Note de l'auteur : Je sais que c'est trop court, mais t'inquiète, c 'est juste pour mettre l'histoire en place

Il jeta un regard désespéré au militaire qui tirait sur ses liens avec toute la force qui lui restait. Rodney fit alors quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis un long moment, il se mit a prier…

John : Je…je suis désolé…

Pour tout réponse, Rodney lui envoya son sourire et plongea ses yeux bleus dans ceux du militaire. Des yeux bleus qui faisait naître en lui un désir inimaginable pour son porteur, notamment quand ce dernier se trouvait en petite tenue…

Pas juste quand il est en petite tenue, tout le temps en fait…

Heureusement que John et Rodney étaient souvent en compagnie d'une ou plusieurs personnes, sinon John n'aurait jamais la force de résister à l'envie de sauter sur le scientifique. Faut dire que Rodney ne l'aidait pas beaucoup, en effet, ce dernier lui envoyait des petits regards coquins ou, en faisant bien attention que personne ne le regarde, glissait subrepticement sa main sur ses fesses ce qui avait le don de le faire enrager, surtout quand il avait de longs et ennuyeux briefings juste après. Mais, d'une manière ou d'une autre, il arrivait toujours à ses fins avec Rodney. Il n'y avait pas que le sexe entre eux, il y avait un sentiment que John avait peu ressentit pour d'autres personnes dans sa vie : l'amour. Il avait beaucoup de mal à l'admettre mais il aimait le scientifique plus que n'importe qui. Il ne pouvait s'empêcher de lui lancer ses petites piques légendaires, histoire de faire enrager Rodney. Il aimait l'expression de son visage dans ses moments là, mais les moments qu'il appréciait le plus dans sa relation avec Rodney, c'était quand ils étaient seuls dans les quartiers de l'un ou de l'autre. Il aimait le contact avec la peau de Rodney, le sentir prés de lui, sentir l'odeur de son parfum, car même s'il ne voudrait jamais le reconnaître, Mackay était quelqu'un de très coquet…chose dont John ne se privait pas de lui faire remarquer…Il vit Rodney tousser et regarder le tas de bois disposé sous leur pieds. Il suivi son regard et poussa un juron, les villageois avaient mis le feu aux brindilles et vu comme le bois était sec, lui et Rodney n'allait pas tarder à se retrouver entourés de flammes. Dans un geste de survie, il tira sur ses liens pour les faire céder, mais ils étaient trop résistants et surtout trop bien serrés. Il jeta à nouveau un coup d'œil sur Rodney, il vit que ce dernier avait les yeux fermés. Son cœur fit un bond dans sa poitrine…