Nom de la Fanfiction: Ne nous décourageons pas
Auteur: Miyuki Kurigawa, anciennement Nemesistycoon.
Me contacter: isys(tiret de soulignement)celaphonia(arobase)hotmail(point)com ( remplacez les parenthèses par leur contenant, je n'ai pas pu faire autrement, car il refuse de me l'afficher normalement T-T)
Genre: Pour le moment, Drama! Mais ça commence à avoir des notes comiques ...
Rating: anciennement G ... K, quoi …
Disclaimer: rien n'est à moi, pas même mon petit Yuki, alors je vais pleurer et bouder dans mon coin jusqu'à qu'on me le donnes. Non mais ...
De nouveaux personnages vont faire leur entrée, et ceux-ci n'appartiennent qu'à moi par contre, défense de faire joujou avec, gnak ! (qui a dit :" de toutes façons personne n'en voudrait" ?) A noter que Miyuki Kunigawa n'a aucun rapport avec moi et ce n'est certainement pas moi qui m'infiltre dans ma propre histoire, sinon ce ne serait plus intéressant. Sa sœur, Suzuki et sa meilleure amie Koharu, ainsi que Ayumi et Kyô Wtanuki (voir erratum) m'appartiennent. Par contre, j'utilise le nom de Nyozéka et quelque peu l'histoire d'Alice 19th, qui sont comme chacun ne le sait peut-être pas à Yuu Watase (Fushigi Yugi, Fushiyu la légende de Gembu, Imadoki, Appare Jipangu, Alice 19th) Ceci n'est en aucun cas un Cross Over.
! Erratum :
° le nouveau personnage « Kyô Wakamiya » non seulement ne m'appartient pas, mais en plus il n'a rien à faire là ! J'ai oublié de changer son nom par rapport à la fic papier que j'ai retranscrit directement sur Word en oubliant ce détail. J'espère que vous voudrez bien m'excuser de cet incident, j'en suis toute confuse …
Vous pourrez donc trouver le nouveau personnage sous ce nom suivant : Kyô Watanuki (Avouez que les différences ne sont pas grandes … greu)
° Enfin, pour les lecteurs les plus avisés, vous aurez certainement remarqué que ma fic a changé de nom en cours de route, puisque sur l'ancienne présentation, elle s'appelait « Il y a une question » … eh oui, c'est ça le piège lorsque l'on fait tout le temps de la copie/colle ! J'ai rectifié …
RAR :
Léna : Je suis morte de rire par les 4 nouveaux personnages :D
R : Ben, ils nous ressemblent un peu, quelle meilleure inspiration pour un auteur débutant que son entourage ? (Si, ses rêves peut-être … ça me fait penser que je devrais faire de ce rêve une fic, vu que j'en ai déjà fait une BD …) Le rapport ? Aucun …
Gros bisous Lna-Chan et merci pour ta review !
Kyarah : Nyozéka, Kyô Wakamiya... c'est tiré tout droit de Alice 19th, n'est-ce pas? Il va y avoir des lotis? Et je suis certaine que c'est Yuki qui suffoque... En tous cas, j'ai hâte de savoir la suite!
R : Oui, c'est bien du Alice 19th mais j'ai un peu trop pris d'A19 avec Kyô Wakamiya, comme au départ j'avais écrit cette fic sur papier, enfin les grandes étapes, et que j'ai bêtement recopié, voilà le résultat … Donc, changement de nom de famille pour le perso et tout est bien qui finit bien ! Normalement dans la bonne continuation des choses, non, il n'y aura pas de lotis, mais sait-on jamais, peut-être que ça m'aiderait … Il faudra surveiller ;D
Enfin, il se pourrait que pour Yun-Chan, tu aies raison … Fortement raison ... encore un peu de patience :D j'espère que ce chapitre te plaira ;) !
Ankou : Sukiyanen Chdori :)
C'est très joliment écrit tout ça !
R : Même si tu n'as rien compris mdr ! Il va falloir que je te fasse faire une cure de Furuba , tu verras après tu comprendras tout ! Bisous namour o Sukiyanen !
Mikki-Chan:
oh non c'est Yuki qui a été enterré vivant! oh non ça me fout les boules ce genre de truc! (décidément tu m'en fait ressentir des émotions XD )
En tt cas jadore les news personnages!
Et le petite feinte "what a fear foot" mdr j'y avais pas pensé sur le moment XD
Que dire de plus? tu écrit toujours aussi bien et j'était trop contente d'avoir pu lire un nouveau chapitre :D
Vivement la suite!
R: Mikki-chan! Je suis ravie que tu sois revenue lire un chapitre, ça me rend super contente! Me voilà motivée ! Merci pour tes compliments et (attention ça fait annonce de pub) pour ta fidélité ! Ca me fait plaisir que tu aimes les nouveaux personnages, ils n'ont pas un caractère facile pourtant, et qu'est-ce qu'ils (elles!) peuvent être chiantes ... lol!
Je trouve que la feinte est une manière polie de dire à eux qui comprennent ce qu'on a envie de dire sans que personne ne comprennent, et c'est toujours rigolo de voir la tête des autres parfois (les autres: "au secours, des folles!")
Merci encore à toi de me suivre, voici un nouveau chapitre qui j'espère te plaira tout autant que les trois autres!
A pluche ! ;)
Bonne lecture :D
Résumé : Shiguré n'a toujours pas dit ce que Akito manigançait contre Tohru et Kyô, mais le médecin, lui semble plus enclin à leur dire … De l'autre côté, dans le Kanto également, le jour de la mort du rat, une famille bien agité et leur chauve-souris messager a commencé à s'éveiller pour un mystérieux travail. Il semblerait qu'une certaine personne se soit fait enfermé par erreur …
Ne nous décourageons pas
°
Chapitre Quatrième : Brisons la glace
°
Manoir des Soma, trois jours après « ça ».
La pièce était plongé dans le sombre, seules les premières lattes du plancher étaient éclairé par des rayons fugitifs du timide soleil automnal. Les nuages couraient dans le ciel et s'effilochaient dans les grandes branches noires des arbres, dénudées de leur parure de feuilles or et feu. Quelques éphémères pétales de cerisiers faisaient encore la course devant une silhouette allongée, enveloppée dans un grand kimono, qui semble-t-il était trop lâche pour sa carrure frêle. Akito écarta vainement une longue mèche noire de devant son visage. L'air était froid, mais il ne voulait pas rester à l'intérieur, cet intérieur étouffant. Il allait attraper froid, encore. Hatori allait encore le gronder.
Il eut un sourire méchant et narquois. Vraiment, que ce médecin était stupide de vouloir à tout prix préserver sa santé quand on savait qu'il était voué à mourir jeune. Mais il avait gagné. Hatori ne s'éloignait pas de lui. Il ne s'éloignait plus de lui, surtout depuis qu'il avait éloigné cette Kana présomptueuse de son cher maudit.
Tous revenait vers lui. Il allait partir avant eux tous.
Vraiment ?
Il brisa l'aile de l'oiseau qui s'était posé sur sa main. Son préféré, son petit Yuki, qu'il avait pris soin de garder près de lui durant bien des années, on le lui avait pris, sans remords aucun. Ce maudit chat, et cette maudite vilaine fille, c'est à cause d'eux que son petit Rat est mort.
Tout est de leur faute !
Il prit un vase qui se trouvait à sa portée et le balança de toutes ses forces sur le sol. Un bruit de vaisselle classé qui se fit entendre dans tout le bâtiment. Un hurlement de rage qui se répandit sur les murs en une onde d'horreur.
Les servantes accoururent aussitôt, affolées et terrifiées.
Hatori était dans son bureau, là où il passait le plus clair de son temps. Il n'avait plus grande place où il pouvait se rendre, de toutes façons.
En soupirant, il tassa ses feuilles sur son bureau avant de les ranger dans un trieur mauve. Même son travail ne le distrayait plus. La seule chose encore qui lui donnait une raison d'être encore là, c'était peut-être bien cette espèce de protection envers les plus jeunes des maudits - les protéger, et les réconforter à sa manière, ou alors le fait que seul lui avait de l'emprise sur cet excentrique d'Ayamé, et l'insaisissable Shiguré, ou encore par devoir envers tous ces patients qui comptait sur lui pour résoudre leurs problèmes d'origines maladifs, ou bien tout simplement son respect envers son Dieu, qu'il ne craignait pas, mais redoutait, là se portait toute la nuance.
Il faisait tout ce qu'il pouvait pour le guérir de ses migraines incessantes, et fortifiait comme il le pouvait sa santé fragile. Mais Akito avait un sacré caractère, et Dieu seul savait (si encore il ya avait un autre Dieu au dessus de lui) qui lui avait mis toutes ces idées en tête. Il posa son regard olive sur le branches qui dansaient dans l'azur du ciel, quand un horrible cri lui fit dresser les cheveux sur la nuque.
Attrapant sa mallette où reposait ses instruments, il courut aussitôt vers la chambre d'Akito, et ouvrit sa porte à la volée.
-Akito !
Il se tenait au centre de la pièce, son épaule dénudée, et il se tenait la figure dans ses mains ensanglantées. Les deux servantes qui étaient à côté semblaient hystérique d'impuissance.
- Laissez –moi ! leur hurla-t-il soudainement.
- Mais, maître Akito ..
- LAISSEZ MOI !
Le médecin s'approcha d'elle aussi calmement qu'il le pouvait et les pria de partir. Affolées, les yeux en larmes, elles s'exécutèrent finalement et après un dernier regard à Akito, elles fermèrent la porte en silence.
Hatori prit aussitôt les deux poignets frêles dans ses mains et l'obligea à les écarter.
- Akito ?
Le Dieu leva vers lui un regard furieux.
- Tu en as mis du temps !
- Qu'est-ce qu'il t'arrives ! Dis-le moi ! Où t'es-tu fait toutes ces coupures !
- Il est vivant.
- Quoi ?
Le médecin fixa son patient incrédule. Il lui posait une question et il répondait par une énigme charabiesque. Un délire ?
- Il est vivant, Hatori ! Je le sais ! Je l'ai senti, IL est vivant, Le Rat est vivant !
- Qu'est-ce que tu racontes ? lui répondit vivement le médecin, les yeux agrandis par l'abasourdissement et l'anxiété. On vient de l'enterrer, comment veux-tu qu'il soit vivant ! Akito, qu'est-ce qu'il t'arrives ?
Akito repoussa furieusement le médecin en arrière, et voulant se rattrapper, celui-ci fit un faux mouvement et atterrit brutalement sur les fesses, se coupant l'avant bras sur une miette acérée du vase qui n'avait pas bougé.
- Tu me crois fou, c'est ça ?
- Akito, tu sais très bien que …
- Tais-toi ! Je te dis que le rat n'est pas mort. Il est vivant, je le sens à nouveau ! Ca fait deux laborieux jours que je ressens ce lien à nouveau, aussi fort qu'avant. Tu entends !
Hatori ne savait plus quoi penser. Il ne savait pas s'il était sérieux, il ne savait même pas s'il avait envie de croire à ses paroles insensés. Yuki était bel et bien mort, il l'avait ausculté lui-même, ce jour-là. Le cœur s'était arrêté, plus aucune goutte de sang n'était pulsé dans ses veines, sa cage thoracique ne s'élevait plus. Il l'avait vu, bon sang!
Et s'il le croyait, il devait admettre qu'il s'était trompé dans son diagnostic, mais qu'en plus le pauvre Yuki avait du « renaître » juste après son enterrement, quand la terre était encore meuble et fraîche, pour pouvoir s'en sortir, et qu'en plus il avait eu une chance extraordinaire. A ses yeux, c'était tout bonnement impossible. Sous une telle masse, c'était impossible qu'un faux mort puisse se hisser de nouveau à l'air libre. Si le noir et le manque d'oxygène n'avait pas eu raison de lui, dans cet boîte étroite, alors la terre aurait pris le relai en l'écrasant. Non, c'était impossible.
- C'est impossible … murmura-t-il sans s'en apercevoir.
Un bruit d'objet cassé le ramena à la réalité et le fit se recroqueviller sur lui-même.
- Il doit m'être ramené. Il a dû subir d'affreuses choses. Il n'aurait jamais dû partir d'ici.
- Et … Et Kyô… Et Tohru … que vas-tu faire d'eux ?
Akito remonta le kimono sur ses épaules blanches.
- Vous me les amenez. Ils doivent être punis. Personne ne saura ce qu'il est advenu de mon Yuki, et surtout pas eux, eux qui l'ont tué. Ses bourreaux n'ont pas à savoir qu'il existe encore.
Hatori eut un petit sourire intérieur. Ses bourreaux. Il prenait de drôle d'expression pour parler d'innocent. Et de lui même ? Seigneur, non …
- D'ailleurs, ils auraient déjà dû être là.
Hatori déglutit difficilement et se remit sur ses pieds, préparant sa défense aussi bien verbale que physique …
- C'est …
- Je sais que Shiguré est derrière tout ça.
Hatori en serait retombé par terre. Akito ne disait plus rien. La tension qui était monté tout à l'heure semblait avoir oscillé entre pesante et disparition, et en devenait étrangement palpable. Mais il y a toujours un hic dans ces situations, qu'attendait le Dieu pour prononcer ce fameux « mais » ?
- Ramène-moi Yuki.
Hatori eut soudain la sensation qu'il y avait un changement de tension, la colère avait disparu de la voix du chef, et aussi étrange que ça pouvait lui paraître, un ton peiné avait percé durant le temps d'une syllable.
- C'est compris ?
Le ton perçant qu'il avait employé ramena le médecin à la réalité, et sans rien répondre, il déballa sa mallette qui avait été jetée à même la terre quand il s'était aperçu de l'état de la main de Akito. Doucement, il soigna son Dieu, qui s'était assis par terre et ne bougeait plus. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'Hatori s'affairait à bander sa main. De son autre main, il remit en place le col de la blouse qui s'était défait lors de sa course, et le garda ainsi près de lui, ne sentant pas la soudaine tension du médecin qui avait cessé tout mouvement (1).
Quelqu'un frappa à la porte.
Les petites voix s'activèrent bientôt autour de lui, et dégageant la terre meuble, finirent par créer un semblant de chemin plongé dans l'obscurité.
Encore un effort !
Ses yeux se fermaient, la douleur était horrible, il n'était même plus sûr d'avoir assez de force pour continuer.
Ce serait dommage pourtant de s'arrêter là !
Allez, continue !
Nous t'aidons !
Fais comme nous !
Creuse !
La sortie n'est plus loin !
Comment toutes ces voix supportaient cette masse écrasante de terre ? Comment supportaient-elles cette incroyable pression !
Que quelqu'un l'entende par pitié !
Un léger courant d'air frôla son visage durant une fraction de seconde. Mais loin de lui redonner du courage, il eut envie de pleurer et de se laisser mourir pour de bon.
A quoi bon. S'il ne mourait pas étouffé sous des mètres cubes de terre, il mourrait d'épuisement même arrivé à l'air libre.
Courage ! On y arrive
Regarde ! La lune est là !
Creuse !
Des sanglots de désespoirs perlèrent son visage pâle.
L'aube. Le jour de "ça". Miyuki ronflait gentiment empêtrée dans les couvertures de son futon, quand un rayon doré facétieux vint la faire éternuer.
Elle entrouvrit un œil vert et regarda au dehors.
- gnoumpfh ?
- La bête a poussé son cri, retentit une voix.
- Qui me parle ?
- Debout, on a du pain sur la planche, s'agaça Suzuki.
- Parlez pour vous, je l'ai faite hier la vaisselle, aujourd'hui comptez pas sur moi.
- C'est pas de ça qu'on parle idiote ! intervint Nyozéka !
Miyuki se releva vivement :
- Mais qu'est-ce que vous faites toutes dans ma chambre ! Mais c'est pas croyable ! C'est pas la fête de la bière ici, alors dehors ! rugit-elle en flanquant à coup de pied hors de sa chambre les indésirables, y compris sa couverture.
- Quelle agressivité !
- Ne jamais réveiller un chat qui dort, répondit Suzuki.
- Ouais, ben en attendant, Nyo-Nyo tu pourrais nous expliquer qu'est-ce que c'est que cette histoire de changement de lycée, j'ai pas percuté ? demanda Koharu qui état sortie de sa chambre suite au raffut.
Nyozéka voleta dans les airs et s'éleva à la hauteur du nez de Koharu :
Kyû !
Elle lui toucha le bout du nez et s'envola aussitôt dans les escalier en chantonnant : un Mokona(2) qui se balançait, sur une toile toile toile , toile d'araignée …
Elle m'énerve ! persifla Koharu en crispant les doigts et en jetant la tête en arrière.
Suzuki descendit tranquillement au premier (3).
- Les filles ! Attendez ! On a un imprévu ! s'écria soudainement Nyozéka en manquant de buter Suzuki.
Quoi ? s'écrièrent Miyuki et Koharu, la tête passées par-dessus la rambarde.
Le Rat … les chats –démons ne l'ont pas tué !
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Merci à vous d'avoir suivi jusque là. J'espère que ce chapitre ne vous a pas déçue et qu'il vous donne envie de lire la suite.
J'avoue que ce chapitre était beaucoup plus long que les autres, je pense que j'ai eu tort, je vais perdre en régularité …
J'avais une question à vous poser : seriez vous pour ou contre un KyôxYuki ? J'hésite encore entre un KyôxTohru (oui oui vous apprendrez bientôt ce que ce sont dit Kyô et Tohru pour attrister autant le rat, mais auparavant, vous devez répondre à cette question ;) ) et un KyoxYuki .. mmmh …
Je sais que mon titre peut paraître étrange, à vrai dire, je ne sais plus vraiment moi-même pourquoi j'ai choisit celui-là plus qu'un autre … En fait, peut-être était-ce l'évolution entre Hatori et Akito … Ou bien le fait qu'on arrive à percer la neige d'Hatori … Ou encore est-ce la connaissance entre mes lecteurs et mes nouveaux personnages, kya … Ou bien encore autre chose … Si j'ai la réponse, je vous dis
Voilà !
Sayonara to arigato !
Miyuki Kurigawa
(1) Désolée les fans, pas de yaoi ! J'en suis la première déçue, mais peut-être qu'à l'avenir… Vous en pensez quoi ? Un petit HatorixAkito ?
(2) #espace pub! Voir Tsubasa et XXXHolic, de Clamp. Mokona Blanc, de son vrai nom Mokona Modoki fredonnait la même lorsqu'il était dans la République du Kenshin ;)
(3) Le premier japonais équivaut notre rez-de-chaussée à nous.
