rar: desolé de ne pas les avoir faites a chaque fois... mais j ai juste le temps de poster la plus part du temps!
mais sachez qu'elle me font toujurs aussi plaisir!
en plus, c'est toujours sympa de voir qu'il y a du monde de l'autre coté! (celui des lecteurs... meme si je le suis moi meme!)
voili.
kobe: tes review ont l'art de resumer clairement la situtation! ces quelques mots me font toujours sourire, alors merci!
zabou: rebienvenue parmis nous alors!
j'ai aussi du mal à lire autre part que surr c'est tellement plus clair!
satya: avada kedavra est une reponse pertinante mademoiselle. que ça ne vous dispense pas de la lecture! mouahahaha
ma femme: reviens moiiiiiiiiiiiiiiiiii! (cri du coeur) c'est bien beau de passer dire bonjour, mais il vaudrait mieux rester! surtout que mes anfants me manquent horriblement... dur dur la garde alternée!
kyras01: merci pour le p'tit mot! heureuse de toujours te compter parmis mes lecteurs!
Gimli: rien que pour embeter ce cher nain grincheux et la conscience qui l'accompagne, je tiens a te remercier, revieweur anonyme nommé cram. que toutes tes personnalités se disent qu'elles n'ont pas leur pareil pour me remettre dans le droit chemin et m'éviter les écarts de mot et les délires d'ecriture mal controlés...
place a l'histoire.
chapitre 41: premières armes(partie 2/2)
Pour des sorciers, la chose n'avait pas paru suspecte, mais sitôt la situation revenue à peu près à la normale, les militaires commencèrent à s'approcher des Mangemorts, une toute autre question que Harry sur les lèvres.
Est-ce que les sorciers
étaient vraiment capable d'une telle chose? Beacoup de chose
avaient été dites durant le breffing, mais tout de
même, ils ne s'y attendaient pas!
C'était la première
fois qu'ils assistaient à une telle démonstration de
force magique, et les réactions étaient diverses et
variées.
Quelques uns d'entre eux regardaient Harry d'un
air suspicieux, s'attendant à voir jaillir d'autres choses
étranges comme des lapins, ou accomplir d'autres exploits
défiants leur imagination.
Harry s'efforça de ne pas
y faire attention, le regard rivé sur la Grande porte de
sortie qu'il esperait mener à un retour à la normale.
A
quelques mètres seulement de l'issue, Harry s'arrêta.
S'il
pouvait avoir la réponse avant de partir, ce serait sans doute
plus simple.
Alors qu'il faisait demi-tour, sans prévenir
les Weasley, plusieurs regards supplémentaires se posèrent
sur lui.
Harry détourna les yeux, et presque en courant,
s'approcha d'un corps.
Il s'accroupit, et d'une main hésitante
approcha les bras d'un des Mangemorts.
Froid.
Dans un mouvement
de dégoût, il recula précipitamment jusqu'à
ce qu'une distance acceptable le sépare de ces corps sans
vie.
Se sentant légèrement vacillant, il reprit tant
bien que mal son équilibre et ses esprits.
Les battements
de son coeur éclipsaient tout, sauf une peur sourde.
Ils
étaient morts…
Il n'y avait plus de doute possible.
Le
regard fixe, il resta un moment debout, ignorant l'agitation fébrile
qui reignait tout autour de lui.
Et sans qu'il s'en rende compte,
un autre groupe de militaires accompagné de membres de l'ordre
vint s'ajouter à celui des Weasley.
Revenant bredouille
d'une exploration plus poussée des lieux, ils apportaient leur
aide.
De loin, Alastor Maugrey fit signe à Harry. Il ne se
formalisa pas de l'absence de réponse et se contenta de
poursuivre sa conversation plutôt vive avec un gradé
moldu.
Le visage défait, Harry regarda un militaire
s'activer pour passer des menottes à un Mangemort inerte.
Il
n'avait même pas la force de lui faire la moindre remarque, de
lui dire que ça ne servait à rien de les ligoter
puisqu'ils étaient morts.
Par sa faute.
Comment
aurait-il pu faire une telle chose alors qu'il n'avait même
pas assez de haine en lui pour vouloir véritablement la mort
de quelqu'un? Mis face à Bellatrix Lestranges, par contre,
il ne jurait de rien ! Mais là, même si ses
nouvelles capacités étaient un peu incontrolable, il
n'avait souhaité la mort de personne.
Malgré tous
les défauts qu'on lui prétait, il n'était pas un
monstre.
Une présence à ses côtés le
fit sortir de ses pensées.
Inconsciement, il avait gardé
le regard fixé sur un jeune militaire qui s'activait de son
mieux à remettre son pansement en place.
Tout autour de
lui, le silence habituellement rigoureux était brouillé
de conversation animées tournant autour des mots 'magie'
et 'sorcier'.
- N'y fais pas attention, lui souffla le
dénommé Jon. Nous ne sommes pas vraiment familiarisés
avec les manifestations magiques…
- On ne s'y fait jamais,
répondit Harry d'une voix sourde et étouffée
qu'il aurait souhaité plus tranchante.
Mais la boule qui
grossissait au fond de sa gorge l'en empêchait.
Encore
moins quand on voit ce qu'elle permet de faire, pensa-t-il en
déglutissant difficilement.
-En tout cas, emballé
c'est pesé ! Dark Vador n'aurait qu'à bien se
tenir.
Un instant, Harry resta coi devant cette légèreté
de propos.
Ils n'avaient pas comprit...
Il se sentait de plus
en plus mal, l'air lui manquait. Ou plutôt, il était
suffisant, mais totalement incompatible avec ses poumons.
Et tous
ces regards posés sur lui n'étaient pas là
pour palier à son inconfort.
Ils ne savaient pas pour
l'instant, mais bientôt... leurs regards changeraient.
-
Bien sur, lui assura l'homme, si tu peux attendre quelques minutes,
on te conduira jusqu'à l'extérieur. Ne bouge pas de
là, le temps qu'on s'occupe de ces zigotos et on est
parti !
Plus par bienséance qu'autre chose, Harry
acquiesça et s'écarta discrètement.
Alors
qu'il détournait les yeux, son regard se fit lointain.
Sans
ajouter le moindre mot, le moldu laissa Harry à ses sombres
pensées.
Harry avait à
peine écouté ses paroles, son cerveau n'acceptait
plus de fonctionner normalement, il tournait en boucle, répétant
à l'infini la scène de… de…tout à l'heure.
Le silence s'était fait pesant, uniquement ponctué
des paroles du militaire chargé des soins et de la sécurité
du périmètre.
Incapable de supporter ce spectacle
plus longtemps, Harry recula lentement vers une porte située
sur le côté.
Pour l'instant, les militaires
semblaient se poser des questions sur l'état des hommes
capuchonnés, mais aussi obéir à la règle
qui veut qu'on exécute les ordres, et en silence!
Quant aux
sorciers, ils se contentaient sûrement de penser que la magie
était decidement capable de merveilles...
Béni est
l'ignorant, pensa amèrement Harry.
Tout à coup,il
sentit un obstacle derrière lui. Il avait atteint la
porte.
Sans plus hésiter, il la poussa et sortit.
D'autres
auraient dit fuir, mais ceux-là ne savaient pas ce que
c'était : tuerôter la vie, envoyer en enfer,
donner un rendez vous à Osiris,...
A court de synonymes, et
à deux doigts de rendre son petit déjeuner déjà
lointain, Harry tituba sur quelques mètres pour échouer
lamentablement contre un mur bienvenu.
De toutes ses forces, il
luttait contre la réalité, contre la nausée,
contre toutes ces choses qui l'oppressaient.
D'un geste rageur, il
tenta d'enlever le sceau de son doigt, mais c'était peine
perdue.
Il ne semblait plus vouloir se dissocier de son
porteur.
Des larmes rageuses coulaient sur ses joues sans qu'il ne
puisse les arrêter, ou même y songer.
Après
quelques instants de lutte, il finit par abandonner et laissa la
bague à son doigt.
Doucement, il glissa contre le mur, trop
faible pour empêcher le mouvement.
Libérées de
leur étau, ses pensées s'en donnèrent à
coeur joie, le torturant toute à leur guise.
Il avait
tué !
Nonça ne pouvait tout simplement pas
être possible.
Comment avait-il pu en arriver là ?
Certes, ce n'était que des Mangemorts, mais ça ne
changeait rien au fait qu'il l'avait fait.
Cet acte, dont il
avait trop souvent été la victime .
Cet acte qui lui
avait arraché trop de personne aimées.
Cet acte
qu'il avait toujours déploré en voyant à quel
point il pouvait faire souffrir.
Il l'avait commis.
Il ne
valait pas mieux qu'eux, pas mieux que tous ces hommes
encapuchonnés qu'il méprisait plus que tout.
Et
les regards, leurs regards qui demandaient des explications, qui
cherchaient à comprendre, ils étaient pires que toutes
les tortures.
Comment allait-il leur expliquer ?
Il était
piégé, dans une impasse, sans possibilité de
retour en arrière.
Sombrant toujours plus loin dans les
tréfonds de sa culpabilité, Harry se recroquevilla sur
lui-même pour se fondre dans l'ombre de ce couloir
anonyme.
Pour la première fois de sa vie, il avait peur,
mais ne pouvait rien faire!
Ce qu'il détestait ce
sentiment, surtout qu'il ne pouvait pas combattre la cause de cette
peur, ni la fuir.
Qu'allait-il lui arriver?
Il ne pourrait pas
rester indéfiniment caché, c'était un fait.
Un
instant, l'idée de rejoindre Léa, Martin, et tous ceux
qui attendaient dehors l'effleura, mais elle était de celles à
bannir de son esprit.
Il n'en était pas
question.
D'ailleurs il ne devait sa calme solitude, et surtout sa
liberté, qu'à un aveuglement passager. Bientôt,
on le chercherait, on l'enfermerait, on le regarderait avec
dégout...
Et ils auraient raison de la faire, qui que ce
soit. Sorciers ou militaires... Qui comprendrait le premier?
Il
n'avait pas le temps d'attendre la réponse, l'ombre du
chatiment des Mangemorts flottait au dessus de lui.
Même
crime, même avenir...
Pourtant, le méritait-il?
Il
se sentait tellement étranger à cet acteà
cette mort distribuée.
Ces visages...
Non, il ne
fallait plus y penser.
Se concentrer sur ce qu'il allait faire,
sur ce qu'il devait faire.
Revenir en arrière ?
Impossible, tout comme il se sentait incapable de franchir à
nouveau cette porte qui se trouvait maintenant dans son dos.
Donc
il n'avait nul autre choix que...
Un frolement furtif mit Harry
sur le qui-vive.
Ouvrant la voie au bruit, la porte s'ouvrit doucement et laissa le passage à un homme vêtu d'un complet.
Un sourire géné
sur les lèvres, le moldu prénommé Jon s'avança
avec prudence vers Harry.
C'était la dernière chose
que le jeune homme souhaitait en ce moment! le coeur battant, il
réprima une colère sourde qu'il sentait
monter
-Qu'est-ce que vous venez faire ?
-Je viens de
comprendre une chose, du moins je crois… La magie ne peut pas
rendre la vie n'est-ce pas ? l'interrogea l'homme d'une voix
prudente.
Vaincu d'avance, Harry détourna les yeux.
-Non.
Et comme pour votre monde, je vais être jugé, on va me
retirer ma baguette, et je ne sais quoi d'autre…
-Eh !
S'exclama Jon. C'est pas comme si c'était toi qui avais
attaqué en premier !
Harry balaya la remarque d'un
geste.
ça ne changera rien. Vous vous rendez compte de
ce que j'ai fait ! Non… probablement pas… Vous n'êtes
là que parce qu'on vous paye pour faire place nette ici.
Vous vous contentez de battre des mains en vous félicitant que
j'ai simplifié les choses…
-Faut bien avouer que tu
nous as sacrément aidé en évitant le méchoui
de Jon ! Héhéhéhé…
L'homme s'arrêta
bien vite de ricaner.
A voir le visage du jeune homme en face de
lui, il reprit son sérieux.
-Apparemment, ce n'est pas
pour rien que mon cousin vous idolâtre !
Harry bouillonait de colère contenue.
- Les militaires n'ont
vraiment aucune conscienceà part les ordres qui viennent des
rangs supérieurs, vous ne semblez pas comprendre grand-chose.
Mais bougre de scrouts (je vous mets au défi de le répéter
très vite cinq fois de suite !), je n'ai que 16 ans !
Une petite copine, des amis, de très bons amis, une certaine
tranquilité depuis qu'on ne me prend plus pour un fou, je
n'ai plus de famille, mais il y en a une prête à
m'accueillir à bras ouvert. J'ai tout pour être
heureux. La seule ombre au tableau est du genre envahissante :
Voldemort.
L'espion eut une petite pensée pour la
réflexion à propos de Dark Vador qui ne demandait qu'à
franchir le bord de ses lèvres, mais il se retint. Le gamin ne
supporterait sûrement pas une remarque de ce genre… Et il
aurait tout à fait raison!
- Voldemort… C'est ce mage
puissant dont on m'a parlé lors de la réunion… Il a
tué beaucoup de monde, fait régner la terreur et divisé
la monde da la magie en deux. Pas très sympathique comme
bonhomme.
- Il a détruit la vie de tellement de personnes…
Neville, Hermione, et tant d'autres… Parfois, je me demande
comment aurait été la vie sans lui. Est-ce que j'en
serais là ? Est-ce que Cédric serait mort ? Et
Sirius ? Est-ce que j'aurais fait toutes ces choses… En
aurais-je été capable dans d'autres
circonstances ?
Cette fois-ci vraiment mal à l'aise,
l'employé du ministère moldu détourna les yeux
du regard plein d'interrogation du jeune sorcier.
Il semblait
tellement perdu. Lentement, la colère avait fait place aux
regrets dans sa voix.
A la recherche des bons mots, il fronça
les sourcils, signe d'un sérieux exceptionnel pour la
personne.
- Et puis merde ! finit-il par lâcher. J'ai
connu une femme exceptionnelle qui aurait dit ça mieux que
moi… Pour ma part, rassurer n'est pas ma spécialité.
Je suis plutôt du genre à foncer tête baissée
en obligeant les autres à me suivre tout en lançant
quelques remarques pour détendre mes équipiers, quand
j'en ai.
- Je ne suis pas un petit garçon qui a peur des
monstres sous son lit…
- Pourtant j'aurais préféré.
-
Laissez tomber, je ne sais même pas pourquoi je vous ais dit
tout ça.
ô que non ! Je suis aussi du genre
obstiné. Et comme je vois que je suis mal barré… On
recommence au début. Bams, Jon Bams. Agent secret au service
du gouvernement français, reconverti en agent de liaison,
traducteur militaire-personne normale pour l'occasion. Je ne te
connais pas, tout ce que je sais n'est pas suffisant pour que ma
parole ait une quelconque valeur, en plus, je n'y connais rien au
monde qui est le tiença je te l'accorde, mais il y a une
chose que je sais et que je maîtrise même.
Cérémonieusement,
il sortit son arme de son étui situé à l'arrière
de sa ceinture.
-Ne prête pas attention aux encoches, elles
n'ont rien à voir avec le nombre de personne que j'ai tué
dans ma vie…
Avec un sourire triste, il ajouta :
-Il en
manquerait une bonne centaine.
-C'est votre métier.
-Eh
oui, et sans me vanter, je suis le meilleur !
Devant
l'absence de réaction de Harry, il reprit un air sérieux
et poursuivit.
-Hum… Euh… je disais… Oui, c'est ça…
Alors faisons simple. Pour résumer la situation : tu as
tué des méchants, tu culpabilises, tu te dégoûtes…
C'est normal ! Pas justifié, mais normal. Je ne te
mentirais pas en disant que je comprends à moitié ce
qui se passe dans ta tête. Et il faudrait que tu ailles en
discuter avec quelqu'un. Il y aura eu quelques morts durant cette
attaque, plus que prévu, mais ce ne sera pas à toi d'en
répondre, tu peux compter sur moi. Il te faut juste un bon
conseillé.
En l'absence de réplique cinglante, ou
d'une quelconque interruption, Jon Bams poursuivit son discours,
heureux de voir que ses propos n'abattaient pas plus le
sorcier.
Pendant ce temps, le cerveau de Harry s'était
réactivé, faisant abstraction totale des paroles
constituant le fond sonore.
A toute allure, il fit le point sur
son avenir immédiat.
Il se fichait bien de ce qui allait
lui arriver, mais il fallait qu'il sache.
Au pire, s'il risquait Azcaban, il s'enfuyerait, il n'aurait qu'à disparaitre.
Mais une chose ne le
quitterait pas.
Alors que ces pensées l'assaillaient de
toute part, un flot de panique le submergea.
A cause de quelque
minute de sa vie, tout était chamboulé! Plus rien ne
serait comme avant.
Il avait suffit qu'il jete ce sort et...
Vivement, il porta la main
au sceau glissé à son doigt.
Cet étrange
pouvoir lié au sceau, il y était peutêtre pour
quelque chose.
Personne n'avait semblé s'en étonner,
mais peutêtre était-ce du à l'activité
effervescente du moment.
Peutêtre ne le
croirait-on pas quand il dirait que tout était de la
faute du sceau…
Peutêtre que tout serait alors revenu à
la normal ? Peutêtre que… qu'on ne le croirait pas,
encore une fois, faute de preuve.
Et si il se trouvait que le sceau n'avait rien à voir avec l'acte commis?
Dumbledore.
Jusqu'à
maintenant, le vieil homme n'avait jamais manifesté le
moindre doute envers sa parole, et il aurait plus de chance qu'avec
quiconque d'obtenir des réponses à ses
questions.
Evidemment, il avait de nombreux côtés qui
auraient pu rebuter Harry, comme sa tendance à le surprotéger,
ou à lui cacher certaines choses… Mais en cet instant, il
avait surtout besoin d'aide, d'une personne qui comprendrait la
situation, ce qui lui arrive. Et surtout, d'une personne qu'on
croirait.
Certes, il n'y avait qu'à observer les
changements d'éclairage, d'ambiance, illustrant l'état
d'esprit du jeune sorcier, ainsi que les choses étranges qui
se passaient autour de lui pour comprendre qu'il n'était
pas dans son état normal, et surtout qu'en aucun cas il ne
pouvait en être responsable. Et avant tout, il suffisait de
voir qu'il était le seul à pouvoir encore pratiquer
une magie de sorcier pour s'en rendre compte.
Mais encore
falait-il que la personne en face de lui soit prompte à voir
tous ces signes et à en tirer les conséquences.
Oui.
C'était
sans aucun doute la meilleure chose à faire.
Bams n'avait pas raté un mouvement de la soudaine agitation du diablotin au teint pâle, sale, aux cheveux hirsutes et aux yeux verts voilés d'inquiétude.
Il ne s'était
pas rendu compte tout de suite que le jeune homme en question ne
l'écoutait plus, trop occupé qu'il était à
chercher les bons mots pour le rassurer, mais la température
des lieux avait soudainement chutée de plusieurs degrés,
la lumière s'était assombrie, et ce phénomène
ajouté à l'atmosphère maintenant chargée
d'un air étrange qui donnait l'impression de flotter,
l'avait sensiblement amené à remarquer l'absence
d'ampoule dans ce petit débarras.
C'est en voulant
faire part de cette découverte à son compagnon du
moment, qu'il fut étonné par la lueur scintillante au
fond de ses yeux.
Dans un premier temps, il n'en fut pas tout à
fait sûr… le regard du sorcier bougeait trop viteà
l'image de l'agitation fébrile qui semblait l'habiter,
pour pouvoir en juger avec précision.
Quand les yeux d'un
vert intense interronpirent leur tango infernal, Jon Bams la vie avec
précision.
Une lueur chaude et étincelante,
illuminant l'âme comme autant de feu de bois en hiver, elle
grondait, tressautait pour finalement s'apaiser et encore bouillir
pour rejaillir sans fin.
Les regards pétillants, il
connaissait pour en avoir fait naître au fond des yeux de
femmes toutes plus belles les unes que les autres…
(Hum Hum,
nous passerons ces détails gratuits à propos de la vie
de l'espion, et qui ne concernent que lui…)
Mais cette lueur
n'avait rien à voir.
Certes, elle avait quelque chose
d'envoûtant qui poussait à s'y attarder, et même
à vouloir la préserver, donner sa vie pour faire
qu'elle dure à jamais. D'un autre côté, Jon
n'éprouvait nullement l'envie d'emmener Harry faire un
tour au clair de lune avant de le ramener à ses
appartements.
Non, elle avait quelque chose de… Magique,
intriguant, puissant et beau à la fois, incroyablement
touchant et… vacillant.
Toute en contradiction pour résumer.
Le
moindre souffle semblait pouvoir l'éteindre, mais en même
temps, sa seule présence était le signe d'une force
incroyable.
Cette chose, qu'il voyait en lui, il donnerait tout
pour la protéger, car nul doute qu'elle était
précieuse.
Cette chose qu'il découvrait.
La
magie.
Après quelques minutes de silence, le jeune homme était revenu à lui, son regard se faisant plus présent, chaque seconde plus marquéà l'image de l'inquiétude qui le rongeait.
L'inquiétude,
oui, mais pas seulement.
Elle cohabitait avec une obscurité
sans fond.
Jon Bams avait déjà croisé cette
ombre auparavant, chez les innocents, jamais chez un être aussi
jeune, mélange de détermination farouche et
d'appréhension.
Agrippé par le bras, Bams se sentit
tiré vers Harry.
-Ecoutez moi bien, lui dit Harry une fois
qu'il eut attiré son attention. Je sais qui je dois aller
voir, mais il y a deux personnes que vous allez peutêtre
prendre pour des Mangemorts. Un homme, grand, brun, nez crochu
monstrueux, cheveux dégoulinants de graisse, la peau aussi
d'ailleurs, dénommé Severus Rogue; il est vêtu
de…
Le jeune homme hésita avant de trouver le terme
adéquat. Ce qu'il était dure de traduire en langage
moldu…
-D'une bure de jedi noire (heureusement que Dudley
regarde Star wars en cachette!) et très longue. C'est la
tenue des Mangemorts comme vous avez pu le constater. Le second…
Il
hésita encore une fois, mais pas pour le même genre de
traduction.
- est un jeune homme de mon âge…
-
Adolescent…
- Jeune homme…
- En langage militaire, je
t'assure que c'est adolescent.
- Cheveux blonds presque
blancs, grogna Harry, yeux aciers, vous ne pourriez le confondre
qu'avec son père, mais ce dernier possède aussi une
cane au paume en forme de serpent. Ça fait très…
sorcier.
-Donc ces deux hommes ? L'interrogea Bams.
-L'un
est mon professeur, l'autre… On ne sait pas trop ce qu'il est,
un traître probablement.
Tiensça il n'y avait pas
pensé. Ils n' avaient qu'à s'enfuir ensemble.
Le
Mangemort renégat et l'assassin en fuite !
L'équipe
d'enfer, ils ne tiendraient pas une journée.
- Toujours
est-il, reprit-il, qu'ils n'opposeront aucune résistance
s'ils vous savent du côté du ministère de la
magie.
- D'accord. Et toi, tu vas où pendant que je
m'occupe de leurs cas ?
- Le directeur de mon école
est un homme puissant, et…
Il hésita un instant.
-
Sage, la plupart du temps. Je vais essayer de le trouver. Vous ne
ferez rien pour m'en empêcher ? S'inquiéta
Harry.
- Bien sur que non, d'autant plus que je sais de qui tu
parles. C'est le jumeau de Merlin ?
Le jeune sorcier hocha
la tête.
- Il est resté avec mon chef.
Dehors.
L'espion considèra Harry un instant avant de lui
demander.
- Je t'escorte ?
- Non… Merci. Je vais…
essayer une autre technique pour le retrouver. De
sorcier.
Prudemment, Jon s'écarta de son
protégé.
-Euh… Je vais te laisser un peu de place,
se justifia-t-il, je pense que c'est plus raisonnable.
Harry ne
le détrompa nullement et se contenta de se retirer
silencieusement dans l'ombre.
Dans un tourbillon de poussière
lumineuse, il disparut, ne laissant derrière lui qu'un
espion légèrement chamboulé pour employer un
euphémisme.
