Fanfiction Naruto : « on ne badine pas avec le Sharingan »
Genre : romance/romance
Avec des personnages incroyables comme Tenten.
Chapitre 1 : « où la romance/romance commence, avec tout plein de rimes en -ance »
C'était un soir d'été, dans la tranquille bourgade de Konoha. Une légère brise s'était levée, faisant défiler les nuages en silence devant la pleine lune.
Le sable de la rue principale crissait sous les pas de Shikamaru. Le jeune homme rentrait tranquillement chez lui après une dure journée de repos dans un hamac installé dans la forêt. Ca peut paraître facile comme activité, mais la forêt jouxtant le village de Konoha est infestée de créatures monstrueuses. Il faut donc une bonne dose de courage pour aller piquer un somme là-bas, un courage qui ne fait pas défaut à notre ami blasé.
Vous me direz sans doute « pourquoi ne pas plutôt dormir en sécurité dans sa chambre ? » et vous aurez raison. La raison était que...
cherche une raison
... Shikamaru recherchait le frais, or dans sa chambre il faisait au moins 45°, tout ça à cause de cette saleté de fenêtre bloquée par...
... hé, vous arrêtez de poser des questions qui n'ont rien à voir avec la romance/romance ! Non parce qu'on s'éloigne du sujet là.
auteur psychologiquement instable
Shika (pour les intimes) avançait donc d'un pas sûr dans la rue principale du village lorsqu'il se sentit épié. Oui, il en était sûr, quelqu'un le suivait et se dissimulait dans la pénombre. Notre héros se figea.
Il fallait briser le silence qui régnait autour de lui. Il eut une idée.
« C'est toi Tenten ? » se hasarda-t-il.
« -QUOI ! TU ME CONFONDS AVEC CETTE GROSSE LOOSE ! » fit une voix féminine visiblement furieuse.
« -Hahaaaa, mon subfe... suterb... subert... mon piège a fonctionné, espèce d'épieuse pas du tout discrète ! Tu t'es trahie en me répondant ».
« -Je ne me suis pas trahie du tout » répondit l'inconnue, dont les pas résonnaient à présent derrière Shikamaru. « En plus je suis certaine que tu ne m'as pas reconnue ».
La jeune interlocutrice ne semblait pas du tout intimidée par la prestance de notre ami.
Les nuages se dissipèrent un instant, et un rayon d'une blancheur d'albâtre vint illuminer son visage. Shikamaru cilla.
« -Ces cheveux ébourrifés, cet insigne sur ton collier, pas de doute... je ne te reconnais pas. »
« -Mais on s'est combattus férocement il y a quelques jours, comment as-tu pu oublier ! » cria la jeune femme, ce qui eût pour effet de réveiller la moitié de la ville. « Je suis Temari ! Mais si, tu sais, la soeur de Gaara, le nain avec les yeux au beurre noir et la cacahuète géante dans le dos. »
Le sang de Shika ne fit qu'un tour.
« -Mais si bien sûr ! Tu es Temari, que j'ai combattu férocement il y a quelques jours, la soeur de Gaara le nain avec les yeux au beurre noir et la cacahuète géante dans le dos ! »
Il préférait en effet jouer la carte de l'humour plutôt que de combattre Temari. Avec si peu de clarté, ses techniques d'ombre étaient sans doute aussi dévastatrices que les cartes du Deck Pegasus de Yu-Gi-Oh.
« -Tu ne m'avais donc pas oublié ! Quelle émotion ! » lança la jeune femme, qui n'avait même pas remarqué que Shikamaru venait simplement de répéter sa phrase. Un nouveau rayon lunaire révéla une Temari dont les joues s'étaient subitement empourprées.
« Etrange... Elle n'a pas l'air là pour me chercher des noises. C'est vraiment inquiétant. » pensa notre héros.
Temari s'était encore rapprochée. Shikamaru ne savait pas comment réagir. L'envie de fuir se faisait sentir, mais il était comme figé sur place. Une goutte de sueur perla à son front.
« Tu sais, Shikamiaou... » déclara Temari d'une voix langoureuse.
« -Ha non je t'arrête tout de suite, tu te trompes de personne. Moi je suis Shikamaru, pas Shikamiaou. Lui c'est un de mes cousins germains par alliance. En effet, il y a environ 9 ans et demi, la demi-soeur de ma maman, celle qui a une prothèse au genou gau... »
Mais il n'avait pas terminé sa passionnante explication que la jeune femme lui sauta dessus telle la misère sur le pauvre monde. Nos deux protagonistes s'écroulèrent au sol.
« Que tu es fort, que tu es beau, que tu sens bon le sable chaud ! » cria Temari, pourvue d'une imagination sans limite. Shika avait désormais compris : son ex-adversaire n'en voulait pas à sa vie, elle avait tout simplement craqué pour lui. Il faut dire qu'il était super beau, d'ailleurs ce matin même il s'était fait la réflexion en se regardant dans sa glace. Cette pensée lui arracha un petit sourire confiant... mais soudain il se rendit compte qu'il avait vraiment peur. Une Temari amoureuse était pour lui bien plus effrayante qu'une Temari combattant dans un tournoi !
Il poussa un grand cri et tenta de se dégager de la jeune femme qui avait déjà pris posture à califourchon sur son ventre. Heureusement pour lui, envahie par l'amour, elle tremblait de tous ses membres et était subitement devenue aussi molle que Hinata.
Il s'extirpa donc de sa prison humaine et entreprit de fuir aussi vite qu'il le pourrait.
« REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! » cria Temari folle furieuse. Elle se mit à courir. « JE VAIS TE VIOLER, SHIKAMIAOU, ET TU VAS AIMER CA ! »
Cette dernière réplique glaça le sang du jeune homme, mais il sentait bien qu'il prenait de l'avance. Bientôt il aurait semé son assaillante.
Soudain, un immense filet lui apparut devant le visage. Ses bras et ses jambes s'emmêlèrent, et en un instant il se retrouva par terre, emmailloté et incapable de bouger. Il était prisonnier.
« -Mais qu'est-ce que c'est que ce filet ! » s'écria-t-il.
« -Hahaaaaaa, j'avais tout prévu au cas où. » fit une Temari triomphante. « J'avais préparé ce piège avec un t-shirt de Chôji ».
Shikamaru regarda le sol avec un air blasé. Il était désormais à la merci de la violente passion de Temari.
La jeune femme entreprit de traîner Shikamaru (qui ressemblait à ce moment là plus à un rôti qu'à un beau jeune homme ténébreux) jusqu'à sa planque, mais elle ne vit pas que quelqu'un avec une coupe au bol, un vêtement vert et des yeux tout ronds avec trois pauvres cils en dessous l'épiait à son tour.
Commentaire de l'auteur :
Ben moi je trouve que c'est cool, en plus le chapitre se termine par une phrase vraiment mystérieuse qui ne livre pas son mystère.