Satya : la première a m'avoir reviewé ! et la chose devient presque dangereuse se frotte la tete puisque c'est ça, je m'inclinerais plus, je me contenterais… d'une bonne tape sur l'epaule ? nan.. pas terrible… je peux te chanter une petite chanson si tu veux ! mais c pas la meileure idée que j'ai eu non plus… bon, je dis ça, mais en attendant, j'attend toujours tes poèmes… faut dire que j'ai plus accès au site, alors c peut etre ça le prob…

Gimli : ralalal… que dire ? arrete de ronchoner et retourne dans ta boite malotru ! c'est vrai quoi… un peu de politesse dans mes reviews, c'est trop demander ! halala, qu'est-ce que c'est soulant un nain ! on les prefere silencieux et dans notre jardin…

fait quand meme un gros bizou baveux a gimli (qui tente par tous les moyens de se liberer de l'etreinte) et lui ebouriffe la tignasse

Mais t'inkiete, on sait bien que c'est toi le génie de la mechanceté et de la folie sadique !

AdelheidRei : houla… j'ai été obligé de recourir au copier coller pour ton pseudo ! pas facile… est-ce trop de mander que d essayer de savoir d'où ça vient ? si ça vient d aileurs que de ton imagination… je sais que cette ombre vous intrigue, et tout ce que je peux te dire, c'est ce qui a été dit ! en tout cas, elle est attirée par harry, et en sa presence, la pratique de la magie devient plus difficile… par contre, je pense qu'on en saura plus sur elle uniquement dans un one shot fait specialement pour l'expliquer. Donc pas tout de suite !

Warra : me voila rassurée alors ! et vive la patience ! sans elle, je n'aurasi plus de lecteur… pour le harry sur puissant, c'est bel et bine fini… comme j'essaye de faire réaliste, autant que possible dans u monde ou la magie existe… mais il y a des chances pour qu'il ait comprit pas mal de chose sur la pratique de la magie, et pour qu'il progresse prochainement… qui sait ! moi, bien sur, mais… c meme pas sur !

Merci a tous pour vos review ! et bonne lecture.

Chapitre 42 : De la difficulté de voir le bout de la fin.

La main toujours fermement serrée autour d'une plume de Fumseck, Harry se redressa péniblement dans une obscurité épaisse.

Lumos, murmura-t-il, trop éreinté pour parler plus fort.

Un faible rayon de lumière éclaira une paroi de roche, lui apportant quelques points de repère.

Définitivement, la magie du sceau l'avait quitté, et les choses allaient devenir plus compliquées à effectuer, surtout sans sa baguette...

D'un coup, le soulagement et la faiblesse l'accablèrent.

Il n'était pas mécontent de retrouver ses capacités habituelles, mais le moindre sortilège allait lui demander plus d'effort…

Machinalement, il porta sa main à la légère cicatrice laissée par un éclat de sa baguette au coin de son œil droit. Cette fois, un simple accio ne suffirait pas à la rappeler.

Lumos! Répéta Harry avec un peu plus de volonté.

Enfin, ce qui se trouva être une grotte se révéla à ses yeux de myope.

Elle avait quelque chose de familier malgré son aspect peu accueillant: c'était là que Sirius s'était caché deux ans auparavant avec Buck.

Le souvenir le heurta avec une telle force qu'il s'attendait presque à voir son parrain surgir du fond de la grotte pour l'accueillir, les bras grands ouverts, et le sourire aux lèvres.

Chassant cette image de reconfort de sa tête, Harry avança plus profondément dans le refuge.

Plus que jamais, en cet instant Sirius lui manquait atrocement. Il aurait tellement aimé qu'il soit là.

Epuisé, rompu par la fatigue et le trop plein d'émotion, il chercha une couverture et s'effondra sur un lit de fortune.

En quelques secondes, finalement vaincu par l'épuisement, il s'endormit.

Ce ne fut qu'à l'aube que Harry s'éveilla.

Le souvenir d'un cauchemar était encore bien frais en tête, mais ce n'était pas la raison de son réveil soudain.

Tous les sens alertes, il la localisa rapidement : l'écho de bruits de pas hâtifs se faisaient entendre dans la grotte où il se terrait momentanément.

Qui pouvait venir en pareil lieu ? Se demanda Harry en se levant précipitamment.

Peu de personne en connaissait l'existence, et il n'avait pas particulièrement envie de leur faire face tout de suite.

Que faire ?

Il n'y avait aucune cachette, et il se sentait trop faible pour se cacher à l'aide de la magie…

Résigné à affronter la suite des événements, il prit le parti de rester debout au milieu de la grotte. Il n'avait plus qu'à espérer qu'il s'agirait d'enfants moldus à la recherche de sensations fortes, ce qui était peu probable…

Courant plus qu'il ne marchait, un homme aux longs cheveux noirs et au teint pâle, vêtu d'habits fripés apparut finalement à un détour de la grotte.

En apercevant Harry, il se figea sur place.

Le jeune sorcier n'en menait pas plus large.

S…

Non, il rêvait, comme en arrivant dans la grotte la veille au soir, ça ne pouvait tout simplement pas être possible.

Harry ! S'exclama l'homme d'une voix roque.

Il avait l'air plus ennuyé qu'autre chose de voir le jeune homme en ces lieux. Et d'ailleurs, à bien y réfléchir, l'exclamation tenait plus du grondement mécontent.

S… Sirius ! Balbutia Harry.

On pouvait sentir tout le mal qu'il avait à en croire ses sens dans cet unique mot.

Combien de fois avait-il rêvé que ce moment arrive ? Il n'osait même plus y croire.

Mais la scène qu'il vivait n'avait rien d'un rêve, ni même d'un délire post traumatique ! D'une part, elle était bien trop réelle, et même si Sirius portait les mêmes vêtements que le jour de sa mort, et qu'il pouvait très bien l'avoir inventé tout simplement, Harry l'aurait créé avec un bol de thé chaud et une épaule accueillante !

Ce qui n'était pas tout à fait le cas…

Alors qu'il s'avançait, fou de joie, près à éclater de bonheur dès qu'il croiserait la lueur qui le rassurait tellement dans le visage de Sirius, Harry s'arrêta.

Il ne l'avait jamais vu aussi fébrile, le regard emplit de folie et de suspicion.

N'accordant même plus d'attention à son filleul, Sirius fit rapidement le tour des lieux avant d'abaisser sa baguette.

Sirius, tu es sortit de l'arche? Lui demanda Harry, la voix montant étrangement dans les aigus à la fin de sa phrase. Te revoir…

C'est moi qui pose les questions ! Gronda l'homme en lui coupant impatiemment la parole.

La baguette maintenant pointée sur son filleul, il s'avança vers lui jusqu'à le faire reculer contre la paroi de la grotte.

Alors ? Qu'est-ce que tu fais là ? On t'a dit de me retrouver ? Tu m'attendais ?

Mais non ! Tu vois bien que je suis aussi surpris que toi ! Si ce n'est plus…

Foutaise ! D'ailleurs, qui me dit que tu es bien Harry ?

Hein ! Déconcerté par cette entrée en matière, Harry ne put que regarder son parrain avec de grands yeux remplis d'incompréhension.

Pourquoi ne se contentait-il pas de montrer sa joie de le revoir ? Le Sirius de ses souvenirs, et du tableau, se serrait empressé de le serrer dans ses bras s'il l'avait pu.

Au lieu de ça… Il le menaçait et lui demandait de prouver son identité !

Comment prouver qu'on est bien soi-même ?

Euh… Baragouina Harry en tentant de reprendre ses esprits, tu devrais t'en rendre compte, te dire que j'aurais bien agit comme ça, ou autre chose dans le genre… enfin, je crois…

Un instant, Sirius, ou l'étrange personne qui avait son apparence, le considéra en silence.

Moui… Mais ça ne me dit pas ce que tu fais ici.

C'est une longue histoire… Soupira Harry.

dans ce cas, abrège !

Hein !

Le Sirius qui se souciait plus de Harry que de sa propre vie était bien loin. Maintenant sur la défensive, le jeune sorcier se dégagea de la trajectoire de la baguette pointée sur lui.

Euh… non.

Non ! S'étonna Sirius avec un sourire mauvais.

je n'ai pas envie de te raconter ce qui m'est arrivé, pas comme ça.

Tu n'as pas trop le choix ! Gronda Sirius.

Hein ?

Il ne trouvait vraiment pas quoi dire d'autre ! Ce n'était pas Sirius, ou sinon, il avait pris un coup drôlement fort sur la tête… à moins que ce soit une potion, un sortilège d'ivresse… Oui, c'était sûrement ça !

Vous n'êtes pas mon parrain, qui êtes vous ? Comment avez-vous fait pour prendre son apparence ? Fini par demander Harry.

N'inverse pas les rôles, petit maigrichon, je suis bien Sirius Black, et sache que c'est uniquement ta ressemblance avec James qui me retient de te transformer en cognard sur le champ.

A voir ses yeux fous briller d'une lueur dangereuse alors qu'il disait ces mots, Harry ne douta pas une seconde qu'il était capable de le faire.

Point de duperie dans ses propos. C'était bien Sirius, mais en même temps, c'était comme une autre personne.

Qu'est-ce qui avait pu l'affecter à ce point ?

Sirius, commença précautionneusement Harry, Je ne sais pas ce que tu as vécu derrière ce voile, ni les épreuves que tu as du traverser depuis la bataille au ministère de la magie, mais je crois qu'il faudrait que tu m'en parles. Tu n'as pas l'air… d'être toi-même…

L'homme ne le regardait plus.

Sans dire un mot, il attrapa certains objets, dont un coffre qu'il réduisit à la taille d'un chocogrenouille, et se dirigea vers la sortie en le glissant dans sa poche.

Sirius ! L'appela Harry. Que fais-tu ? Tu devrais m'accompagner à Poudlard.

C'est justement là que je vais. Répondit Sirius. Les mangemorts me pourchassent sûrement. Et si Dumbledore est à leur tête comme je le pense, il faut que j'aille régler le problème à sa source.

Quoi ! Il avait mal entendu… une telle absurdité n'était même pas imaginable venant de son parrain ! Il lui manquait une case sans aucun doute.

Mais après tout, Dumbledore n'était pas au château, et avec un peu de chance Remus serait de passage.

Très bien, allons y ensemble, conclue Harry quand il fut remis de sa surprise. Tu m'expliqueras en chemin ce qui a put te pousser à penser une telle ânerie.

D'un regard mauvais, Sirius tenta de le dissuader mais il n'avait effectivement pas de temps à perdre.

Voyant qu'Harry le suivait tout de même, il grogna et poursuivit sa route, la tête rentrée dans les épaules.

Quelques kilomètres plus loin, le souffle court sous la chaleur naissante de ce matin d'été, Harry zigzaguait à la poursuite de son parrain.

Après moult réflexions, la seule explication qui lui était apparut comme possible, était que l'arche avait du affecter Sirius psychologiquement. Peut-être avait-il vécu dans un monde de souffrance, mettant en scène ses pires cauchemars…

Un peu de délicatesse, se dit-il en rattrapant le fugitif.

Celui-ci avait prit sa forme animagus, et évoluait de façon zigzagante à travers les arbres. Là où Harry faisait un mètre, Sirius devait bien cavaler sur dix mètres ! Même Maugrey, suspectant la présence de mangemorts dans les parages, n'aurait pas pris autant de précaution !

Sirius, l'appela Harry, attend moi !

Le chien disparut dans un fourré, pour ressortir quelques mètres plus loin face à Harry et grogner à son intention.

Tu ne connais pas le mot de passe actuel du bureau de Dumbledore, comment compte tu entrer le voir ? demanda Harry alors qu'il lui retournait le dos.

Enfin, ces quelques mots provoquèrent l'effet attendu. Sirius s'arrêta et reprit forme sorcière.

Heureux d'avoir obtenu le résultat escompté, Harry eut à peine le temps d'apercevoir le stupéfix lancé par son parrain, quand son rayon rouge le frappa de plein fouet.

Ce ne fut qu'au bout d'une dizaine de minute à trépigner d'impatiente dans son immobilité, que Harry put reprendre sa course vers le château.

Il n'arrivait toujours pas à savoir pourquoi son parrain était comme ça, mais une chose était sur : il n'était pas dans son état normal.

Jamais son parrain n'aurait levé sa baguette contre lui. Et il n'avait aucune idée de ce que ce Sirius pouvait faire.

A bout de souffle, il arriva au village de Pré-au-lard.

Il était encore très tôt, et les boutiques n'étaient même pas ouvertes.

Se glissant dans une ombre alors qu'un volet s'ouvrait en grinçant dans le silence de l'aube, Harry choisit de tenter sa chance par la cabane hurlante.

A la sortie du passage secret, Harry ne vit nulle trace de son parrain. S'éloignant du saule cogneur, il poursuivit sa route vers l'entrée du château.

Sans un bruit, conscient qu'au point du jour il était préférable de ne pas tomber sur Rusard, il s'avança dans le hall et monta discrètement les étages.

Il s'était inquiété plusieurs fois pour ses amis, et en avait rapidement conclue qu'ils devaient avoir rejoint leurs proches au quartier générale de l'ordre du Phénix, chez Sirius. Ou au pire, à sainte mangouste. Il n'y avait pas à s'inquiéter pour eux, et ils ne pourraient pas l'aider dans l'immédiat.

Aussi s'avança-t-il sans hésitation vers le bureau du professeur lupin.

Il était proche de celui du professeur McGonogall, aussi n'eut-il pas à faire un grand détour quand il se rendit compte que Remus était absent.

Incrédule, il relut le message que ce dernier lui avait laissé avant de frapper à la porte de sa directrice.

Je suis absent jusqu'à mardi.

Harry, si tu vois ce message, va voir le professeur McGonogall aussi vite que possible.

R. J. Lupin

Comment savait-il qu'il viendrait ? Si ses comptes étaient bons, il était pourtant persuadé que c'était justement aujourd'hui, mardi…

Inutile de se monter le bourrichon pour un détail, se dit Harry alors qu'une ombre furtive attirait son regard au bout du couloir.

Sirius !

Non, se reprit-il alors qu'il s'apprêtait à se lancer sur ses traces, probablement un élève.

Dans plus attendre, Harry frappa à la porte.

C'est avec un soulagement non dissimulé qu'il accueillit la voix du professeur McGonogall.

Entrez !

Elle apparut au fond du bureau, alors que Harry entrait.

Harry, s'exclama-t-elle. Où étiez-vous passé ? Comment es-tu arrivé jusqu'ici ? Les sphinx t'ont laissé passer ?

Des sphinx ! Que…

Les Weasley se font un sang d'encre pour vous, l'interrompit Minerva en le détaillant d'un œil attentif. Beaucoup de personnes vous cherchent. Vous allez bien ? Je vous emmène tout de suite à l'infirmerie.

Professeur, l'arrêta Harry alors qu'elle l'entraînait déjà vers l'infirmerie. Je me sens bien, j'ai bien dormit cette nuit, et il y a plus urgent.

Je sais bien qu'il y a plus urgent, j'ai reçu un transcritou d'Albus…

Où se trouve le directeur ?

Il est encore à Sainte Mangouste, même si je pense qu'ils n'arriveront pas à l'y garder bien longtemps…

Il faut que je… commença Harry. Mais sa directrice de maison le coupa bien vite.

Calmez vous jeune homme ! La course est finie. Albus m'a demandé de m'occuper de vous, alors détendez vous et installez vous dans ce fauteuil, si vous êtes sur de ne pas avoir besoin de soins…

Non, vous ne comprenez pas, il s'est produit autre chose. J'ai croisé Sirius !

En prononçant ces derniers mots, Harry les regretta immédiatement. Ils sonnaient tellement… absurdes !

Sûrement, Le professeur McGonogall allait le prendre pour un fou, penser qu'il avait l'esprit dérangé par cette semaine de captivité et tout ce qui avait suivit…

Ce n'est pas ce que vous croyez ! S'empressa-t-il d'ajouter alors que son interlocutrice fronçait un sourcil inquiet.

Vous êtes donc bien conscient que Sirius est tombé derrière le voile…

Oui, et je suis aussi surpris que vous ! J'ai cru que je rêvais quand je suis tombé sur lui à Pré-au-lard.

Je veux bien vous croire, avança le professeur de métamorphose, mais… Comment est-ce possible ? Êtes vous sur que c'était lui ?

Justement… Il était plus qu'étrange… Plus agressif, limite paranoïaque, il m'a même stupefixé ! Pourtant, physiquement, il n'y a pas de doute. Il porte la même tenue que le jour où… Il a basculé.

Il n'est pas lui-même ? Résuma Minerva d'un ton prudent.

Exactement, confirma Harry.

Comme pour mieux réfléchir, la sorcière alla s'asseoir derrière son bureau.

Après quelques minutes de silence, Harry commençait à s'impatienter.

Et je ne sais pour quelle raison, il en veut à Dumbledore, il est persuadé que c'est lui qui contrôle les mangemorts…

Intéressant, commenta McGonogall en repartant de plus belle dans une profonde réflexion.

Professeur ! Éclata finalement Harry, qu'est-ce que vous faites ?

je suis assise à mon bureau et je réfléchis, Harry. Ça ne se voit pas ?

En effet, je vois, mais je ne comprends pas à quoi ça nous mène ! Sirius est probablement déjà dans les murs de Poudlard, et nous on reste assis ?

Harry ! N'oublie pas que je suis ton professeur, et que les situations que tu as vécues dernièrement ne t'empêchent pas de faire montre de respect envers ma personne.

Le professeur avait dit ça d'un ton très calme.

Retenant son envie de se lever et de courir partout dans Poudlard à la recherche de son parrain, Harry inspira profondément.

Excusez moi. C'est juste que… Quand je l'ai vu, j'ai cru qu'au moins une chose allait redevenir normale, alors que… tout a changé. Je voudrais tellement pouvoir faire quelque chose.

Tu ne crois pas si bien dire… soupira le professeur en posant la main sur un exemplaire de la Gazette qu'elle était probablement entrain de consulter avant son arrivée. Si j'en crois ce que dit ce journal, combiné à ce que je sais, tu en as déjà fait bien assez, Harry.

Je n'ai rien pu faire pour Dumbledore, ni pour mes amis, et Sirius… C'est ça qu'ils racontent dans la Gazette des sorciers ?

Harry… Tout ce petit monde va très bien. Et quand à Sirius, on trouvera facilement ce qu'il a, et où il est.

Mais ce n'est pas suffisant ! Je voudrais aider Sirius à retrouver ses esprits, mais comment faire puisqu'il ne veut même pas répondre à mes questions !

Nous lui poserons les bonnes questions.

Comment voulez vous vous y prendre si vous ne savez pas ce qu'il a !

En effet, c'est un problème, mais ne sous estime pas l'ordre du phénix, jeune sorcier. J'ai moi-même ma petite idée.

L'expression qu'affichait le visage de Harry suffit à faire comprendre à McGonogall qu'elle devait poursuivre son explication.

Bien, obtempéra-t-elle. Tu n'es pas sans savoir que la magie a disparut durant un certain temps ?

C'est ce que je croyais, mais ça n'empêchait pas les mangemorts de lancer des boules de feu hier !

ça aurait été plus simple à expliquer si tu étais déjà en septième année…

Tu prendras bien un petit déjeuner ? Thé ? Croissant ?

Sans attendre de réponse, elle effectua un mouvement souple du poignet, et le plateau repas apparut sur le bureau.

Jusqu'à maintenant, Harry n'en avait pas eut conscience, mais la vue de la nourriture le rappela à sa faim. Reconnaissant, il attrapa une viennoiserie et l'engloutit.

Une tasse de thé fumant à la main, la sorcière reprit sur le ton de l'enseignement.

Les professeurs Binns ou Flitwick auraient été plus à même de te l'expliquer… Il faut que tu saches qu'il n'existe pas qu'une seule forme de magie. Tu dois déjà t'en douter…

Les elfes de maison, et toutes les autres espèces magiques ?

Oui, c'est bien de cela que je parle. On ne sait pas où est apparu la magie en premier, mais une chose est sur : Ce n'est pas chez les humains. Les premiers sorciers étaient les guérisseurs à l'aube de l'humanité. A partir de là, les pouvoirs se sont développés et diversifiés, petit à petit, des liens se sont créés avec les autres espèces, et des objets ont été ensorcelés jusqu'à notre époque. Aujourd'hui, une minorité de formes de magie perdure, celle des sorciers dominant, même si elle n'est pas la plus puissante.

Dumbledore et Voldemort utilisaient donc une autre forme de magie ? Elle était très puissante, alors pourquoi ne pas l'utiliser plus souvent ? Et surtout, quel est le rapport avec Sirius ?

Je t'ai dit que ce serait un peu long, alors patience ; et surtout, écoute ! Durant la journée d'hier, la magie que nous pratiquons en tant que sorcier avait disparut. D'une part, cet évènement a permit à des sorciers, qui en connaissaient l'existence, de pratiquer la magie communément appelée 'des éléments' ; et d'autre part, il a inactivé les nombreux objets magiques ensorcelés par des sorciers. L'arche où était enfermée ton parrain a été construite en partie par des sorciers, donc elle n'a pas échappé à cette perturbation de la magie. Est-ce que tu comprends maintenant ?

L'arche a relâché Sirius… réfléchit Harry. Ça explique qu'il en soit sortit, mais pas qu'il veuille faire je ne sais quoi au professeur Dumbledore !

C'est vrai. Qui voudrait faire du mal à un adorable vieillard tel que lui ? Personne de sensé en tout cas… J'ai donc une hypothèse pour expliquer la soudaine perte de raison de Mr Black. Si cet arche pose autant de problème, c'est parce qu'elle n'a pas été construite que par des sorciers. Il y a longtemps, quand les Tuatha de danann vivaient encore parmi nous, ils apposèrent un sceau secret sur cet édifice, en faisant une prison dont il est impossible de s'échapper entier. Je crains donc que Sirius n'est subit les conséquences de ce sceau… Et que seule une partie de sa personne n'ait échappé à son emprise.

Les Tuatha de danann ? On dirait le nom d'un groupe de musique…

Tu ne sais pas ce que sont les tuatha de danann ! Harry ! Que fais-tu durant tes cours d'histoire de la magie ?

Euh ? C'est-à-dire que… Je n'ai pas encore eu le temps de réviser mes cours en vue des examens, et puis, sans doute que ma mémoire a été légèrement altérée. Vous savez, par les interrogatoires, le veritaserum, …

Sans doute sa justification ne parut pas très crédible.

Moui, poursuivit le professeur. Pour l'instant, tout ce que tu as à savoir, c'est qu'il s'agit d'une espèce aujourd'hui disparut, qui vivait il y a des milliers d'années. Elle ne se contentait pas de pratiquer la magie, elle était la magie même.

Comment peut-on être la magie ?

Je ne saurais te répondre, Harry. Je crains que ça ne dépasse mes compétences !

Et ils auraient apportés leur contribution à la construction de cette arche… ?

Oui, mais le problème est justement qu'on ne sait pas de quelle façon. Tu comprends pourquoi il est difficile de dire ce qui est arrivé à Sirius.

Je comprends… Il ne faut pas le laisser seul dans ce cas, on ne sait pas ce qui peut lui arriver ! Ni ce qu'il est capable de faire…

Ne t'inquiète pas trop, Harry, les Tuatha étaient des êtres certes maîtres dans l'art de la guerre, mais ils se refusaient à utiliser la magie à des fins maléfiques. Normalement, il ne lui est rien arrivé de… mauvais.

ça ne me rassure qu'à moitié…

Tu disais qu'il est dans l'école ?

Oui, il veut à tout prix trouver le professeur Dumbledore.

C'est déjà une bonne chose. Il sera plus facile de le retrouver.

Brusquement, Harry se leva.

Laissez moi m'en charger, je n'aurais pas de mal à le retrouver !

Pourquoi n'y avait-il pas pensé plutôt d'ailleurs ? La carte des maraudeurs ! Avec elle, il ne mettrait pas longtemps à le localiser.

Harry ! L'arrêta sa directrice d'une voix d'où perçait l'embarras. Les choses ne sont pas si simples, je crains que tu ne puisses poursuivre ce projet dans l'immédiat…

Inquiété par le ton de sa voix, le jeune homme s'interrompit dans son mouvement, et tourna un regard interrogateur vers la sorcière.

Avec la disparition de la magie et les nombreuses attaques des mangemorts, les choses se sont passablement complexifiées.

Qu'est-ce que vous voulez dire ? demanda Harry.

Incapable de cacher son inquiétude, il se rassit. Il avait plus ou moins réussit à se rassurer quand aux sorts de ses amis, mais il n'était plus sur de rien.

Oh ! Rien de grave ! Enfin… Aucun blessé grave à déplorer si c'est ce qui t'inquiète.

Mais alors… Quoi ?

Indécise, Minerva McGonogall détourna les yeux du regard fixe de son élève et alla murmurer quelques mots à un tableau représentant une infirmière à moitié endormie, un étrange instrument à la main.

Une fois que cette dernière eut disparut du cadre, le professeur fit face à Harry.

Il est préférable que tu ne l'apprennes pas de moi. Si tu te sens capable de voyager en cheminette, j'ai juste le temps de te conduire à sainte Mangouste avant le début des cours. Les élèves vont sans doute s'inquiéter de mon absence au repas, mais ils s'en remettront.

Harry eut beau protesté, il ne put arracher la moindre explication de la part de sa directrice de maison.

Chemin faisant, elle lui raconta tout de même ce qui s'était passé dans le monde de la magie durant son absence forcée.

Les attaques multiples des mangemorts, les pertes subies par le monde des sorciers, les conséquences de la journée d'hier,… les choses lui apparaissaient maintenant plus clairement, ainsi que la raison de l'ambiance chargée du château.

Harry n'avait pas été le seul à souffrir cette dernière semaine, loin de là.

De nombreuses personnes étaient mortes, et sur un autre plan, le monde de la magie avait vécu une crise ne connaissant aucun précèdent.

De nombreux bâtiments dissimulés par un sortilège s'étaient vus révélés aux moldus, et même si cet incident ne présentait pas de conséquences néfastes quand à la dissimulation du monde de la magie aux yeux des moldus d'après le professeur de métamorphose, Harry pressentait qu'elle ne lui disait pas tout.

la guerre des armes a commencé, conclut tristement McGonagall, ainsi que celle, plus discrète, plus sourde, mais non moins dangereuse, qualifiée de stratégique.

Saisit d'une intuition soudaine, les doigts plongés dans la poudre de cheminette, Harry se tourna vers son professeur.

Les Weasley…

Tu auras bien assez tôt la réponse à toutes tes questions, le coupa Minerva McGonogall.

Doucement, elle le poussa vers l'âtre du feu.

Albus vous attendait plus tôt, tu le trouveras au quatrième étage (pathologie des sortilèges) troisième porte à gauche, salle Igor Brontinski. Vas-y directement sans demander ton chemin, normalement quelqu'un de l'ordre t'attend dans le hall où se trouve la cheminée. Si tu vois Alastor Maugrey, ou Remus, dit lui de venir à Poudlard. Ne t'inquiète pas, nous allons nous occuper de Sirius.

Acquiesçant d'un hochement de tête, Harry jeta la poudre de cheminette, et prononça distinctement sa destination.

Il ne savait que penser de ce qui se passait, devait-il se réjouir ? Devait-il craindre pour ses amis ? Son cœur lui criait de se dédoubler, mais malheureusement, il ne savait même pas si c'était possible…

Pour complément : les tuatha de danann existe réellement. Faite une petite recherche en mythologie celtique ! D'ailleurs, si j ai bien comprit, ils ont inspiré les elfes du seigneur des anneaux.

Finito por el momento !

Vous avez aimé ma petite surprise ?

La grande question… arriverais je a finir cette fic avant la sortie du tome six ? c'est pas gagné… mais je ferais mon possible ! Promis. Surtout que j'ai plein de truc a expliquer, et il fo le faire ne finesse…

Bon, pas de blabla ! a bientôt pour la suite !