Salut tout le monde ! Le Serpent est de retour avec sa fic… qu'il a fait tout seul, comme un grand serpent ! Et vi ! Alors… Enjoy !
Disclaimer : Vive Natsuki Takaya, pisque tout est à elle !
Rating : c'est pour tout le monde. Je ne pense pas faire de violence dans cette fic.
Chapitre 1: The dream whose screw has stopped
-Tu sais combien je t'apprécie, Shiguré, dit tranquillement Akito Sôma. Tu es si gentil avec moi… mais tu l'as moins été, en ce moment. C'est à cause de cette fille ignoble, Tohru Honda, c'est ça ? Je m'en occupe, Shiguré. Elle ne nous nuira bientôt plus.
Il se tourna vers la fenêtre, signalant ainsi que l'entretien était terminé. Shiguré Sôma se leva, un sourire aux lèvres. Les rendez-vous avec Akito étaient de plus en plus fréquents. Mais on s'habitue à tout. Il le fallait bien…
-Fais entrer Coppélia, ajouta soudain Akito.
Le sourire de Shiguré se voila un peu. Il ouvrit la porte. Derrière se tenait une jeune fille. Elle devait avoir dans les 16, 17 ans ; de très longs cheveux noirs encadraient son visage extrêmement pâle. Elle semblait crispée, et apparemment elle redoutait de voir le chef des Sôma. Ses yeux verts menthe à l'eau étaient très fixes. Shiguré lui posa la main sur l'épaule.
Elle releva les yeux, se redressa dignement, la tête haute, esquissa un sourire déterminé et entra dans la chambre d'Akito.
-Entre, Coppélia, n'ait pas peur, fit Akito mielleusement.
Elle avança et se planta face à Akito. Celui-ci était assis dans l'encadrure de la fenêtre. Elle se surprit à penser à ce qui pourrait arriver s'il tombait et sourit légèrement.
-Ne souris pas. Tu es laide quand tu souris, l'invectiva Akito. Cela fait huit mois que tu es revenue et tu n'as pris la peine de venir me saluer que deux fois. Tes parents ne t'ont pas appris la politesse ?
Coppélia baissa la tête et se mordit la lèvre pour ne pas répliquer que sa dernière visite lui avait valu quatre points de suture à la tête.
-Pauvre Ren, que dirait-elle si elle voyait la traînée qu'est devenue Coppélia Sôma ? Elle ne dirait rien bien sûr. Elle est folle.
- Ren n'est pas folle, murmura Coppélia.
- Bien sûr que si, répliqua Akito. Elle l'a toujours été.
Coppélia releva la tête. Le feu brûlait dans ses yeux. Elle s'approcha de lui.
-Elle m'aime. Tu ne sais pas ce que c'est, l'amour ! Tu ne peux pas juger Ren, tu n'es pas à sa hauteur.
- Recule. Je t'interdis de me parler comme ça. Je n'accepte pas de leçons d'un être aussi abject que toi.
Coppélia rebaissa la tête. Akito se leva et s'approcha d'elle. Il se pencha à son oreille.
-Je sais ce que tu veux, murmura-t-il. Tu veux être…libre ? Non, tu crois que tu le veux, mais c'est faux. Regarde les Douze. Je les laisse agir à leur guise, et vois où ça les mène… Ils ont tous été contaminés par cette…Tohru Honda. Dehors ils te feront tant de mal… Tu dois rester avec moi. Je te protège.
La jeune fille s'était effondrée sur le sol. Apparemment Akito avait touché une corde sensible. Sanglotant, elle balbutia :
-Mais…ils sont tous dehors…Ayamé, Yuki, Shiguré, Rin, Kyô…
-Tu veux être comme ce monstre, c'est ça ? Tu vaux beaucoup mieux que lui… Tu as besoin de moi Coppélia. Tu sais que j'ai raison, n'est-ce pas ?
-J'ai honte… Je suis mauvaise, tellement mauvaise… Tu t'occupes de moi et je rêve d'ailleurs…
Akito sourit et posa la main sur la tête de la jeune fille.
-Ce n'est pas grave, Coppélia… Le tout, c'est que tu le saches.
Coppélia entra dans sa chambre. Son visage était maculé de larmes et ses épaules baissées. Elle ferma la porte…et éclata de rire.
-Tu t'occupes si bien de moi, minauda-t-elle. Je suis tellement mauvaise…
Un frisson de plaisir lui parcourut le dos et elle sourit. Elle se dirigea vers un coin sombre de la pièce et en sortit un tas de vêtements.
-Il y a pensé, murmura-t-elle.
Elle ôta sa robe noire et passa une jupe et une chemise. Elle se chaussa et leva la tête vers une petite fenêtre ; elle grimpa sur son lit, sauta, agrippa le rebord de la fenêtre, se rétablit et s'enfuit.
Shiguré s'assit à côté de Hatori et tendit le bras vers une tasse de café.
- Alors ? demanda Hatori.
-Il est en pleine forme. La routine.
-Tu as l'air préoccupé.
-Il a demandé à voir Lia.
-Oh. Je vois.
Shiguré avala une gorgée de café.
- J'espère qu'elle ne fera pas de bêtises cette fois…
-Tu connais Lia.
-Je suppose qu'on est déjà mal, alors !...
Coppélia marchait lentement. Elle était complètement perdue et désemparée ; un épais tapis de neige recouvrait la ville. Elle n'avait jamais vu ça… Et il y avait tellement de couleurs ! Des gens riaient, des enfants courraient… C'était très nouveau pour elle et tout à fait incroyable. Elle se baissa pour éviter une boule de neige et s'approcha d'une vitrine. Des vendeurs décoraient un arbre avec des milliers de lumières qui lui faisaient mal aux yeux. Elle continua de marcher. Ses yeux étaient grands ouverts et tous ses sens en éveil ; elle respirait lentement et était très tendue. Elle avait vécu toute sa vie à la résidence Sôma et cette agitation lui faisait plutôt peur. Elle croisa le regard appréciateur de plusieurs garçons et se détendit un peu. Elle commençait à vraiment apprécier cet endroit. Mais elle n'avait pas de temps à perdre. Elle fouilla sa mémoire…Shiguré…Yuki…Kyô…Tohru Honda…Lycée Kaibara ! Elle sourit à nouveau.
- Excusez-moi, où se trouve le lycée Kaibara ?
Elle allait enfin rencontrer Tohru Honda.
Alors ? Qu'est-ce que vous en dites ? Reviews please ! S'il vous plaîîîît !
