Auteur: Miyuki Kurigawa, anciennement Nemesistycoon

Me contacter: isys(tiret de soulignement)celaphonia(arobase)hotmail(point)com ( remplacez les parenthèses par leur contenant, je n'ai pas pu faire autrement, car il refuse de me l'afficher normalement T-T)

Genre: Pour le moment, Drama! Mais ça commence à avoir des notes comiques ... Pour ne pas dire que c'est devenu comique (merci le quatuor de choc) Mais puisqu'il m'a été rapporté que l'équilibre entre les deux était parfait alors moi je suis très contente :)

Rating: anciennement G ... K, quoi …

Disclaimer: rien n'est à moi, pas même mon petit Yuki, alors je vais pleurer et bouder dans mon coin jusqu'à qu'on me le donnes. Non mais ...

De nouveaux personnages vont faire leur entrée, et ceux-ci n'appartiennent qu'à moi par contre, défense de faire joujou avec, gnak ! (qui a dit :" de toutes façons personne n'en voudrait" ?) A noter que Miyuki Kunigawa n'a aucun rapport avec moi et ce n'est certainement pas moi qui m'infiltre dans ma propre histoire, sinon ce ne serait plus intéressant. Sa sœur, Suzuki et sa meilleure amie Koharu, ainsi que Ayumi et Kyô Watanuki m'appartiennent. Par contre, j'utilise le nom de Nyozéka et quelque peu l'histoire d'Alice 19th, qui sont comme chacun ne le sait peut-être pas à Yuu Watase (Fushigi Yugi, Fushiyu la légende de Gembu, Imadoki, Appare Jipangu, Alice 19th, Ayashi no Ceres, Lui ou Rien, Pajama de Ojama) Ceci n'est en aucun cas un Cross Over.

Message à tous mes lecteurs et lectrices: tout d'abord, je tiens à m'excuser platement de vous avoir fait attendre aussi longtemps alors que vous m'envoyiez de supers reviews. Ensuite, je tiens à vous faire savoir que j'essaierai de mettre la suite beaucoup plus rapidement. En fait, je ne tenais pas à updater absolument ce chapitre sept, car j'ai perdu beaucoup de mon inspiration. Fort heureusement sans réellement y penser elle s'est débloqué et j'ai pondu ce que vous allez lire(enfin, heureusement, à vous de voir si je tiens encore la route -o-").

Enfin, je tiens à vous préciser que j'ai esquissé un portrait de Watanuki sur mon espace perso msn, pour ceux qui voudrait voir à quoi ressemble sa bouille :) url: http/spaces(point)msn(point)com(slash)members(slash)celaphonia(slash) oui là aussi il n'a pas voulu me prendre l'adresse TT-TT (et oui oui y'a un salsh de fin XD)

Viendez nombreux:D


RAR:

Kyarah: Alors, ce sera un slash? Yuki avec Kyô?

Et le Kyô Watanuki a bien des réflexes, est-ce qu'il a le même physique que Wakamiya? Et qui veut emmener Yuki? (Je sais, la réponse au prochain chap)

Une leçon de conduire sous la pluie? Eh bien! Moi, le simple fait de toucher un volant m'effraie ' (permis à passer dans un an... beuhh...)

Et y'a encore eut le mélange gagnant, un peu de drama (Yuki/Kyô) et l'humour (Koharu, Suzuki, Nyozéka, Miyuki, Kyô...)

J'ai hâte au prochain chapitre!

Kyarah

R: Merci pour ta review :D et ta fidélité ! Bonne chance pour le permis ! (j'y passe le 27 janvier, ciel) tiens, une autre aventure: la C3 de l'auto école est tombée en panne: le compte tours n'affichait plus rien et aucun moyen de savoir à quelle vitesse je roulais, et tout ça pendant deux heures! (dans ces cas, le mieux est d'avoir l'oreille pour entendre les hurlements du moteur ... -o-") Mais à part ça, il ne faut pas voir peur :) gambatte ! XD

Pour le slash, en fait je sais pas, j'ai envie d'être cruelle avec Kyô XD, oui j'ai eu une nouvelle idée (tu vas me dire, après ce silence ... ça vaut mieux ") Kyô Watanuki n'a pas exactement le même physique que Wakamiya, en fait, si on cherche une ressemble, faut aller voir du côté de Riffel Raffit (Comte Cain). Mais j'ai juste dit une ressemblance, hein ... XD J'ai fait un dessin que j'ai mis sur mon espace perso, si l'envie te prend, va jeter un z'yeux :) les autres personnages ne devraient pas tarder à suivre!

Voilà, j'espère que ce chapitre a valu la peine d'attendre aussi longtemps, et encore désolée pour tout ce silence -o-"

Bignouxes, à plus :)

Lie Chan:R: Waaaah, merci pour toutes ces reviews, je suis vraiment ravie que tu sois venue lire ma fic! Je suis bien contente qu'elle te plaise! Ne t'en fais pas, on va en apprendre sur les trois filles, et c'est pas triste du tout! (enfin ... façon de parler:) ) Disons qu'elles réservent encore des surprises (et pas mal de bêtises, c'est étonnant d'ailleurs que de si petits êtres en cachent autant)

Encore merci pour ton passage sur ma fic et les quatre reviews que tu m'as laissé, j'étais super contente :D

A pluche!

Mikki-Chan: Encore et toujours moi!
Avec un peu de retard cette fois-ci...
Ta fic devient de plus en plus intérressante!
On voit que les liens se tissent entre Yuki et Kyo...et tu les as très bien exprimés, bravo! Sinon,tes personnages sont toujours aussi droles (inconsiemment peut-etre)...
Bon, je suis pas tres compréhensible dans mes coms, mais bon je me comprends et puis tu commences à avoir l'habitude XD !
Ah mais tu as coupé en plein action, du coups, j'ai envie de savoir la suite!
alala...Bon ok, j'arrete de causer toute seule! XD
Sukis
PS: la suiteuh! (stp XD)

R: Coucou, ravie de te revoir! Oui, j'ai l'habitude, et je comprends farpaitement !( entre collègues de l'incompréhensible XD)

Ah oui, je suis douée pour couper l'action (parfois je l'allooonngge et ... oh zut, tout le monde dort! Mais je crois bien qu'à force d'écrire je corrige ce défaut +grosse tête+) Mes personnages sont des comiques, ça me rassure qu'ils soient toujours aussi drôle alors :D parce qu'ils pourraient très bien tomber dans le lourd (Dieu seul sait comme le gouffre est sans fond)

Les liens se tissent entre Kyô et Yuki, tout à fait, une belle expression (je te l'emprunte, gnak) :D mais vu la tournure des choses dans ce chapitre, se pourrait-il que la fragile couverture en création se rompent et s'effiloche? (utilise des métaphores que personne ne comprend!)

Voici la suite, et j'espère, je prie pour que tu l'aimes encore plus que les autres :D

Bignouxes! A pluche :)

Kyoko Soma:Youpi, la suite est super! Ga ga ! (la fille qui s'excite toute seule devant son ordi, la bave dégoulinant sur son menton). Si vraiment, j'ai trop hâte à voir la suite!
Et sinon, ca ma fait plaisir que tu me surnome "la grande Kyoko"! Mia stu sais, je suis pas si grande!
Je supose qu'a présent, tu attend aussi avec impatience le tome 16 de furuba... courage, plus que qq jours !
Voila, c tout, sinon je vais me mettre à parler de mon chat et de mes ongles!
Bisous à toi ! Et excellente continuation.
Papillon rouge

R: Aaaah, tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir que mes lecteurs aient la bave aux menton en lisant ma fic ! (j'ai l'impression d'être hissée au rang des plus grands mangaka, mon rêve+se réveille+)

Oui, tu supposes bien, Grand Papillon Rouge, j'attends le 16 avec impatience, mais je crois que ce n'est pas avant mars-avril TT-TT

La grandeur ne dépend pas uniquement de la taille, sinon j'suis mal barrée+prends des airs mystérieux+ Elle dépend surtout de la fleur que l'on a fait grandir en nous, une belle fleur haute, épanouie, lumineuse, riche en couleurs, et ... ok j'arrêtes là.

Tu peux me parler de ton chat, j'adore les anecdotes avec des animaux, c'est toujours burlesque :D (mon Chon-Chon a mordu sa queue si fort qu'il en a râlé après lui-même)

Voilà, je suis ravie que tu sois revenue me lire :D voici la suite qui j'espère sera encore plus super :)

Tchou:D

Risu: A ben toujours aussi bien! de mieux en mieux même! quelle fin de chapitre tu nous as fait... ... TU VEUX ME TUER OU SA TE FAIT PLAISIR D'ETRE SADIQUE?

Je me suis pas plantée? grande nouvelle! Faut que je fête sa! mdr!

Pkoi tu nous mets pas la suite? tu boudes? met nous la dare dare, sinon je me fâche! lol continues comme sa, c'est du bon boulot!

R: Youpi, j'écris de mieux en mieux+contente, saute partout+

Moi sadique+bouille innocente+ ok j'avoues avec mes persos je ne peux que l'être mais sinon ce n'est pas un faciès de ma personnalité +dit-elle en essayant sans succès d'arranger son chapitre qui suit+ Si tu fêtes ça, préviens moi, et invites tout le cercle des revieweurs tant qu'à faire, que je fête aussi votre fidélité, j'vous dois bien ça ! mdr

Je ne boudes pas d'abord+part bouder+ c'est pas mon genre+ouvre une charcuterie pour vendre tout le boudin fabriqué+L'inspi par contre est ma fournisseuse personelle de boudin(et là, quelqu'un hurle à Miyuki, Koharu, Suzuki, Ayumi et Nyozéka: "l'auteur vous a traité de boudin!"Que ceux qui ont compris l'expliquent aux autres!). Le neurone est parti se suicider dans un coin et ma moëlle épinière n'arrive plus à tout gérer toute seule, alors j'ai dû patienter. Mais le voici le voilà, et j'espère qu'il vaudra le coup d'avoir attendu aussi longtemps!

Merci d'être revenue, et bonne lecture :D

Bignouxes!


Résumé: Le soir de la mort de Yuki, les choses ont très vite évolués entre yô et Yuki, qui l'admirait depuis longtemps. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et Yuki au bord du désespoir émet le vœu de mourir ... Alors que Miyuki et Koharu viennent en aide au pauvre Yuki, quelqu'un les surprend et Koharu cache de justesse le rat. Les nouveaux venues ne sont que la sœur de Miyuki et son ami, Ayumi et Kyô Watanuki. Cependant, une fois arrivé à la maison, tandis que le rat recouvre seulement ses esprits, quelque chose tente de s'emparer de Yuki...


-°+°- Ne Nous Décourageons Pas -°+°-


-°+°- Chapitre Septième: Mémoire morte -°+°-


Hatori n'avait pas bougé. Depuis de longues minutes déjà ses yeux encore craintifs fixaient avec peur le bureau en face d'eux. Avachi sur le siège comme soudain désespéré, il essayait vainement de calmer son être tout entier, agité de soubresauts infernaux jusqu'à la moindre parcelle de cellule. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait rien.

Il décrispa sa main de sur l'accoudoir où elle s'était vigoureusement aggrippé, et d'un air hagard, la fixa comme s'il ne l'avait jamais remarqué avant. Le tremblement se fit violence quelques instants.

Pourquoi ... Pourquoi suis-je comme ça? Qu'est-ce qu'il m'arrive?

Il était médecin. Il pouvait tout de suite deviner que ce n'était pas la fièvre qui le faisait souffrir ainsi. En tout cas, s'il s'agissait bel et bien d'un virus, il était hors du domaine médical et lui ne pourrait pas y faire grand-chose.

Si, il pouvait faire une seule chose en fait, à ce moment. Se souvenir. Il ne comprit pas immédiatement ce qui s'était passé. Son souffle s'était soudain raccourci et son cœur avait battu la chamade quand Akito avait passé ses bras frêles autour de lui.

CA NE VA PAS!

Hatori rouvrit subitement les yeux. Une goutte caressa sa tempe et s'échoua sur son col. La tête lui cognait. Le dernier flash avait bien entamé son encéphale. Et rien que le souvenir du bris de vase avait ravivé sa douleur au bras. Il s'en était d'ailleurs tiré à bon compte, la peau n'était pas entaillée profondément.

Découragé et à bout de force, il se recroquevilla lentement sur lui-même. Il voulut pleurer. De toutes ses forces. Mais il n'y arrivait pas. Ses prunelles olives restaient désespéremment sèche, comme rappel à ce qu'il était, de la neige qui ne fondra jamais.

Le ciel pleura pour lui. Le Ciel pleura longtemps son enfant éperdu. Les gouttes s'échouaient en battements irréguliers sur la vitre du médecin, qui les regardait sans rien faire. Il resta longtemps à les regarder. Toute cette neige ...

"Elle deviendra un joli printemps!"

Le médeicn eut alors un petit rire triste et las.

- Quoique je fasse, toi, rien ne t'efface ...

Kana lui sourit un instant, et se retourna vers cette espèce de lumière blanche qui l'éclairait à contre jour. Hatori tendit vainement son bras tremblant vers elle. Kana se retourna soudainement et comme par magie, de jolis et longs cheveux bruns, un sourire si tendre à en faire fondre la glace, un air pure et innocent, l'éblouit un instant.

Hatori-san!

Hatori plongea son regard vers le sol, et aux pensées de ces deux charmantes jeunes femmes qui l'une derrière l'autre avait su l'éclairer, sourit au vide.

Mais aussitôt, il se rembrunit, et comme pris d'une résolution soudaine, se leva, attrapa ses clés, enleva sa blouse et se dirigea vers le domicile d'un écrivain très connu pour rendre chèvre son éditrice.


- Shiguré-san! Kyô-kun! C'est prêt ! résonna la voix de Tohru dans la maison, au bas des escaliers.

Kyô était de fort mauvaise humeur en cette saison des pluies, mais c'est quand même de bon gré qu'il descendit, quoiqu'un peu grognon.

- Ha, j'ai fort hâte de goûter à ce poisson, il m'a l'air délicieux! Chantonna l'écrivain, agçant d'emblée le chat.Une charmante soirée en perspective!

Le poing de Kyô fut interromput par la sonnette d'entrée, et l'écrivain laissa échapper un soupir de soulagement.

- Qui peut bien sonner à cette heure-ci? bougonna Kyô toujours en position.Les gens n'ont pas de vie privée ou quoi?

Tohru, docile comme toujours, et sans même attendre un quelconque mot de ses deux locataires, se le va prestemment et se dirigea vers la porte d'entrée. Le coups résonnèrent encore une fois.

- Oui, me voilà! Claironna-t-elle.

Elle ouvrit timidement la porte et montra une tête hésitante.

Personne. La jeune file secoua la tête dans tous les sens et regarda à nouveau, et finit par apercevoir une .. un espèce de machin qui s'était accroché au plafond. Tohru trouva enfin le visage et vit qu'un grand, que dis-je, un énorme, un gigantesque sourire s'étala en travers de la bouche de "Mlle-la-pendue-au-plafond."

- BONSOIR !

Tohru en manqua de laisser son âme s'envoler.

- Heu, excusez-moi, tout va bien? Demanda la jeune personne tout embarassée d'avoir fait mourir de peur la brunette.

- H-ha ! Oui oui ! Heu, j'vous en prie, entrez !

La voix de Tohru était encore chevrotante et quelque peu précipitée, comme les battements de son cœur à ce moment précis.

- J'me présente, je suis Ikara!

Elle tendit une petite main blanche à Tohru, qui la serra timidement. Tohru réprima un frisson en la sentant si froide. Enlevant les yeux, elle vit que l'étrangeté de cette jeune personne ne s'arrêtait pas à sa personnalité burlesque. Elle avait des cheveux longs ET courts qui dégringolait en cascade ou se dressait sur sa tête, tantôt bleu profond comme l'océan, ou clair comme une casacade, avec de drôles de reflets, comme les scintillements des écailles d'un serpent d'eau; elle était vétue d'une simple robe qui se fermait sur le devant comme un corset et avait de courtes manches turquoises qui lui redonnait un peu de gabarit. Sa jupe était on ne peut plus courte et bouffonnante (le diamètre devait bien avoisinner les 60 à 70 cm) et un espèce de jupon dépassait d'en dessous, comme des pointes blanches crèmes pointées vers le sol à la légèreté d'une plume. Elle portait des chaussures montantes aux genoux, savamment entre-croisés, et avec des talons digne de la mode occidentale des années 70 (ou savamment insipré des chaussures de Vivienne Westwood).

Shiguré était venu voir ce qu'il se passait, échappant au courroux de Kyô. Ikara fondit aussitôt sur-lui:

- Ah! Vous devez être le fameux Kyô dont Elle m'a beaucoup parlé avec tant de plaisir! Enchantée ! s'enthousiasma-t-elle en tendant à nouveau sa main.

- Ah, je suis très flatté voyez-vous, commença Shiguré aussitôt en mode dragueur de petites lycéenne, sans chercher à comprendre qui avait pu parler de lui (sûrement son éditrice, allez savoir ...).

Il la prenait d'ailleurs pour telle(petite lycéenne, pas éditeur ...-o-"), un peu dépravée par la mode. Tohru arriva par derrière et de sa voix joyeuse, corrigea l'erreur d'Ikara:

- Ah non, si vous cherchez Kyô, il se trouve dans la pièce en face!

Celui-ci passa d'ailleurs la tête par l'encadrement du Shôji en se demandant pourquoi la personne à la voix inconnue n'avait pas déjà foutu le camp à coup de pied au derrière.

Mais soudainement, l'obscurité s'abattit sur la maison. La pluie se mit à tomber brusquement sur les tuiles de la maison de Shiguré, avec une violence telle que Tohru crut un typhon arrivé.

Une aura abyssale s'échappa subitement d'Ikara.

- TOI ! QU'EST-CE QUE TU FOUS LA ? hurla-t-elle tremblant de rage.

- Hee hee hee hee hee hee hee arrêtdmechatillermmhrgrmblgrmblrrrzzz ...

Trois personnes ses regardèrent indécis.

- Il semblerait que Miyuki ait le sommeil agité.

- Je ne veux même pas savoir ce qui lui passe encore par la tête, se détourna Suzuki.

Yuki, assit sur le fauteuil en osier à côté d'un air absent, essayait de rassembler ses esprits parti on ne sait-où.

- Excusez-moi .. fit-il d'une voix encore éteinte.

Koharu lui fit un petit sourire qui devait l'inviter à continuer tandis que Ayumi et Nyozéka portait tant bien que mal Bouletgirl dans sa chambre qui n'en finissait plus de se trémousser dans son sommeil. # Elle aurait pu trouver un autre endroit pour dormir que le canapé, bon sang! Hurla Ayumi en fond de toile.#

- Je vais peut-être abuser, mais vous pouvez me réexpliquer ce qu'il vient de se passer à l'instant?

- Tu veux dire dans la chambre? Oh, tu as juste fait connaissance avec Haï-Haï (1) !

- Heu ... avec "Oui-oui"?

- Notre goule nationale ! annonça-t-elle comme si elle venait d'avoir l'idée du siècle.

Yuki crut que ses mains allaient en laisser tomber sa tasse de stupéfaction. Il continuait d'ailleurs à la fixer complètement ahuri, son envie de vivre déclinant dangereusement(plutôt paradoxal pour quelqu'un qui venait de se battre avec toute sa vie pour la garder).

- Ben? Yukiki(2), ça va?

Pas de réponse. Seul un regard affligé, interrogateur, désespéré l'accosta avec toute la peine du monde.

Un ange passe. Son comparse le diablotin le suivit également et lui demanda encore ce qu'il faisait en jupe avec son instrument de chochotte (3).

Yuki, lui, se demandait encore comment il avait atterit dans cette maison qui rend fou. Il ne connaissait aucune d'entre elles, ni le jeune homme qui était avec non plus, et pourtant, tout ce joyeux monde semblait savoir qui il était jusqu'à sa couleur préférée.

La situation était d'autant plus irréaliste qu'il avait l'impression de s'éveiller d'un long cauchemar et qu'il ne savait plus où étaient ses limites de perception. Il espérait simplement ne pas devenir comme elles.

Il y avait beaucoup trop de questions auquelles il voulait avoir des réponses, à commencer par savoir comment elles le connaissaient, comment l'avait-elles tiré d'affaire, et pourquoi. Et enfin, surtout, comment s'était-il retrouvé six pieds sous terre. Il avait l'impression qu'une grande partie de sa mémoire avait été grignotée et il ne souvenait vraiment plus de rien. Ni ce qu'il faisit avant de se retrouver dans cette situation délicate, ni où il était ... Ni s'il avait une famille ... Des amis ... Bien qu'il se sentait étrangement calme, son cœur se serra avec vigueur et quelque chose de lourd tomba tout au fond de lui. Comme si quelque chose tentait de s'ouvrir sans y parvenir.

Koharu l'observait, assis dans le canapé en face, et regardait soucieusement sa mine triste.

Déterminée, elle approcha sa tête à moins de trois centimètre de celle de Yuki. Celui-ci revint de son pays des songes avec difficulté et pile au moment où ses yeux couleur de la violette se plongèrent dans les yeux chocolats de Koharu, cette dernière décrocha un hypra big smile- un peu effrayant.

- Ca gaze comme tu veux!

- Ko-chan! Hurla une voix dans l'escalier, une voix de petite fille que Yuki essayait de remettre sur une d'entre elle.

- QUOI! Brailla-t-elle avec une voix de stentor.

Une chorale de cloche se mit à bourdonner dans la tête de Yuki pendant un bon moment.

- Elle n'est pas arrivée? Demanda Nyozéka qui avait fini par voleter près d'eux.

Yuki ne revenait toujours pas de voir une telle créature devant ses yeux. Il faut dire que rien son faciès était étrange: on avait l'impression de voir un renardeau espiègle et en fait, les deux grandes oreilles qui dépassaient de ses cheveux étaient celles-d'une chauve-souris. En plus elle pouvait se transformer à volonté en boule de poils qui volette dans tous les coin. Peut-être pratique pour la poussière, mais Yuki pensa que tout partait en l'air dans cette fiction. S'apercevant que la souris l'observait, Nyozéka lui adressa un petit coucou de la main. Yuki lui rendit un faible sourire, surpris et touché sans s'en rendre bien compte par la sympathie de la peluche.

- Aucune idée, Wata-kun ne l'a pas aperçu en venant tout à l'heure?

- Non, et je ne sais pas si elle a réussit à trouver l'adresse ... ce serait ennuyeux ...

- Oui, ajouta Koharu, qui se mit à imiter Nyozéka et à se gratter la tête.

- Excusez-moi ... s'éleva soudain la petite voix de Yuki.

Koharu et Nyozéka se tournèrent vers lui, comme si c'était la première fois qu'elles le voyaient.

- Vous parlez de qui depuis tout à l'heure?

- Bah, de la petite fée de l'eau, bien sûr!

Interlude+ Petits oiseaux qui cuicuitent, petites fleurs un peu partout, petite mélodie locus amenusiale.

- Hein ?

- Ah, Ayu-san! T'as couché la bête? S'écria Koharu sans même prendre garde à Yuki.

- Tu sais ce qu'elle te dit la bête? S'élèva une voix lourde de menace derrière Ayumi.

- Heu, alors tu rêvais de quoi?

Ayumi frappa gentiment le haut de la tête de sa sœur et avec un sourire pervers répondit à sa place:

- Sûrement de Kyô-chan(4), hein?

- On m'appelle? S'écria celui-ci qui sortait enfin de la pièce où il s'était enfermé.

Miyuki plus rouge que rouge snoba tout le monde et vint s'asseoir sur le canapé, juste à côté du fauteuil où était Yuki et entama une bouderie profonde.

- Hé, l'homme des cavernes, ça fait un moment que t'es là-dedans, tu faisais quoi exactement? Le taquina Koharu. Tu recherchais Ikara?

Yuki s'interrogea à haute voix sur qui était encore cette personne.

- La petite fée de l'eau, répondit distraitement Miyuki sans y faire gaffe.

- Non, je faisais des maths, répondit Kyô tranquillement.

En arrière plan: une Ayumi qui se casse la figure en avant, une Koharu qui plonge hors du champ de vision, une grosse goutte de sueur sur la tempe de Nyozéka. Miyuki et Yuki reste de marbre sur leur canapé, ne pouvant tomber plus bas.

- Toi, alors ... marmonna Ayumi.

- Tu crois que c'est le moment? Questionna Koharu qui ne comprenait toujours pas la logique de Kyô.

Scintillement des lunettes de Kyô.

- Malgré ce qu'il se trame ici il faut bien suivre les études et j'ai pas envie de finir dernier du lycée.

Ko-chan: 0

Kyô-kun: 1

Yuki marmonna à nouveau:

- Y'a quelqu'un qui a réussi à finir dernier du lycée ici ?

- Koharu a battu tous les records du lycée depuis dix ans, lui répondit encore une fois Miyuki sans s'en apercevoir.

Ko-chan: 0 toujours

Kyô-kun: 1

Miyu-chan: 1

- Hé, ce soir c'est la gloire à celui qui m'enfoncera le plus? S'écria Koharu.

Miyuki eut une attitude très très étrange. Sans rien dire, le visage masqué par l'ombre de ses cheveux, elle se leva comme un pantin, traversa l'assemblé silencieuse et se dirigea vers la cuisine, là où Suzuki s'était enfermée depuis bientôt trois quart d'heure. Une certaine tension s'éleva dans le groupe. Pendant plusieurs minutes, ils n'entendaient que le tic-tac régulier d'une horloge. On aurait dit que la maison même s'était arrêté de respirer, tellement la pesanteur du moment était grande.

Une véritable explosion de rire retentit dans tout l'appartement, suivit aussitôt d'un bruit de casserole qui s'écrase à terre.

- DEHORS, PARASITE! Hurla Suzuki en faisant trembler les murs.

- Heu .. je peux savoir ce qui lui est arrivé? Demanda timidement Yuki.

Ayumi, Kyô et Koharu le regardèrent, interdit. Et en chœur:

- Je préfères ne pas savoir.

Yuki laissa échapper un franc sourire. Il se sentait plutôt détendu, ce qu'il trouvait étonnant après l'horreur et la douleur qui l'avait terrasé, une poignée d'heures au paravant. Il ne savait pas s'il connaissait cette ambiance depuis sa naissance, et s'il connaissait ces personnes depuis longtemps, ni si elles faisaient parti de sa famille, quoiqu'il en soit, il ne semblait n'exister aucun tabou et chacun plaisantait autant de soi que les autres (bien qu'il y en eût qui prennent pour tout le monde, je ne vise personne, suivez mon regard).

Il ne savait pas non plus pourquoi il ne se souvenait plus de rien, si ce n'est de son prénom. Il pouvait dire encore son âge, mais pas pourquoi il avait entendu des petites voix ni pourquoi et comment il se transformait en souris. Mais s'il venait de s'éveiller d'une cruelle réalité pour entrer dans un doux songe, et non pas quitter un cauchemar, alors il voulait que son sommeil soit éternel.

Il souhaitait bien sûr, et s'y accrochait férocement, connaître son passé. C'est quand même ce qui fait un individu, et le distingue du premier venu. Mais quelque chose au fond de lui craignait que tout s'efface si quelque chose revenait. Qu'il faudrait faire énormément de place, et enlever toutce qu'il viviat maintenant, pour accueillir un passé qui s'annonçait étrangement aussi froid que sa mésaventure de la nuit dernière. Rien que d'y penser, Yuki étouffait, et il se força à se distraire de ses pensées en regardant les arbres danser sous la lune. Il avait trop de choses à faire, mais il était éreinté. Il ne savait pas par où commencer.

Le dîner était fini depuis longtemps, et ils étaient tous rassemblés dans le salon, et discutaient joyeusement entre eux. Suzuki, Koharu et Miyuki disputaient activement une partie de cartes, et ridiculisait la pauvre Suzuki qui ne comprenait rien à rien au clodo.

Bientôt, Ayumi et Kyô se retirèrent dans leur chambre, suivit bientôt par Miyuki, tandis que Koharu tentait une énième fois d'expliquer les règles à Suzuki. Kyô jeta un dernier regard à Yuki sans que celui ne s'en aperçoive, trop plongé dans ses doutes. Il savait qu'il était plus qu'un camarade d'école de Koharu et Miyuki, comme lui avait dit Koharu quand il avait aperçu le jeune homme errer à la suite de Koharu qui l'avait tiré de griffes de Haï-Haï. Il était plus que sûr, au fond de lui, que c'est ce jeune garçon qu'il cherchait et que Koharu avait déterré au cimetière hier. Il suivit finalement Ayumi sans un mot.

Il pouvait les leur poser, ses questions. Mais quelque chose l'en empêchait, sans que Yuki ne sache vraiment quoi. Il voulait en profiter du fait que Kyô n'était pas là. Car oui, quelque chose le dérangeait. Il n'aimait pas du tout cet idée d'a priori, mais rien que son prénom remuait dangereusement quelque chose derrière son estomac et lui faisait se crisper ses viscères. Aviaient-ils eu un différent, plus jeune? Quelque chose qui les auraient fâchés durement?

Peut-être que s'il avait su que c'était son âme de souris qui réagissait ainsi, il aurait mieux compris ...


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Chapitre Sept - Owari -


°


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Les Bla-Blas de Miyuku: autant j'avais l'impression de ne plus rien dire dans les chapitres qui précédaient, autant là, j'ai l'impression d'avoir lâché un gros sac et alourdir le chapitre. Au secours -o-' mes persos sont plus intenables les uns que les autres. Bah, ils sont allés à bonne école :)

Mais je crois que la scène avec ces nouveaux personnages d'ailleurs est un peu longue, mais que voulez-vous, j'adore les martyriser. Simplement, j'ai essayé de créer une ambiance qui donne une impression de bonheur et de chaleur à Yuki qui se réveille tout juste d'un cauchemar froid et effrayant. Ais-je réussi ?

J'espère simplement que vous avez compris pourquoi Miyuki s'est gondolé comme une madeleine quand Koharu a lâché son "la gloire à celui qui m'enfoncera le plus".Bah, je vous fais confiance :D Miyu-chan aussi a les idées perverses quand elle veut. Eh oui, c'est de famille.

Quoique si on va par là on se demande bien si Suzuki est bien la petite dernière des Kunigawa. Elle est plus mature que les deux autres réunis, enfin un personnage sain d'esprit dans cette maison! Fight, Su-chan!

(au secours, mon chien est fou, il confond ses oreilles avec des spaghetti)

Merci d'avoir lu jusque là et see you next soon, au prochain chap!

Arigatooo !

(1) Hai veut bien sûr dire "oui" en japonais, voilà pourquoi Yuki répète en disant Oui-Oui, trouvant le nom complètement bizarre ... (sans parler d'une fait qu'il y ait une goule dans la maison et qu'en plus elles lui donnent un petit nom ...)

(2) Koharu devient très vite familière avec les gens du moment qu'il s sont gentils, sympas et qu'ils sont sous son toit. Et comme Yuki est gentil, sympa, et qu'il n'a pas su lui dire non, voilà le travail!

(3) Ok, j'arrêtes Kuzco ... XD

(4) Je me rappelle avoir lu que les copines d'un garçon l'apelle par ce suffixe, ou alors pas de suffixe du tout. S'il se trouvait que c'était erroné, faites moi signe ...