !
New York
L'ombre prit des photos au hasard dans sa « collection », puis les disposa sur une table. Toi, toi, toi… Elle s'énerva puis balança un verre contre le mur.
Voix : Tous, vous êtes tous des obstacles à notre amour, il ne sera rien qu'à moi, et plus personne ne s'interposera entre LUI et MOI ! Vous comprendrez, mais c'est pour son bien.
Elle saisit une photo de Bosco puis la dessina délicatement du doigt.
Voix : Nous allons être heureux tous les deux mon amour, je te le promet. Mais il faut qu'ils apprennent, et que tu comprennes. Et je dois leur donner une leçon, à toi aussi d'ailleurs. Ce n'est que pour notre bien. Tu verras, tu m'aimes j'en suis sûre. Tu ne le sais pas encore, c'est tout. Je sais que tu me pardonneras.
Domicile de Brenda Fischer
Bosco était à table, Brenda était vraiment une excellente cuisinière. Et Mély… Mély était un ange, même si Bosco se sentait gêné, elle avait, du haut de ses 8 ans, réussi à le mettre à l'aise.
Mély : Tu en veux encore
?
Bosco : merci, non, je suis calé.
Mély rapporta le plat à la cuisine tandis que Brenda en sortit.
Brenda : Elle vous aime beaucoup
Bosco : Elle est
gentille
Brenda : L'absence d'un père lui fait défaut,
elle s'attache trop peu ou très vite
Bosco : Je connais
ça.
Brenda : J'ai fréquenté beaucoup
d'hommes, malheureusement elle ne s'est jamais entendue avec
aucuns d'entre eux.
Bosco : Elle est petite, c'est normal.
Brenda : ce qu'il lui faudrait c'est quelqu'un de stable,
qui l'aime, et qui me respecte.
Brenda fixait Bosco droit dans les yeux. Ce dernier se sentit mal à l'aise.
Bosco
: Hum… C'est sûr… Ce… C'était vraiment
délicieux.
Brenda : c'est la moindre des choses. Je
reviens.
Mély retourna au salon.
Mély :
Alors ma maman te plait ?
Bosco : Pardon ?
Mély : Elle
est belle, hein ?
Bosco : C'est une très belle femme,
oui. Elle mérite un homme bien
Mély : Mais tu es un
homme bien !
Bosco faillit s'étouffer à cette remarque.
Mély : Ca va ?
Bosco : Très bien
oui…
Mély : Tu n'aimes pas ma maman ?
Bosco :
C'est compliqué ces choses là, Mély !
Mély
: T'es comme tous les autres finalement, tu vas profiter d'elle
et la laisser tomber.
Bosco : Jamais, non…
Bosco fut soudain prit de sueurs froides, puis sa vision se mit à se troubler, et une violente douleur se fit ressentir à l'intérieur de ses poumons.
Mély : Bosco ?
Mais ce dernier ne pouvait plus parler, il s'écroula au sol.
Mély : MAMAN !
Brenda se précipita ayant entendu un bruit sourd, puis le cri de sa fille. Elle arriva dans le salon et courut auprès de Bosco.
Brenda :
Bosco, qu'est-ce qui se passe
Bosco : Brenda, aidez-moi
Brenda
: c'est pas vrai !
Des tâches apparaissaient sur le front du policier.
Brenda : Ca va aller !
Mais Bosco sombra dans l'inconscience. Brenda se jeta sur le téléphone.
New York
L'ombre pointa une photo du doigt.
Voix : Toi !
Puis elle se tourna vers la photo de Bosco.
Voix : Tu comprends que je ne peux pas les laisser te soigner mon amour, mais ça passera. L'amour est une chose très douloureuse.
55 Adam
Carlos : Ils
abusent, Doc, ça va faire trois fois cette semaine
Doc :
Pense à la paye
Carlos : C'est pas normal que ça
tombe toujours sur nous ! 16 heures, Doc, 16 heures d'affilées
!
Doc : Carlos.
Carlos : Quoi ?
Doc : C'est bien toi
qui as choisi ce métier, non ?
Carlos : Oui, et ?
Doc
: On ne t'a pas non plus mis un couteau sous la gorge quand tu as
signé ton contrat.
Carlos : Non mais…
Doc : Alors la
FERME !
New York
L'ombre apposa son doigt sur une seconde photo.
Voix : Toi !
Baker et la 8eme
Les pompiers étaient entrain d'éteindre un feu, Jimmy, DK et Walsh étaient entrés à l'intérieur de l'immeuble afin de vérifier si personne ne s'y trouvait encore.
Lou : Ca va là
haut ?
Jimmy : Ouais, y'a personne, on sort
Ils commencèrent à descendre lorsque Jimmy sentit sa gorge se nouer, il tomba à genoux, il ne pouvait plus respirer.
DK : Jimmy !
Jimmy enleva son masque
Walsh : Jimmy,
qu'est-ce que tu as ? Remets ton masque, remets le
Jimmy : …
Respirer…
Il s'effondra en suffoquant. Ses deux amis se dirigèrent vers lui mais à ce moment là, une poutre céda.
55 Adam
La radio crépita
Central : 55 Adam, détresse
respiratoire au 1237 14ème rue.
Doc : Bien reçu.
Il mit les sirènes puis accéléra.
Carlos : C'est toujours la même chose !
Doc :
Carlos arrête de te plain…
C'est alors que Doc fût pris d'une bouffée de chaleur, puis un voile blanc s'installa devant ses yeux et l'ambulance commença à zigzaguer.
Carlos : Doc, qu'est-ce que tu fais, attention, DOC !
L'ambulance percuta un lampadaire avant d'être relancée contre un mur, puis se retourna et finit sa course sur le capot, dans un parking en contre bas.
Appartement de Faith
Celle-ci tournait dans tous les sens, elle ne pouvait pas ne pas penser à Bosco. Elle ne savait pas si elle devait l'appeler où non. Elle regardait fixement la flamme de la bougie vaciller. Elle alluma la télé, Mailly Brekston était comme depuis 4 jours maintenant continuellement sur toutes les chaînes.
C'est alors que Faith entraperçut une image, une femme noire d'une trentaine d'année. Elle se figea. Etait-ce dans sa tête où à la télé ? C'est alors que la journaliste à l'écran se mit à tournoyer en même temps que l'image, Faith se tenait les tempes, un bruit aigu se mit à résonner dans sa tête. Elle retira sa main et vit du sang sortir de son oreille, puis une douleur percutante au niveau de son nez. Elle hurla, tomba au sol, emmenant avec elle la bougie.
Du sang sortait de la bouche de faith, inconsciente, tandis que la bougie commençait à brûler les rideaux.
Carlos et Doc étaient tous les deux inanimés, l'essence s'échappant de l'ambulance se dirigeant vers un feu allumé par des S.D.F.
Dans l'immeuble en feu, les pompiers n'étaient plus visibles. Lou avait beau tenté de les joindre, le brasier s'enflammait, dévorant tout sur son passage.
Quant à Brenda, elle caressait doucement les cheveux de Bosco, dont la peau devenait pâle et les lèvres bleues.
TBC...
