Je sais Cram, c'est fait expres. A la base, j'avais mis
directement un chapitre concernant harry, puis trois chapitres sur les
autres. mais j'ai decidé d'inverser, et d'attendre d'avoir posté les
chapitres sur hermione et companie avant de mettre ceux sur Harry. Donc
voila. je n'ai pas changé le titre des chapitres, mais comme tu as du
le lire (ou peut etre pas...) le chapitre 31 suis parfaitement le
chapitre 29!! Donc pas de probléme!!
et pour repondre a ta question, je croyais l'avoir dit... c'est
une exposition spéciale sorcier. Donc il n'y a pas de moldu dans cette
partie du musée. Et pour la raison expliquant que les mangemoerts
n'utilisent pas d'avada, c'est parce qu'ils ne pensaient pas qu'il y
aurait du monde, et surement pas des enfants... et comme ils 'nont pas
eut d'instruction a ce sujet, et qu'il y a des enfants qu'ils ne
connaissent pas, il est normal qu'il ne prennent pas le risque de les
tuer!! mais tu as raison, j'aurais dut ajouter une replique...
et tes review ne me derangent pas du tout, bien au contraire!! depuis e
temps que j'en reclame des qui soient constructives!! faut dire que
c'est la toute première fois que j'ecrit un texte de plus de 10
pages... et autrement que pour une disserte de philo ou un dossier a
rendre sur la foret de fontainebleau!! alors je ne demande qu'a
m'ameliorer, et pour cela, il n'y a pas de meilleur moyen que la
critik!! D'aileurs, si tu veux m'envoyer un mail avec tout les détaisl
qui clochent... pas de prob!! ça m'interesse.
Donc bonne lecture (à tous), et n'hesitez pas a donner votre avis!!
Chapitre 32 : Victimes de guerre.
La tête vide, comme anesthésiée par une piqûre de puruluss, (ou comme un enregistrement mis sur pause, pour vous pauvre moldus qui ne savez pas ce qu'est un puruluss :-p) (1) les vérités en moins, les adolescent suivirent leur jambes sur le chemin menant à la volière.
Mais l'agitation des personnages des tableaux et des fantômes qui parcouraient les couloirs deux par deux était telle qu'elle finit par les faire sortir de leur léthargie.
Devenus tout à coup plus attentifs à tout ce qui les entourait, ils tentèrent de comprendre le brouhaha incessant qui se dégageait de toutes ces discussions. N'ayant perçus que les mots « catastrophe » et « on dit », ce fut Neville qui apporta un peu de lumière à ce mystère.
- Il ne s'agit que de rumeurs, mais il y aurait eut des morts lors des différentes attaques à Londres et à Oxford. Un Serdaigle a surpris une discussion entre Flitwick et McGonagall, expliqua-t-il dans un murmure à peine audible. J'ai raté l'intervention de McGonagall en venant vous chercher.
Une profonde tristesse marquait son visage, effaçant pour de bon le sourire de bonheur qui parfois émergeait pour on ne sait quelle raison. Cette nouvelle finissant de les alarmer, leur inquiétude monta d'un cran. Saisis d'un pressentiment aussi vif que soudain, ils firent demi-tour, accélérèrent le pas en direction de la Grande salle.
-Il y a quelque chose qui ne va pas... Haleta Hermione en tentant de suivre le rythme de Léa.
Une fois devant la porte, ils ne se posèrent pas de question et la poussèrent pour rentrer dans la pièce.
L'assemblée présente habituellement les autres jours à la même heure était réduite de moitié, anormalement silencieuse. Seul la table des Serpentards était égale à elle-même, bien que certains d'entre eux soient plus blancs que de coutume, la majorité affichait un air victorieux qui ne laissait aucun doute.
Le discourt de McGonagall avait dut les réjouir au plus haut point, ce qui n'avait rien de rassurant...
Frappés de plein fouet par l'ambiance pesante qui régnait dans la salle, les rescapés accompagnés de Neville restèrent un instant interdits sur le pas de la porte.
Rien n'aurait pu les préparer à la scène qu'ils avaient devant les yeux : beaucoup de premières et deuxièmes années pleuraient, consolés par des amis qui tentaient de les rassurer, les plus grands hésitants entre rassurer les plus jeunes et rester le regard dans le vide à manger sans faim leur repas.
Seuls les préfets et les deux professeurs présents montraient que les enfants n'étaient pas livrés à eux-mêmes.
La situation n'était pas normale, et pas seulement parce que les défenses de Poudlard étaient très diminuées, se dit Léa. Se rappelant les paroles de Sirius et des fantômes, elle en vint à la terrible conclusion qu'il y avait eut pire que ce qu'ils avaient vécu ce soir.
Voyant que son amie fléchissait sous le coup de l'émotion qui l'envahissait, Ron s'approcha d'Hermione et lui glissa le bras autour des épaules pour la soutenir. Lui souriant faiblement de reconnaissance, elle agrippa sa veste comme une petite fille et le suivit dans la rangée entre les tables.
Discrètement, Luna leur fit un petit signe et alla s'asseoir à côté de ses camarades de Serdaigle.
Restant en groupe, ils s'assirent au bout de la table des Gryffondors, juste à côtés de Parvati accompagnée pour la seconde fois de la journée de sa jumelle, toutes deux semblaient prêtes à éclater en sanglots. On aurait pu crier à la journée miraculeuse, étant donnée le peu d'affinités qu'elles montraient habituellement, si cette dernière ne se présageait encore plus mauvaise (est-ce possible ??) que prévue.
En réponse à une pression affectueuse de l'épaule, Parvati sourit tristement à Léa. La jeune Boudebois avait été prise d'affection pour cette fille un peu trop « fille » mais gentille et vive d'esprit, et la voir dans cet état lui brisait le cœur.
Des élèves de tout âges et maisons confondues leur firent un résumé du discourt de McGonagall.
D'après Justin Flinch-Fletchley de Serdaigle et Colin Crivey, la directrice de maison n'avait pas été très explicite. Elle avait seulement parlé de « situation difficile à gérer » et de nombreuses victimes.
-Et après ça, elle nous demande de rester calme et d'attendre les nouvelles officielles ! S'emporta Zacharias Smith. Il s'était rapproché, tout comme son ami Terry Boot, pour essayer d'en savoir plus par le biais des nouveaux venus.
-Mais vous en savez peut-être plus non ? Demanda Terry à leur intention.
-On en est tous au même point, répondit sèchement Ron.
Il n'avait aucune envie de refaire le récit de l'attaque du musée, d'autant plus qu'il nourrissait toujours une forte antipathie envers Zacharisas.
Personne n'ayant particulièrement envie de manger, et les nouveaux venus ne semblant pas décidés à parler, la salle se vida rapidement pendant que Ginny et Léa tentaient de rassurer les jumelles en leur assurant qu'il n'y avait sûrement que très peu de victimes, des aurors pour la plus par.
-Les secours sont sûrement arrivés très vite, le ministère était toujours en alerte. Ils s'y attendaient, il y a donc fort à parier que les mangemorts auront subit un échec !! Pour qu'ils aient envoyé Malfoy, Crabbe et Goyle junior, ils devaient vraiment être désespérés !!
-Il y a un risque bien sur, murmura Hermione.
-mais il est minime !! Compléta Ginny.
Rassérénées, d'autant plus que des bibliothécaires n'étaient pas les proies habituelles des mangemorts, Parvati et Padma se levèrent pour rejoindre leurs amies respectives dans les salles communes de Serdaigle et de Gryffondor.
Ron qui était resté silencieux tant que les jumelles Patil étaient présentes, pris soudain la parole.
-C'est bien beau de tenter de se rassurer avec de belles paroles, mais qu'est-ce qu'on en sait ?!
D'un air interrogateur, il scruta la réaction de ses amis.
Prise d'une inspiration soudaine, Léa se servit un pilon de poulet et une platée de purée et se mit à dévorer le tout ; à côté d'elle, Martin somnolait, la tête posée sur une main risquant à tout moment de tomber. Ces deux là ne lui apporteraient pas de réponse, pas plus que Neville et Seamus qui discutaient avec animation depuis que ce dernier leur avait littéralement sauté dessus dès leur arrivée dans la Grande salle. Tout à son bonheur d'avoir échappé à l'attaque, il buvait la retranscription des évènements faite par son ami.
Hermione quand à elle, regardait son ami fixement, semblant digérer ses paroles.
-On en sait rien effectivement, finit-elle par dire, c'est bien pour cette raison qu'il ne sert à rien de dramatiser.
-On sait qu'il y a eut des morts et des disparus, on a donc raison de dramatiser !
-Nous sommes loin des certitudes.
-Si il te faut un article dans la Gazette...
-Dumbledore...
-On ne va pas disserter sur le sujet pour savoir si oui ou non on a le droit de paniquer !! Les interrompit Ginny l'air morose, puis se tournant vers Léa, intriguée par les bruits étranges qu'elle faisait : Qu'est-ce qui t'arrive ?
-ça se voit pas, grogna celle-ci entre deux grandes tapes dans le dos prodiguées par son frère, je m'étouffe !
-Quelle idée d'avaler de travers une patate !! Se moqua Martin, heureusement que je connais les gestes d'urgence, même si je n'ai pas fait partis des Licornes, pas vrai Ron !!
Oubliant momentanément sa discussion avec Hermione, le rouquin rougit un peu en se tassant sur son banc.
-Mouais, bah heureusement qu'elle n'était pas vraiment entrain de s'étouffer, sinon tes tapes dans le dos l'aurait achevées !!
L'air faussement choqué, le jeune homme redressa fièrement la tête, mais ne trouvant rien à répliquer, il se vengea sur sa sœur.
-Au fait, tu peux m'expliquer pourquoi tu manges aussi vite ? Etant donné la vitesse à laquelle tu as ingurgité ton assiette, c'est pas étonnant que tu t'étouffes !
Une fois remise de sa petite interruption, la jeune fille ne prit par garde aux réflexions de son frère et recommença à engouffrer son repas, mélangeant le dessert et le fromage.
-plus vite on mangera, plus vite on saura, répondit-elle dans un souffle chargé en postillons.
Sans prendre garde à son manque total d'élégance, ses amis s'empressèrent de l'imiter.
Le silence se fit à table, ne laissant place qu'à des bruits de mastication précipitée et consciencieuse.
En un temps record, ils eurent finit de manger, d'autant plus qu'ils n'avaient vraiment pas faim. Seul Martin, que ses efforts pour « sauver » sa sœur avaient épuisé, ne suivit pas le rythme.
Quand il remarqua que les autres semblaient l'attendre, il arrêta de manger son reste de poulet et haussa les épaules en signe d'abandon.
-Allez-y sans moi, de toute façon je suis tellement fatigué que j'irais me coucher tout de suite.
-tu veux que je t'accompagnes ? demanda sa sœur d'une voix inquiète.
-Ouaipe, et que tu me bordes aussi !! Railla Martin, puis voyant qu'elle était réellement inquiète, il s'empressa d'ajouter : Je vais seulement jusqu'à mon dortoir, promis je ne ferais pas de folies en cours de route !
-Et de toute façon on le surveillera, ajoutèrent Seamus et Neville, on va à la Salle commune après.
Après cela, personne ne fit d'objection. Il était compréhensible de Neville et Seamus préfèrent ne pas venir dans le bureau de Dumbledore, après tout ils n'étaient pas concernés ! Quand à Martin, si il existait un sort capable de le faire taire un peu, c'était plutôt une bonne nouvelle !
Laissant les trois garçons derrière eux, Ron et son harem se rendirent aussi vite que possible jusqu'au bureau de Dumbledore.
Quand ils toquèrent au lourd panneau de bois brut qui menait au bureau du directeur, Sirius leur hurla de son tableau d'entrer.
-Albus n'est pas encore là, mais il ne va pas tarder, leur assura-t-il en en reprenant une voix normale.
Il était rouge de colère et tentait d'arranger le pan de sa robe de sorcier qui était déchiré.
-C'est ce maudit canasson, expliqua-t-il en voyant le regard interrogateur des jeunes gens, c'est une longue histoire sans importance, il m'a mordu...
Ils n'eurent pas le temps de réclamer des détails à propos de cet étrange incident, une voix puissante se fit entendre tout à coup, provenant d'une étagère. Joyeusement, elle entonna une chanson.
- Oyez amis chapeaux et autres oripeaux !
Dudi Douda, je chanterais cela,
Duda doudi, je resterais ici !
C'était le choipeau magique qui hurlait à qui mieux mieux sa chanson sans queue ni tête sous le regard effaré des personnes présentes. Seul Sirius semblait ne pas s'effrayer d'une telle attitude de la part du responsable de la répartition des élèves.
-Il a bu ? Proposa Ron.
-Est-ce qu'un chapeau peut prendre un coup sur la tête... Réfléchit Ginny qui ne voyait vraiment pas d'autre explication.
-On dirait qu'il est en plein délire... En tout cas, j'espère qu'il ne prépare pas sa chanson pour la prochaine rentrée !! Déclara Ginny, l'air effrayée à l'idée qu'il se produise en publique de cette façon.
Hermione quand à elle, ne fit aucun commentaire, se contentant de froncer les sourcils en tentant de comprendre ce qu'il continuait à baragouiner.
Sans prêter la moindre attention aux commentaires désobligeants, la fente se reforma dans le tissu usé.
-Violence et magie réunies, voici notre plus grand souci.
De quoi désespérer le plus grand des sorciers.
Et maintenant je vous l'annonce, ma chanson est coup de semonce,
Car le spectacle commence, les morts entrent dans la danse.
-Joyeux... Vous n'auriez pas mieux ? demanda Ron qui ne savait plus s'il devait rire ou pas des parles obscures proférés sur un ton plus que dramatique par le choipeau.
-Tu te mets à parler comme lui, tenta de rigoler Léa, les rimes c'est contagieux...
-Peut-être qu'il est déglingué, proposa Ginny.
Alors qu'ils considéraient cette possibilité, les adolescents se tournèrent vers Sirius pour avoir son avis. Celui-ci initia un haussement d'épaule désabusé avant de sursauter violement ; le choipeau venait de rugir : Sans oreilles, point de merveilles !
-Il veut qu'on l'écoute, dit pensivement Hermione tout en se rapprochant de l'étagère où était juché le choipeau, chut !! Intima-t-elle aux autres.
-Il est devenu à moitié fou depuis qu'on l'a récupéré des mains des mangemorts, ses paroles sont devenues aussi nébuleuses qu... Expliqua Sirius, mais le choipeau, reprenant ses déblatérations, ne le laissa pas finir.
-Plus fou que moi sont les fous qui mugissent dans la tempête,
Ils y perdirent le souffle, les sens et puis la tête.
Mais comme certains le savent, de raison s'il n'est point foison,
Là où l'ombre a semé la confusion, le second connaît la solution,
Les messagers de l'oubli sauront rendre l'esprit.
Maintenant très intrigués, les jeunes gens se tenaient tous devant le chanteur, en arc de cercle.
-Vous croyez que c'est une devinette ? Proposa Ginny
-Doudi doudi, comme cela est bien dit ! Rugit le choipeau.
-Et vous doutez encore ??! Lança Sirius de son tableau.
-Je ne pensais pas que le choipeau pouvait perdre la raison...
-De raison, il n'est pas foison !! Répéta le choipeau comme un vieux disque rayé. Doudi doudi, cela vous l'aurais-je déjà dit ??
-Un choipeau sans tête !! Lança Ron, très fier de sa plaisanterie.
Le bout de tissu doté de quatre cerveaux momentanément hors d'usage n'eut pas le temps de répliquer par une phrase nébuleuse à souhait, un grand POP vint transpercer l'air, accompagné d'un puissant éclair.
Grâce à Fumseck, Dumbledore et Lupin venaient d'apparaître dans un nuage d'étincelles rouges et dorées qui lentement s'évapora en une pluie de lumière.
-Vous êtes là, c'est bien, les salua le directeur en souriant de leurs airs enchantés par cette entrée des plus féerique. Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à un spectacle de magie aussi pure, n'est-ce pas ?
Acquiesçant sans réellement comprendre le sens profond de cette remarque, les adolescents regardèrent le phénix s'envoler et se poser sur l'épaule de Léa.
Celle-ci aillant découverte son amour pour les gratouilles autour du bec, la créature aux plumes incandescentes ne manquait jamais de venir en réclamer auprès de la jeune fille.
-Si bien chaussé, tu veux te trouver,
Sans tergiverser, de pantoufles, tu dois te doter,
Lança le choipeau en réponse aux quelques notes de musique lâchées par Fumseck.
-Sages paroles, commenta Dumbledore en enfilant ses pantoufles.
-Vous voulez dire qu'il ne délire pas ?? S'étonna Ron.
-On a cru qu'il était devenu fou...
-Qui sait ?? Sagesse et folie sont souvent liées !
Et il était bien placé pour le savoir, se dit Ron, car qui mieux que le professeur excentrique pouvait illustrer cette idée ?!
Prit d'une soudaine lassitude, Dumbledore s'assit, attendant que les autres personnes présentes en face autant.
Mais le manque de place, et le nombre trop peu important de fauteuils ne le permettait pas.
-Pardonnez moi, s'excusa le directeur en faisant disparaître l'encombrant mobilier.
Ron qui était accoudé à l'un des sièges faillit tomber, mais il se rattrapa de justesse à un étrange objet qui dépassait d'une étagère ? Celui-ci émit un sifflement indigné et se mit à vibrer.
-Ne le bousculez pas trop, lui conseilla le vieil homme, je n'ai pas encore déterminé son utilité, mais une chose est sûr : il a un caractère d'hippogriffe !
D'un second mouvement de la baguette, il fit apparaître plus d'une dizaine de chaises confortables, remplissant l'espace.
Son visage avait retrouvé un air soucieux et peiné, qui laissait présager de mauvaises nouvelles.
-Alors ? S'enquit Sirius avec appréhension, quelles nouvelles du vieux grimoire et du chemin de traverse ?
Le regard du vieil homme se voila d'un souffle de souffrance alors qu'il hochait tristement la tête.
-Je crains que les nouvelles soient plutôt mauvaises... Une dizaine de langues de plomb enlevées, des civils et combattants sorciers blessés et tués, et maintenant vous m'apprenez que Harry n'est plus avec vous.
Comme pour illustrer ces propos, Fumseck poussa une plainte déchirante qui en fit frissonner plus d'un.
-Et c'est une chance qu'on s'en soit tiré avec aussi peu de dégâts, commenta sombrement Remus qui se trouvait sur place au moment des faits, les agents du ministère ont été d'une efficacité redoutable quand les mangemorts nous sont tombés dessus.
-Une amie de ma voisine de tableau chez ma petite fille m'a dit que l'attaque comptait plus d'une vingtaine d'homme cagoulés...
-Elle devait avoir de la crasse sur les yeux, c'est impossible !
-Ils étaient autant au ministère, ajouta sirius.
-Mais qu'est-ce qu'ils pouvaient bien vouloir ?
-Des bonbons ! S'exclama l'ancienne directrice qui était réputée pour sa bêtise (d'ailleurs elle n'avait tenue que quelques mois à ce poste), j'ai vu de mes yeux vu l'un des encapuchonnés en voler !
-Que nenni, Florentine, ils voulaient des informations !
-Des informations ?
Tous les portraits des anciens directeurs s'étaient tournés vers Mr Dippet. Celui-ci, très fier de son petit effet, jeta un petit coup d'œil aux adolescents pour vérifier s'il avait toute leur attention. Voyant que c'était le cas malgré la rapidité des échanges entre tableaux, Il poursuivit d'une voix de conspirateur qui en énerva plus d'un.
-Si vous-savez-qui a enlevé des langues de plomb, ça ne peut être que pour leurs secrets ! Maintenant, reste à savoir quels secrets...
-Cher confrère, vous ne pouviez dire mieux, l'appuya Dumbledore, d'ailleurs à ce propos, Sirius, pourrais-tu prévenir Molly qu'une réunion sera sûrement organisée demain dans la soirée ?
-Je reviens après ? L'interrogea le messager déjà près à partir ?
-J'y tiens et je vous attend.
D'un air entendu, Sirius quitta le lit sur lequel il était installé et disparut du champ de vision des personnes présentes dans la pièce.
Pendant tout le temps que cette conversation avait durée, les quatre jeunes gens étaient restés silencieux, écoutant avec attention tout ce qui s'était dit.
-Et à la bibliothèque ? Demanda timidement Léa, elle n'était pas sur de vouloir entendre la réponse, mais elle avait fait un calcul rapide du nombre de mangemorts et il n'avait rien de réjouissant. D'autant plus qu'elle avait une pensée pour les jumelles Patil qui s'inquiétaient pour leurs parents.
-Ils étaient moins, mais comme la page blanche (vous l'aurez compris, c'est le surnom qu'on donne à la grande bibliothèque parce qu'on y trouve tout et n'importe quoi, tout ce qu'on peut mettre sur une page blanche !) est situé en pleine campagne, ils n'ont pas hésité à mettre les détraqueurs à contribution...
-Des détraqueurs ? C'est la première fois qu'ils interviennent officiellement du côté de Voldemort ! Fit remarquer Hermione, il y a eut des victimes ?
-Nous étions au chemin de traverse, mais d'après ce que m'a dit Zaccharias, un auror, un couple de retraités et un bibliothécaire ont reçu un baiser...
A l'annonce de cette nouvelle, tous affichèrent un visage horrifié et pétrifié, sauf Dumbledore.
-Vous savez qui sont les victimes... ? Osa demander Léa. La jeune fille ne savait pas ce que ça lui aurait apporté de le savoir, elle ne se serait pas sentie capable de l'annoncer à son amie si c'était l'un de ses parents qui étaient morts dans l'attaque. Mais même si savoir lui retirait tout espoir, elle le préférait à toutes les habituelles simagrées qu'on leur servait pour les protéger.
-Hum Hum... Lupin s'éclaircit la gorge avant de répondre, il était de plus en plus pâle. Vous le saurez par le Gazette demain matin, les employés du ministère doivent encore procéder aux identifications... Je ... Je n'sais pas quoi dire, tout ça est tellement soudain, on se croyait tous en sécurité, que Voldemort était hors course pour un bon bout de temps, et voilà qu'on découvre qu'il est bien plus puissant qu'on ne l'aurais cru !
-Ce qu'essaye de vous dire votre professeur, c'est qu'il va falloir être plus soudé que jamais, durant la première guerre, trop nombreuses sont les personnes qui sont mortes ou qui ont souffert de ces pertes. En fait, rare sont les personnes qui ont été épargnées. Je ne vous demande pas de perdre espoir, mais je considère que vous êtes maintenant en age de savoir ce qui vous attend...
-Ce qui nous attend !?? S'écria Léa la voix enrouées d'émotion, je refuse d'attendre !
-Léa... La calma Ginny, mais la jeune fille ne l'entendit pas.
-Harry m'a dit que vous aviez une forte tendance à mettre les plus jeunes (c'est-à-dire nous) à part, à nous protéger, et comme vous venez de le dire, personne ne sera épargnez !
Comprenant où elle voulait en venir, qu'elle ne faisait pas seulement une crise de panique, Ron se mit à ses côtés.
-C'est vrai, donc inutile de nous mettre à part, et j'espère que vous accepterez qu'on intègre l'ordre du phénix.
-Vous ne pouvez plus nous laisser subir, enchaîna Ginny.
-On peut vous être très utile, renchérit Hermione.
Devant une telle exposition de volonté, Dumbledore ne put que sourire et faire un geste signifiant clairement qu'il y réfléchirait.
-Ne réfléchissez pas trop longtemps, grogna Ron, on a un ami à aider...
-Refreinez vos ardeurs, jeune hippogriffon ! ( jeune étalon), j'ai à ce propos quelques points à éclaircir... Fedenn (Flitwick pour ceux qui ont oublié ;-p) m'a raconté ce qui s'est passé au musée du Louvre, mais il n'a pas su me dire clairement si les mangemorts étaient venu pour le sceau, ou pour Harry...
Répétant pour la... énième fois ce qui s'était passé, le jeunes gens attendirent avec appréhension le verdict du grand mage. Un mot de lui, et ils étaient près à paniquer pour de bon !
-Je vois... Finit par dire le vieil homme après un instant de réflexion, Harry s'en est allé à la rencontre de son destin bien malgré lui... Mais j'ai dans l'idée qu'il ne sera pas le seul à avoir une surprise !
-Que voulez vous dire ?
-Que tout n'est pas noir ou blanc ! répondit malicieusement Dumbledore. Prisonnier ou pas, la magie est toujours là, ce qui est tout à fait réjouissant.
-Sauriez vous quelque chose Albus, l'interrogea Remus sans vraiment attendre une réponse. Il le connaissait depuis bien trop longtemps pour imaginer avoir une réponse claire !
-Je ne sais rien, je ne fais que regarder, et ce que je vois me plait !
Un sourire dans le regard, il fit un clin d'œil à Léa qui le regardait l'air stupéfaite. Très fier de son effet, il ajouta sur le ton de la conspiration :
-Je serais vous, j'irais me reposer. Les prochains jours seront durs et fatigants, vous aurez besoin de toutes vos forces.
-Mais vous ne nous avez rien dit ? Protesta Hermione, comment voulez vous qu'on se contente de ces quelques informations nullement rassurantes alors que notre ami a disparu !
-Vous devez bien avoir une idée de là où il se trouve ?! S'exclama Ron à son tour, à quoi sert Rogue sinon !?
-Bonne question, Grommela doucement Lupin.
-Ecoutez, les calma Dumbledore, je sais que vous êtes impatients de pouvoir agir, mais nous sommes tous bouleversé, le ministère doit en premier lieu se redresser, et après des mesures seront prises. Et je vous promets que vous en serez informés.
Sans laisser les enfants protester, il les mit gentiment à la porte de son bureau sous les cris du choipeau qui déclamait à pleins poumons :
-le spectacle est fini, que chacun retourne dans son lit,
Car pour les cauchemars, il n'est jamais trop tard !
-Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, foutu proverbe, je ne savais pas qu'il était valable dans le monde des sorciers ! Râla Hermione une fois en bas de l'escalier.
Folle de rage et d'impuissance, Léa se défoula de toutes ses forces sur la pauvre gargouille qui accusa les coups sans rien dire. Les poings en sangs, elle finit par s'arrêter, le souffle court sous le regard compréhensif de ses amis.
-Je ne vous conseille pas de faire la même chose, ça ne fait pas de bien... Dit elle avant de s'éloigner d'un pas vif dans la direction de la sortie.
Au bout de quelques mètres, ils la virent se transformer en panthère et s'élancer à toute vitesse dans le couloir. Sous forme animagus, les émotions prenaient une toute autre forme, peut-être seraient –elles plus facile à gérer de cette façon ?
Et une petite note de fin de chapitre rien que pour le plaisir d'ecrire fin de chapitre (ouf...s'éponge le front après l'effort) et aussi pour :
(1) et unique d'ailleurs... alors, le puruluss, qu'est-ce que c'est ?? le terme puruluss vous fait penser à purulent ?? Normal !! c'est entre autre de là que ça vient. Bon, en gros il s'agit d'une créature pas très sympathique qui dégouline de partout et possède museau recouvert de petits poils duveteux (comme les poils d'orties), et si par malheur il se jette sur vous pour vous lécher partout (en plus c'est très affectueux comme bestiole) et que l'un de ces poils se plante dans votre peau : votre esprit se vide de toute pensée et vous déblatérez tout ce que vous pensez, aussi bien votre amour pour le chou-fleur que pour le charmant jeune homme assis là-bas... (ou jeune fille évidemment tout dépend de qui me lit !!) voila, si vous en voulez un, il n'y a qu'à demander, je tente de vendre Cacahouète suite à un incident malheureux...
