En premier lieu, et avant de passer aux rar, je tiens a m'excuser pour ce délai enoooooooooooooooorme entre deux chapitres… j ai eu une grosse pane : j'étais incapable d'ecrire plus de deux lignes a la fois, alors forcement ça a mi un peu plus de temps ! je ne dis pas que c'est finit, mais j'espere vraiment etre plsu rapide pour les prochains chapitres.. surtout qu'il faudrait que je finisse cette fic avant la sortie du tome 6 !
Satya : je m'incline devant toi, Ô fidèle lectrice ! merci de me suivre avec autant d'assiduité, c'est un réel plaisir ! et j espere que tu seras toujours la.. car si tu es une excelente lectrice, je ne suis pas la meilleur de fanfiqueuse… et je te felicite pour avoir di 5 fois de suite bougre de scrouts ! j en suis incapable, mais il faut croire que ce n'est pas le cas de tout le monde…
Et je profite de cette rar pour reclamer ta presence sur rised ! et avec tes petits poèmes !
Zabou : héhéhéhé… chui mechante avec harry, hein ? et j'aime ça en plus ! si si, c'est vrai, le torturer est un réel plaisir. D ailleurs, comme tu le verras dans ce chapitre, c'est pas finit ! mouahahahahah ! je m'aime. La suite est loin d'etre arrivé vite vite, mais la voici tout de meme…
Thealie : la voici ! et je ne suis pas peu fière de pouvoir enfin la présenter ! pfiou…
Warra : ravie de te compter parmi nous ! si tu es tjs la… je suis entrain de me dire qu'après 2 mois de silence, il ne risque pas de rester grand monde… mais bon… cette chose faite d ombre est un grand mystère ! et comme tu vas le lire, peut être, on en n'a pas finit avec elle ! mais malheureusement, la réponse a la question que tu te poses ne va pas venir tout de suite… d ailleurs, je ne sais pas encore comment elle pourrait venir…
Pour les fautes de frappe, tu m'en vois désolé ! je fais vraiment le maximum, j ai même engagé un Cram qui heureusement est plus doué que moi en orthographe ! Mais ça ne fait que quelque chapitre qu'il m'aide, alors j'espère que ça s'est vu ! au moins, maintenant vous n'avez plus le droit a mes petites notes d'écriture que j oubliais régulièrement d'enlever…
Audery : ou devrais je dire mon maître suprême ? tu n'as rien gagné du tout, si ce n'est mon admiration, mais vu qu'elle est deja sans faille… pour la peine, je vais peut etre ecrire une scene avec des moines et voldemort ! ça devrait te plaire, non ? Avec quelques créatures hybrides créées par nos soins, et de nouvelles techniques de torture… niak niak niak… bon, pour l'instant, j'ai pas finit de faire souffrir harry, alors si tu veux une petite mise en bouche avant de partir massacrer les innocents… !
Kyras01 : et la, tu es toujours la ? héhéhé… meuh non ! je m'inquiete pas… enfin, pas trop… je ne saurais jamais assez te remercier (ainsi que tous les autres !) de suivre cette histoire tout droit sortie de mon esprit tordu, et surtout d'avoir la patience d'attendre… pour ce qui est du jugement, aaaaaaaa/…. Je sais pas… que va-t-il se passer ? la reponse n'est pas dans ce chapitre ! héhéh, c'est tout ce que je peux dire, meme sous la torture ! ce qui est sur, c'est que la situation va etre compliquée…
Padfoot : hihi.. merci ! ça fait toujours plaisir a lire ! et pour la peine, je te souhaite une bonne lecture de ce nouveau chapitre !
Et maintenant, pour être sur que vous allez suivre, un petit rappel des faits !
Après une semaine de séquestration dans les cachots de la planque des mangemorts, Harry et rogue ont décidé de tenter le tout pour le tout et de s'échapper. Seulement, comme c'était à prévoir, tout ne s'est pas passé comme prévu… Rattrapé par les mangemorts et Voldemort, ils devinrent les acteurs d'une cérémonie étrange se déroulant autour du sceau du ministère, moins connu sous le nom de sceau d'Acrabbaraad. Voldemort espérait acquérir un pouvoir magique considérable et exclusif grâce à Harry, mais du fait de l'intervention de Draco Malfoy, tout ne s'est pas passé comme prévu, et au lieu de servir de « pont » entre le sceau et Voldemort, Harry a directement reçu les pouvoirs du sceau. Parallèlement, la magie (par les baguettes) a disparut, et les membres de l'ordre du phénix, couplés avec un groupe d'intervention de militaires moldus, interviennent dans la planque des mangemorts pour libérer les prisonniers, et faire un maximum de prisonnier. Malheureusement, même si au début tout se passait plutôt bien pour Harry, une confrontation avec des mangemorts faisant appel à des pouvoirs qui lui sont inconnus tourne au drame. Pour sauver ses amis et les militaires, il tue une quinzaine de mangemorts. Ne pouvant assumer cet acte, il cherche une solution, et la trouve en Dumbledore. Le chapitre se finit sur le départ d'Harry, qui compte rejoindre le vieux sorcier.
j ai eu un petit probleme, les tiret our les dialogues ne passent pas.. alors j ai mis les dialogues en italique!
Chapitre 41: De la perte de l'équilibre des choses.
Harry transplana dans ce qu'il espérait être un parking, à la sortie de la cachette des mangemorts. Le contact avec le sol bétonné fut rude, mais pas autant que l'onde de choc qui le secoua. Un genou à terre, ses lunettes en dégringolèrent de son nez.
Les alentours devinrent flous tout à coup, conservant le mystère total quand au lieu où il se trouvait ; d'autant plus qu'il avait à peine aperçut l'ombre d'une rue déserte. Seuls des bruits métalliques et vrombissants parvenaient à ses oreilles. Il avait l'agréable sensation de se trouver à la gare de King cross en plein cœur de Londres.
A tâtons, il chercha ses lunettes : ce n'était pas vraiment le moment d'être à moitié aveugle! D'autant plus qu'il sentait quelque chose d'étrange dans l'air… Comme de l'électricité…
D'un grand geste, Harry balayait le sol quand un sifflement connu lui hérissa les poils du dos.
Tu crois que je suis l'incarnation du mal ? Résonna la voix de Voldemort, tu crois peut-être même, dans ta confiance en la nature humaine, que c'est la magie noire qui m'a perverti ? Ah non, une hypothèse qui me réjouit particulièrement : c'est mon passé ! Foutaises que tout ça ! Il y a une chose que tu ne pourras jamais comprendre, c'est l'attrait du pouvoir, l'envie d'acquérir toujours plus de puissance. Mais pas seulement. Car si c'était si simple, tu pourrais comprendre. Après tout, tu étends toi aussi ton cercle d'influence… et tu en éprouves un grand plaisir…
Ne nous compare pas, Tom.
A ces quelques mots, Harry trouva enfin ses lunettes et les chaussa.
Pendant que Voldemort exposait ses sombres dessins et autres motifs le poussant à agir, le jeune sorcier se redressa. Tous les bruits qui l'entouraient trouvèrent alors leurs explications. Les rails à sa gauche attestaient du passage d'un train, et la circulation intense dix mètres plus bas expliquait les bruits de voitures. Apparemment, il se trouvait dans une gare désaffectée en plein milieu d'une agglomération de taille conséquente… Paris ?
A sa droite, Dumbledore se tenait droit entre deux édifices se dressant difficilement au milieu des rails.
Mais à sa gauche, à seulement quelques dizaines de mètres de lui : Voldemort.
Le temps était comme suspendu, seul un grondement et un vent violent perturbaient le tout.
L'affrontement entre les deux mages était inéluctable, aussi Harry hésita-t-il à se montrer.
Il se trouvait encore sur la voie ferrée, au fond du creux qui le dissimulait relativement bien, quand le bruit d'un roulement de pierre lointain attira son attention.
C'était Lupin qui venait de sauter sur la voie ferrée. D'un geste de la main, il fit signe à Harry de déguerpir, mais celui-ci n'avait nullement l'intention de laisser Dumbledore seul face à Voldemort, alors que les baguettes n'avaient plus aucune utilité !
D'un hochement de tête négatif, Harry fit comprendre au maraudeur qu'il ne laisserait pas Dumbledore seul, puis il détourna les yeux et se faufila plus en avant, aussi silencieusement que possible. Ses remords étaient maintenant complètement oubliés, et s'il le pouvait, il aurait bien ajouté Voldemort à la liste des victimes à son actif…
La tension qu'il sentait dans l'air allait s'accentuant, devenant presque palpable à proximité du duel. Pourtant, l'affrontement n'était pas physique, ni magique…
D'une voix maintenant exaltée, le soi-disant lord déversait toujours son flot de paroles immondes.
Ce n'est ni le pouvoir, ni l'immortalité que je recherche, non. Mais bien le plaisir, la joie de pouvoir engendrer une telle haine. La peur des gens m'importe peu, mais leur haine ! Quelle caresse. Sentir dans leurs yeux le dégoût de ce que je représente, de tout ce qu'ils rejettent au fond d'eux mais dont ils ne peuvent jamais se départir. Jouer avec leurs vies, leurs corps mais surtout leurs sentiments. Jouer avec ce qu'ils sont. Les pervertir à mon tour et faire d'un brave père de famille un fidèle idiot capable de tuer par passion pour moi. Donner le choix aux gens entre ta bonté douce et ma folie exaltante, et les voir choisir la facilité du mal, du chemin tout tracé, voilà ce qui procure ma plus profonde joie. Et je dois te l'avouer vieil imbécile, sans toi ma joie ne serait pas la même, si tu n'étais pas là à te débattre telle une mouche dans ma toile, luttant contre tes propres alliés, contre des imbéciles tels que Fudge, ou contre la traîtrise et la lâcheté, le plaisir ne serait pas le même. Albus, tu ne peux pas te battre contre la nature humaine et c'est pour ça qu'au final je vaincrais, et tu le sais. Mais toute bonne chose à une fin, aujourd'hui verra la fin d'Albus Percival Wulfric Brian Dumbledore, vainqueur du grrrrrrand mage noir Grindelwald. (merci cram pour cette tirade fabuleuse !)
même si tu me battais Tom, il y aurait quelqu'un pour me remplacer. Comme tu l'as sous entendu, on ne peut rien contre la nature humaine. Il y aura toujours des personnes pour vouloir être libre. Et ta folie du pouvoir ne peut aboutir. Abandonne tout ça, Tom.
Comme s'il attendait ce moment pour agir, Voldemort ne releva pas la dernière remarque, et s'élança.
D'un bond, il se retrouva en haut d'une butte herbeuse.
Il n'est pas question de vouloir, ici ! Regarde ces moutons de moldu qui se déplacent dans leurs boites métalliques, tu le souhaites sûrement, mais pourras-tu les protéger ?
Jaillissant de nulle part, un éclair allait s'abattre sur une cible qu'Harry ne pouvait voir, mais au lieu de ça, il fut dévié par un mur protecteur jusque là resté invisible.
Je ne te laisserai pas faire, rappela Dumbledore d'une voix égale.
Seuls ses poings serrés sur le vide laissé par sa baguette révélaient son état intérieur.
Et je poursuivrais jusqu'à ce que tu n'ais plus le choix… Gronda Voldemort en sauta à bas du monticule où il se trouvait.
Ce n'est que trop tard que Harry comprit ce qui allait se produire.
Des manifestations de magie crépitaient de toutes parts alors que Voldemort remarquait sa présence.
Un éclair de jubilation intense s'alluma dans ses yeux.
-El eg etor efedru nehelra!(1) Hurla Dumbledore, les bras tendu vers Harry quand il comprit la situation et les intentions de son adversaire.
Par réflexe, le jeune homme se courba, une pluie de poudre noire se déposa sur ses épaules en même temps qu'un choc le précipitait à terre, attestant du sort désagréable auquel son directeur venait de lui faire échapper. Il n'avait pas la moindre idée de ce dont il pouvait s'agir, mais sûrement rien de bon…
L'attaque du mage noir avait été fulgurante, tout comme celle de Dumbledore. L'absence de baguette n'avait pas l'air de les déranger plus que ça.
Lupin se trouvait maintenant à une dizaine de mètre seulement de Harry, comme ce dernier put en juger d'un furtif coup d'œil, mais il ne pouvait approcher plus près.
La force électromagnétique générée par Dumbledore ne cessait de s'accentuer, formant comme une barrière, et empêchant Remus de s'avancer sous peine d'être électrocuté par un éclair.
Harry, cria-t-il, sors de là ! Ne te mêle pas de ça!
Sa voix laissait paraître toute son inquiétude en tant que dernier véritable maraudeur, et une pointe du ton qu'il utilisait en cours pour réprimander un élève désobéissant.
Harry eut un pincement au cœur au milieu de cette tourmente à la pensée de ce qui l'amenait en ces lieux. Nul doute que Remus serait plus que déçu. Et il aurait bien obéit, mais il risquait lui aussi de finir grillé s'il faisait le moindre pas dans sa direction.
D'autre part, quelque chose au fond de lui le poussait à profiter de l'occasion. Avec un tel pouvoir de destruction, ne pourrait-il pas en finir une bonne fois pour toutes avec Voldemort ?
Il se sentait libre de tout doute et remord, et écartant d'une pensée les recommandations de Remus, il fit un pas vers Voldemort.
Soudainement, le sol se déroba sous ses pieds.
Trop surpris pour effectuer le moindre geste contre l'auteur de cette mauvaise « farce », il ne pensa qu'à faire apparaître un parterre de fleur à la place du trou béant alors qu'il amorçait une chute qui promettait d'être longue.
Effondré à terre, au milieu de jonquilles, il était une belle cible pour Voldemort, et celui-ci se détourna complètement de son adversaire pour concentrer toute sa cruauté sur la proie qui s'offrait à lui.
Alors qu'il s'avançait à son encontre, l'obscurité se fit tout à coup, comme un voile jeté sur le soleil de ce mois de mai.
Ce phénomène ne paraissait pas du fait de Voldemort, celui-ci s'avançant maintenant avec hésitation dans l'atmosphère sinistre qui avait envahit les lieux.
Harry aurait parié sa santé mentale qu'il s'agissait de la créature sombre qu'il avait déjà croisé plusieurs fois, si ce n'était pas la première fois qu'elle faisait son apparition en plein jour…
Toutefois, ce n'était pas le moment de s'attarder sur un détail d'éclairage ! À une vitesse fulgurante, le mur du bâtiment situé à quelques pas de Harry se fissura sou l'injonction de Voldemort, et dans une série de craquements, il se désolidarisa des trois autres.
Il commençait de s'effondrer, mais c'était sans compter sur le plus puissant sorcier de cette époque.
Au prix d'un immense effort, Dumbledore parvint à arrêter sa chute.
Mais s'il était facile de faire tomber un mur, le contraire ne l'était pas autant...
Aidée des incantations du mage noir, la gravité finit par l'emporter, et le mur s'effondra sur Harry alors qu'il tentait de s'échapper du point de chute.
Au milieu du nuage de poussière assombri par l'ombre envahissante qui gagnait maintenant son esprit, Harry se surprit à remercier sa petite étoile quand il se rendit compte qu'il était toujours entier et qu'il se trouvait seulement en dessous d'un tas de planches.
L'ombre noire qui pesait de plus en plus sur lui l'affectait trop pour qu'il ait pu se défendre tout seul. Il se sentait aussi désemparé que les deux fois où il avait rencontré cette créature sombre, et à ces moments, déjà, il n'avait pu faire appel à la magie. Mais cette fois ci, son aura s'était faite étouffante, le malaise provoqué était encore plus violent.
La créature était aujourd'hui bien plus grosse c'était indéniable, et Harry la ressentait tout autour de lui.
Se sentant tout à coup aussi courbaturé que s'il tentait depuis des heures de s'échapper, passant par les pires épreuves pour atteindre la tranquillité de corps et d'esprit (ce qui était le cas !), le jeune sorcier se redressa difficilement, prêt à agir.
Mais un étrange hasard avait fait que certaines des poutres et des pierres tombées par miracle autour de sa personne faisaient comme des barreaux, lui coupant la route.
Surpris, il ne fit pas tout de suite appel à la magie, et se contenta d'observer le face à face qui reprenait.
Dumbledore semblait accuser le coup. Apparemment, ce type de magie demandait une énergie plus importante que celle pratiquée habituellement.
Le bouclier qui protégeait jusqu'à maintenant les moldus alentours avait disparut, et Voldemort le fit remarquer d'une voix narquoise.
Alors, on fatigue vieillard ? Pourquoi lutter ? Tu n'as qu'à te laisser faire et je t'aide à prendre une retraite amplement méritée ! Retraite…
Tu sais bien que c'est impossible, Tom. Tes délires te mènent trop loin.
Trop loin ? Mais au contraire, il n'existe pas de limites !
T'en prendre à un enfant…
Tu parles de ce gamin qui a toujours la malchance de tomber sur mon chemin peut-être ? L'interrompit Voldemort avec un rictus malsain. Tu n'as pas été capable de sauver ses parents, alors pourquoi t'en soucier ! Il sera mort avant même de s'en rendre compte.
Voldemort éclata d'un rire qui n'avait rien de naturel. Il avait une résonance métallique
Malgré la faiblesse qui l'envahissait, Harry rassembla ses forces et fit appel à la magie.
Lentement, les poutres s'écartèrent.
Ce jeune homme n'a rien à voir avec tout ça, Tom.
Mais au contraire, il a tout à voir ! Comment pourrais-je répandre le désespoir et la mort si le symbole de la vie et de ma défaite passé est toujours de ce monde ! Et je vais le tuer. Que tu veuilles m'en empêcher ne fera que renforcer mon plaisir, tu les sais bien.
A ces derniers mots, Harry bondit de sa prison en hurlant des toutes ses forces.
Stupefix !
Alors qu'un puissant rayon magique fondait sur Voldemort, l'obscurité ambiante recula quelque peu, accompagnant le sortilège lancé en lui ouvrant la voix.
Mais en quelques mots, Voldemort s'envola, et évita avec un sourire narquois cette attaque.
Soufflant de haine, Harry le regarda s'élever sans le lâcher des yeux, ni cesser ses tentatives.
Tu ne perds rien pour attendre, lui cria-t-il. Dumbledore est peut-être trop bon pour te tuer, moi je ne ferais pas de subtilité, tu ne mérites…
Harry ne put finir sa phrase, un nouvel assaut de l'ombre l'en empêcha.
Cloué sur place par la panique et le vide qui l'envahissait, il perdit un instant la conscience de ce qui l'entourait.
Fort heureusement, la sensation ne dura pas.
Tu n'es pas de taille ! ricana Voldemort en voyant son jeune adversaire interrompre ses attaques.
Harry, ne joue pas au héro ! Hurla Remus, toujours impuissant à quelques mètres de là. Laisse faire Dumbledore.
Tu aurais du l'écouter, mais c'est trop tard ! Rugit Voldemort en déchaînant sa puissance.
A sa demande, le sol se mit à trembler, la secousse propulsa tout le monde à terre, comme de simple fétus de paille.
Seul Dumbledore se reprit assez vite pour contrer l'attaque. S'élevant à son tour, il entonna une mélopée envoûtante et des liens jaillirent de terre vers le mage noir.
La liane, car c'était bien de ça qu'il s'agissait, s'enroula autour de sa proie, et la ramena sur terre.
Mais Voldemort n'en avait pas fini : en quelques mots, il amplifia la distorsion du sol aux pieds de son adversaire, et dans un craquement impressionnant, le sol se fissura.
Dans un ultime effort avant de disparaître dans les tréfonds d'un abîme incertain ouvert à ses pieds, le vieux sorcier prononça ce qui semblait une supplique désespérée.
Un long sifflement aigu semblable au chant du phénix s'en suivit, précédant le silence.
Un silence froid et angoissant. Vide de tout espoir.
ALBUUUUUUUUUUUUSSS ! Hurla lupin.
D'une torsion, Harry se releva et courut au bord du gouffre où venait de disparaître Dumbledore. Mais avant qu'il ne l'atteigne, récitant à voix maintenant haute et puissante, Voldemort se mit à rougeoyer. Comme si elles répondaient à l'imprécation du mage, des fibres de vent se dissocièrent du courant d'air ambiant, et fondirent sur Harry.
La protection magique qu'il fit apparaître ne suffit pas. Alors qu'il se remettait à peine de la disparition de son directeur, et qu'il se trouvait toujours un genou à terre, Harry sentit un courant d'air frais et insidieux se faufiler dans son cou, sous ses bras, dans son dos, partout sur son corps.
Avant qu'une quelconque idée pour se défendre n'émerge de son esprit, l'air se resserra sur lui.
Comme un étau, il l'emprisonna dans son étreinte et le souleva de terre.
Il voulut se libérer, mais alors qu'il faisait un pas vers la fissure dans le sol, son pied quitta terre.
Le regard haineux, Harry finit par tourner son visage vers Voldemort. A la vue de son sourire réjouit révélant sans aucune ambiguïté le plaisir monstre qu'il éprouvait à faire le mal, sa colère ne fit qu'un tour et afflua dans ses veines.
Il avait une étrange impression de déjà vu, comme s'il se trouvait en plein milieu d'un cauchemar trop souvent vécu.
Malgré toute sa volonté, aucune réaction magique ne se manifestait. Harry se sentait détaché de son corps, comme si chaque parcelle de son être était tournée vers la sensation qui parcourait sa peau, ce fluide léger et apaisant. Etrangement apaisant.
Seul son visage réagissait, mais quoi qu'on en dise, les yeux ne pouvaient pas lancer d'avada kedavra, sinon c'eut été chose faite.
La seule chose qu'il était capable de faire, s'était tourner la tête. Et pour contempler quoi?
Un trou béant dans le sol, où Dumbledore avait disparut.
Il était seul maintenant. Seul contre la personne qui, selon une obscure prophétie en laquelle il n'était même pas sûr de croire, devait le tuer.
Suivant son regard, le lord crut comprendre le court de ses pensées.
Dur fardeau que ta vie... Ricana-t-il. Toujours tu veux défendre tes proches, et toujours je les tue! Tel est l'ordre des choses...
D... Dumbledore... n'est... pas... mort... articula difficilement Harry.
Chaque parole lui demandait des efforts considérables, sa mâchoire étant engourdie par le froid.
Peu importe, de toute façon il arrivera trop tard; puisque je vais te tuer. Comme je l'avais prédit !
Ne l'écoute pas Harry ! lui cria Remus, la magie des éléments ne peut pas tuer. Retire le sceau !
Voldemort se contenta de ricaner encore une fois et de jauger ostensiblement le loup-garou avant de reporter toute son attention sur Harry.
Mais il ne peut pas le retirer, n'est-ce pas ? Dès que j'ai su pour tes pouvoirs, j'ai compris. Tout s'expliquait ! La prophétie, l'avada kedavra qui se retourne contre moi, et le fait qu'on soit lié. Tous les éléments ont pris leur place tout à coup.
De... quoi... vous parlez...
Peu importe. Ta mère ne peut plus rien pour toi, ni Dumbledore, ni personne. Je regrette juste que la cérémonie n'ait pu être menée à son terme… Mais ce n'est que partie remise. Je trouverai un autre moyen.
Il marqua une pause, comme s'il réfléchissait, puis reprit d'un ton froid.
Harry Potter, je vais savourer ta mort.
Tout à coup Harry sentit, ou plutôt vit, qu'on le déplaçait, il flottait bien malgré lui vers une grosse bute herbeuse située derrière Voldemort.
Je suis vraiment déçu, tu n'es pas un adversaire à la hauteur, même avec les pouvoirs du sceau, dit ce dernier tout en amenant sa victime là où il le souhaitait.
Finalement, tu n'était rien d'autre qu'un petit chanceux, contrairement à tes parents…
Harry bouillonnait de colère, de frustration et de peur face à son immobilité imposée. Tous ces mots, il savait bien qu'ils étaient prononcés uniquement pour lui faire du mal, aussi ferma-t-il son esprit, autant que faire se peut.
Ne pas l'écouter ne cessait-il de se répéter. Se concentrer sur ce qu'il pouvait faire.
Mais à quoi bon puisque la réponse était : rien !
D'autant plus qu'il ignorait ce qui l'attendait, et étant donné l'esprit tordu de ce psychopathe, il pouvait s'attendre à tout…
Remus avait dit que Voldemort ne pouvait le tuer directement avec la magie qu'il utilisait, mais ça ne lui disait pas ce qu'il était capable de faire…
Il tentait de concentrer toute sa volonté sur un simple mouvement de sa jambe droite quand les bras de vent se dissipèrent.
Etait-ce l'effet de sa volonté, ou celle de Voldemort ? Harry n'aurait su le dire, mais l'effet fut le même : il se retrouva les fesses par terre.
Prestement, il s'accroupit, le regard rivé sur son adversaire qui se tenait face à lui, une grimace semblable au sourire d'un serpent accrochée aux lèvres. En réponse à quelques mots de lord Voldemort, une étincelle crépita et enflamma le sol aux pieds de Harry.
D'un simple sortilège, l'apprentie sorcier l'éteignit.
Que dire du soi disant grand mage noir qui essaye de rôtir sa victime avec une étincelle ? le nargua Harry.
Du surplomb où il se situait, la situation paraissait maintenant nettement plus à son avantage, et la confiance lui revenait petit à petit. Il sentait la magie tout autour de lui, prête à se manifester.
Un moldu ferait cent fois mieux, poursuivit Harry d'un ton froid et tranchant.
Se disant, il se concentra sur les gravats du bâtiment effondré, et les métamorphosa en une multitude d'oiseaux.
Voilà qui devient intéressant, éructa Voldemort en évitant l'attaque en piqué d'un aigle.
Son visage déformé par la folie et la fureur ne laissait plus aucune trace de l'homme charismatique et envoûtant capable de recruter de nombreux disciples.
Mais ça ne sera pas suffisant !
Oubliant toute retenue, le mage noir hurla d'une voix stridente.
-Uaté nos san ipro am tamef echani refur as que et tois uef el !
Harry se tenait prêt à affronter toute forme d'assaut, mais pas le mur de flamme qui apparut autour de lui.
Semblant puiser sa force des entrailles de la terre, le brasier crut jusqu'à emprisonner Harry dans un cercle infernal, montant jusqu'au dessus de lui comme une voûte.
Le ciel avait disparut aux yeux de Harry, l'enfermant dans une prison de feu.
Pas à pas, il recula, la chaleur lui léchait désagréablement le visage avec de plus en plus d'intensité.
Très vite, le contact se transforma en morsure et l'air devint irrespirable.
Mais un sortilège de tête en bulle et de lèche flamme réduisirent facilement ces problèmes à néant, ne laissant comme seul obstacle que l'absence de vision.
Ne pas voir Voldemort avait quelque chose d'effrayant, comme de savoir qu'un scorpion s'est glissé dans son lit durant la nuit.
Que pouvait-il faire pendant ce temps ? Avait-il prévu que Harry pourrait se protéger des flammes ? L'attendait-il patiemment de l'autre côté des remparts incandescents ?
Par précaution, il ne pouvait se permettre de sortir droit devant, aussi se dirigea-t-il du côté opposé.
Surmontant son instinct, il traversa les flammes et…
AAAAAAAAAAaaaahhh……
Chuta.
Le sol s'était dérobé sous ses pieds, et il allait s'écraser sur le sol bétonné quand il se sentit agrippé au niveau des épaules.
Et alors que l'ordre des choses aurait voulut qu'il finisse bêtement sa vie le crâne éclaté par terre, il se retrouva à pédaler dans les airs avant d'amorcer un atterrissage en douceur dans une sorte de cour, une douce chaleur lui réchauffant les épaules.
Fumseck ! Dumbledore l'avait appelé en sifflant se rappela Harry.
Une fois stabilisé, il remercia le phénix qui s'éloignait déjà à tire d'aile, puis jeta un cou d'œil au dénivelé qu'il venait de franchir sans encombre.
Plus d'une dizaine de mètres !
Mais où se trouvait-il maintenant ?
Pour toute réponse, il n'eut qu'à lire une vieille inscription de lettres en fer rouillé sur le mur: GARE FRIGORIFIQUE DE BERCY. (pour ceux qui connaissent ! bon, je sais qu'elle n'est pas désaffectée normalement, mais le lieu m'a inspiré…)
Ça expliquait pas mal de choses… comme les trains par exemple, et la taille de l'entrepôt !
Au loin, des camionnettes officielles appartenant probablement aux militaires s'ouvrirent pour libérer quelques hommes tout de vert vêtus.
Avant qu'ils ne rejoignent Harry, des militaires se figèrent, stupéfaits le visage levé vers le haut de l'entrepôt d'où Harry venait de chuter.
S'ils pouvaient accepter qu'un oiseau flamboyant attrape dans ses serres un adolescent et le sauve d'une chute vertigineuse, il n'en était pas de même pour le spectacle offert par Voldemort descendant tranquillement les marches d'un escalier de terre et d'eau se formant sous chacun de ses pas.
Ne restez pas là, leur cria Harry.
Mais comment leur faire comprendre le danger que pouvait représenter cet homme à lui tout seul, l'ampleur de son pouvoir de destruction ?
Comme il s'y attendait finalement, les moldus n'écoutèrent pas ses mises en garde et se mirent en position de tir.
Cinq hommes pointaient leurs armes à feu sur Voldemort, et l'apparition d'une nuée d'oiseaux enflammés marqua le début de l'offensive. Ses initiatives avaient la manie de se retourner contre lui, remarqua Harry, mais pourquoi fallait-il qu'il en soit de même pour la métamorphose des briques en oiseaux !
Avant que le mage noir ne réplique aux balles inoffensives contre lui, des sorciers s'étaient placés à côté des militaires.
La lueur de satisfaction brillant dans les yeux de Voldemort finit de convaincre Harry de passer à l'action.
En un battement de paupière, il transplana entre les deux camps, et dans la foulée il érigea une barrière magique autour de son adversaire et lui : pas question de laisser Voldemort accomplir ses pulsions meurtrières les plus primaires ! Même si sa barrière magique avait déjà fait preuve de son manque d'efficacité face à la motivation destructrice des mangemorts…
Serait-ce un beau sacrifice que tu nous prépares là ? Tu as le sens du spectacle, c'est indéniable… Plus de victime à défendre, c'est aussi…
D'un geste large de la main, il désigna la scène.
plus de spectateurs ! Alors petit Potter, on essaye de marcher sur les traces de papa et maman ?
Le mur ! Concentre toi sur le mur ! Ne te laisse pas distraire, se morigéna Harry.
une tradition familiale le sacrifice, chez les Potter.
Il faut que je tienne ! Ne pas l'écouter, il veut me distraire.
Lili, James,…
Tais toi !
Black !
J'T'AI DIS de la fermer !
ainsi tu as enfin décidé de les imiter, de mourir inutilement.
Ils ne sont pas morts inutilement !
Et un sourire de triomphe s'épanouit sur le visage du Seigneur des Ténèbres, Harry avait lâché sa protection.
Mais le jeune sorcier ne lui laissa pas le temps de savourer la situation et tendit ses bras en face de lui:
AVADA KEDAVRA ! Hurla-t-il.
Harry avait à peine eut le temps de voir le sortilège de mort jaillir, il avait à peine vu le regard de triomphe de Voldemort se changeait en un regard de peur, que la créature noire avait fondue sur lui.
(Merci cram ! eh oui, ce passage n'est pas de moi, enfin pas totalement… alors, vous savez qui remercier pour cette inspiration magnifique !)
En quelques bonds, à moins qu'il ne s'agisse de tourbillonnements… elle happa Harry dans sa gueule béante. Cette certitude s'était imposée d'elle-même, il sentait la bête près de lui depuis trop longtemps, guettant le bon moment pour se jeter sur lui. Et elle avait choisit ce sortilège pour agir.
Ensuite ?
Ensuite, plus rien.
L'obscurité caractéristique de l'inconscience se fit.
Pour se déchirer quelques secondes plus tard. Enfin, à ce qui lui sembla.
Immédiatement sur le qui vive, il ouvrit les yeux.
Voldemort ? L'avada ?
Mais nulle trace autour de lui, si ce n'est un paysage dévasté de voitures renversés et d'hommes se relevant difficilement. En somme, rien d'étonnant…
Par contre, changement de taille : Dumbledore était étendu aux cotés d'Harry, la main posée sur son poignet.
Avec la désagréable impression d'avoir raté quelque chose de capital, le jeune sorcier resta sans réaction quelques secondes.
La longue barbe blanche et les lunettes brisées non loin de là ne laissaient aucun doute. Mais… Non !
Ce… ce n'était pas... acceptable, Dumbledore ne pouvait être vaincu, pas lui.
D'un geste machinal, il se pencha pour attraper les lunettes et après avoir tenté deux fois sans succès de les réparer, il les glissa tel quel sur le nez long et fin si familier, et… immobile de son directeur. Il semblait tellement paisible malgré les rides marquant toujours l'inquiétude.
Comme s'il dormait.
Un froncement de sourcils, une simple pression autour de son poignet, et le cœur de Harry reprit sa course interrompue l'espace d'une minute.
Il était vivant !
Interdit, il regarda la main s'ouvrir et libérer son poignet ainsi que le sceau.
Ce dernier alla rouler au loin, sans que quiconque ne s'en inquiète, pas même le propriétaire du pied qui l'envoya bouler dans l'inconnu.
Avec un soulagement intense, Harry rencontra le regard souriant de Dumbledore.
Tout allait peut-être mieux, finalement.
Avant qu'il ne puisse parler, une escouade de militaire les entoura, Harry sentit une main se poser sur son épaule alors que le reste du corps se penchait difficilement vers les lunettes de Dumbledore.
D'un ton désolé, Maugrey annonça :
Vos lunettes sont cassées, Albus.
Avec un sourire rassurant le vieil homme lui répondit :
Tant qu'il n'y a que ça ! Mais essayez donc un petit coup de baguette. Vous pourriez avoir une bonne surprise.
Avec l'air dubitatif d'un homme qui désespère depuis trop longtemps de sortir de ce mauvais rêve où la magie n'existe plus, Maugrey fol œil sortit sa baguette d'une poche intérieure et jeta un reparo désinvolte qui répara, à sa plus grande surprise, les lunettes en quartier de lune.
La tristesse affichée malgré tout sur le visage constellé de cicatrice de l'auror interpella Harry.
Dumbledore se relevait difficilement à l'aide de Kingsley Shakelbot et d'un militaire infirmier, alors que le jeune homme n'avait eut besoin que d'une main à laquelle s'agripper pour se redresser.
Il semblait tellement fatigué…
Que s'était-il passé avant que Harry ne reprenne conscience ?
Qu'est-ce qui avait pu mettre Dumbledore dans cet état ? Et aussi, car la question perdurait, où était Voldemort ?
Se laissant guider, Harry se dirigea vers un véhicule garé non loin de là, et par miracle, toujours debout.
Tu te sens bien, Harry ? Lui demanda Dumbledore d'une voix à peine audible.
Trop inquiet pour parler, Harry se contenta d'un hochement de tête affirmatif.
Il semble en meilleur état que vous, Albus, intervint Maugrey en arrivant à leur hauteur.
Le privilège de la jeunesse… Soupira le vieux sorcier. Mais le temps n'est pas venu de se laisser aller.
Se tournant vers Harry, il esquissa une grimace de souffrance :
Nous discuterons de tout ça au calme, Harry. En attendant qu'Alastor prévienne les médicomages du retour de la magie, et de notre petit problème…
D'un signe de tête entendu, l'auror montra qu'il avait comprit et disparut en transplanant, non sans avoir remis son œil magique en activité.
Nous allons nous étendre dans une ambulance. D'habitude quand je suis blessé, c'est toujours à l'infirmerie de Poudlard que je vais me faire soigner. C'est ma première fois dans une calèche moldue !
Le sourire bienveillant de Dumbledore réchauffa un peu le cœur de Harry, lui rendant la parole.
D'accord, souffla-t-il doucement, mais…
Attends quelques instants, nous serons plus tranquille quand ceux-là en auront fini avec nous, l'interrompit gentiment son directeur.
Du coin de l'œil, Harry vit de quoi il parlait, une équipe médicale moldue s'occupa d'eux quelques instants.
Subissant l'examen médical sans broncher, ils attendirent patiemment que les ambulanciers les laissent seuls pour se reposer au calme.
Avant même que la porte fut refermée, Harry se tourna pour s'adresser à Dumbledore. Dans l'état d'agitation fébrile où il se trouvait, se reposer était impossible !
Ce n'est pas votre chute qui vous a mis dans cet état, que s'est-il passé après que j'ai lancé le… le sortilège ?
Prononcer le mot « Avada kedavra » était au dessus de ses forces, et sachant pour quelle raison il était venu trouver son directeur initialement, il se voyait mal rappeler ses « exploits »!
Sans rendre garde à cette légère ellipse, le sorcier se redressa :
Non, en effet, et je ne saurais te dire exactement ce qui a put… M'affecter à ce point. De quoi te souviens-tu exactement ?
Avec déplaisir, Harry remonta le fil de ses souvenirs.
D'une créature sombre, se rappela-t-il, ce n'est pas la première fois que je la croise, mais elle était bien plus puissante aujourd'hui. Elle s'est jetée sur moi et… m'a engloutit !
de l'extérieur, c'est ce qui a semblé se passer, acquiesça Dumbledore avec un petit sourire. Ensuite, tout a été plutôt rapide… Malgré cette… ombre, comme tu la nommes, et d'ailleurs je n'aurais pas trouvé mieux, j'ai pu t'enlever le sceau, et tu t'es réveillé. Tu vois, tu n'as pas raté grand chose.
Le ton de sa voix sur la fin de sa phrase laissait penser qu'il n'avait pas tout dit…
Mais vous… Commença Harry pour lui en faire dire plus.
T'ôter le sceau ne fut pas tâche facile… Avoua Dumbledore d'un ton désolé. Il concentrait une forte quantité de magie, et lutter contre ne fut pas sans dommage. Les dégâts matériaux que tu as pu observer, et ma pauvre carcasse en sont la preuve.
Je… je suis désolé… Articula Harry avec peine. Encore une fois, je n'ai provoqué que des catastrophes !
Tu fais fausse route, Harry, le reprit Dumbledore en posant une main apaisante sur son épaule. Notre action en ces lieux fut une grande réussite. Certes, tout ne s'est pas passé comme prévu, mais aux dernières nouvelles, nombres de prisonniers ont pu être sauvés, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, tu me l'accorderas.
Voldemort…
Il n'a pas demandé son reste et s'est éclipsé.
Comment ?
Des mangemorts accompagnés d'elfes de maison.
Des elfes ! Je ne comprends plus… La magie ne… les baguettes…
Voyant son jeune élève en difficulté, Dumbledore vint à son secours :
Il existe bien des formes de magie, et celle des sorciers étant loin d'être la plus importante, le sceau n'a pas privé toutes les créatures de leurs pouvoirs, expliqua-t-il.
Le sceau… Vous connaissez cet objet ? Il…
C'était dur, mais Harry devait parler. Aussi se força-t-il à poursuivre.
Il m'a…
Comment formuler ?
J'ai… fait des choses avec, des choses que je ne me savais pas capable de faire. Je.. je.. J'ai…
Patiemment, Dumbledore attendait la conclusion.
Savait-il déjà ? se demanda Harry. Il affichait la même expression que lors de leur… petite discussion après la mort de Sirius, quand il voulait le convaincre qu'il n'y était pour rien.
J'ai tué des mangemorts, lâcha finalement Harry.
Non sans peine, mais le soulagement qu'il ressentit n'avait pas de commune mesure.
Avec appréhension, il observa la réaction de Dumbledore.
Tu ne les as pas tué, Harry.
mais si !
Il ne comprenait pas ? Peut-être ne le croyait-il pas capable d'une telle chose.
Ils nous attaquaient, expliqua-t-il, Mr Weasley était déjà blessé, et la situation était critique, alors… je les ai tués. Vous ne comprenez pas ! J'en suis capable ! Vous l'avez bien vu : j'ai lancé l'avada kedavra sur Voldemort ! Un sortilège impardonnable !
Je sais que tu en avais la capacité, mais si Alastor était là, il pourrait te le confirmer, tu n'as pas jeté l'avada sur les mangemorts.
Alors ils ne sont pas morts ?
Une lueur d'espoir venait de naître.
Si, les mangemorts sont morts, Harry.
Pour s'éteindre aussitôt.
Comme je te l'ai dit, poursuivit Dumbledore, tu n'as pas lancé l'avada kedavra, mais un sortilège tempus. Il est utilisé parfois par les aurors, à trois ou quatre, ils sont capable de tenir une personne sous l'emprise du temps. Immobilisé le temps de prendre certaines dispositions, le prisonnier est alors figé. C'est une technique très pratique, mais être maintenu trop longtemps dans cet état est très néfaste. C'est en quelque sorte un effet secondaire… Tu ne pouvais pas le savoir, d'ailleurs c'est la raison pour laquelle le magenmagot demandera uniquement à s'entretenir avec toi. Je demanderais à Susan Bones de s'occuper de toi. Le ministère a décidé de supprimer les sortilèges non utilisés du programme, alors voila ce que ça donne.
Je crois savoir ce que tu te dis Harry. Que ces paroles sont faites pour te rassurer mais que tu as quand même tué des hommes. Alors laisse moi te dire ceci. Ces hommes savaient ce qu'ils faisaient. Et ils n'auraient pas hésité à continuer leur œuvre pour te tuer. Et avec toi ceux qui t'entouraient. Et en rien, tu n'as à être coupable de ça. Dans toute guerre, ça se passe ainsi. Mais le plus dur, c'est quand il faut se battre en duel contre des personnes contraintes à se battre, par le chantage, ou l'imperium.
Harry allait répliquer quand Dumbledore lui fit signe de se taire, un doigt sur les lèvres.
J'entends les ministres qui approchent… Ecoute moi bien, Harry. Je ne vais pas pouvoir m'occuper de toi comme je le souhaiterais, et Remus non plus, du moins pas tout de suite. La situation dans laquelle tu te trouves n'est pas simple… Mais tu sais qui sont les personnes de confiance, alors…
Le sorcier s'interrompit pour émettre un faible sifflement aigu, puis reprit comme si de rien n'était ses recommandations :
Attrapes une plume de Fumseck, et pense à un lieu où tu seras en sécurité.
Sous les yeux de Harry, Fumseck apparut dans un éclatement d'étincelles. Après s'être remit de sa surprise, le jeune sorcier tenta d'éclaircir un peu la situation :
Je ne sais pas où…
Va trouver Sirius ou Minerva, lui conseilla Dumbledore. Et, juste une chose : ont-ils apprit quelque chose à propos de la prophétie ?
Non, on ne leur a rien dit.
Très bien, dans ce cas, file… !
Après un coup d'œil échangé entre le sorcier et son oiseau magique, Fumseck vint se poser sur l'épaule d'Harry.
Sans un mot, le cœur lourd, le jeune homme se saisit de la plume qui lentement tomba du plumage du phénix jusque dans sa main, et disparut.
1 pas la peine de chercher une traduction bien compliquée ! deja, je m'en souviens meme plus… je me suis contenté d'ecrire une phrase, puis de mettre les lettres en partant de la fin, et d'en enlever quelques unes pour que ça sonne mieux !
et voila ! ça vous a plu ? pour la suite, j'ai prevu une petite surprise dans le contenue ! je ne peux malheureusement pas donner de date… tout comme vous, j'espere que ça viendra plus vite que le chapitre precedent !
