dslé si j'ai tardé avant de mettre ce chapitre, mais avoué que la
taille du chap précédent avait de quoi permettre de patienter un peu!!
avec celui ci, retour à une taile normale (meme si ils devienent de plsu en plus long en général)
un grand merci à Cram qui m'a aidé à rendre ce chapitre un peu plus
crédible, meme si j'avoue que j'ai eu un peu la flemme de le retoucher
pour de bon...
Bonne lecture à tous, lecteurs de l'ombre (j'esp qu'il y en a !!) et reviewers bien aimés!!
Chapitre 30 : Prisonnier.
C'est dans une obscurité totale que Harry ouvrit les yeux ce qui lui sembla des heures plus tard. Il avait vaguement conscience de s'être réveillé, à un moment, étendu sur une baquette peut confortable, et qu'on lui avait fait boire une potion au goût infâme.
Ensuite plus rien.
Il devait s'agir d'une potion de sommeil, mais pas sans rêve puisqu'il s'était réveillé en sursaut à cause d'un horrible cauchemar.
Mais il n'y avait pas qu'une envie de fuite très intense liée au rêve qui l'avait tiré de son sommeil, quelqu'un avait ouvert une porte, il l'aurait juré !
Se levant tant bien que mal à cause des courbatures plus que jamais présentes, Harry alla vérifier ce qu'il redoutait de voir devenir réalité. Vacillant à cause du coup violent qu'il avait reçu sur la tête, il parvint à atteindre la porte. En vain, il chercha une poignée, il poussa de toutes ses forces sur le battant, mais rien à faire : il était prisonnier.
Sentant l'affolement émerger dans son esprit et lentement l'envahir, il fit le tour des lieux à la recherche d'une autre ouverture, ne s'arrêtant que quand il trébucha sur un plateau de nourriture qui était posé près de l'entrée.
En tombant violement à terre dans le noir, il ne put amortir le choc et atterrit dans un choc sourd sur le dallage de pierre qui recouvrait le sol. Ce contact fut des plus douloureux, avec un peu de chance, il s'était démit l'épaule, il aurait mieux fait de se calmer. Cet incident avait au moins le mérite de lui avoir remis les idées en place. Courir partout n'était pas la solution, il fallait qu'il se calme.
Finalement il se redressa douloureusement et respira un bon coup.
Réfléchit se dit-il. Tu étais au musée du Louvre, avec Ron, Martin et tous les autres, les mangemorts ont attaqué et tu t'es prit un coup sur la tête.
Ça, il n'en avait nul doute étant donné la bosse d'une taille impressionnante qu'il avait à l'arrière du crâne.
Et il était facile de déduire de ces faits qu'il se trouvait dans les cachots de la planque de Voldemort.
Parfait ! Il ne manquait plus que ça à son palmarès ! Il n'était pas spécifié dans la prophétie qu'il devait en plus de tuer Voldemort, être kidnappé !
Surtout qu'avec un peu de chance, personne ne savait où il se trouvait !
La situation paraissait vraiment désespérée, il était seul à la merci de Voldemort sans espoir de s'en sortir.
Sauf si Rogue...
Mais il osait à peine croire en cette possibilité.
Mieux valait attendre de voir ce qui allait arriver.
En attendant d'en savoir plus, Harry se jeta sur la nourriture, mâchant goulûment le morceau de pain et les brioches, et buvant avec avidité le thé glacé à la pêche qu'il n'avait pas renversé. Il n'avait pas mangé depuis le matin de... du jour où il s'était rendu au musée, et s'il devait trouver un point positif à son enfermement, c'était sûrement la nourriture ! Peut-être qu'il se plairait ici après tout...
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Quelques heures plus tard, s'il avait eu un jour une pensée positive, il ne s'en souvenait plus. Comment est-ce que le mot espoir ou bonheur pouvait exister dans un noir aussi complet ?
Ne rien savoir de ce qui se passait à l'extérieur était pire que tout. Il aurait vendu le hérichien de Léa pour une télé, c'est dire !
Il aurait mis son éclair de feu avec pour savoir s'il n'y avait pas eu de catastrophe à la bibliothèque, si les membres de l'ordre s'en étaient sortit.
Seul le bruit de pas derrière la porte lui permettait de savoir s'il était toujours éveillé, mais c'était le froid plus que l'obscurité qui lui pesait.
Faiblement, il jeta un sortilège pour éclairer un peu la pièce, mais de pouvoir distinguer les murs en pierre froide le gela encore plus. Mieux valait ne rien voir.
Ce n'est que quand il réussi à allumer un feu magique de taille raisonnable, qu'il réussit à s'endormir, légèrement réchauffé par les flammes.
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Il avait encore raté l'arrivée du plateau repas...
Cette fois-ci, il comptait bien rester éveillé et questionner le serveur. En attendant, il fallait qu'il trouve une activité quelconque pour s'occuper l'esprit, sinon il allait mourir d'ennuie !
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Mille trois cent quarante quatre heures... Le hibou n'est pas passé...
Silence !
Ça y était, le bruit caractéristique d'une porte en fer que l'on ouvre l'avait tiré de sa rêverie. S'il ne pouvait plus voir, son ouie s'était grandement développée, lui permettant de percevoir de nombreux bruits qui l'informaient ainsi sur les déplacement d'au moins trois personnes. D'habitude, ils se contentaient d'aller et venir dans ce qui semblait être un couloir devant la porte de sa cellule, et parfois l'un d'entre eux sortait pour revenir quelques temps plus tard.
Mais cette fois ci, Harry en était sûr, la personne venait de l'extérieure alors que personne n'était sortie, et elle se dirigeait d'un pas résolut vers sa porte. Il l'entendit s'arrêter et discuter avec quelqu'un à propos d'un ordre donné par le maître lui-même. Mais Harry n'y prêta pas attention : au diable ce qu'ils pouvaient bien raconter, en plus la paroi qui les séparait l'empêchait de reconnaître sa voix. Aussi vite que possible dans l'obscurité, il se mit au devoir d'effacer approximativement les traces du feu magique qu'il venait d'éteindre ; jusqu'à maintenant, ses geôliers, comme il les appelait, ne savaient pas qu'il en avait allumé un, et mieux valait leur laisser croire qu'il mourrait de froid.
Alors que la porte s'ouvrait dans un grincement, Harry se jeta à terre et se recroquevilla sur lui-même.
Adoptant une attitude soumise et terrifiée, il se mit à trembler en faisant semblant de cligner difficilement des yeux à cause de la brusque lumière qui filtrait maintenant par la porte ouverte. Le parfait prisonnier frigorifié !
-Alors Potter ! S'exclama Draco Malfoy d'une voix joyeuse qui se répercuta sur les murs de pierre jusqu'à créer un boucans incompréhensible.
En voyant son ennemi sursauter au son de sa propre voix, Harry retrouva le sourire. Mais rapidement il figea son visage en un masque d'abattement.
Remis de sa surprise Draco retrouva une certaine contenance et ajouta d'une voix beaucoup plus basse : On fait moins le malin !
D'une voix qui se voulait faible, Harry répondit dans un murmure :
-On dirait que tu as réussit à couper le cordon avec Grabbe et Goyle...
-C'est l'occasion d'un petit face à face dans ce cas.
-Qu'est-ce que t'attends alors ?
-J'hésite encore entre te torturer jusqu'à ce que mort s'en suive, et te laisser pourrir dans ta cellule...
-J'imagine que la première option serait ta préférée si seulement tu en étais capable !
Sous la remarque, Draco sera sa baguette dans sa main et tenta de faire bonne figure, mais de trop nombreux signes laissaient voir sa fureur.
-C'est marrant, renchérit Harry, quand tu es contrarié, tes oreilles deviennent toutes rouges !!
Cette fois-ci, c'était plus que n'en pouvait supporter l'orgueil des Malfoy, Draco brandit sa baguette sur Harry et prononça avec haine la fameuse formule qu'il n'avait encore jamais véritablement essayée.
-Endoloris !
Il avait le visage déformé par un rictus mauvais, le faisant plus que jamais ressembler à son père se dit Harry alors que le sort le frappait de plein fouet.
Une douleur atroce mais supportable l'envahit, irradiant de son épaule déjà blessée. La sensation était comparable à l'effet qu'aurait un liquide brûlant injecté dans ses veines, mais elle ne dura pas longtemps, presque instantanément, elle disparut pour ne laisser que les courbatures et des fourmillements.
Pour rien au monde Draco ne l'aurais avoué, mais c'était la première fois qu'il parvenait à lancer ce sort. Aussi, dès qu'il vit sa victime serrer les dents et se recroqueviller légèrement sur soi-même, il en oublia toute sa haine et abaissa sa baguette, interrompant de ce fait ce qu'il avait toujours rêvé de pouvoir faire. La surprise passée, il ne semblait pas très sûr de ce qu'il ressentait : du contentement, de la peur ou du dégoût... ?
Balayant le doute, il ne garda que le mépris pour son ennemi affaibli.
-Que ça te serve de leçon, lui jeta-t-il d'un ton dédaigneux, on ne se moque pas d'un Malfoy.
Sur ce, il tourna les talons et sortit de la cellule, refermant un peu trop brusquement la lourde porte.
-Facile à dire, je n'ai même pas ma baguette, pesta Harry en se relevant difficilement.
Qu'il lui laisse sa chance et on verrait bien !
En attendant, la douleur, même si elle n'avait pas été intense, l'avait épuisée. Sans prendre la peine de rallumer un feu, il s'endormit.
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A l'extérieure de la cellule sombre où se trouvait le jeune Harry Potter, si on franchissait la porte dont il entendait régulièrement les gonds grincer, si ensuite on poursuivait sa route en montant les escaliers, on découvrait un long couloir faiblement éclairé par de sales fenêtre fermées par des barreaux en fer. Il menait directement à une salle aux dimensions impressionnantes qui devait probablement servir pour se détendre étant donné le mobilier qui s'y trouvait.
Entrain de boire un café, ou préparant des potions toutes plus maléfiques les unes que les autres, les mangemorts présents discutaient tous de leur dernière mission. Aucun d'entre eux ne connaissait le fin mot de l'histoire puisque aucun ne connaissait le but de leurs actions conjuguées. Par petit groupe, ils s'étaient vu chargés d'une tache bien précise : attaquer la bibliothèque, kidnapper des personnes quelconques ainsi que des langues de plomb du ministère, ou encore voler un objet qui se trouvait juste à côté, au musée du Louvre. Cette dernière équipe était rentrée plus tôt que les autres et était aussitôt repartie d'après les dires de certaines personnes qui étaient restés à l'entrepôt, comme il l'appelait, pour le surveiller, et les rumeurs allaient bon train.
Et maintenant qu'elle était rentrée, l'ensemble des mangemorts attendait un signe de Falsus Crocuta. En tant que second du maître,il se chargeait de les informer.
Tout à coup, alors que Lucius Malfoy entrait dans la pièce, une sonnerie retentit, signe qu'ils devaient se rassembler.
Le moment tant attendu était enfin là.
Dans les nombreux couloirs du grand entrepôt où ils se cachaient, la multitude de mangemorts toujours vêtus de leur longue robe noire, se mit en mouvement, convergeant vers un même point.
Les lieux étaient aménagé d'une telle façon, qu'ils étaient obligés du repasser par la grande entrée, puis de prendre la voie centrale qui débouchait sur la salle d'agora comme le maître lui-même se plaisait à l'appeler dans un de ses rares accès de bonne humeur.
-Il aurait pu nous appeler avant, grommela Lucius Malfoy, je n'aurais pas eu à faire tout ce chemin !
-Ne parlez pas si fort, couina un petit homme rondouillard aux allures de rat puant (dslé, ça fait pas très sérieux, ms je n'ai pas pu m'en empêcher...), il pourrait vous entendre.
Ne prenant pas garde à l'homme animal, déchu aux yeux de tous depuis qu'il était revenu seul de l'attaque à l'institut national de pharmacologie, qui rampait à ses côtés, il accéléra le pas pour se positionner à côté d'un homme qui correspondait beaucoup plus au genre de personne qui trouvait grâce aux yeux de Lord Voldemort.
-Rodolphus ! S'exclama-t-il d'un ton joyeux, comment s'est passée votre affaire ?!
L'homme en question, accompagné de son épouse non moins inquiétante d'aspect, sourit de bonheur, repensant avec délice aux souvenirs qui l'assaillaient.
-Nous avons ramené deux employés du ministère, bien sûr il a fallut nous battre et nous avons perdus deux membres mais nous avons aussi tués deux aurors.
Ce dernier point semblait le réjouir particulièrement.
Entrant à la suite du couple, Lucius ne put s'empêcher de sourire, il avait vraiment bien fait de choisir ce camp.
Saluant quelques connaissances au passage, il alla s'asseoir au premier rang, non loin de Severus Rogue qu'il fut surpris de voir. Non seulement le professeur de potion à Poudlard n'était pas présent habituellement à de telle réunion, et il n'avait de ce fait jamais mit les pieds dans cet entrepôt, mais en plus, étant donné les dernières nouvelles qu'il avait eu à son sujet, il s'attendait à ne plus jamais croiser sa route...
Dans un brouhaha de conversations et d'interpellations, les mangemorts présents au grand complet s'installèrent. Un climat d'excitation et d'impatience régnait dans la Grande salle.
Un membre de l'ordre du phénix qui se serrait trouvé par un malheureux hasard en ces lieux, aurait été effrayé de voir le nombre de personne qui s'y cachait.
En effet, quand le dénommé Falsus Sirkis Crocuta fit son apparition dans la grande pièce circulaire bondée de monde, son regard survola pas moins d'une quarantaine de personne.
Tous se turent à son entrée.
Quand Lucius Malfoy le vit, toute son attention fut galvanisée par l'homme qui se tenait face à eux, l'air d'une hyène qui guette sa proie.
Cette comparaison était moins due au regard stupide et mauvais de l'individu qu'à la tendance qu'il avait à se trouver toujours au bon endroit pour récupérer sa part d'estime auprès du maître. Il avait su se dresser régulièrement entre Lucius Malfoy et la reconnaissance qui lui était du, obtenant de ce fait la confiance du mage noir, et la place de second.
A leur première rencontre dans un laboratoire de recherche en potion de magie noire, Lucius l'avait pris pour un imbécile maladroit et facilement manipulable. Mais il s'était rapidement avéré qu'il ne s'agissait que d'une façade pour obtenir ce qu'il voulait : un premier contact avec le milieu de Voldemort.
Il se souvenait comme si c'était hier de ce petit bonhomme terne et malingre tout content de découvrir les livres de magie noire qu'ils avaient mis à sa disposition. Il ne s'était pas privé de rabaisser cet être doué uniquement pour l'art des potions.
Ce n'est que trop tard qu'il avait comprit qui était véritablement Falsus Crocuta. Ce jour là, le chercheur en potin s'était mué en un véritable maitre de stratégie, capable des pires fourberies.
Jetant un regard noir en direction de Falsus Crocuta, le mangemort s'assit au premier rang, non loin de Severus Rogue qui venait d'arriver.
-bonjour chers amis, commença-t-il quand tout le monde fut assis, j'ose espérer que vous êtes fier de ce que vous avez accompli, car vous pouvez l'être !
Avec un sourire qui ne contenait pas une once de chaleur, il accueillit une salve d'applaudissement qui s'arrêta très vite, quand il leva la main. Lucius Malfoy n'avait même pas applaudi, au contraire de son fils qui se tenait quelques places plus loin.
-Nos opposants ont subit un échec cuisant aujourd'hui grâce à vous. Nombre d'entre eux ont péri, et d'autres sont entre nos mains pour délivrer leurs secrets à nos oreilles attentives. Mais ce n'est pas tout !
D'un geste ample de la main, il indiqua la porte qui se trouvait à sa gauche :
-Nous avons un invité inattendu, mais tout de même au combien désiré !
