Titre : Cybersex
Auteur : Mélantha
Sur un synopsis d'Ivrian
Rating : R
Notes :
Ce chapitre est pour mon bêta lecteur. C'est un hommage à toutes nos joutes verbales. J'ai voulu l'amitié d'Hermione et de Harry comme la notre. Pour mes lecteurs, je m'excuse d'être si peu présente mais je suis complètement débordée. Mon médecin m'a dit que je courrai au burn-out. Je vous livre donc un tout petit chapitre, très court et je pense fonctionner ainsi à l'avenir. Pareil pour les réponses aux reviews, je ne les mettrai que lorsque j'aurais du temps. J'en suis désolée mais je fais avec les moyens du bord.
Chapitre II : Décalage
- Franchement, pour un auror, tu me déçois ! Lança la jeune brune en regardant son pitoyable ancien camarade.
- Oui, je sais, j'ai pris des risques inconsidérés. Vas-y sermonne moi !
- Ça ? Non ! Rien à péter des risques ! La guerre est finie de toute manière mais je ne te reconnais pas... Me demander mon aide pour cette enquête, ça ne te ressemble pas. Ils sont vraiment en train de te légumifier au département.
- ...
La réaction d'Hermione avait le mérite d'être déconcertante. Dans son job, Harry avait eu affaire à beaucoup de psychopathes... qui étaient plus prévisibles que la sorcière. C'est pour dire.
- Ça va tu penses survivre ? Dit-elle, en agitant une main devant son nez pour le ramener sur terre.
- Par où dois-je commencer selon toi ?
- Simple, tu connais combien de sorciers... sur la terre toute entière... qui possèdent des ordinateurs ?
- Ben, il y en a beaucoup !!!!
Hermione secoua la tête, compatissante devant cette stupidité, qui ne cessait de la sidérer.
- Une centaine au maximum dont une vingtaine en Grande-Bretagne.
- Rajoute tout ceux qui y ont accès dans leurs unis.
- Juste ! Par contre, il n'y a qu'une seule université mixte ici, la mienne et je ne crois pas que, parmi les sorciers, il y en aient beaucoup qui soient gays.
- Il y a en tout cas Draco.
La sorcière étouffa un petit rire derrière sa main. Elle connaissait le passé complexe de ses deux anciens camarades.
- Si tu veux mon avis, il n'est pas assez stupide pour avoir envie d'être avec toi.
- Hey !!!!!
- Revenons à mon uni ! Lança Hermione pour calmer le jeu et ne pas faire les frais du sens des réparties de Harry.
Ils remercièrent d'un mouvement de tête Maude, la serveuse du « Witch White Pub », qui venait de leur apporter deux « Fizwizbiz pastis » et trinquèrent chaleureusement.
- Je t'en prie... Dit Harry pour que la sorcière continue son petit discours.
- Il y a Bones, le frère du Susan, et Blank qui tapent dans ton râtelier.
- Dans le tien aussi ! Dois-je te rappeler que c'est Blank qui a convertit Ron ?
- Merci, rappelle-moi tous les jours que Ron est devenu homo pendant qu'il sortait avec moi ! Je ne complexe déjà pas assez comme ça.
Harry rajouta mentalement « On ne le devient pas, on l'est. » mais il n'aurait pas pris le risque de le dire à haute voix une nouvelle fois. Hermione connaissait le refrain.
- Tiens, Ron aussi à des ordis chez lui.
- Je t'interdis ne serait-ce que d'imaginer que tu as couché avec mon ex.
- Cool ! Dit-il en plaçant ses mains devant lui en signe d'apaisement.
Les deux anciens élèves de Poudlard se regardèrent avant d'éclater de rire de concert. L'école était déjà loin derrière mais les liens qui s'y étaient tissés étaient plus forts que ne l'avait été le conflit avec Voldemort. Harry, Hermione, Draco, Ron n'imaginaient plus vivre les uns sans les autres. Oui, la présence de Draco dans la troupe des trois mousquetaires pouvait sembler étonnante. En voulant servir ses intérêts égoïstement dans la guerre du monde sorcier, Draco avait contribué, voire provoqué la victoire.
Anti-héro par excellence, la jeunesse le vénérait. Il ne s'était jamais imaginé qu'il deviendrait un jour le maître à penser de toute cette vague de petits révolutionnaires excités et même s'il feignait avoir cette situation en horreur, personne n'était dupe. Draco adorait ça.
D'autres étaient partis pour le firmament ou moins loin : Ginny morte, Hagrid mort, Dumbledore mort et remplacé par Sev à la tête de l'école, Nev et Luna en stage en Argentine dans un coin tellement paumé qu'ils ne pouvaient ni transplaner, ni emprunter une cheminée, Seamus, trop occupé avec son job de chef de la ligue de quiddich, George mort, Fred en dépression. Les batailles avaient aussi laissé leur lot de blessures physiques mais surtout morales. Et puis, on finissait quand même par recommencer à vivre, un peu plus fataliste, pas moins heureux, peut être plus vivant, maintenant qu'on savait ce qu'était la mort.
Économiquement, le monde sorcier était confronté à sa plus terrible crise. Le marché de l'emploi, au plus mal ; les jeunes, mal employés et pour des salaires de misère. Harry pouvait s'estimer heureux d'avoir trouvé une place d'auror. Même avec son CV, se faire engager relevait du miracle. Alors peu importe que ses tâches soient aussi minables, il restait dans le département sécurité.
Hermione s'installa plus confortablement dans son fauteuil. Sa jupe glissa un peu sur ses cuisses. Comme le disais souvent Blaise connu pour son sens de l'ironie : « La guerre a surtout des bons côtés, elle remonte les jupes ».
Harry pensa quelques secondes à cette phrase. Oh, il n'y avait pas vraiment matière à réflexion mais c'est bien de méditer sur des bêtises. On oublie les vrais problèmes. A sa manière, Blaise est un grand philosophe.
- Ça va ? Harry ? Tu as l'air songeur demanda la sorcière d'un air inquiet.
- Bien, bien ! Dit-il en souriant faiblement. Comme souvent, ses souvenirs le minaient. Dans ces cas là, la meilleure solution était de se dépenser physiquement. A défaut de retrouver son camarade de jeu, il irait voir une autre paire de manche : son Nimbus 3000 et son Tempête d'argent.
Il s'excusa auprès de la sorcière et transplana jusqu'au stade. Il y croiserait certainement son coéquipier, Olivier Dubois.
Ils avaient besoin d'entraînement, s'ils voulaient gagner le tournoi du Willbusshire. Le niveau de l'équipe était catastrophique. Trop de membres, à l'instar d'Harry, ne jouaient qu'en amateurs. Les sportifs étaient obligés de travailler parallèlement à leurs activités sportives. Les caisses de la fédération n'avaient jamais semblé aussi vides. D'une certaine manière, la situation ne dérangeait pas le survivant. Il n'aurait pas aimé devoir se restreindre à ne faire que du sport ou ne servir que le gouvernement. Ainsi, il pouvait joindre les deux.
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J'espère que vous n'avez pas trouvé ce chapitre trop barbant. L'action n'évolue pas beaucoup mais j'avais besoins de situer l'action. Déjà deux suspects sur la table et le troisième, c'est pour le prochain chapitre.
