Delphine: ouf, tu m'en veux pas... et decidement, tu poses les
questiosn qui derangent!! mdr... cet ombren c'est... bah... on va la
revoir, mais on n'aura toujours pas l'explication. alors, soit je fais
ce que j'avais prevu, et j'ecrit le tome 7 dans lequel on aura
l'expication, soit j'y repondrais une fois la sixieme année finie. ça
dependra de mon courage... et de si j'ai matière a ecrire le tome 7...
en tout cas, ce n'est vraiment pas sympatique... peut etre meme pire
que les détraqueurs... et merci pour l'inspi!! je l'ai reçue
tiju: et l'action s'en vient!! tu vas etre gaté dans ce chapitre!!
Cram: eh oui, je suis entrain d'ecrire le chapitre 37, qui avance
petit à petit, c'est pas gagné... et une marie sue, c'est un personnage
qui debarque dans les fic, elles sont parfaites!! cad que generalement,
elles sont belles, s'integrent vite au groupe d'ami, joue au quidditch
(ce qui est le cas de Léa pour les deux derniers points...arf...) et
surtout, elles sont carrément plus balaise que Harry!! et accaparent
souvent l'action. voli, ce n'est pas la meilleur definition... bon, en
gros, c'est miss parfaite!
sur ce, bonne lecture!!
Chapitre 29 (1ère partie) : ça déménage à l'étage.
Après quelques instants de réflexion, Harry en arriva à la conclusion qu'ils ne parviendraient pas à trouver ce lien en restant ici.
-En gros ça ne nous avance pas beaucoup...
-Si, le contredit Léa, on sait que Voldemort lui accorde de l'importance.
-Tu ne le crois quand même pas assez fou pour essayer de le récupérer... Hésita Harry, après la défaite qu'il vient de subir il ne peut pas se le permettre !
-Il y a peu de chance en effet, mais il faut de toute façon prévenir quelqu'un.
Tous deux en étaient arrivé à la même conclusion.
-prévenir qui de quoi ? Demanda Seamus en les suivant vers la porte de la salle commune.
-Prévenir les aurors qu'il risque d'y avoir une attaque à l'exposition, et qu'un groupe d'élève s'y trouve.
-Tu crois qu'ils risquent quelque chose, s'inquiéta le jeune homme.
-Non, mais ça nous ferait une bonne balade si ils pouvaient nous emmener avec eux pour vérifier.
-On peut rêver !
-Merci Léa pour ton optimisme, râla Harry, il faut aller voir Lupin, ajouta-t-il après une courte réflexion, il sera sûrement dans son bureau.
Sortant la carte des maraudeurs de son sac, il vérifia ses dires.
Remus était effectivement dans son bureau, mais il n'était pas seul, Rogue se trouvaient avec lui. Ensemble ils en sortirent et marchèrent rapidement dans les couloirs. Sous le regard de Harry, leurs points respectifs glissèrent jusqu'au bureau de Dumbledore, suivis de prêt par Maugrey et McGonagall.
-Alors, s'impatienta Léa, on y va ?
N'ayant rien dit depuis quelques minutes, absorbé par son observation, Harry lui expliqua ce qui se passait.
-Ils sont tous au bureau de Dumbledore, c'est là qu'il faut aller.
-Tu crois qu'ils sont déjà au curant par Rogue ? L'interrogea Léa.
-Sûrement, mais il vaut mieux aller s'en assurer.
Accompagnés de Seamus, ils se hâtèrent tous trois dans l'espoir d'aider un peu l'ordre du phénix ?
Le souffle court et le cœur battant fort, les trois jeunes gens tambourinèrent à la porte du bureau de Dumbledore.
Au but de dix secondes d'attente, n'y tenant plus, Harry entra dans la pièce, mais à son plus grand regret, elle était vide.
-Mais ils sont où ? S'étonna Seamus, on ne les a pas croisés ...
Balayant la pièce du regard, Harry ne trouva pas Fumseck, des plans étaient étalés sur le bureau, et le désordre habituellement réconfortant ressemblait plutôt à un champ de bataille.
Il se rapprocha finalement du tableau vide de Sirius. Que son parrain ne soit pas là était lutôt habituel, mais tous les cadres de directeur étaient eux aussi vide.
-Sirius ! Appela Harry, puis s'adressant à ses amis, il ajouta : je n'aime pas ça, il a du se passer quelque chose. SIRIUS !!!
Quelques minutes passèrent avant que son parrain daigne pointer le bout de son nez.
Harry avait eu le temps d'imaginer le pire, mais sans oublier ce qui l'amenait. Quoi qu'il se passe, il valait mieux que quelqu'un d'autre soit au courant, on ne sait jamais !
-Je n'ai pas beaucoup de temps, Harry, l'interrompit Sirius alors que son filleul allait dire quelque chose, des choses se passent et il faut que j'y aille, le ministre doit être prévenus !
-C'est à propos du sceau du ministère ? Réussit à demander Harry avant qu'il ne disparaisse à nouveau.
-Non, expliqua Sirius, on vient d'apprendre que des mangemorts allaient enlevés des langues de plombs en attaquant la grande bibliothèque pour faire diversion. On ne sait pas encore de qui il s'agit alors tout le monde est mis à contribution.
-Mais le sceau... tenta Harry avant d'être interrompu.
-je vois bien que tu as quelque chose à me dire, mais ce qui se passe à bien trop d'importance, ça peut attendre. On se voit lus tard, prend soin de tes camarades et reste au château.
Sur ce, il s'en alla, laissant les trois jeunes gens dépités de n'avoir rien pu dire.
-Où est-ce qu'il voudrait qu'on aille de toute façon, grommela Harry en se tournant vers ses amis.
-Vous-savez-qui doit avoir d'autres projets, commenta Seamus, vous leur direz plus tard une fois que tout sera fini, vous voyez bien que le sceau ne craint rien pour l'instant.
Harry acquiesça, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il y avait urgence. Il fallait prévenir quelqu'un.
Suivant les autres tout en restant un peu en retrait, il continua de réfléchir à une solution : les profs qui restaient n'étaient pas digne de confiance, et Hagrid passait toujours tout son temps libre avec les géants.
Il était entrain de désespérer quand son regard fut attiré par un petit bonhomme qui passa en courant au bout du couloir sans les voir. De loin, il le vit trottiner jusqu'à la porte de son bureau et l'ouvrir fébrilement.
Le temps pour eux de se dissimuler derrière une armure, à qui ils durent promettre un sortilège de récurage pour qu'elle arrête de grincer, et mr Flitwick ressortit de son bureau, un paquet dans les bras.
Alors qu'il gagnait son combat contre la serrure récalcitrante, le jeune homme fit signe à ses amis, les invitant à le suivre.
-C'est bien lui qu accompagne le groupe d'option au musée ? S'enquit discrètement Harry.
-Oui, répondit Léa dans un souffle.
Cette confirmation finit d'intriguer Harry, le confortant dans son intention de voir ce que faisait son professeur de sortilège.
Moitié courant, moitié marchant sur la pointe des pieds, les trois jeunes sorciers lui emboîtèrent le pas jusqu'au bureau de Lupin.
Harry s'y était rendu un certain nombres de fois au cour des années précédentes, et si à chaque fois la décoration était différente, il y avait bien une chose qui ne changeait pas : la cheminée.
Ainsi il ne fut pas surprit d'entendre clairement son professeur prononcer « musée du Louvre » avant que le bruit caractéristique de l'enflamment de la poudre de cheminette ne retentisse.
Entrant à leur tour dans la pièce, ils ne virent que le feu magique qui s'éteignait.
-tu vois bien qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, affirma Seamus, il venait juste chercher un objet, ou autre chose, qu'il avait oublié.
-Et tu croyais franchement qu'il allait faire un mauvais coup, renchérit Léa, tu oublies que Flitwick est un gentil malgré tout, s'il faisait quelque chose de mal il n'aurait pas un air réjouit !
-Je sais bien, se défendit Harry qui se trouvait tout à coup stupide d'avoir eu de telles pensées même s'il ne l'aurait avoué pour rien au monde, c'était juste de la curiosité.
Il se rendait parfaitement compte qu'il était de mauvaise fois, mais il avait l'esprit trop occupé pour voir la jeune fille à ses côtés hausser les épaules d'un air de dire qu'i était complètement toqué.
Il n'avait qu'une envie à présent : allumer un feu, prendre la poudre de cheminette dans le pot qu'il avait déjà repéré et se rendre au musée à la suite de son professeur.
-Il faut toujours prévenir quelqu'un, finit-il par ajouter.
Ayant très bien comprit où il voulait en venir, Léa le prévint :
-Tu oublies ce qu'à dit Sirius : il ne veut pas qu'on sorte du château, et c'est ce qu'on fera en se rendant au musée.
-Il a aussi dit qu'il fallait qu'on prenne soin de nos camarades non ?
Convaincue, Léa ne se le fit pas dire deux fois et alluma un grand feu magique dans la cheminée.
-Après vous, les invita-t-elle en leur tendant la poudre.
Après en avoir prit une poignée, Harry la jeta dans les flammes.
La menace n'était peut-être pas pressante et en plus il désobéissait à son parrain, mais après tout il n'y avait aucun danger tant qu'ils ne se rendaient pas au ministère ou à la Grande bibliothèque.
Oubliant tout reste d'hésitation, il s'enfonça dans les flammes en criant le nom de sa destination.
Chapitre 29 (2ème partie) : la bataille des hommes de papier.
En se remettant de son trajet, Harry découvrit les lieux. La salle d'arrivée était, à sa grande surprise, une pièce pleine de richesses d'un autre âge et à la fois d'une modernité sobre et délicate. Des meubles et tableaux d'un autre âge côtoyaient des lampes de grands créateurs, ce qui donnait l'étrange sensation d'être un privilégié.
Derrière un petit secrétaire certainement très ancien, ayant appartenu à un quelconque roi français se dit Léa, se trouvait une toute petite bonne femme au teint cireux qui leur rappela vaguement quelqu'un.
-Vous n'arrivez que maintenant, leur reprocha la probable sœur de Mr Flitwick, il était temps, vous partez dans une heure !!
Les cheveux broussailleux d'une couleur entre le gris et le orange relevé en un chignon quelque peu négligé, elle les regardait d'un air qui se voulait sévère mais qui ressemblait plus au sourire indulgent d'une mère envers son enfant.
Comprenant qu'elle les prenait pour des élèves appartenant au groupe de son frère, Harry ne la détrompa pas et se contenta de trouver une excuse bidon à leur retard espérant qu'elle leur indiquerait la direction à suivre. Ce qu'elle ne tarda pas à faire.
-Dépêchez vous, il n'y a qu'à suivre les panneaux bleus jusqu'à l'exposition sur l'art celte.
Après l'avoir remercié comme de bons élèves l'auraient fait, Léa et Harry traînèrent Seamus à leur suite. Le jeune homme était tombé sous le charme de cette pièce, en observant les tableaux il en avait presque oublié les raisons de sa présence en ces lieux.
-Qu'est-ce que le sceau du ministère fait dans une expo sur l'art celte ?! Interrogea Harry, je croyais qu'il était d'origine égyptienne.
-C'est qu'il a aussi appartenu à Merlin, qui vivait en Bretagne, lieu des plus celtique entre tous, expliqua Léa, les moldus ne le connaissent que comme un bijou celte.
Parcourant aussi discrètement que possible les couloirs du musée, ils suivirent les panneaux qui leur indiquaient le chemin. En cour de route, ils aperçurent de nombreuses personnes, probablement des moldus, qui dessinaient ou se contentaient d'observer les œuvres d'art.
Arrivé à un angle dans le couloir, Harry perçut distinctement la voix de son professeur de sortilège. Heureusement qu'il n'avait croisé personne depuis la barrière indiquant que cette partie du musée était interdite au publique, car un moldu aurait eu de quoi se poser des questions en entendant les commentaires du professeur.
Il s'arrêta un instant pour l'écouter et essayer de repérer Martin et Ron.
-Cette objet que les moldus nomment très communément lanterne de style pré-romain, n'est nul autre que l'un des tous premiers détecteurs de magie. Il aurait appartenu à un sorcier du nom de Phirmin Socratus, il l'utilisait pour trouver des disciples sorciers : tout comme le système utilisé à Poudlard pour envoyer les lettres aux jeunes enfants de moldus. En voici un modèle plus récent, dit-il en montrant une sorte de coupe surmontée par trois petites arcades qui s'entrecroisaient en tourbillonnant à l'extrémité supérieure. Je vous montrerais comment il fonctionne en cour, je ne voudrais pas provoquer encore une catastrophe.
Voyant qu'il n'y avait plus qu'un chaudron très usé à observer dans cette salle, Harry se mit en devoir d'attirer l'attention des deux compères qui discutaient tranquillement en regardant un objet étrange qui ressemblait à un instrument de torture.
-psssssssssssiiiiiiit... Appela Harry, Ron ! Martin !
Mais leur attention était centrée sur la contemplation de cet objet, à tel point qu'ils semblaient ne rien entendre.
Avisant une écharpe oubliée dans un coin, il vérifia qu'aucun moldu n'était là malgré la fermeture de l'expo, puis il sortit sa baguette.
-Wingardium leviosa, prononça-t-il.
L'écharpe s'envola sous ses ordres et alla se poser sur l'épaule de Ron.
-AH !!! S'écria Ron au contact de l'ovni, faisant se retourner la moitié des autres élèves.
Pris d'un rougissement aussi soudain que violent en découvrant qu'il ne s'agissait que d'un vulgaire bout de tissu, il grommela d'un air profondément vexé :
-Ouais bah c'est bon, pas de quoi en faire une histoire...
Mort de rire à ses côtés, Martin remarqua Léa qui lui faisait de grands signes. D'un coup de coude dans les côtes, il fit comprendre à Ron qu'il fallait laisser avancer le reste du groupe vers la salle suivante.
Voyant leur manège, Ginny laissa Luna avec Colin Crivey pour les rejoindre. (C'est fait exprès si les sixièmes années sont là aussi !!)
-C'est malin, s'emporta Ron quand ils se furent rassemblés, il aurait suffit de nous appeler !
-Mais on l'a fait, se défendit Harry en rigolant, et si tu n'étais pas si trouillard, ma méthode aurait très bien fonctionnée.
-N'importe qui aurait été surpris en voyant une chose noire, poussiéreuse et indéfinissable sur son épaule !
-La prochaine fois j'essayerais de faire parler une statue pour qu'elle fasse passer mon message, renchérit Harry, le seul problème c'est qu'il n'y en avait pas dans la salle...
Rigolant à son tour, le jeune rouquin suggéra qu'il n'avait qu'à faire venir la Venus de Milo.
-Tu ne nous demandes même pas pourquoi on est là ! Finit par faire remarquer Harry.
-Si ça vous fait plaisir de venir au musée, grogna Ron, ce n'est pas moi qui vais m'en inquiéter !
-Mais tu vas nous le dire, s'assura Ginny qui devait se poser la question.
Heureusement qu'elle est plus réactive que son frère, pensa Harry.
Aidé de Léa et Seamus, il leur expliqua la situation, de leur nouvelle découverte jusqu'au départ précipité des membres de l'ordre.
-il faut prévenir la sécurité du musée, proposa Martin, le sceau est dans la salle d'à côté d'après ce qu'a dit Flitwick.
-Mais il y a un truc que je ne comprend pas, fit remarquer Harry, pourquoi avoir prit le risque d'exposer le sceau du ministère si un dangereux sorcier le convoite ?! Ce n'est pas leurs alarmes qui vont l'arrêter.
-Il y a très peu de risques de ce côté-là, le détrompa Ginny, une équipe de sorcier travaille en collaboration avec les moldus de ce musée. Il y a beaucoup d'objets magiques à protéger. Tu penses bien que la Joconde à besoin de l'aide d'un expert pour ne pas cligner des yeux quand un moldu la regarde ! D'ailleurs il faut vraiment qu'elle aime être regardé pour vouloir rester ici...
-Je ne te savais pas si attentive en cours.
Ron était vraiment impressionné par sa sœur, mais celle-ci ne semblait pas avoir perçu le compliment dans cette remarque.
Le regard noir, elle avait l'air prête à se jeter sur son frère : la journée avait du être longue !
-On pourrait aller jeter un coup d'œil à ce fameux sceau, rien que pour vérifier s'il est toujours là, proposa Léa, avant de prévenir quelqu'un.
-On te suis, répondit vivement Harry en les poussant vers la salle d'à côté.
Il était bien plus impatient que la situation ne le justifiait, il avait beau savoir que des choses bien plus importantes se tramaient ailleurs, que Voldemort avait autre chose à faire que de s'en prendre au musée, et qu'en plus les lieux étaient sécurisés, il ressentait comme une urgence.
Se détendant les épaules, il tenta d'oublier cette sensation, c'était aussi facile que de s'endormir quand on n'a pas révisé la moitié de ses cours alors qu'on a un examen le lendemain ! D'ailleurs, en y réfléchissant bien, ce n'était pas très différent... Et tout comme lire ses cours était le seul moyen de lutter contre le stress quand il n'avait pas assez travaillé, voir le sceau était la seule solution pour le calmer.
-Joignez-vous à la visite, leur conseilla Ron, Flitwick ne remarquera rien, il est trop gaga de toutes ces vieilles choses.
Située sous l'arcade séparant les deux pièces, Luna regardait les moulures du mur, l'air plongé dans sa contemplation.
L'invitant à le suivre, Harry marcha à côté d'elle pour rejoindre le groupe d'option. A peine entrèrent-ils que Mr Flitwick menait déjà ses élèves dans la salle suivante, les laissant seul.
-Ce musée est un véritable labyrinthe, commenta la jeune fille de sa voix habituelle après avoir sourit à Ron en passant.
Une fois au centre de la pièce, à côté de la vitrine principale, elle ajouta d'un ton moins détaché :
-On est toujours surpris de voir que les gens peuvent arriver de partout...
Intrigué par cette remarque, et même si Luna était un peu bizarre, Harry lui demanda tout de même pourquoi elle disait ça.
-Mais parce que c'est la vérité ! Se contenta-t-elle de répondre.
Voyant qu'elle s'était lancée dans une contemplation assidue de la vitrine du sceau, Harry n'insista pas et la laissa pour observer plus en détail l'objet de sa présence en ces lieux.
Le sceau n'avait rien d'exceptionnel, on aurait dit une simple bague surmontée d'un petit plateau rond représentant un chevalier armé, le tout était entouré d'inscriptions plutôt étranges...
-Je persiste à trouver que l'origine égyptienne de ce sceau est plutôt douteuse... Je ne savais pas que les épées et de telles tenues existaient déjà à cette époque !
-Et si tu lisais la petite inscription en bas à droite de la vitre ? Lui conseilla Léa, les sorts de camouflages sont vraiment excellents !
Jetant un coup d'œil faussement désintéressé à l'étiquette en question, Harry lut qu'il fallait prononcer une formule pour voir le vrai « visage » du sceau.
Grommelant qu'il le savait et que c'était juste une blague, il se détourna de la vitrine pour regarder plus en détail la pièce où ils se trouvaient.
A part la vitrine centrale, il n'y avait rien dans la pièce, seuls quelques posters étaient posés contre un mur, attendant probablement d'être affichés.
D'un coup d'œil, le jeune homme remarqua que l'objet avait une place d'honneur au milieu de cet immense espace, il devait être important pour les moldus. Seuls les grands rideaux qui fermaient un peu la pièce, diminuaient un peu l'impression d'être au centre de tout et à découvert, comme en plein milieu d'un carrefour.
-Idéalement placé, commenta Léa qui avait suivit son regard, quatre chemins convergeant en un même point ! On ferait mieux d'aller prévenir quelqu'un, inutile d'en parler à Flitwick.
Emboîtant le pas à Ron et Martin, Harry jeta un coup d'œil à Luna. La phrase qu'elle lui avait dite tout à l'heure lui revenait en mémoire : elle s'accordait parfaitement avec la situation, pourtant elle n'était au courant de rien !
Tout en écoutant distraitement Ron et Martin, il observa Luna, elle avait l'air très anxieuse.
Etrange pour une fille toujours dans la lune, se dit-il tout en rangeant d'un mouvement machinal sa baguette dans la poche intérieure de sa veste.
Bien vite, cette préoccupation lui sortie de la tête : qu'il était bon de sortir un peu de Poudlard, même si c'était pour se rendre au musée !
Percutant pour la troisième fois Martin qui s'était arrêté brutalement pour refaire une boule avec la fameuse écharpe dévoreuse de Ron. Depuis maintenant cinq minutes, ils avaient totalement décroché de la visite, lancé dans un nouveau jeu à base de sortilège de lévitation et de boule d'écharpe, ils discutaient à voix haute.
-Les membres de l'ordre ne vont en faire qu'une bouchée, lança Ron très optimiste en parlant de l'attaque à la Grande bibliothèque, sans les mangemorts qui sont en prison, ils ne vont pas pouvoir faire grand-chose.
-Comme toujours tu te trompes, Weasley.
Nul doute que ce n'était pas Martin qui parlait de cette voix nasillarde.
Tout le groupe se tourna d'un seul mouvement vers la source de cette phrase.
Certain par curiosité, mais la majeure partie, dont Harry, savait déjà qui ils allaient voir : une personne qui ne leur avait vraiment pas manqué et dont ils auraient reconnu la voix entre mille.
-Malefoy, grinça Ron, désagréablement surprit par cette rencontre, je dois l'avouer.
D'autant plus qu'il n'était pas venu seul, se dit Harry. Il était encadré par ses deux habituels acolytes, de son père, et de deux personnes qu'il ne reconnaissait pas.
Le plus grand était très maigre, les cheveux blonds et gras tombants sur ses épaules voûtées lui donnait l'air d'un croque mort déboussolé. Le second lui aussi était blond, mais ses cheveux étaient coiffés en brosse, ce qui renforçait sa mine patibulaire.
Sentant Léa frémir à ses côtés et Luna tourner la tête vers la gauche avec anxiété, Harry ajouta sur un ton narquois :
-Toujours et encore accompagné de tes deux abrutis ?
-Nous n'avons pas le temps avec de tels enfantillages, intervint Lucius Malefoy en voyant que Grabbe et Goyle gonflaient leur muscle d'un air indigné et que le visage de son fils se tintait d'un beau rouge pourpre.
D'un air excédé, il pointa sa baguette et s'avança vers eux.
Depuis qu'il avait reconnu la voix de Draco, Harry cherchait désespérément la sienne, mais il était trop difficile de l'attraper discrètement alors qu'elle se trouvait dans la poche intérieure de sa veste. Et maintenant que la menace avançait, il était bien embêté !
Déjà le mangemort aux allures de brute épaisse avançait vers lui, le menaçant de sa baguette.
-Stupéfix, prononça-t-il au moment où Lucius Malfoy (qui avait prit la tête de l'attaque) attaquait lui aussi une personne qu'Harry ne pouvait voir.
La voix jubilante du mangemort fut recouverte par celle du jeune homme.
-Protego ! S'écria Harry, soulagé qu'il n'ait pas lancé un doloris. Sans sa baguette, il n'aurait rien pu faire !
Rapidement, le face à face s'organisa à six contre six. Léa était en proie à Lucius Malfoy et Ron face à Draco. Le combat durait depuis cinq petites minutes, chacun s'entraidant, quand Ginny et Seamus se jetèrent au secours de Léa et Martin. Ces premiers avaient maîtrisée sans trop de difficulté Goyle et Grabbe à l'aide d'un expelliarmus particulièrement efficace, et d'un sortilège d'entrave. En se baissant pour éviter un sort, Harry vit que Luna était toujours tournée vers l'entrée opposée.
Il n'eut pas le temps de se demander ce qu'elle faisait, trois mangemorts apparurent dans cette direction, la baguette à la main.
Le moment d'hésitation qu'il eut en les voyant arriver à permettre à son adversaire de l'immobiliser.
Fort heureusement, il s'était entraîné à se jeter lui-même le sort inverse grâce à sa pratique de la magie sans baguette. Alors que le mangemort avançait vers lui avec un petit sourire carnassier, il se redressa et lui jeta à son tour un sortilège de désarmement puis d'immobilisation.
Voyant ses amis en mauvaise posture face à Malfoy père et fils ainsi que Goyle, qui venait de se remettre du traitement infligé par Ginny, il se précipita à leur aide.
Protégeant Ron à l'aide du sortilège qu'il venait d'apprendre en cour de défense contre les forces du mal, il s'empressa de désarmer Draco.
Une fois son adversaire assommé, Harry jeta un coup d'œil derrière lui et découvrit un spectacle hallucinant.
Trois géants de papier se battaient aux côtés de Ginny et Léa. Confectionnés et animés par Luna à l'aide des grands posters qui reposaient initialement contre les mûrs, ils se jetaient sur les mangemorts sous ses ordres. Pendant ce temps, les deux jeunes filles tentaient de leur subtiliser leurs baguettes.
Alors que l'un d'entre eux mettaient le feu à l'un des géants et qu'un autre s'attaquait à la source du problème, c'est-à-dire Luna, Harry entendit un ricanement venant du centre de la salle.
Lucius, après s'être débarrassé de Martin, se tenait devant la vitrine du sceau du ministère, un large sourire aux lèvres.
Harry le regarda sortir un objet plat et rond de sa poche et l'avancer vers la vitre protectrice.
Hésitant entre porter secours à Ron et se jeter sur Lucius. Il ne pouvait pas laisser Voldemort s'emparer du sceau et continuer... Je ne sais quoi (mais rien de bon, ça c'est sûr !). Mais Ginny était elle aussi en mauvaise posture maintenant...
Cette hésitation avait durée à peine un dixième de seconde, mais il n'eut pas le temps de faire son choix. Un coup violent s'abattit sur l'arrière de son crâne, l'assommant d'un coup.
