Titre : Cybersex
Auteur : Mélantha
Sur un synopsis d'Ivrian
Disclaimer : Voilà, je suis né en 1985, donc, quand les premiers HP sont sorti, j'étais encore trop jeune pour être écrivain et JKR m'a pris de vitesse. Zut !!! A charge de revanche ! En attendant, les personnages lui appartiennent, à elle et à sa maison d'édition, ainsi qu'à la Warner.
Notes : Ceci est une réponse au défi d'Ivrian
Rating : R, enfin pour ce chapitre limite Nc-17
Tandis qu'il s'avançait dans l'obscurité d'une chambre anonyme du chaudron baveur, le survivant était partagé entre une excitation légitime pour un rendez-vous comme celui là et une anxiété un peu futile. Il aurait dû craindre un piège ; après tout il était l'homme qui avait vaincu le mage noir, mais les questions qu'il se posait étaient autrement plus légères. Il se demandait si l'homme était bien fait, s'il était aussi bon amant qu'il était subtil lors de leurs entretiens cybernétiques, si au fond ce n'était pas qu'un paumé ou un pervers incapable d'assumer une relation avec une personne « réelle ». Il n'était en fait même pas sûr que ce fût réellement un homme ; il s'imaginait volontiers faire courir ses doigts sur un ventre ferme et atterrir sur la courbe d'un Mont de Vénus. Cette pensée suffit à faire baisser un peu la température de son corps en ébullition.
Soudain, Harry entendit une respiration à peine audible un peu plus loin sur la masse sombre qui devait être le lit... C'était Merlin... Juste Merlin... Merlin, un nom d'emprunt, un pseudo, comme on le dit dans le jargon.
- Bonsoir, dit-il à la fois plus conscient du risque qu'il prenait en venant ici mais aussi plus émoustillé qu'il ne l'avait jamais été dans sa courte existence.
S'il avait été amoureux à ce moment là, le jeune homme se serait imaginé l'objet de sa convoitise étendu, là, mais tous les êtres qui avaient hantés les rêves du brun durant son adolescence étaient maintenant devenu des amis et le cœur comme le lit du survivant restaient désespérément vides.
°Pas ce soir° se dit-il. Non, ce soir Harry laissait les idées sombres au placard et profitait de la première personne qui voulait prendre soin de lui depuis la fin de la guerre.
- Bonsoir, répondit l'autre puis il continua : J'ai un avantage sur vous, ce soir. Je sais qui je vais « baiser». Sa voix avait un accent étrange probablement un sortilège de dissimulation.
- Oh, mais qui a dit que c'est vous qui alliez me baiser ?
- Vous jouez sur les mots là, monsieur Potter ! Rétorqua le second.
- Peut être pourriez vous cessez de me cacher votre identité. Comme vous l'avez dit, vous avez un sérieux avantage sur moi et ça réveille mon côté chieur.
- Pourtant, en tant que héros du monde sorcier, vous devez avoir beaucoup de prérogative dans notre société.
- Pas exactement, mais si vous voulez parler de ça, je propose qu'on le fasse dans nos mails.
- Voilà une attitude très Griffondoresque, si fonceuse, monsieur... répondit l'homme qui avait visiblement compris l'allusion du brun. Harry n'était pas là pour parler.
- Harry, appelle-moi Harry. Le survivant avait prononcé ses mots dans un murmure ; l'autre faillit gémir tellement la voix du jeune héros pouvait être une ode à la luxure.
Il se leva et couvrit la distance qui le séparait de son amant pour la nuit et alors qu'il s'apprêtait à embrasser Harry, ce dernier recula la tête...
- Attendez... Et vous, comment dois-je vous appeler ?
- Merlin, puisque c'est ce que tu voudras hurler lorsque je serais sur toi.
- Bien présomptueux...
- Je peux me permettre de l'être, vu que tu ne sais pas qui je suis.
Ce fut alors Harry qui s'avança vers l'ombre qui lui faisait face. Il noua ses bras autour de la nuque de l'homme et pendant quelques secondes leurs souffles se mêlèrent sans qu'aucun d'eux ne veuille briser cet état de félicité.
L'amant mystérieux se décida enfin à rompre leur immobilité de statuts. Il posa ses lèvres sur celles du sorcier. Comme Harry ne réagissait pas « Merlin », força la barrière de ses lèvres ; il y appuya les siennes si violemment que le Brun dû entrouvrir la bouche. Une langue taquine s'empara de la sienne. Ça faisait si longtemps que le survivant n'avait pas tenu d'homme dans ses bras. Il n'était même plus sûr de savoir comment faire mais son vis-à-vis mettait tant d'ardeur dans ses baisers que Harry se laissa emporter dans le tourbillon des sensations. Chacun de ses nerfs sembla se contracter pour aller se loger contre le corps de son sombre amant.
Il glissa sa tète contre la jugulaire de « Merlin » et huma son odeur suave. Il avait déjà senti cela quelque part mais ne parvenais pas à savoir où. S'il avait suivi plus attentivement les cours de potion, peut être aurait il pu reconnaître le parfum de l'homme. En effet, en dernière année, ils avaient étudiés la alchimie olfactive. Il se donna des baffes mentalement pour n'avoir fait qu'apprécier les fesses du professeur. Il déposa de petits baiser sur la peau de l'homme avant de la mordiller doucement en remontant vers le lobe de l'oreille.
De son côté « Merlin » s'évertuait à défaire les boutons du survivant. Harry ôta lui-même ceux de ses manchettes et fit glisser la chemise de ses épaules. L'étoffe s'évanouit doucement sur la moquette du sol. Comme le mouchoir qui marque le début d'une course sauvage, ce fut le signal qui permit aux deux amants de se montrer plus acharnés.
L'atmosphère dans la chambre était devenue aussi lourde qu'une chape de plomb, un mélange de magie et de désir qui pesait sur l'esprit des deux adultes comme une délicieuse douleur.
Bientôt leurs vêtements furent éparpillés aux quatre coins de la chambre. « Merlin » debout devant Harry dessinait des arabesques sur l'épiderme du brun avec sa baguette. Les deux sorciers étaient si puissants que leur simple passion suffisait à faire étinceler la pointe du morceau de bois. Harry, bien que perdant pied sous la suavité de la caresse, tenta de rassembler ses esprits et observa l'homme afin de distinguer ses traits. Sans ses lunettes, c'était peine perdue. Ses dernières devaient avoir atterri quelque part dans la pièce.
Le survivant posa ses mains sur le visage de l'homme et essaya d'imprimer dans son esprit ses contours, ses angles, sa texture.
- Occupe-toi d'une autre baguette ! Intima Harry en saisissant celle de l'homme pour la jeter au loin.
Il s'adossa au pilier du lit à baldaquin et l'autre s'agenouilla devant lui. Il parcourut le ventre du brun avec ses doigts, s'attarda sur l'os saillant de l'aine et déposa ses lèvres sur la fine ligne de poils qui traçaient leur chemin du nombril au boxer. Ses mains glissèrent sous celui-ci par les canons pour s'emparer des fesses du sorcier. Il appuya sa tête contre la verge à travers le tissu avant de faire glisser le tissu le long des jambes du survivant.
Harry avait l'impression que tout son pouvoir s'enfonçait jusqu'à son sexe et liquéfiait au passage ses organes internes. Il tremblait comme une feuille, tentant de contenir le flot des émotions. Le jeune homme s'empara de la chevelure de l'homme et savoura le contact soyeux des mèches désordonnées de son partenaire sous sa paume.
« Merlin » laissa sa respiration caresser doucement le membre dressé devant lui, soumettant Harry à la plus délicieuse des tortures.
- Vas-y ! Souffla le survivant
- Tu n'as pas dit le mot magique, dit l'autre sorcier malicieusement.
- Quoi ? Gémit Harry au bord de la crise de nerfs.
- Le mot magique, reprit l'autre plus calmement.
- Abracadabra, tenta Harry, non sans un certain humour.
- Tatata...
- Siteplè
- S'il te plait... Et ??? Interrogea le sorcier
- Prend-moi dans ta bouche, suce-moi, fais-moi jouir !!!! Ça va là ? Hurla le survivant à l'agonie.
Alors l'autre laissa courir sa langue sur la verge tendue du garçon, mordilla très délicatement la peau du sorcier, s'attarda sur la gland déjà humide avant d'aspirer les testicules du brun dans sa bouche. A ce moment là, la tête d'Harry bascula contre le pilier en bois. Puis l'homme le prit dans sa bouche, jusqu'au fond de sa gorge, le tirant avidement.
L'ancien Griffondor sentait les doigts de l'homme s'enfoncer dans la peau de sa cuisse. Il aurait certainement des bleus le lendemain mais pour l'instant la souffrance faisait partie intégrante du plaisir. Il finit par venir dans la bouche de l'homme qui remonta jusqu'à ses lèvres pour lui faire partager sa saveur. Son orgasme avait été comme un tourbillon ; il était sûr d'avoir entendu la mer qui pourtant était à des kilomètres et le vent s'était levé dans la chambre comme si les éléments eux-mêmes voulaient participer au spectacle.
Son esprit était encore embrumé dans les limbes du plaisir lorsque l'homme l'étendit dans le lit. Ses lèvres se lancèrent dans un fou combat contre celle du Griffondor.
Harry passa sur l'autre et parcourut son torse de baisers. Sa langue rencontra un des tétons de son partenaire. Il le mordit furtivement avant de descendre glisser sa langue dans son nombril.
Le survivant se nourrissait de chaque son que produisait son homologue, ceux-ci augmentaient son propre plaisir. Il imagina des yeux assombris de désir au dessus de lui. Soudain, l'incongruité de la situation le frappa. Il était dans une chambre, dans les ténèbres, avec un parfait inconnu. Ce constat ne fit qu'augmenter son excitation.
Il posa ses mains sur le sexe de son partenaire avec convoitise. Son partenaire était d'une taille impressionnante.
- Tu es si dur, murmura-il
- Laisse-moi te prendre, répondit l'autre
- Aide moi à me préparer, susurra le brun
Harry s'agenouilla sur les jambes de son amant et glissa un premier doigt le long de ses fesses avant de venir titiller l'entrée de son anus.
- Ce que tu fais est incroyablement érotique, dit le sorcier en sortant un flacon de la table de chevet. Tandis qu'Harry s'empalait sur son propre doigt.
- Tu n'oublies pas quelque chose, petite tête de linottes ? Tu ne changeras donc jamais ? Ajouta-il.
Continuant à faire aller et venir son index dans son petit anneau de muscles Harry demanda à Merlin d'appliquer le lubrifiant lui-même.
Le mystérieux amant enduit donc généreusement ses doigts du liquide et fit glisser son majeur au côté de celui de Harry tandis qu'il le maintenait contre lui avec une seconde main posée sur ses reins.
L'union de leurs extrémités à l'intérieur du corps de survivant était d'une prodigieuse intimité. Leurs torses se serraient l'un contre l'autre, leurs respirations se mêlaient délicatement. On aurait dit que leur derme pouvait se fondre l'un dans l'autre. Ils bougeaient avec grâce l'un contre l'autre.
Lorsque Harry fut prêt, il chassa les mains de Merlin qui passa sur lui et glissa les jambes du survivant sur ses épaules.
- Ça va ? Demanda-il !
- Je t'en supplie ! Entre en moi ! Merlin ! Cria le jeune Potter.
- Je t'avais dit que tu hurlerais ça ! dit-il.
Il empala alors le brun sur sa virilité et tout deux crièrent de plaisir, immobile quelques secondes il savoura l'étroitesse de l'ancien Griffondor. Puis, comme Harry cambrait le dos pour s'offrir plus profondément, Merlin entama un mouvement de va et viens dans l'intimité du sorcier. Comme elle l'avait fait plutôt la magie sembla les engloutir. Il ne faisait plus qu'un avec l'univers tout entier. Chaque parcelle de leurs chair s'emblait s'animer d'un feu propre. Leurs veines brûlaient comme si de la lave filait à l'intérieur.
- « Merlin » ! hurla Harry au point de faire trembler les fondations de l'auberge tandis qu'il répandait sa semence sur son amant.
L'autre sentit tous les muscles du jeune sorcier se contracter et explosa lui aussi dans une vague de couleurs indescriptibles.
Le pouvoir déserta la chambre en un clin d'œil et les deux compagnons sombrèrent dans une profonde léthargie.
A son réveil, le jeune Harry Potter retrouva une moitié de lit vide. Ses lunettes avaient été déposées sur la table de chevet. Ses habits étaient pliés sur une chaise mais « Merlin » le plus extraordinaire amant de monde sorcier n'était pas là.
Il se leva avec peine et se traîna péniblement jusqu'aux volets qu'il ouvrit. La lumière blafarde du matin envahit la chambre. Le survivant repéra un miroir comme il l'avait deviné son corps était couvert de bleus, de morsures et de suçons.
Il se promit de mener une enquête pour retrouver son camarade de jeu. Puisque personne d'autre ne pourrait lui faire autant de bien.
- On ne me donne pas de mandat intéressant au boulot alors je vais m'en donner moi-même des missions.
Première étape : Se trouver un coéquipier dans cette enquête et Harry savait exactement qui appeler.
A suivre
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Par curiosité, j'aimerais savoir qui vous voyez dans le rôle de l'amant secret et interdiction de répondre « MOI » ! Siouplet envoyez-moi une petite review ! Ça prend pas longtemps et ça fait tellement plaisir. En plus, il ne faut pas qu'Ivrian pense que je lui massacre son idée par manque de talent !
