Auteur: Miyuki Kurigawa
Genre: Pour l'instant, drama !
Raiting: Anciennement G ...
Me contacter: isys(tiret de soulignement)celaphonia(arobas)hotmail(point)com
Note: Oups .. j'ma aperçue que j'avais oublié le disclaimer, je suis une pas douée ... Alors évidemment, rien ne m'apartient toute est la proprio exclusive de Takaya-sensei ( passez-moi Yun-yun, pourquoi que vous refusez de me répondre ? TT-TT) et je negagne pas d'argent, seulement du plaisir
Résumé: Une bien mauvaise nouvelle plombe l'atmosphère déjà bien lourde de la famille Soma. La mort du Rat a ébranlé bien du monde, et le Dieu ne semble pas enclin à laisser les 12 signes restants à faire leur deuil tranquillement. De leur côté, Tohru et Kyô ne savent pas quoi faire ...
Voilà, en route pour le deuxième chapitre!
A ma première revieweuse: Allie De Zilpa : merci tout plein ; ça me fait réellement plaisir de savoir que quelqu'un suit ma fic! Merci pour tous tes compliments, ça me touche! Au moins je saurais dans quoi me reconvertir si je loupe mon diplôme! J'espère que ce deuxième chapitre ne te décevra pas! A Pluche!
Ne nous décourageons pas
°
Chapitre deuxième: Il faut punir les coupables
°
Trois jours après ... ce qu'ils avaient apellés "ça".
Hatori et Shiguré se tenait dans la même pièce qu'Akito. Agenouillés, ils ne proféraient pas un mot. Akito était étrangement calme. Sans rien dire, il regardait l'oiseau se poser sur sa main, et il l'observait, en silence. Un silence qui finit par bien vite opresser les deux jeunes gens, de l'autre côté. Ils n'avaient pas encore parlé. Le chef les avait fait taire dès leur arrivée.
Mais au fond de lui grondait une colère sans nom, résultat de la perte d'un des membres du Junishi, le préféré du Dieu, le lien le plus fort qu'il pouvait autrefois sentir en lui.
Ce lien s'était fissuré, cassé, évaporé, et lui, il savait à cause de quoi, il savait à cause de qui .. Ces deux-là ne lui apprendrait rien. Il devait punir les coupables. S'ils ne venaient pas eux-même, il irait les chercher.
Puis soudain, froid, glacial, d'un calme qui les firent trembler du plus profond de leur être, il dit:
- Comment avez-vous pu laisser faire ça?
- Akito ...
Le Dieu se retourna vers ses maudits:
- En êtiez-vous jaloux?
- Akito, sa mort nous attriste autant que vous.
Avec un sourire figé, il s'approcha de l'hippocampe qui se tendit et prit son visage entre ses mains glacées.
- Amenez-moi les coupables. Amenez moi le monstre, et la sorcière.
- Comprenez qu'il nous sera impossible de se faire, s'éleva alors la voix calme de Shiguré.
Avec un petit sourire, il lâcha le visage d'Hatori et se dirigea vers le centre de la pièce.
- ARRETEZ DE ME CONTREDIRE! JE SUIS VOTRE DIEU, OBEISSEZ MOI! Ils ont assez flâné dehors! Ils m'ont tué "mon" Yuki, je ne leur pardonnerai jamais ! Personne ne l'aimait comme je l'aime! Il a cru que quelqu'un pourrait l'aimer ! Le Rat est haït de tous ! C'est de votre faute! Vous êtes tous coupables! Eux encore plus! AMENEZ LES MOI! ILS DOIVENT ETRE PUNI !
Akito brisa de toutes ses forces un vase sur le sol, et hatori ne put contenir un tremblement.
- Amenez-les moi, murmura-t-il à nouveau en deux mots cinglants.
Shiguré eut un petit sourire que ne remarqua pas Akito mais Hatori oui. Lentement, ils prirent congé du Dieu.
En sortant du bâtiment, Hatori se doutait bien que Akito avait été très affecté par cette nouvelle, même s'il l'avait senti en premier lieu. Il n'avait pas voulu le croire, après tout, perdre son préféré, est quelque chose d'horrible .. mais s'en prendre ainsi .. à deux personnes innocentes ... Hatori ne comprenait plus rien. Il jeta un œil à Shiguré qui restait calme et impassible de son côté. Il en voulait, à lui, de rester ainsi, toujours. Il se rapellait pourtant bien son accent si sérieux quand il l'avait apellé, ce soir-là. Mais il restait fidèle à lui-même .. se préoccupait de la seule personne importante à ses yeux ...
- Je n'amènerais pas Tohru et Kyô à Akito.
Le médecin en lâcha la cigarette qu'il tenait.
- Qu'est-ce que tu mijotes encore?
- Pas tout de suite.
- Alors tu comptes quand même les amener.
- Elle le demandera. Et je le ferais.
- Tu voudrais bien répondre à mes questions?
- Tiens, ça te dirait de manger avec nous ce soir? Je suis sûre que Tohru acceptera de faire ton plat préféré!
Hatori se contrôla pour ne pas assomer l'écrivain.
Lui même...
Tohru et Kyô étaient restés seuls à la maison, ce jour là. Ils étaient assis, l'un en face de l'autre, sans rien dire, les yeux rivés sur la table comme si elle s'était soudainement mise à chanter. Le temps s'écoulait lentement, alourdissant l'air de minute en minute.
- Tohru ...
Le chat commença brièvement.
- Oui? Répondit -elle avec un retard?
Les mots ne sortirent pas. Une nouvelle fois, ils étaient resté bloqué dans le creux de sa gorge.
- ... Ca va?
Ce n'était pas un simple "ca va" poli. Ni conçu pour la journée et pour être recommencé le lendemain. Elle savait qu'il s'inquétait pour elle, depuis ... depuis "ça". Une boule se noua dans sa gorge et une étrange sensation la prit au ventre.
- Je ... oui ...
- Pourquoi tu mens comme ça?
- Hein?
Elle releva la tête, surprise par ces mots acerbes mais néanmoins empreint de douceur. Le chat s'installe sur l'autre bord du coin et la regarda droit dans les yeux. Elle scruta ses rubis un long moment, puis comme soudain pris de gêne, les joues roses, elle regarda à nouveau la table si décidemment passionnante en cette journée.
- Je .. ne sais plus quoi faire...
Le chat ne dit rien et par son silence l'invita à continuer.
- J'ai essayé .. tout le temps .. de garder le souvenir ...
Si amer ...
- Pour qu'elle soit toujours près de moi ...
Maman ...
- Mais ... Plus les jours passent, et plus en réalité, elle m'échappe ... Je pensais, qu'en gardant ainsi toute trace dans mon cœur de sa présence, sans l'oublier, elle serait toujours là pour moi ...
Je n'ai pas lui dire ... Porte-toi bien ...
- Je ne ... vois plus ... j'étais ...
Kyô-kun...
- Je ne comprends plus ce qu'il m'arrive ... Je sens que quelqu'un d'autre prend sa place .. dans mon cœur ... il lui vole sa place ...
Et petit à petit, elle s'efface ...
- Je pensais que ça s'arrêterai là .. Je voulais être forte, et regarder loin ...
Mais finalement, je ne suis pas capable de voir plus loin que le bout de mon nez!
Kyô alla chercher une des mèches brunes qui recouvraient son joli visage si innocent, et la lui plaça doucement derrière l'oreille.
- Mais finalement, je ne fais que me plaindre, tout le temps ... Je m'accroche toujours à un fantôme ... J'ai peur de marcher seule ..
C'est comme si j'avais soudainement trouvé une main à qui m'accrocher, puis deux.
- Je n'ai rien pu faire ... pour lui! Comme ce matin-là ... Je n'ai rien dit ... Je n'ai pas pu être là ...
Kyô se renfrogna quelque peu. Voilà où elle voulait réellement en venir.
- Je ne suis bonne ... qu'à rien faire!
Elle fondit en larme et se camoufla le visage dans ses mains. Sous ses longs sanglots, il prit soudain son visage dans ses mains, et l'embrassa sur le front.
- Tu mens, encore une fois ... Tu n'es peut-être pas la plus intelligente ... ou la plus sportive .. mais crois-moi, tu es loin d'être ... une "Bonne à rien". Tu fais comme tu peux ... A ton rythme. Et ça va très bien ainsi.
Fais comme tu peux, Tohru. A ton rythme.
- Kyô-kun!
Elle se précipita dans ses bras et ...
POOF !
.. enserra dans les siens un petit chat orange surpris, mais qui se mit aussitôt à ronronner comme un bienheureux dans cette étreinte, un peu salée par les larmes qui s'étaient remises à couler.
Finalement, quoiqu'il pouvait arriver, mon cœur devenait chaque jour un peu plus léger. Et quoiqu'il puisse s'alourdir parfois, il y a avait toujours quelqu'un pour en prendre possession et le soigner. Même si les blessures sont là, même s'il sera difficile de prévoir leur guérison, j'ai quelqu'un pour moi, maintenant ... quelqu'un qui veillera sur moi, à nouveau ... Je ne suis jamais seule ... et encore moins à plaindre...
Il nous a laissé derrière et ça fait mal, mais à deux nous pourrons retourner ce dos pour contempler un sourire calme et chaleureux, à nouveau.
Ne vous inquiétez pas!
Il fait si noir ... qu'est-ce qu'il m'arrive? Qu'est-ce que je fais ici, allongé? Le plafond est bien bas, pourquoi? Hein? Un couvercle? Une ... boîte? Je ... suis où ... ?
NON! Aidez-moi !
Fin de ce chapitre deux( vous avez vu, vous avez droit à un plus ;)). Oui, l'histoire ne progresse pas vite, mais attention le mystère commence (et là, Haru rapplique) !
J'espère que vous avez apprécié :)
A pluche!
Miyuki Kurigawa
PS: je me dois de préciser que l'histoire tourne encore dans ma tête et il est fréquent que je change de chemin en cours de route ... je fais de mon mieux, je fais d'mon mieux, quand petit neurone activé, moi pas contredire petit neurone! ;)
