Harry reçut deux jours plus tard les papiers de divorce, mais il pleura tellement dessus qu'ils devinrent inutilisable. Drago avait du prévoir cela, car il lui envoya le lendemain les même papiers. Harry réussit cette fois à les remplir et les envoya à Drago.
Le lendemain, ils étaient divorcés. Harry se sentait seul. Il n'avait plus de mari. Il était abandonné par celui qu'il aimait. Tout sons monde s'écroulait. Il était triste. En plus, Ron n'était pas là, il passait un examen pour devenir enchanteur. Oui, on ne sait pas trop ce qui lui est passé par la tête, mais il avait soudainement décidé, deux mois auparavant, à l'époque où Harry s'était marié avec Drago, de faire un stage d'enchanteur. Certains supposent qu'il était jaloux de Drago et qu'il voulait acquérir assez de pouvoir pour le transformer en quelque chose de répugnant, les rumeurs hésitent encore entre un mollusque gluant et un camembert puant. D'autres aussi disent que c'était juste pour tromper la solitude, car Harry avait trouvé un mari et Hermione aussi. Il avait d'abord fait des longs entraînements, puis des stages, et là il passait des séries d'examen qui l'avaient obligé à aller s'installer en Norvège. Et Harry avait la flemme d'aller le voir, car c'est loin, tout de même, la Norvège. Et si au moins Hermione était là ! Mais non, elle non plus, elle n'était pas là. Car, comme nous l'avons vu plus haut, elle s'était marié ! Et pas avec n'importe qui, avec Krum ! Elle s'était installée en Bulgarie avec lui. Bref, Harry était bel et bien seul, face à sa solitude.
Rah ! dure chose qu'est la solitude ! Elle vous prend par derrière et vous arrache le coeur, vous enflamme les poumons et fait naître la tristesse aussi bien que la haine.
Harry décida d'aller faire un tour, car Roger sautait partout dans la maison de cause de son excitation. Il brisait a peu près tous les verres en cristal qu'ils avaient utilisés pour leurs repas en tête à tête - c'est-à- dire tous leurs repas.
Harry marchait donc dans la rue, regardant ses pieds, Roger sur l'épaule. Il passèrent devant le zoo, et Roger sembla montrer une grande envie d'y rentrer. Harry y alla donc, et se promena au milieu des animaux qui semblaient soit se moquer de lui, soit lui faire de grimaces. D'autres paraissaient simplement le regarder penser en le méprisant cordialement. C'est méchant de mépriser un homme triste frown.
Quand ils passèrent devant les singes, Roger sauta de l'épaule d'Harry qui ne fit aucun effort pour le retenir, et se mit devant la cage de sa mère. Il affichait clairement l'envie de retourner dans cette cage, là où il était né, là où était ses vrais parents. Harry comprenait ce qu'était d'être loin de ses parents, et il ne pu ignorer la scène de retrouvaille quand les deux chimpanzés qui l'avaient mis au monde (ndla : Roger ! pas Harry !) se précipitèrent vers lui, le serrèrent comme ils purent et lui mangèrent les poux. Il décida donc de rendre Roger au zoo, de toute façon, il ne pourrait pas s'en occuper tout seul, et maintenant que Drago était partit, plus rien n'avait d'importance pour lui.
Harry ressortit du zoo, seul. Et là, qui ne rencontra-t-il pas, de l'autre côté de la rue ? Son ex-mari, Drago. Il l'examina attentivement. Il avait les cheveux gras, il n'avait pas du se les laver depuis qu'Harry avait passer la main dedans le jour de leur dispute. Il ne voyait pas ses yeux, car il était dos à lui, mais il espérait de tout son c?ur que, tout comme lui, il les avait rempli de larmes. Il portait une grande cape rose bonbon avec marqué dessus « mangez des frites ! », c'était Harry qui lui avait offert, il semblait avoir deux ans de cela, tellement ce semblait éloigné de leur dispute, mais il n'était passé qu'un mois. Ses chaussures étaient sales, il allait encore mettre de la terre partout dans sa maison. Combien de fois Harry lui avait dit de se les essuyer ! C'est très fatigant de laver tout ça, vous imaginez pas !
Drago sembla sentir son regard et se retourna. Ses yeux étaient en effet pleins de larme, et quand il vit qu'Harry sortait du zoo, sans Roger, il sembla comprendre ce qu'il venait de faire. Lui aussi l'observa attentivement, guettant chaque détail pouvant lui révéler comme allait son ex. Et ça se voyait très bien qu'il n'était justement pas bien. Il avait perdu du poids, car il ne se nourrissait presque plus, car tous les couverts, les verres, et les assiettes lui faisaient penser à Drago. Il avait, lui, les cheveux propres car après les mains dégoûtantes de Roger dedans, on était toujours obliger de se les laver. Par contre, il y avait toujours la trace rouge sur sa joue du dernier baisé de Drago. Ses chaussures a lui aussi étaient pleines de terres, car il ne voyait plus l'utilité de garder une maison propre si celui qu'il aimait n'était pas dedans.
Drago marchait à reculons pour pouvoir observer mieux son canari-en-sucre-qui-l'avait-lâchement-abandonné-pour-une-stupide-histoire-d'honneur-familial. (ndDrago : penser à choisir un surnom moins long la prochaine fois) Quand soudain, eek BAM ! eek il se cogna la tête contre un lampadaire.
Nyèk ! pensa Harry. Bien fait pour lui !
Drago se releva vite, et couru vers le coin de la rue. Harry ne le quitta pas des yeux une minute, (ndla : malheur à lui) et c'est à se moment là que eek BAM ! eek il se cogna lui aussi à un lampadaire. (ndla : aussi con l'un que l'autre, je vous le dis ! sweatdrop)
Il se retrouva étalé de tout son long sur le sol, sans pouvoir plus observer sa dinde en peluche. Il ne voulait pas se relever, il avait mal partout, surtout au coeur. Il voulait rester allongé là et mourir écrasé par un passant. Mais quelqu'un lui tendit une main. Une main irrésistiblement potelée et séduisante. Il la prit, et s'en aida pour se relever. Et là, il tomba le nez dans les seins de. Pansy. Elle lui fit oublier instantanément Drago. Ce fut le coup de foudre. Harry n'avait jamais remarqué qu'elle avait de si gros ploplos. (ndla : excusez l'expression) Et tout en elle était séduisante, de son double menton à ses poignées d'amour. Et elle serait sûrement meilleure au lit que Drago.
Harry resta là, à la regarder fixement, fantasmant.
Pansy aussi était bouche-bée. Elle n'avait jamais remarqué le pouvoir de séduction digne d'un tigre de ce beau brun avec ses lunettes de travers et cassées, avec son expression ahurie sur son visage, et sa bouche grande ouverte. Elle eut immédiatement l'envie d'y mettre sa langue, ce qu'elle fit sans hésiter.
Harry demeura un instant surpris, puis ferma les yeux pour mieux apprécier les sensations délicieuses que provoquait en lui les effleurements de la langue de son amour sur la sienne. Il frémit.
Quand Pansy se retira, semblant mi-gênée, mi-jubilante, Harry ne put le supporter, l'attrapa par le cou et l'embrassa langoureusement. Ce fut des moments jubilatoires dont ils se rappelleraient toute leur vie. Leurs salives se mélangeaient agréablement tandis qu'ils s'échangeaient des caresses buccales. (ndla : dsl pour les détails, c pour rendre le truc encore plus gore. evilgrin) Harry qui avait toujours les mains autour du cou de Pansy, commença à les descendre doucement, et lui pelota doucement les seins. Pansy, semblant juger qu'il attendait quelque chose en retour, baissa ses mains et lui pris vigoureusement les fesses (ndla : Eh ui ! Avec Pansy on fait pas dans al douceur !).
Quand ils se séparèrent enfin (bah oui il faut bien respirer de temps en temps !), ils se regardèrent, visiblement étonnés, mais séduits.
-Tu... Tu embrasses bien, dit enfin Pansy.
-Toi aussi, répondit Harry. Je dois dire... que je ne m'attendais pas à ça.
-Tu n'as encore rien vu ! dit-elle en se jetant sur lui.
-Euh... Tu ne crois pas que ce serai mieux d'aller dans un endroit plus. tranquille ? proposa Harry en jetant des regards noir aux gens qui les regardaient d'un air choqué.
-Tu as raison.
-On va à mon appartement ?
Pansy hocha la tête. Harry pris sa main dans la sienne, et la guida dans les rues. Et c'est ainsi qu'ils passèrent leur première nuit ensemble.
