Changemetn de point de vue!! j'esp que ça sera aps trop perturbant...
a la base, les chapitres n'étaient pas mis dans cet ordre la , mais je me sis dit que peut etre, ça rendrait pas mal comme ça... en plus, ça met un eu de supsens (niak niak niak)
j'esp que ces chapitres (les trois prochains) ne vous ennuyeront pas trop.

Delphine: ça a l'air de t'avoir plu l'action!! j'en suis ravie, et il y en aura encore, mais pas tout de suite... bon, dans ce chapitre, tu en sauras un peu plus sur la situatin de certaine personnes... alors bonne lecture!

Cram: tu as tout à fait raison de le faire remarquer, un petit passage en plus ne serait pas de trop, faudra que j'y reflechisse lors de la réécriture de la fic.. je l'ai noté dans un petit coin!! Pour moi, c'était clair qu'il n'y avait aucun risque, normalement... encore une fois, un prob de communication est a l'origine de toutes ces mesaventures!! quand est-ce que les adultes comprendront qu'il faut tjs ecouter harry??!! et puis, il faut bien avouer, que si harry était prudent, ça reduirait considerablement l'aspect trepidant de sa vie.. en tout cas, merci pour ta remarque très constructive, je m'en souviendrais!

a y est, mon blabla est terminé!!



Chapitre 31 : Prise de conscience.
(J'aime bien ce titre, on peut le prendre dans plusieurs sens !!)

Alors qu'il luttait contre Draco Malfoy, Ron ne vit pas Harry s'éloigner, pas plus qu'il n'avait vu les géants de papier d'ailleurs ni Martin maîtrisé par Lucius Malfoy ! Il était bien trop occupé à éviter les sorts lancés par son ennemi de Serpentard.

Quand il eut désarmé Malfoy, il jeta un sort d'encordement qui immobilisa son adversaire, puis l'envoya rejoindre son ami Goyle contre le mur.

-Il n'était pas pire qu'un loup-garou, soupira Ron, soulagé d'en avoir finit avec eux.

-ouaipe, l'AD a porté ses fruits, ajouta joyeusement Martin qui reprenait ses esprits.

Mais leurs sourires disparurent bien rapidement quand ils découvrirent ce qui se passait derrière eux : des torches géantes finissaient de se consumer pendant que deux mangemorts légèrement roussis maîtrisaient Luna et Léa.

Ne prenant pas garde à Lucius Malfoy qui passait la main dans un trou dans la vitrine du sceau, ils s'élancèrent au secours de leurs sœurs et de Luna sans même se rendre compte qu'un corps inanimé gisait à terre.

A ce moment précis, cinq autres mangemorts pénétrèrent dans la salle et se jetèrent eux aussi dans la bataille.

Malgré la situation désespérée, les adolescents mirent tout leur cœur dans la bataille. A leurs yeux, c'était soit vaincre, soit mourir. Mais heureusement pour eux, les mangemorts ne voyaient pas la situation de la même façon, pour eux il ne s'agissait que de gamins à maîtriser pour pouvoir ramener ce que le maître voulait.

C'est pourquoi la bataille tourna à leur avantage, au début du moins, car au bout de quelques minutes d'échange intensif de sortilèges en tout genre, mais jamais mortels, Ron se retrouva ceinturé par un mangemort gigantesque. Plus féroce que jamais, il lutta de toutes ses forces pour se dégager de cette étreinte non désirée, mais quand on n'a pas les pieds qui touchent terre, ce n'est pas chose aisée...

Il eut donc recourt à l'attaque ultime dans ce genre de situation : un coup de pied bien placé eut raison du colosse.

Délaissant non sans plaisir l'homme qui tentait de reprendre son souffle, plié en deux, Ron réalisa que la pièce était bien trop silencieuse pour un champ de bataille, et en plus, chose encore plus étrange, tous les autres mangemorts présents et conscients de la pièce, semblaient observer le duel, qu'il venait de remporter, depuis un certain temps déjà. L'issue semblant les amuser particulièrement.

Tout de suite, il comprit que la partie était définitivement perdue.

-Allons, jeune homme, ne nous oblige pas à employer la manière forte, le menaça un homme qui lui rappelait vaguement quelqu'un, sûrement un collègue de son père...

-Les méchants disent tous ça, répliqua automatiquement Ron sans même réfléchir à ce qu'il disait. Toutes ses pensées étaient tournées vers sa sœur dont il apercevait la chevelure flamboyante derrière des pieds.

-Reste où tu es, le prévint-on alors qu'il se décalait pour mieux voir Ginny.

Mais quand il vit que la jeune fille était inconsciente, ainsi que Luna et Léa, et que sa jambe gauche formait un angle anormal, il oublia toutes ces menaces pour se précipiter vers elle.

La punition pour sa désobéissance ne se fit pas attendre.

-Inconscius totalus !

Et la chevelure rousse de Ginny fit place à l'obscurité alors qu'il s'écroulait tout près d'elle, inconscient.

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Ce fut Martin qui le premier se réveilla.

En ouvrant les yeux, la première chose qu'il vit fut la fumée épaisse qui flottait sous le plafond de la salle, résulta de la combustion des géants de papier.

Vérifiant que tous ses membres étaient encore présents et qu'il était capable de bouger, il s'assit. Et c'est alors que tout lui revint en mémoire : l'imperium qu'on avait tenté de lui jeter (d'ailleurs, il fallait qu'il se souvienne de remercier Dumbledore quand il le verrait), l'effet de surprise qu'il avait créé en y résistant, le duel, la vision de ses amis se battant à ses côtés, puis plus rien...

Si un instant il avait douté de la réalité de ce qu'il avait vécu à cause du calme qui régnait dans la salle de musée, la vision des corps étendus fut plus efficace que mille pincements.

Rampant difficilement jusqu'à sa sœur, aussi vite que sa faiblesse physique le lui permettait, il espéra de tout son cœur qu'elle n'était pas morte. Il repoussa un reste de géant de papier en cendre et la souleva un peu pour la prendre dans ses bras. Elle ne réagissait pas, mais au moins il sentait son cœur battre à l'unisson avec le sien.

Soulagé mais toujours paniqué à l'idée qu'elle puisse ne jamais se réveiller, il la serra plus fort contre lui. Il n'avait jamais passé plus de deux jours loin de sa jumelle, alors il n'osait même pas imaginer si...

Les larmes aux yeux à cette pensée, il laissa son regard glisser sur Luna et Ron, puis sur Ginny.

Attrapant la main de cette dernière, il resta prostré, immobile, espérant qu'on viendrait à leur secours. Épuisé par les efforts qu'il avait dut fournir, et sûrement par le sort qu'on lui avait jeté pour le mettre hors combat, il resta dans cette position ce qui lui sembla une éternité.

Arrivé le moment de repartir, Mr Flitwick fit l'appel, et quand il vit qu'il lui manquait quatre élèves, il se dit qu'ils devaient probablement être resté devant un objet quelconque, ou entrain de s'amuser.

C'est donc en pestant contre les jeunes Weasley et Boudebois, qui sans aucun doute avaient entraînés avec eux les deux jeunes filles qui étaient tout ce qu'il y a de sérieux, qu'il se mit en route.

Les traitant mentalement de tous les noms, il les chercha un certain temps à travers les couloirs labyrinthesque du musée avant de distinguer les premières traces révélatrices d'un combat.

Des traces noires sur les murs, caractéristiques de certains sorts d'attaque, le menèrent dans la salle du sceau d'Acrabbaraad, mieux connu pour les non initiés comme étant le sceau du ministère.

Dans un premier temps, il ne réalisa pas vraiment ce que ces traces incluaient, elles ne firent que l'intriguer. Et ce n'est qu'en découvrant ses élèves égarés, qui semblaient inconscients, victimes d'un sort quelconque, qu'il comprit ce qui s'était passé. L'allégresse qui le caractérisait depuis que Voldemort ne faisait plus appel à ses « services » disparut pour faire place à une frayeur intense.

Détachant difficilement son regard de la vitrine vide, il remarqua que l'un deux semblait éveillé, même s'il n'était pas en meilleur état que les autres, tenant sa sœur dans ses bras et la main de Ginny Weasley.

Le jeune homme était sonné, mais il réagit lorsque son professeur de sortilège l'appela.

Laissant de côté les préoccupations concernant Voldemort qui lui emplissait l'esprit, il rassura Martin et se pencha sur Ronald Weasley qui était le plus proche de lui. Le jeune homme ne semblait présenter aucune blessure sérieuse et respirait régulièrement.

D'un coup de baguette magique, il le réveilla. Avec soulagement, il le vit ouvrir les yeux et se redresser brusquement.

-Qu'est-ce que... Professeur ?

-Vous vous sentez bien Mr Weasley ? S'inquiéta Flitwick en le voyant déboussolé.

-Oui, mais qu'est-ce que...Ginny ! S'écria-t-il dès qu'il vit sa sœur, professeur, il faut faire quelque chose, elle...

-Je vais m'occuper de vos camarades, racontez moi plutôt ce qui s'est passé ici !

Pendant que le petit bonhomme se penchait sur sa sœur puis la ranimait, Ron et Martin lui expliquèrent que des mangemorts les avaient attaqué.

-Beaucoup de mangemorts, précisa-t-il, presque dix !! Ils sont venus de là, puis de là et après il en est venu d'autre de là !

Alors que Flitwick observait du coin de l'œil les grands gestes de son élève, Ginny râla, la voix légèrement enrouée.

-Parle moins fort Weasley, tu vas réveiller les momies.

-Ginny ! S'écria Ron en la prenant avec affection dans ses bras sans tenir compte de sa remarque, à partir de maintenant, tu ne bouges plus de Poudlard, c'est comprit ?

-Dans tes rêves, grogna-t-elle alors qu'elle changeait de bras pour se faire étouffer par Martin.

-Faite attention à sa jambe, Mr Weasley, je ne suis pas médicomage, il faudra qu'elle se fasse soigner par Mme Pomfresh.

Ginny arborait effectivement une grimace de douleur, mais sa jambe cassée ne l'empêcha pas de s'inquiéter dix fois plus pour son frère et son petit copain.

-Tu pourrais retirer ton genou de ma cape Ron, demanda Léa qui tentait de se relever, après l'intervention de Flitwick et de son finite incantatem.

-Bah dit donc, vous êtes plus aimable quand vous êtes dans les vapes demoiselles, espérons que Luna saura se montrer plus heureuse d'être vivante !

-Excuse moi, s'empressa d'ajouter Léa d'une voix plus douce, je suis toujours un peu grognon au réveil... Mais vous allez bien ?

-Ginny a la jambe cassée, Martin a subi un sort bizarre mais ça va, et moi, je n'ai plus rien ! Quand à Luna, tu vas bien ? Demanda-t-il à l'intention de cette dernière qui venait d'ouvrir les yeux.

Celle-ci se contenta d'acquiescer d'un signe de tête.

-Tu veux que je fasse quelque chose à ta jambe Ginny ?proposa Léa

-Ah oui, soupira Martin, j'oubliais que tu fais parti des licornes...

-Licornes ??

-En France, elle faisait partie d'un groupe de fous un peu délurés...

-N'importe quoi, intervint la jeune fille, c'est juste des personnes qui passent du temps ensemble pour apprendre des choses importantes, comme soigner ou faire apparaître des objets... (Imaginez un truc du genre scout toujours prêt !)

Ignorant l'air moqueur de son frère, elle examina la jambe de Ginny.

-Tu es sûr de ce que tu fais ? L'interrompit Ron alors qu'elle s'apprêtait à jeter un sort.

-Eh ! S'offusqua Léa, je suis resté sept ans chez les Licornes !

-ça me rassure vachement, grogna Ron qui avait pris le partit de Martin.

-Vas-y Léa, s'énerva Ginny, de toute façon tu ne peux pas être pire que Lockart !

-Je vais prendre ça pour un compliment... Puis, se concentrant sur sa tache, elle prononça la formule et la jambe de Ginny retrouva son alignement habituel.

-Wow, s'exclama Ron admiratif, je peux intégrer les Licornes ??

-Si tu connais un bon sort pour te travestir, il ne devrait pas y avoir de problème...

Les jeunes gens, tout à leur soulagement et discutant gaiement, ne virent pas leur petit professeur soupirer, heureux de ne pas être responsable d'une catastrophe.

Il n'en dit rien, mais il avait craint que cette attaque soit en rapport avec son statut d'ex agent double au service de Voldemort. En plus d'avoir craint pendant tant de temps que sa sœur ne soit tué par des mangemorts, alors qu'il ne se croyait plus menacé de ce point de vue là, il n'aurait pas supporté que cinq de ses élèves soit tués à cause de son intervention en tant qu'organisateur de cette sortie au musée.

Son instant de bonheur intense fut brutalement coupé par un cri de Léa Boutdebois.

-Harry ! Il n'est plus là !

Cette constatation faite, quatre regards scrutèrent la salle à la recherche de leur ami. Mais il devait bien l'avouer, depuis que les mangemorts avaient perturbés leur visite au musée, ils n'avaient pas vraiment pris garde aux détails.

-Comment est-ce qu'on a pu ne pas s'en rendre compte, s'en voulut la jeune fille en questionnant ses amis.

-ça ne sert à rien de vous en vouloir, les corrigea Flitwick d'une voix ferme, dites moi plutôt ce dont vous vous souvenez à son sujet.

-Il s'est battu à nos côtés contre les Malfoy, se remémora Ron.

-Et je l'ai aperçu quand on combattait à l'aide des géants que tu avais créé Luna.

La jeune fille n'avait rien dit depuis qu'elle s'était réveillée, elle paraissait épuisée et paniquée, mais écoutait attentivement la discussion.

-Je l'ai vu se faire assommer par un mangemort, ajouta-t-elle sur un ton désolé. Ils ont aussi emmené le sceau que vous vouliez protéger.

-Ils l'ont donc certainement emprisonné, conclue Léa d'une voix qui tremblait un peu, mais toute fois forte.

Elle en était arrivée à la même conclusion de tous, alors qu'ils hochaient la tête d'un air consterné. Ça ne pouvait pas être vrai, Harry ne pouvait pas s'être fait enlevé par des mangemorts !

C'était bien trop inimaginable.

-Ils pourraient l'avoir emmené avec eux, demanda Léa d'une toute petite voix.

Attristé par la détresse de la jeune fille, Mr Flitwick sourit courageusement tout en la rassurant du mieux qu'il pouvait. Ainsi était son rôle de professeur. Même si au fond de lui, l'urgence de prévenir quelqu'un bouillonnait, il devait rassurer ces enfants effrayés par la réalité.

Quand ses élèves eurent (à sa demande) finit de lui raconter toute l'histoire, depuis la réaction de Seamus face à la photo du sceau, raconté par Léa, jusqu'à la bataille, raconté par tout le monde en même temps, il n'y tiens plus et leur demanda de se lever. Etrangement, Mr Flitwick comprit tout, et comprendre donnait une toute autre ampleur à l'incident.

-Il faut que je préviennes Dumbledore, annonça-t-il en se redressant quand il eut perçut l'étendue de l'affaire. Même si je crains qu'il ne puisse venir en personne, il faut qu'il sache ce qui s'est passé.

Un peu effrayé par la réaction de leur professeur, les cinq ou six jeunes gens se levèrent à sa suite en aidant Martin dont l'état était toujours le même, et regagnèrent la salle d'accueil pour sorcier afin de rentrer à Poudlard.

Flitwick ne leur dit rien durant tout le trajet du musée jusqu'à l'infirmerie.

-Vous avez des forces à reprendre qu'il a dit, ronchonna Ron en marchant derrière son professeur, je me sens très bien, assez pour venir avec vous et parler à Dumbledore, ou mon père !

-J'espère que vous vous rendez compte que vous vous êtes probablement battu comme des adultes l'auraient fait, le morigéna son petit professeur, une telle preuve de puissance demande une auscultation attentive par l'infirmière.

Devant le sérieux de l'adulte, l'ardeur des jeune gens se calma et ils acceptèrent de le suivre de bonne grâce.

Quand Flitwick les fit entrer, Mme Pomfresh prit son air habituel, qui terrorisait les plus jeunes et faisait sourire les habitués, en découvrant de qui il s'agissait et la raison qui les amenait.

Martin et Ron faisant indubitablement partis de la catégorie des habitués, ils ne se génèrent pas pour taquiner gentiment leur magicienne comme ils l'appelaient.

-En plus du quidditch et de leurs expériences mystérieuse ratées, il ne manquait plus que ça : une attaque de mangemorts !! Où est-ce que vous allez chercher des idées pareilles ! Leur reprocha-t-elle quand Mr Flitwick fut partit.

-Mais vous savez bien que ce n'est jamais notre faute ! Se défendit Martin, et il fallait bien avouer que pour une fois c'était vrai.

-Ne discutez pas, et allez vous allonger dans le fond. Il vous faut un peu de repos, si la jeune fille bleue du tableau glousse trop, dites lui qu'elle a une rayure, elle vous laissera tranquille.

-Mais on se sent bien, lui assurèrent-ils d'une même voix.

-et prenez de cette potion ! Dit-elle en lui confiant un plateau recouvert de cinq gobelets et d'une cruche. Ils auraient bien tenté de protester une dernière fois, mais elle s'en alla précipitamment, un petit chaudron rempli d'ingrédient à la main.

Piégés, ils n'eurent d'autre choix que d'obéir.

N'ayant que ça à l'esprit depuis leur réveil dans la salle du musée, ils échangèrent avec animation leurs impressions sur la bataille qu'ils avaient menée. Tous avaient les mots sortilège, esquive et baguette à la bouche, mais pensaient peur et excitation.

Non pas qu'ils n'aient pas pris conscience du danger, mais ils avaient découvert que leur entraînement à l'AD avait porté ses fruits ! Le duel n'avait plus de secret pour eux, ce qui leur avait permis de résister aujourd'hui.

Et peut-être même de rester en vie, qui sait ?

Bon, il est vrai que les mangemorts ne voulaient apparemment pas leur mort, mais un peu d'entraînement à la salle de simulation leur permettraient de s'améliorer encore.

Ils en étaient à féliciter Luna pour ses géants de papier, quand leur discussion fut interrompue par l'entrée tornadesque de Hermione. La jeune fille, les cheveux complètement décoiffés sauta au cou de Ginny puis de Ron, les étouffant à moitié sous on étreinte.

- la prochaine fois qu'il vous prend l'envie de faire une escapade, attendez le cerveau de la bande, ce sera préférable, haleta-t-elle difficilement en reprenant son souffle.

-Si tu crois qu'on avait prévu ce qui nous est arrivé... Se défendit Ron.

-Mais vous allez bien ? On a eu une de ces frayeurs avec Neville quand on a apprit par un préfet que des élèves s'étaient fait attaqué au musée ! j'ai tout de suite courut ici. Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

Pour la seconde fois ; les jeunes gens firent le récit de ce qu'ils appelaient maintenant La journée.

Arrivée à la fin, un silence gêné s'installa, Hermione jetant des regards interrogateurs à ses amis qui détournaient les yeux sans oser dire ce qui n'allait pas.

-Il était bien avec vous au Louvre ? S'inquiéta tout à coup Hermione, ayant peur de comprendre. En plus vous avez parlé de lui au début de l'attaque, et il était avec Léa et Seamus...

Ce fut Ginny qui se lança.

-Ils ont probablement enlevé Harry, il n'était plus là quand on s'est réveillé...

-Quoi !! S'écria une voix venant du mûr derrière eux.

C'était Sirius qui avait parlé, exprimant l'angoisse qu'il ressentait. Depuis quelques instants déjà il se trouvait dans un tableau en compagnie de la jeune fille bleue qui gloussait plus que jamais à l'autre bout de la toile, cachée par un paravent. Personne d'autre ne l'avait vu, il profitait donc de ce temps de répit pour récupérer un peu de cette journée haute en émotion pour écouter les amis de son filleul discuter.

Il n'avait pas trop comprit jusqu'à maintenant ce qui s'était passé, et tout ce qu'il avait retenu, c'est que le fils de son frère d'adoption avait eut un problème.

S'en suivit un immense brouhaha où chacun tentait de dire ce qu'il pensait, Ron disait qu'il était probablement prisonnier, Martin qu'il n'avait rien vu, Ginny se réfugia dans les bras de son petit copain pour cacher ses sanglots, pendant qu'Hermione réfléchissait à voix haute et que Sirius hurlait par-dessus toutes les voix qu'il n'allait pas laisser son filleul en mauvaise posture. Quand chacun eut finit de s'exprimer, un silence consterné s'installa.

Ce fut Sirius qui le rompit :

-Vous devriez aller manger, Dumbledore est au ministère, il ne sera pas de retour tout de suite.

-On revient après manger, acquiesça Hermione.

-Allez plutôt dans le bureau du directeur.

Sirius s'empressa de disparaître pour aller chercher Dumbledore au plus vite, pendant que le groupe pensait tristement à ce qui s'était passé.

Ce fut Martin qui le premier reprit le dialogue d'une voix hésitante.

-Je croyais que les mangemorts étaient très peu. J'en ai quand même compté dix !

L'air abattu, Ginny et Ron acquiescèrent.

-Il faut retrouver Harry ! S'emporta Léa, on ne peut pas le laisser.

-on ne le laissera pas, promit Ron, mais on ne sait même pas où il est !

-Ils l'ont probablement enfermé dans les cachots d'une de leurs planques, intervint la voix lointaine de Luna.

Tous se tournèrent vers elle, surpris par le ton étrangement rêveur qu'elle avait. Il n'était pas inhabituel chez elle, mais en pareille circonstance, il sonnait plus bizarrement que d'habitude.

-Tu dis une de leurs planques ? Ils en auraient plusieurs ? Demanda Ron qui n'avait nullement perçut ce détail.

-Pas étonnant si ils sont autant ! Car n'oublie pas ce qu'à dit Sirius, le musée n'est certainement pas le seul endroit à s'être fait attaquer, ce qui veut dire qu'il y a plus de mangemort que tout ce que l'ordre du phénix aurait pu imaginer !

-Dans un cachot ! Ils vont sûrement le maltraiter et lui faire subir toutes sortes de choses horribles... Gémit Hermione.

Depuis que Luna avait évoqué cette situation horrible, elle n'avait pas écouté les paroles de Martin, imaginant son ami subissant de multiples tortures.

Quittant son attitude figée pour un allé retour nerveux à travers l'infirmerie, elle fit part de ses pensées.

-Voldemort cherche à le tuer depuis six ans déjà, il a maintenant une occasion rêvée d'accomplir la prophétie à son avantage. Ses mangemorts vont lui servirent Harry sur un plateau ! C'est horrible, je n'aurais pas dut me rendre à Londres, avec une personne de plus de votre côté, les mangemorts se seraient contentés de s'emparer du sceau et de partir sans demander leurs restes !

-Hermione, tu es complètement à côté de la plaque ! La rabroua durement Ron comme s'il n'acceptait pas qu'elle se mette en cause. Non seulement en découvrant Harry, ils avaient décidé de faire une surprise à leur maître en le ramenant, même s'il devait le payer de leur vie ou en tuant l'un d'entre nous, mais en plus ils n'ont pas intérêt à le tuer tout de suite. Donc la situation n'est pas totalement désespérée.

Ron se montrait étrangement convaincant. D'ailleurs il donnait l'impression de s'être convaincu lui-même en parlant !

Tout surpris de ce qu'il venait de s'entendre dire, il souri à Hermione, très fier de lui.

-tu ne me rassures pas vraiment là.

Elle s'était arrêtée dans sa marche effrénée et le regardait d'un air impressionné malgré tout. Ses paroles avaient fait mouche.

-Chaque minute qu'il passe là-bas est un risque de trop ! Il faut faire quelque chose pour le sortir de là au plus vite !

-Ah, qu'est-ce que je disais !? Intervint Léa pour montrer son accord.

-pour l'instant, on n'en sait trop peu, et manger et dormir ne serait pas de trop personnellement !

Les paroles sages de Luna firent leur effet, calmant les ardeurs de ses amis.

-C'est vrai qu'on n'a pas l'air vaillant, admit Léa.

-et puis, comme on le disait tout à l'heure, la salle sur demande a sûrement une bonne préparation pour nous...

-Dès qu'on a réparé tous nos bobos et qu'on en sait un peu plus sur la situation, on s'y met !

En faisant ce programme, Martin ne pouvait que s'attirer le soutient de ses amis.

-et je sais comment avoir des informations, j'irais bien écrire une lettre pour mes parents ! Ronchonna Ron énervé au plus haut point par les gloussements qui provenaient du tableau derrière lui.

Adoptant tout à coup un air angélique, il se tourna vers la jeune fille en bleue et la salua très courtoisement. Tout à coup il prit un air peiné en lui chuchotant quelque chose. La demoiselle, rougissant violement, poussa un cri aigue et retourna se réfugier derrière son paravent aussi vite que sa robe froufrouteuse le lui permettait.

Retrouvant son air habituel (pas diabolique, mais un poil moqueur), il ajouta, soulagé :

-Pompom donne de bon conseille parfois !

-la pauvre, imagine combien de temps elle va rester cacher maintenant ! S'indigna Hermione.

-ne t'inquiète pas, elle s'en remet toujours !

-Et en plus ce n'est pas la première fois ! S'indigna de plus belle la demoiselle, mais le sourire aux lèvres cette fois-ci.

-Au fait Ginny, s'enquit Léa voyant que ces deux là étaient partis pour se chamailler un certain temps, ta jambe va mieux ?

-Oui, beaucoup mieux, répondit-elle en se levant un sourire ravi aux lèvres pour faire trois petits sauts. Tu ferais une très bonne medicomage !

-Auror soignante, précisa la jeune fille d'un ton très sérieux.

-Cette idée ne t'a toujours pas quitté, soupira son frère jumeaux, depuis qu'elle est petite fille elle chérit le rêve secret d'épouser un sorcier qui soit auror d'élite (trouver un nom qui fasse un peu plus spécifique aux luttes contre les forces du mal, le plus balaise des aurors, comme Maugrey l'est et James Potter l'était), et d'être elle-même auror soignante. Il faut avoir un peu plus d'envergure ma très chère sœur, pourquoi ne pas devenir toi aussi auror d'élite ??

-Je suis bien trop peureuse voyons !

Leur discussion fut encore une fois interrompue. Neville qui attendait depuis un bon bout de temps qu'ils descendent dans la salle commune, venaient les chercher.

-Pompom nous retient prisonnier ! Expliqua Ron.

-Et vous obéissez ? S'étonna à juste titre Neville.

-Elle a réussit à nous piéger d'une façon traître. Elle s'est débrouillée pour que rien que l'idée de lui désobéir, on est honte de nous !

-Je dois reconnaître qu'elle est très douée pour ça admit-t-il, mais vous risquez de mourir de faim avant qu'elle ne revienne, elle est partie de l'école quand McGonagall est venue la chercher.

-Elle aurait pu nous le dire, Râla Ron, on ne peut pas dire que je meurs de faim, mais on a autre chose à faire !

-Direction la volière ? Demanda Ginny.

-Ouaipe, papa et maman en sauront plus que nous.

-En quoi tes parents pourraient nous aider à en savoir plus sur Harry ? L'interrogea Léa, une petite pointe de désespoir dans la voix.

-Ils ne nous aiderons pas pour Harry, mais c'est la seule chose qui me vient à l'esprit... Si quelqu'un a mieux à proposer, je suis prêt à le suivre !

Tous baissèrent piteusement la tête. Personne n'avait d'idée.

-Au moins on saura ce qui s'est passé au ministère, fit remarquer Ginny, c'est déjà ça.

Ainsi mit d'accord, ils sortirent rapidement de l'infirmerie tout en s'assurant que Mme Pomfresh n'était plus dans le coin.

Bon, comme le mélo n'est pas ma tasse de thé, certaines réactions peuvent paraître un peu bizarres... certaines choses ne seront pas dites, mais franchement, j'admire ceux qui savent faire pleurer les lecteurs quand la situation est grave...

En attendant, je fais du moi (normal !!) donc ça donne ça :
et encore, vous avez de la chance!! grace a une certaine miladjadja, vous avez echappé a la replik ki tue de Ron. aors que tout va mal: "bon, on va manger??"
mouahah, des fois, c'est à se demander si j'ai des sentiments...

bon, a bientot pour la suite!