CHAPITRE 11
Voix : je ne vais pas te faire de mal. Nous allons être
unis par les liens du sang.
Bosco : Non…
Mais son cri
était bien faible, seul un murmure sortit de ses lèvres.
L'ombre entendit les voix des infirmiers dans le couloir
Voix
: pas moyen d'être tranquille ici
Bosco : Qui êtes
vous ?
La respiration de Bosco se voulait lancinante et très faible. Il ne distinguait rien.
Voix : Ne t'en fait pas.
L'ombre se dirigea vers Bosco, toujours le poignard tendu. Le cœur de Bosco s'accéléra
Voix : Il ne faut plus avoir peur, je suis là désormais.
Faith vit entrer Ty, Sully et Swersky dans sa chambre. Elle avait toujours un bruit aigu dans les oreilles, mais il semblait se dissiper.
Swersky : ça va ?
Faith acquiesça.
Sully : Tu t'en es bien sortit
Faith : Bosco !
Ty :
Comment sais-tu que Boz est là ?
Faith sentit une bouffée de chaleur lui parcourir le corps
Swersky :
Quoi ?
Faith : Qu'est-ce qu'il a ? Qu'est-ce qui s'est
passé ?
Sully : Calme toi, il va bien, il a juste fait un
malaise
Mais en regardant Sully dans les yeux ; Faith vit qu'il ne lui disait pas la vérité.
Faith :
patron, y'a cette femme noire… Je ne pourrais pas vous expliquer,
mais je suis sûr que c'est elle
Swersky : Quoi ?
Faith
: Une nana lui en veut, me demandez pas comment je le sais, mais j'en
suis sûr, il faut l'aider
Swersky : faith…
Le Dr Fields arriva.
Dr Fields : Lieutenant ?
Swersky : Oui
?
Dr Fields : Je peux vous voir une minute ?
Swersky sortit en s'excusant.
Swersky : Quoi ?
Dr Fields : On a
retrouvé ça dans les affaires de l'officier
Boscorelli, c'était dans la poche de son blouson
Il lui tendit un papier, Swersky le lit puis fronça les sourcils.
Swersky : merde !
Dr Fields : Je crois qu'il a un
sérieux problème
Swersky relit une fois de plus le message que Bosco avait reçu quelques jours auparavant.
Dr Fields : Y'a une folle dehors qui est amoureuse on
dirait
Swersky : Amoureuse ? Elle est dingue oui
Il rentra dans la chambre.
Swersky fit lire le mot à Faith et aux autres.
Swersky : Tu étais au courant ?
Faith : Non, il ne m'en a pas parlé… C'est peut-être
pour ça qu'il avait cette attitude étrange l'autre
jour.
Swersky : Ty, Sully ; aller vérifier s'il va bien,
et ne le lâchez pas !
Sully : Compris
Swersky : Et
gardez un œil sur Hélène ! On ne sait jamais.
Ils sortirent.
Ty : Tu crois que son malaise a un rapport à
voir avec ça ?
Sully : J'en sais rien, mais ce que je
sais c'est qu'on ne s'en prend pas un flic comme ça.
Ty
: tu m'étonnes qu'il agissait bizarrement. Mais pourquoi
il n'est pas venu nous voir ?
Sully : C'est Bosco, il veut
toujours régler tout tout seul ! Il faudrait qu'il laisse sa
fierté de côté et se faire aider de temps en
temps.
Le Dr Thomas entra dans la chambre de Doc et Carlos.
Dr Thomas : Doc j'ai ton nouveau scanner.
Doc :
Et ?
Dr Thomas : Plus rien, tout est normal, je ne comprends pas
!
Mailly Brekston arriva en courant aux admissions, un paquet à la main.
Mary : Vous êtes toujours là
?
Mailly : Le Lieutenant de l'Officier Boscorelli, vous savez
où il se trouve ?
Mary : Je peux vous l'appeler.
Mailly
: Ca serait une excellente idée, mais c'est urgent, alors
grouillez !
Chambre de Doc et Carlos
Doc
: Je n'y voyais plus rien, c'est pour ça que j'ai perdu
le contrôle
Carlos : Un peu plus on y passait
Lou :
Carlos ! … Tu te sens bien Doc ?
Doc : Ca va, oui, mais je ne
sais pas, sur le moment, je n'arrivais plus à respirer, et
cette douleur à la tête…
Carlos : Quelqu'un
pourrait aussi penser à moi, j'ai été blessé
je vous signale.
Doc : Carlos ?
Carlos : Oui ?
Lou/Doc:
LA FERME
Swersky arriva à l'accueil, il avait une boule à l'estomac. Une fille complètement folle attachée à un de ses officiers… Etait-ce cette même fille qui avait assommé Bosco dans les vestiaires ? Tout se bousculait dans sa tête. Une chose était sûr il devait retrouver cette aliénée. Et vite, avant qu'elle ne lui fasse à nouveau du mal
Swersky : Encore vous ?
Mailly : C'est urgent, on peut aller dans un endroit un peu
plus discret ?
Swersky s'énervait, mais que faire, il hocha simplement la tête.
Dans la salle d'attente
Swersky : Alors
Mailly défit le paquet qu'elle tenait depuis le début pour en sortir du matériel vaudou, ainsi que des photos et un mot
Swersky regarda, atterré, les objets, les photos de tout le 55ème , puis lit le mot.
« Je n'en ai plus besoin, désormais. Il est à moi, tout le monde le sait maintenant. Merci pour vos reportages. Vous êtes bénites. Plus personne ne s'approchera de lui, nous sommes unis, par le sang, par la vie. Et la délivrance viendra »
Mailly : Rob vient de me l'apporter, il a été déposé à la chaîne, à mon nom.
Swersky se sentit mal.
Swersky : Elle est folle
Mailly : Je respecte
énormément l'officier Boscorelli, c'est par ma
faute q'il en est là, laissez moi vous aider.
Swersky :
Mais ça voudrait dire que les accidents de ce soir, c'est
elle…
Mailly : J'en ai bien peur, il y'a 8 poupées
en tout, les photos qui vont avec.
Swersky se redressa !
Swersky : Oh mon Dieu !
Il se précipita hors de la salle d'attente.
Ty et Sully arrivaient juste à la chambre de Bosco, ils avaient été obligé de prendre les escaliers car l'ascenseur était bloqué par un brancard.
Ty : on ne le lâche pas d'une semelle.
Ils ouvrirent la porte et s'arrêtèrent net en voyant le spectacle devant eux. Swersky les rattrapa en courant.
Swersky : Bosco ?
Ty : il…
Mais il ne trouvait pas les mots, devant eux se trouvait un lit vide, où tous les fils s'entremêlaient, et du sang couvrait une petite partie du drap. Les trois flics regardèrent autour d'eux, mais personne. Juste un mot écrit à la va-vite
« MERCI »
Mais Bosco n'était plus là, pas plus que ses affaires, il avait disparu.
TBC…
