Note de l'auteur : Vous atttendiez avec impatience la suite...vous allez encore plus me détester à la fin...(sourire sadique)...
Pour lou01 : on m'a fait la remarque plusieurs fois : en fait ce que je voulais dire c'est qu'ils ne passent pas leur temps à se rouler des pelles devant tout le monde car les gens n'ont pas forcément nvie de voir un couple (hétéro ou homo) s'embrasser tout le temps devant tout le monde, mais ça ne leur est pas interdit pas de se faire des petits bisous, même devant les autres, j'espère que vous comprendrez ce que j'ai voulu dire, sur ce bonne lecture.
Chapitre 12
Les deux hommes marchaient silencieusement dans le couloir menant aux quartiers du major. Leurs esprits étant tous deux en pleine ébullition.
Plus ils se rapprochaient de ses quartiers, plus John se sentait mal. C'est bien beaux les paroles, mais c'est difficile de les appliquer. Il jeta un coup d'œil à Rodney et, sans savoir pourquoi, il se sentit d'un coup moins anxieux.
De son côté, Rodney savait qu'il s'était entraîné sur une piste glissante avec John. Les intentions de ce dernier étaient bien claires non ? Ce n'est pas que le scientifique n'en ait pas envie, mais ça allait un peu trop rapidement à son goût. Il savait pertinemment ce qu'il allait se passer s'il franchissait ses portes, mais en même temps, une petite voix dans son esprit lui disait qu'il fallait qu'il y aille, pour lui, pour John, pour eux…
Ils arrivèrent devant les quartiers du militaire, celui ci passa sa main devant le panneau d'ouverture et la porte s'ouvrit. Il s'effaça pour laisser passer le scientifique.
Rodney fixait intensément l'embrasure de la porte comme si la réponse à son combat intérieur allait magiquement apparaître devant ses yeux. Mais, décidément, son esprit ne daignait pas répondre à ses interrogations. Le scientifique tourna le visage vers son compagnon et finalement se décida à entrer.
John regarda Rodney passer la porte et prit une grand inspiration. Ça y est, ils y étaient, le moment de vérité. Un moment, il voulu faire marche arrière puis finalement changea d'avis. Il voulait le faire, il en était sûr. Il entra dans ses quartiers et enclencha le verrouillage de la porte sans que Rodney ne le remarque. Il s'avança dans ses quartiers et se dirigea vers la salle de bain. Il passa près de Rodney et s'abstint de tout geste.
Rodney le sentit passer derrière lui et utilisa toute sa volonté pour ne pas lui jeter un coup d'œil. La tension était forte entre les deux hommes et Rodney jugea qu'il ferait mieux d'y aller. Il s'inventa une excuse en espérant que John le croirait.
Rodney : Je…hum, dois y aller. Du travail qui m'attend. Je vois que tu n'as pas besoin de moi alors…j'y vais…
Rodney n'attendit pas la réponse du militaire et se dirigea vers la porte. Ô surprise, cette dernière ne s'ouvrit pas. Rodney passa plusieurs fois la main sur la panneau de contrôle et, voyant que cela ne fonctionnait pas, poussa un soupir. Super, il se retrouvait coincé dans les quartiers de l'homme qu'il désirait plus que tout au monde mais ils étaient trop gênés pour parler maintenant qu'ils se trouvaient seuls.
Rodney : Il y a un problème à ta porte, je n'arrive pas à l'ouvrir.
John : J'arrive.
John se passa de l'eau sur le visage, s'essuya à l'aide d'une serviette et sortit de la salle de bain. Il regarda Rodney et un sourire naquit sur son visage, soit il se faisait jeter soit…il s'apprêterait à vivre ce qu'il y avait de plus fantastique au monde. Il s'approcha de l'homme qu'il désirait tant et posa ses mains sur ses hanches. John fit avancer ses mains jusque sur l'abdomen du scientifique et colla son torse contre le dos de Rodney. Il attendit quelques secondes puis commença à déposer des baisers sur une zone trééés sensible du scientifique.
Lorsque Rodney sentit les mains de John sur ses hanches, il sursauta légèrement mais ne se dégagea pas. Il ne fit rien non plus quand il sentit les mains du militaire passer sur son torse. Il ferma les yeux, appréciant ce moment d'intimité entre lui et John. Puis il sentit les lèvres de John se poser sur sa nuque, juste à la naissance de ses cheveux. Rodney tenta alors de se dégager mais le militaire resserra son étreinte et infiltra ses mains sous le t-shirt du scientifique. Le combat dans la tête de Rodney reprit de plus belle, il voulait partir mais en même temps il voulait aussi rester, subir la douce « torture » que le militaire lui faisait. Rodney rassembla le peu de volonté qui lui restait et se mit à parler.
Rodney : John, je…ce n'est pas une bonne idée, pas maintenant…
Mais il ne devait pas être très convaincant car les mains de John se mirent à bouger sous son t-shirt, caressant lentement son torse.
John entendit à peine Rodney murmurer et d toute manière, il n'y prêta guère attention. Il fit monter ses mains sous le t-shirt de Rodney, effleurant sa peau doucement. Il intensifia la pression de ses lèvres sur la nuque du scientifique et faisait apparaître une légère tâche rouge qui s'estompait rapidement. Il sentit les frissons de Rodney lorsque ses mains passèrent sur la poitrine du scientifique. Il titilla alors légèrement ses tétons et les frissons de Rodney augmentèrent. John n'était pas en reste, rien que le contact de ses mains sur Rodney lui donnait la chair de poule. Après avoir « attisé » la poitrine du scientifique ses mains redescendirent vers son abdomen qu'il continua à caresser.
Rodney se mordait la lèvre pour ne pas laisser échapper des soupirs de plaisir, mais cela devint de plus en plus difficile lorsque les mains de John passèrent sur ses tétons et y restèrent un petit moment. Il ne pouvait éviter à son corps de trembler et il savait que s'il ne sortait pas de la chambre rapidement il atteindrait bientôt le point de non retour. Ses mains, qui n'avaient pas bougées depuis que John s'était collé à lui, se mirent en mouvement et vinrent se placer sur celles de John, juste séparées par le t-shirt du scientifique.
John arrêta d'embrasser la nuque de Rodney lorsqu'il sentit les mains de ce dernier se poser sur les siennes. Il fit descendre ses lèvres vers son cou, tout en continuant de déposer des baisers.
Rodney fit alors basculer sa tête en arrière, ce qui permis à John de descendre vers sa gorge. Il descendit jusqu'à la pomme d'Adam de Rodney et ensuite remonta vers son oreille dont il mordilla très légèrement le lobe. Il s'arrêta puis murmura à l'oreille de Rodney :
John : Rodney ?
Rodney : Moui…
John : Rodney, je veux que tu me fasses l'amour.
