Nom de la Fanfiction: Il y a une question ...

Auteur: Miyuki , anciennement Nemesistycoon

Me contacter: isys(tiret de soulignement)celaphonia(arobas)hotmail(point)com ( remplacez les pranthèeses par leur contenant, je n'ai pas pu faire autrement, car il refuse de me l'afficher normalement T-T)

Genre: Pour le moment, drama! Mais ça commence à avoir des notes comiques ...

Rating: anciennement G ...

Disclaimer: rien n'est à moi, pas même mon petit Yuki, alors je vais pleurer et bouder dans mon coin jusqu'à qu'on me le donnes. Non mais ...

De nouveaux personnages vont faire leur entrée, et ceux-ci n'appartiennent qu'à moi par contre défense de faire joujou avec, gnak ! (qui a dit :" de toutes façons personne n'en voudrait" ?) A noter que Miyuki Kunigawa n'a aucun rapport avec moi et ce n'est certainement pas moi qui m'infiltre dans ma propre histoire, sinon ce ne serait plus intéressant. Sa sœur, Su-chan et sa meilleure amie Ko-Chan, ainsi que Ayumi m'appartienne. Par contre, j'utilise le nom de Nyozéka et quelque peu l'histoire d'Alice 19th, qui sont comme chacun ne le sait peut-être pas à Yuu Watase (Fushigi Yugi, Fushiyu la légende de Gembu, Imadoki, Appare Jipangu, Alice 19th) Ceci n'est en aucun cas un Cross Over.

RAR: Mikki-Chan: J'adore ta fic elle est très émouvante!
Je suis pas une fana du rat ms kan j'ai lu (et réalisé) kil était mort, j'avoue ke kelkes kleenex y sont passé!lol
En tout cas tu écris très bien tu a beaucoups de talent!
Je suis très impatiente de lire la suite

R: Excuse-moi de t'avoir fait attendre si longtemps o , j'ai mis du temps à trouver l'inspiration et le temps, mais finalement, le voilà! Je suis très flattée par ton review, ça me touche beaucoup, merci énormément! Pauvres kleenex! Ils ne méritaient pas de mourir! Lol !si j'arrive à émouvoir les gens comme ça, alors je suis très heureuse (qui a dit "elle aime bien faire pleurer les gens la sadique" ?) Alors, comme je le dois, voici le troisième chapitre, en espérant qu'il ne te décevra pas ... Bonne lecture ;)

Résumé: Shiguré protège à sa manière les deux coupables auto présumé par Akito, tout du moins, tant que ça l'arrange. Le médecin ne le comprend pas, et Tohru et Kyo, de leur côté, se sont rapproché: Tohru finit par livrer les sentiments qui abritaient son cœur ...


Ne nous décourageons pas


°

Chapitre Troisième: Quelque chose qui se prépare juste à côté

°


L'atmosphère devenait de plus en plus irrespirable. Au fur à mesure qu'il s'affolait et qu'il grattait frénétiquement contre les parois de bois de ce qu'il avait inconsciemment apellé sa prison, il sentait que son corps s'étouffait et sa raison avec; déjà, il n'était plus entièrement maître de ses mouvements, et il lui semblait que son esprit était parti vagabonder dans les limbes en laissant derrière lui une coquille vide agitée de soubresauts désespérés. Personne ne l'entendra donc jamais!

JE VOUS EN PRIE!

SORTEZ MOI DE LA!


- ... hein?

- Tohru, tu n'écoutais pas?

- Pardon, excusez-moi Shiguré-san, j'étais ailleurs, fit l'onigri en baissant piteusement le regard.

- Je disais simplement que Hatori-chan nous fait la joie de venir, et j'espérais que ça ne te dérangeais pas d'ajouter un couvert de plus!

Hatori ne dit rien mais le regard évocateur qu'il lança à Shigué montrait clairement qu'il avait envie d'assomer l'écrivain pour le faire se tenir tranquille.

- Ah mais, non pas du tout: bien au contraire, fit-elle en se tournant vers le médecin, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de vos nouvelles, Hatori-san! Je suis ravie que vous veniez ce soir!

En fait, nous ne nous étions pas revu depuis ... depuis ça ...

- Je m'y mets de suite! S'écria-t-elle en se dirigeant d'un pas sautillant vers la cuisine.

- Au fait, où est Kyon Kyon? S'enquit soudain l'écrivain.

- Arrête de m'apeller comme ça, sale clebs! S'éleva une voix contrie du fin fond du salon!

-Ah! Je crois qu'on l'a trouvé!

Shiguré se dirigea à petit pas vers lui, et de la pointe de son éventail inséparable (un Shiguré sans son éventail n'est pas un Shiguré) le toucha à la base du cou:

- Chat!

Shiguré se prit un poing magistral bien placé par un Kyô en fureur et aux cheveux hérissés comme ... les poils d'un chat sur son échine.

Hatori entra à son tour, et lança un regard fatigué sur la silhouette à terre.

- Bonjour Kyô.

- Groumpf, qu'est-ce que tu viens faire là! Bougonna-t-il de son ton aimable et chaleureux.

- J'ai simplement été invité à dîner ...

-Voilà c'est prêt ! atterit la nigiri au milieu de la ... conversation.

- Ah, nous allons pouvoir nous remplir dignement la panse! Lui répondit l'écrivain avec un gros pansement en croix sur le haut du crâne.

Une veine apparut sur le front de Kyô.

Au dehors, une goutte, qui menaçait de tomber du haut de la gouttière, chûr finalement sur le sol en un petit bruit. Bientôt, des milliers de consoeurs vinrent la rejoindre et formèrent une écaille d'eau sur le toit et l'environnement de la maison, réduisant au silence le bruit qui s'échappait de la pièce illuminée et qui résonnait de joie, redevenue enfin vivante. Malgré le fait que cette joie ne serait jamais comme avant, Tohru n'avait pu empêcher un rire de gaieté s'échapper de sa gorge, ce qui fit aussitôt taire et rougir le chat.

Tu vois ... On ne t'oublie pas. On fait comme avant, mais on sait que tu n'es pas là comme avant. Tu vis ici, à présent. Tu es notre souvenir commun, et voilà comment tu continues à vivre malgré tout. On le voit, maintenant. Tu nous souris, comme avant ...

Un éclair zébra férocement le ciel en un long pourtour lumineux blanc.

Mais tu ignores, Tohru, même si tu ris ... Tu ignores ce qu'il va vous arriver ... Fuyez, tant que vous pouvez, loin d'ici !


Il fallait qu'il se calme. A tout prix. Le noir, l'air irrespirable, ça lui faisait peur, bien plus qu'il ne l'aurait cru, encore au dehors. C'était si effrayant! Et comment décrire cette sensation hideuse de son encéphale qui s'étouffe peu à peu et oublie comment fonctionner?

Il faut continuer à tambouriner.

Il faut continuer à hurler.

Il faut continuer à s'emplir les poumons d'un oxygène inexistant et étouffer à leur tour organes et veines.

Un craquement horrible se fit entendre.

Redoublant d'efforts, il continua à tambouriner sauvagement sur les lattes, chaque mouvement lui arrachant une douleur foudroyante dans ses muscles, lui voilant la vision et assourdissant ses oreilles déjà bien ineffectives.

Quelqu'un va t'entendre. Il faut continuer à frapper.

Quelqu'un va venir. Il faut continuer à hurler.

Il faut continuer à remplir ses poumons et ignorer la brûlure de tes bronches.

Soudainement, son poing traversa littéralement les planches de bois et s'écorcha sur les fibres de bois tendues comme des aiguilles, entrant en contact avec une masse dur et froide qui s'engouffra au sein même de sa boîte par l'ouverture, faisant par là-même céder le reste de son plafond. Ses yeux s'agrandirent d'abomination.

JE VOUS EN PRIE!

Des larmes fugaces perlèrent à ses yeux, tandis que lui semblait s'envoler son dernier espoir de respirer.

Il est là!

Qu'est-ce qu'il lui arrive?

Il faut l'aider!

Vite, creusons!

Il rouvrit subitement ses yeux. A qui appartenaient ces toutes petites voix suraigüs? Une demi dizaine de paires d'yeux brillants comme le rubis le scrutait à travers l'éboulement.

Il est encore vivant!

On va t'aider!

Vite, grattons!

Tout va bien!

Il n'en était pas si sûr ...


Trois jours avant. Une maison sobre, style européen, dans le Kanto, d'où surgissait une lumière jaune filtrée à travers un volet mal fermé du premier.

- J'veux pas ! s'écria une voix énervé et fatiguée.

- Pas de discussion, c'est ton tour, file feignasse! Hurla une deuxième voix.

- Ko-Chan j'te savais pas si méchante!

- Allez, au boulot! Su-chan viens m'aider à mettre ta feignasse de sœur devant l'évier!

- D'accord, d'accord, ça va, j'vais la faire! Répliqua vivement la première voix.

La dénommée Su-Chan fit son apparition dans la cuisine. Petite, elle portait deux fines couettes claires de chaque côté de sa tête, et tout son arrière crâne semblait être rasé, tant ses cheveux paraissaient noirs et courts. Ko-Chan leva son pouce vers elle et s'écria:

- Merci de ton efficacité!

- De rien, répondit celle-ci sobrement.

- Kyu kyu! Fit une quatrième voix flûtée.

Une espèce de boule de poils volante apparu dans l'encadrement de porte, passa à côté de Su-Chan et voleta dans la cuisine.

- Les filles, vous allez être contente, y'a enfin des nouvelles!

- Du travail? S'exclamèrent-elles toutes ensembles.

- Pas trop tôt! S'écria la première voix!

- Miyuki, ne te plains pas, t'en a déjà un super amusant!

Une assiette vola au desus de la pluche qui l'évita d'u écart vers la droite:

- Ah, la ferme!

- Je te préviens que si tu casses tu payes, s'agaça la peluche.

- Elle n'a pas un rond, vu qu'elle n'est pas capable de faire son travail corectement!

- On va dire qu'il y avait un argument de masse ...

- Il a pas tenu longtemps face à son charme, cet argument! Ayumi l'a emporté haut-la-main!

- Mais c'est fini de vous fiche de ma gueule! Hurla-t-elle en freesbisant une deuxième assiette entre les deux sus-nommées qui s'écartèrent en un parfait miroir pour laisser passer le projectile.

-Très bien, fit la voix flûtée en sortant d'un carnet, j'ajoute au crédit!

- Nyozéka, si tu tiens à ne pas finir en soupe de chauve souris j'te conseille de la mettre en veilleuse!

- Et puisque c'est comme ça restez incultes!

- Arrête, Nyo-Nyo, on a besoin de ce travail, depuis le temps qu'on l'attend! S'impatienta Ko-Chan.

- Je ne parle plus aux plongeuses arriérées!

Vouu! Troisème assiette en chute libre.

- Ca n'a pas d'humour ces masters décidément ...

Nyozéka voleta à l'aide de ses ailes de cuir noir jusqu'au salon, suivit par Ko-Chan et Su-cha, et Miyuki tout de même qui laissait en plan la vaisselle, trop ravie de cette occasion.

- Voilà. Ca y est, "ça" est enclenché.

- Ca? Répétèrent-elles comme un chœur parfait.

- Ce pourquoi on avait décidées d'enlever à Kyö sa forme de chat-démon, vous avez déjà oublié?

- Il s'est passée beaucoup de choses, alors si tu pouvais faire un résumé ... M'étonnerait pas qu'on soit les seules à être perdues dans l'histoire, maugréa Miyuki.

- Il faut que je reprenne tout depuis le début du Juunishi?

- Seulement à partir du moment où l'exorcisme de Kyô a raté, répondit impassiblement Su-chan.

- Grâce au fin concours de Miyuki ... commença Ko-chan.

- Vous voulez vraiment mourir avant l'heure?

Bat-kick de Nyozéka sur l'arrière crâne de Miyuki.

- Vous savez que le Chat et le Rat ne peuvent pas s'entendre et que tout est sensé les éparer ...

-Oui, la force d'Imposition, ça on s'en rappelle, maugréa Miyuki.

Coup de Ko-Chan à la façon de Kakeru.

- Or, il se trouve qu'un évènement extérieure soit venu rompre cette force, et que celle-ci essaye de rentrer à nouveau en jeu. Quelqu'un, ou plutôt quelqu'une a réussit, je ne sais comment, à les rapprocher suffisamment pour que leur haine disparaisse de façon considérable. Ce qui ne devait concerner que les êtres, de nom respectifs Kyô et Yuki, s'est mis à déteindre sur leurs animaux. Et c'est là que la Force d'Imposition a resurgit et s'est mise à étendre son manteau impitoyable sur nos deux protagonistes ...

- Où as-tu trouvé cette lampe de poche? Interrogea aussitôt Su-Chan?

- Suzuki, tu me casses tout, c'est même plus drôle! Bon, elle a refait surface, et le Rat est mort.

- Chouette! S'écria Ko-chan.

- Pourquoi tu ne te réveille que quand y'a du sang des tripes et des boyaux?

- Sahce que la réponse à "pourquoi" est toujours "pourquoi pas"!

- Koharu, parfois tu m'fatigues ...

- Retournes à ta vaiselle si tu t'endors!

- Je vous signale que vous devriez être secouées par l'évènement et en train de chercher vos mouchoirs pour verser votre larme! S'impatienta Nyozéka.

En comptemplant la troupe de bras cassé qui constituait ses masters, Nyozéka prit peur et comprit pourquoi ils n'avaient pu arrêter la naissance du Chat-démon en Kyô Wakamiya, leur ancien compagnon de classe.

- Je te rappelle que nous n'étions qu'au collège et frêles, jeunes, pures et innocentes! S'indigna Miyu.

- Oups, j'ai pensé tout haut!

- Ton sens de l'observation m'étonnera toujours! On est sensé faire quoi dans l'histoire?

- Pour l'instant rien du tout, on se contente de surveiller les Chats-Démons! Un Rat va prochainement naître, et les C.D ne vont pas s'en arrêter là. Ils vont devenir de plus en plus dangereux, et ça ne m'étonnerait pas qu'oin ait affaire à beaucoup plus gros.

- Zut alors, si les C.D deviennent dangereux va falloir que je pense à éteindre ma chaîne, laissa échapper Miyu.

Bat-kick + art de Kakeru façon Koharu(ou le contraire ...).

- Et c'est mon humour qui craint après?

- What a fear foot (1), bougonna-t-elle en se tenant la tête à deux mains.

- Bon, si c'est tout ce qu'on devait savoir pour le moment, je vais me coucher, décréta Suzuki toujours aussi calme.

-Bonne idée! S'écria Miyu en se levant.

- Hep! Toi, t'as ta vaiselle!

- Ouin!

- Ah, j'ai oublié de vous dire! A partir de lundi, vous changez de lycée, vous allez à Kaibara! s'écria la chauve-souris.

GROS SILENCE.

- Quoi ? S'écrièrent Koharu et Miyuki qui se tenaient chacune par le col.

- Je sais, c'est seulement maintenant que je vous le dis! Mais ça valait le coup rien que pour voir la tête que vous faites!

- M-mais comment va-t-on faire pour prévenir les professeurs? Et d'abord il est où? ronchonna Miyuki

-A peine à quelques rues d'ici!

Colère vibrante qui fait brûler l'air (Miyuki ne fait jamais comme tout le monde)

- Et c'est seulement maintenant que tu nous dis ça? Alors qu'on s'est fadé je ne sais combien de voyages en bus infâmes jusqu'à la ville d'à côté?

- Si j'avais su que tu étais feignasse à ce point crois-moi que je te l'aurais dit encore plus tard!Sur ce, good night!

- Hé, attends ! hurla Koharu en courant après Nyozéka qui volait vers le haut de la maison. Tu pourrais au moins nous dire pourquoi!

- Demain!

La nuit était maintenant tombée entièrement, veloutant l'air emplie du parfum des cerisiers. Les jours qui venaient se montraient chargés.

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POCOT! Et un troisième chapitre de pondu! Enfin j'ai retrouve cette foutue inspiration! J'espère qu'il vous plaira tout autant que les deux autres!

Le ton est devenu beaucoup plus comique vers la fin, mais je voulais un peu dissiper le drame, et puis j'étais totalement incapable de garder mon sérieux avec les quatre nouveaux personnages.

C'est confus pour le moment, tout du moins, je sais que beaucoup de questions se sont vu soulevées, mais ne vous inquiétez pas, vous aurez vos réponses:) Vous venez de faire la connaissance des "Masters", de la Force d'Imposition et des Chats-Démons... Késako? Ces termes vous seront explicités dans les prochains chapitres, ne perdez pas espoir ;) Je sais aussi que mes retours temporels sont délicats, mais on arrive à suivre, si si je vous jure! Même moi j'arrive à ne pas m'empêtrer dans mes pages, omedeto!

J'espère que vous avez aimé, moi je me suis régalé à l'écrire, c'est déjà ça, vous me direz!

Vous avez deviné qui parle en italique? J'espère que je n'ai pas laissé trop d'indices ... :)

A la prochaine!

Sayonara to arigato!

(1) What a fear foot: littéralement: quel pied effrayant! Mais ici, ça n'a absolument pas ce sens: en le prononçant vite et à la française, ça donne: vat'fifout! Qu'on reconnaîtrait comme: va te faire fou... Le voile est levé, omedeto! ;)