Ce chapitre a écrit par Mystina et moi, la moitié jusqu'au premier "QUOI!" par moi, et la suite (ainsi que le titre pas Mystina) (il faut rendre à César ce qui appartient à César (mais t'es pas César? (non mais... (et Mystina c'est pas César? (non mais... (bah pourquoi tu dis ça alors? (c'est une expression! (oui mais quand même tu vas pas te prendre pour César hein nan mais oh! (-.-' (quoi? (si on passait à l'histoire? (bonne idée! (c'était la tite connerie du narrateur, veuillez nous excuser))))))))))))
Chapitre 11 : Des couples qui se déchirent et des couples qui se retrouvent
Des années plus tard, dans leur grande maison de campagne, Drago et Ombrage (qui avait décidé de garder son nom de famille – « Dolores Malefoy, j'aurais l'air de quoi ? Ombrage, c'est tellement plus sexy ! » avait-elle dit) jouaient au ping-pong (vraiment hein !) tout en discutant joyeusement comme tout couple marié aime le faire autour d'une partie de ping-pong. Soudainement, leur fils Douleur arriva en courrant dans la salle, se prenant au passage la table de ping-pong dans la tête, puis recula et se pris le mur, et Ombrage du accourir pour lui faire retrouver l'équilibre, loupant la balle, ce qui fit lâcher un cri de joie à Drago.
-Ça va mon chéri ? demanda Ombrage à son fils.
-Voui Moman, répondit Douleur.
-Oh, tes amis sont arrivés ! dit Drago en regardant par la fenêtre.
-Voui.
-Bon, mon chéri, reprit Ombrage. Je veux que tu fasses très attention à la patinoire. Ne lâche jamais la main de madame Smith !
-Nan Moman.
-Tu as tes patins ?
-Ils sont dans ma chambre Moman.
-Va les chercher alors.
-Pourquoi tu veux absolument qu'il prenne des patins à lui ? Ça nous a coûté une fortune ! Et ils en louent des pas cher sur place !
-La dernière fois que je suis allée à la patinoire, j'ai eu des hématomes aux jambes pendant des mois !
-Oui mais ça c'est parce que tu ne sais pas patiner…
-C'était les patins ! répondit Ombrage avec fureur.
-Wala Moman, dit Douleur en revenant avec les patins.
-Tu as tes gants ?
-Voui Moman.
-Ton écharpe ?
-Voui Moman.
-Ton caleçon ?
-Voui Moman.
-Tes protections ?
-Voui Moman.
-C'est bien mon petit tu peux y aller.
Elle l'embrassa sur le front et le regarda rejoindre la voiture qui l'attendait dans l'allée. Il voulut entrer dedans, mais oublia d'ouvrir la porte, se prit la porte, tomba, se releva, ouvrit la porte, et entra enfin dans la voiture, sous le regard bien veillant de sa mère.
-Tu n'es pas obligé de le couver comme ça tu sais, remarqua Drago. Il s'en sortira très bien. Ce n'est pas la première fois qu'il sort avec les Smith et rien ne lui ai encore arrivé.
-On ne sait jamais ! Et puis c'est la période de l'année où la glace est la plus dure ! Il pourrait se faire mal !
-On est en été Mamour ! Et la patinoire pour enfant est faite exprès pour devenir aussi souple et confortable qu'un gros coussin si l'on tombe !
-Mhm… Je sais à quoi tu penses.
-Comment ça ?
-Tu as peur que je le couve trop, et qu'il soit incapable de s'en sortir seul si tu pars.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Je suis tombée sur une carte de l'Angleterre dans l'Atlas, et tu y avais entouré l'endroit où Voldemort et Harry se sont cachés.
-Oh…
-Ecoute Drago, je ne t'interdirais pas d'aller retrouver ton maître si tu le veux, je sais que c'est pour cela que tu as renoncé à Harry. Mais je ne t'accompagnerais pas non plus. Nous avons un enfant à élever, et en plus, je déteste le balafré.
-Mais… je ne veux pas vous quitter…
-Drago, il ne faut pas se leurrer. Moi aussi je préfèrerais que tu reste, mais tu ne seras jamais heureux sans ton maître, et je l'ai compris il y a bien longtemps déjà. Si tu dois partir, va. Douleur comprendra.
Drago baissa les yeux.
-Tu es sûre ? murmura-t-il.
-Oui. Vas-y, va à ton destin.
Et après un long baiser langoureux, Drago rassembla ses affaires, et partit, avant même que Douleur revienne de la patinoire. Il n'était pas très paternel de toute façon. Mais il versa tout de même quelques larmes en s'éloignant de la maison, de la femme et de la vie qu'il avait tant chéries.
Drago, seul à présent, marchait vers ses amours, vers ses raisons de vivre. Bien que quelque peu solitaire, il se sent heureux, car il sait qu'il a fait ce qu'il fallait : continuer sa vie de père de famille aurait été se mentir à soi-même, car il sentait l'envie profonde en lui de retrouver son maître et son ex-mari… Il décida d'aller faire un tour à l'épicerie du coin pour prendre des provisions pour son voyage. Il prit notamment une grande provision de carotte, de pamplemousse, et de pomme de terre. Il allait payer quand…
-Mince ! J'ai oublié les haricots…
Il retourna donc dans les rayons chercher ses précieux haricots. Mais le magasin était en pénurie, il avait beaucoup de mal à en trouver. S'il ne les trouvait pas, il devrait se contenter de petits pois… Quand il en trouva enfin, il ne restait qu'une boite solitaire, au milieu du rayon. Il se précipita dessus, en même temps que quelqu'un d'autre à l'autre bout du rayon… Il devait les avoir, c'était une question de vie ou de mort… Bon d'accord, une question d'haricots ou de pois. Il mit sa main sur la boite en même temps que l'autre personne, et s'y cramponna de toutes ses forces.
-C'est le mieeeeeeen ! dit-il.
-Non le mieeeeeeen ! répondit l'autre.
« Je connais cette voix… » se dit Drago. Il leva alors lentement la tête, et eut le choc de sa vie. Rogue, Severus Rogue se tenait devant lui, agrippé à la même boite de haricots que lui.
-Pourquoi êtes-vous habillé ainsi ? s'étonna Drago.
-Drago, mon cher Drago, vous avez encore beaucoup à apprendre… Je suis passé à la philosophie supérieure, voyez-vous, dit-il d'un ton impérieux.
Effectivement, le look de notre professeur de potions préféré avait bien changé. Fini les longues capes noires à la Néo et les habits en cuir, maintenant, il arborait deux couettes dans ses cheveux graisseux et une jolie petite robe à fleur roses.
-Que diriez-vous de partager cette boite de haricot ?
-Oh oui ! s'enthousiasma Drago.
Et ils se firent mutuellement manger les haricots, assis par terre, en plein milieu du rayon.
-Oh, il n'en reste plus qu'un, remarqua Drago. Tiens, tu peux le prendre.
-J'ai une meilleure idée, répliqua Rogue.
Et ils se mirent à manger le haricot chacun par un bout. Lorsqu'ils furent arrivés au milieu, Drago se jeta sur Rogue, faisant au passage tomber toutes les boites diverses entassées dans le rayon. A ce moment là, un vigile arriva et les jeta dehors de l'épicerie, sans qu'ils n'aient pu rien acheter.
-Je connais une petite auberge, pas loin, suggéra Drago.
-D'accord ! s'exclama Rogue.
Et ils se précipitèrent dans l'auberge pour faire des trucs pas très catholiques… mais plutôt scatologiques (et oui, c'est son trip à Rogue).
Le matin suivant, Drago et Rogue étaient très très contents. Ils avaient fait des trucs cochons toute la nuit, et s'étaient réveillés de fort bonne humeur, bien qu'ils aient quelques membres encore douloureux à cause de certaines positions particulièrement acrobatiques.
-Alors, que compte-tu faire aujourd'hui Drago ? demanda Rogue.
-Oh…
Drago avait totalement oublié ses projets pendant cette nuit de folie.
-Eh bien… je… je vais continuer ce pour quoi j'étais parti…
-C'est-à-dire ?
-Retrouver Voldemort ainsi que Harry.
-QUOI !
-Retrouver Voldemort ainsi que Harry.
-QUOI !
-Retrouver Voldemort ainsi que Harry.
-QU...
-MAIS T'ES BOUCHÉ OU QUOI?
Rogue n'était pas bouché, non. Il était simplement... transpercé par cette fatalité, qui était pourtant évidente. Il aurait tant aimé avoir son Dragouche (lui il donne un nouveau surnom) pour lui et pour lui seul. Mais Dragouche aimait Voldemort, et surtout... HARRY POTTER. Quelle ironie! Harry Potter, celui que Rogue avait essayé de renvoyer toute sa scolarité durant...
-Je... bredouilla-t-il d'un ton faible. Je voulais te suivre où que tu ailles, mais... Mais...
Rogue commença à pleurer doucement. Drago, d'un geste compréhensif, commença à sécher ses larmes.
-Ben viens, alors, dit-il.
-MAIS TU NE COMPRENDS PAS! hurla alors Rogue en se redressant, les couettes ébouriffées faisant gicler de la graisse de toutes parts, les naseaux crachant de la fumée, un regard empli de haine et de désespoir tragique. JE NE PEUX PAS! HARRY EST MON PIRE ENNEMI! RIEN QUE QUAND JE LE VOIS, IL ME DONNE D'AFFREUSES AMPOULES AUX FESSES!
C'était donc là le secret de la haine qu'éprouvait Rogue pour Harry. Drago hocha la tête d'un ton compréhensif. il comprenait tout à fait cela... Le jour où Crabbe, duquel il était éperdument amoureux à l'époque, était parti avec Neville Londubat, qui lui faisait jaillir une quantité impressionnante d'eczéma sur les pieds chaque fois qu'il entendait sa voix, ou encore celui où il avait retrouvé Harry avec Pansy, il avait éprouvé la même chose. Harry... son objectif final . Drago se mit à pleurer à son tour, la situation de Rogue était si triste! Et puis, il l'aimait tant, lui aussi! Il trouva finalement un argument convaincant.
-Écoute, Severus... Si je vais à cette caverne, ce n'est pas que pour Harry... Tu sais... J'ai entendu dire qu'il y avait des fleurs merveilleuses, aux alentours, qui changent de couleur selon celui qui la tient!
Cette révélation suffit largement à consoler Rogue. Il se mit à rire, pas d'un affreux rire sadique comme autrefois, mais d'un rire aigu et mélodieux.
-Hihihihi! Drago, tu es merveilleux! J'en cueillerai de quoi en faire une boutique entière pour toi! Allons cueillir toutes les fleurs dans cette montagne!
Et Severus Rogue embrassa langoureusement Dragouche, qui bien sûr se laissa faire, puis ils s'en allèrent main dans la main.
Mais ce que Drago ne pouvait tout simplement pas deviner, c'était que son maître-bien-aimé, pendant ce temps-là, était mourant, réconforté par son bien-aimé-tout-court, qui l'assistait dans ce qui serait peut être ses derniers instants.
-Oh, Harry... Je souffre... Quand je pense à la douleur que j'ai infligé à tant de gens innocents...
-Maître, êtes-vous sûr que je ne suis pas capable de lancer un sortilège d'aération? ...
-Aaaaaaahhhhhhrrrrrr...
Voldemort avait l'air en proie de terribles souffrances... Il faut dire que son sort était le plus terrible qui pouvait frapper un homme.
-Si seulement Queudver n'était pas revenu! ragea Harry. C'est parce qu'il a pété que tu es dans cet état, mon Voldychou rose!
-N...N'accu...n'accu...se pas... Queudver...
-Pourquoi? hurla Harry d'un air choqué.
C'en était trop! Il n'avait plus de rancune envers Voldemort, mais il conservait entière celle qu'il éprouvait pour Queudver.
-Il...ess...ayait de...de...m'aider. C..e n'est...p...pas...sa fau...te... Il...v...oulait...m'...appor...ter...une fleur...de la...mon...montagne...
-Moi aussi je peux le faire! protesta Harry.
D'un trait, il sortit de la caverne, pour aller chercher une fleur magique. Pendant qu'il tournait le dos pour en en cherchait une, Queudver y entra, une autre fleur à la main.
Lorsque Harry entra, entièrement nu pour que son maître soit ébloui par la beauté sculpturale de son corps(oO), son horreur fut entière. Complètement guéri, Voldemort était en train d'enlever les pétales, devenus jaune canari, de la fleur que lui avait donnée Queudver, qui le regardait attendri.
-Il m'aime... un peu, beaucoup, passionnément... à la folie! Oh! Queudver!
Voldemort embrassa longuement Queudver après l'avoir dévoré (mais des yeux seulement).
-Je crois que je me suis trompé... Harry ne m'a rien apporté! C'est toi que je veux!
-Oh, oui, maître! répondit Queudver, qui regardait son maître comme s'il était Dieu tout puissant.
-Allons découvrir le monde ensemble! Il y a tant de choses que je veux voir!
Harry les regarda se parler d'un air vide, pensant à l'injustice qui régnait en ce monde, aux pauvres africains qui mouraient de faim, de la Star Academy qui arrivait à sa fin...(que de poésie dans cette fic!)
Au bout d'un moment, Voldemort et Queudver finirent par partir, ignorant notre héros, tout en bavardant passionnément :
-Quel ingrat ce Harry! Il a toujours refusé que je fasse l'homme! Quelle humiliation! Tu feras la femme pour moi, pas vrai Queudver?
-Oh, tout ce que vous voulez, maître!
-Et tu m'achèteras ce ravissant cache-cœur rose?
-Mais bien entendu, maître!
je laisse un temps pour les larmes
Drago et Rogue, un panier rempli de fleurs à la main et un sourire figé sur les lèvres, arrivèrent alors que Harry, effondré et nu dans sa caverne, pleurait à chaudes larmes.
-Harry! Que t'arrive-t-il?
-DRAGO! Est-ce... TOI?
musique romantique
Harry tourna la tête et Drago vit... la plus merveilleuse chose qui lui avait été donnée de voir... Des grosses lunettes, des cheveux en pétard... Oui, c'était bien son bien-aimé... Harry Potter. Il murmura sensuellement ce nom de ses lèvres... Tandis que Harry, lui, était submergé comme au premier jour par les cheveux gominés et le nez pointu de Drago Malfoy. Ils se jetèrent l'un sur l'autre et commencèrent à s'embrasser, faire l'amour comme jamais ils ne l'avaient fait. Le fait qu'ils ne se soient pas revus depuis si longtemps ne rendit cet épisode de leur vie que plus merveilleux encore.
C'en fut trop pour Severus Rogue, qui continua à cueillir des fleurs dans le champ à côté, feignant d'avoir l'air heureux, mais dont le cœur était déchiré... Même le rose dont se coloraient instantanément les fleurs quand il les cueillait devenait terne... Dès qu'il en aurait l'occasion, Rogue décida de martyriser plus que jamais Harry, son pire ennemi, qui non seulement venait de lui provoquer une éruption de furoncles à la fesse gauche, mais qui en plus lui avait volé son amour.
