Le Général Hammond savourait ce moment de tranquillité si rare. La Base était plutôt calme ce matin : pas de tentative d'invasion en vue. De plus, les tensions entre lui et Jack étaient retombées grâce à une longue conversation. Il venait de finir de ranger son bureau et s'était assis dans son fauteuil. Il avait même prit la liberté de mettre les pieds dessus, chose qu'il n'avait l'habitude de faire. Que pouvait-il bien inventer pour le week-end qui arrivait ? Il demanderait sûrement à ses petites-filles de venir…
"ÇA Y EST, J'AI TROUVÉ, YOUPIIIIIIIIII !"
Hammond sursauta. Mais qui pouvait bien hurler si fort ? La voix ressemblait à celle de…
O'NEILL (ouvrant la porte sans frapper) : "Felger fait encore des siennes mon Général."
HAMMOND : "Jack, vous ne savez pas qu'il faut frapper avant d'entrer !"
Jack sortit du bureau et referma la porte. Il frappa à la porte.
HAMMOND : "Entrez !"
O'NEILL : "Mon Général, Felger a encore mis au monde une future catastrophe !"
HAMMOND : "Une catastrophe ?"
O'NEILL : "Quoi, vous avez déjà vu une de ses inventions réussir ?"
HAMMOND : "Allons voir ça."
Jack et Hammond prirent l'ascenseur pour descendre rejoindre le laboratoire du Professeur Felger. Sam était déjà sur place.
O'NEILL (à Sam) : "Alors, c'est quoi cette fois-ci ?"
CARTER : "J'en sais rien, je viens d'arriver."
FELGER : "Mon Général, Colonel, …Major ! Je viens de finir de mettre au point un radar qui va nous permettre de mieux repérer les transmissions entre Réplicateur !"
O'NEILL : "Quoi ?"
FELGER : "Nous savons que les Réplicateur peuvent communiquer entre eux grâce à un réseau. Pour cela, il leur suffit d'émettre selon une certaine fréquence. Il arrive que l'émission d'énergie soit trop basse pour que nos appareils les détectent. Et bien moi, j'ai trouvé la solution à ce problème !"
O'NEILL : "Et la solution c'est ce radar, c'est ça ?"
FELGER : "Absolument ! Ce radar, relayé par des détecteurs, va nous permettre de détecter toutes les transmissions ! Absolument toutes !"
HAMMOND : "Et c'est en état de marche ?"
FELGER : "Oui !"
O'NEILL : "Mon Général, ne me dites pas que vous allez lui faire confiance ! Ce mec est un véritable danger public !"
HAMMOND : "Major Carter, regardez si rien ne cloche et venez me faire un rapport."
CARTER : "Bien mon Général."
O'NEILL : "On va vers des ennuis moi je vous le dis !"
HAMMOND : "Jack, je prends la précaution de demander l'avis du Major Carter. Vous lui faites confiance à elle, non ?"
O'NEILL : "Bien sûr que si !"
HAMMOND : "Alors dans ce cas, il n'y a aucun problème. Les Réplicateur s'intéressent de plus en plus à nous et nous n'avons toujours pas réglé le problème des Goa'uld, tout est bon à prendre."
Sur ce, Hammond se dirigea vers l'ascenseur pour rejoindre son bureau, laissant seul Jack qui continuait à bougonner.
Juste après le déjeuner, Sam fit son rapport dans la salle de briefing. Felger et Jack y avaient été convié.
HAMMOND : "Major Carter, que pensez-vous de cette invention ?"
CARTER : "Elle a l'air de tenir la route. J'ai vérifié tous les programmes du radar, sa composition anatomique et je pense que ça peut marcher."
HAMMOND : "Le Professeur Felger parlait de relayeurs."
CARTER : "C'est exact. J'ai contrôlé les six et tout semble bon."
O'NEILL : "Semble ?"
CARTER : "Oui, ça marche dans la Base mais pour savoir si ce radar nous sera utile à l'échelle de l'univers, il faudrait faire des tests."
HAMMOND : "Quels seraient exactement ces tests ?"
CARTER : "C'est simple : Le radar va être installé dans la Base. Quant aux relayeurs, j'ai calculé les différentes distances qui nous permettront de créer une aire de contrôle en les utilisant tous les six."
HAMMOND : "Cette aire va entourer la Terre entière ?"
CARTER : "Oui. Le seul problème, c'est que sur les six planètes où doivent être installés les relayeurs, une n'a jamais encore été visitée."
O'NEILL : "Et une fois ces trucs installés, y'a des risques que ça explose ou que ça bloque la porte des étoiles par exemple ?"
CARTER : "Il n'y a aucun risque mon Colonel."
O'NEILL (pour lui-même) : "Ça va mal se passer, c'est obligatoire !"
HAMMOND : "Major, vous êtes sûre de vous ?"
CARTER : "Je donnerai une chance au Professeur Felger."
HAMMOND : "Alors je vous donne carte blanche. SG-2, 3, 7, 10 et 11 s'occuperont des cinq planètes connues. SG-1 s'occupe de la sixième. Que tout le monde soit prêt dans deux heures !"
FELGER : "Et moi ?"
O'NEILL : "Quoi vous !"
FELGER : "Je pourrais peut-être me joindre à l'une des excursions !"
O'NEILL : "Non !"
CARTER : "Mon Colonel, c'est son idée !"
O'NEILL : "Oui mais à chaque fois qu'il vient, y'a un tas de problèmes qui apparaît !"
FELGER : "Là vous exagérez un peu !"
HAMMOND : "Je suis d'accord avec le Major Carter. Le Professeur Felger va se joindre à SG-1."
O'NEILL : "Quoi !"
HAMMOND : "Comme ça sil y a un problème, vous l'aurez à l'œil. Rompez !"
O'NEILL : "Ah c'est pas vrai !"
Deux heures plus tard, les six équipes se tenaient dans la salle d'embarquement.
HAMMOND : "Maintenant que le Major Carter vous a expliqué dans le moindre détail ce qu'il faut faire, chaque équipe va partir l'une après l'autre, SG-1 en dernier."
Les cinq premières équipes partirent et on installa une sonde pour la planète inconnue.
HAMMOND : "Tout est prêt ?"
LIEUTENANT : "Oui mon Général."
HAMMOND : "Envoyez la sonde."
On activa la porte des étoiles et une fois le vortex stabilisé, la sonde fut activée.
LIEUTENANT : "La sonde vient d'arrivée, première transmission dans 10 secondes."
L'écran montra alors un paysage tout à fait ordinaire : la porte des étoiles se situait dans une grande clairière et on semblait distinguer des arbres au loin.
CARTER : "L'air correspond à peu près à celui de la Terre."
HAMMOND : "Alors aucun problème pour l'explorer ?"
CARTER : "Apparemment non. Il n'y a pas l'air d'y avoir de Jaffas à proximité."
HAMMOND : "Et bien allez-y !"
SG-1 descendit dans la salle d'embarquement.
O'NEILL : "Felger, interdiction d'aller vagabonder seul dans son coin. Vous restez 24h/24h dans mon champ de vision sinon je vous tire une balle dans la tête, compris !"
FELGER : "Oui…. Mon Colonel…"
SG-1 passa la porte.
(sur la planète)
O'NEILL : "Carter, y a t-il besoin de s'éloigner de la porte des étoiles?"
CARTER : "Je préfèrerais m'en éloigner un peu, histoire d'être sûre qu'il n'y est pas d'interférence et que le relayeur soit mieux caché."
O'NEILL : "Alors en route, direction les arbres."
SG-1 se dirigea vers l'endroit que montrait Jack. Arrivé au pied des arbres, Jack se retourna vers Sam.
O'NEILL : "Vous avez un endroit de prédilection ?"
CARTER : "On peut s'enfoncer dans ce qui paraît être une forêt et l'enterrer dans une centaine de mètres.
SG-1 s'enfonça dans la forêt et Sam indiqua un endroit fourragé.
CARTER : "Là ça sera parfait."
Teal'c commença à creuser pendant que Sam et Felger préparaient le relayeur. Une fois le trou creusé, Sam sauta dedans et commença l'installation.
FELGER : "Vous voyez Colonel, il n'est rien arrivé, je ne suis pas un porte-poisse !"
O'NEILL : "Attendez nous n'avons pas encore…"
TEA'LC : "Chut !"
Jack et Felger se turent.
TEA'LC : "J'ai cru entendre un bruit, mais j'ai dû me tromper."
O'NEILL (à Felger) : "Je ne serai tranquille que lorsque nous serons sur Terre et qu ce radar sera opérationnel !"
TEA'LC : "Chut !"
FELGER : "Quoi encore, vous êtes agaçant à la fin, vous voyez pas qu'on p… OUCH !"
Felger venait de recevoir un magnifique coup de poing de la part de Teal'c.
Un bruit venant des feuilles se fit entendre. Puis tout à coup apparut un homme faiblement vêtu : il ne portait qu'un morceau de tissu autour de la taille et un anneau qui sortait du nez.
O'NEILL (affichant un grand sourire) : "Bonjour !"
L'homme l'observa et après un temps d'hésitation, tenta de lui rendre son sourire en l'imitant.
DANIEL : "Vous parlez notre langue ?"
L'homme leur montra un chemin parmi les arbres et leur fit signe de le suivre.
CARTER : "On fait quoi mon Colonel ?"
O'NEILL : "Ch'sait pas."
FELGER : "Il veut peut-être nous présenter aux autres habitants de cette planète !"
O'NEILL : "Ou nous tendre un piège !"
DANIEL : "Il n'a pas l'air très évolué. Même si c'est un piège, il sera assez facile de s'en sortir… enfin ce n'est que mon opinion…"
CARTER : "Alors mon Colonel, qu'est-ce qu'on fait ?"
O'NEILL : "Bah… On y va. Mais que tout le monde ouvre l'œil !"
Daniel se retourna vers l'homme et lui fit signe qu'ils étaient près à le suivre. L'homme s'enfonça alors dans les fourrés. Le trajet dura quelques minutes et déboucha sur un petit village. Il y avait là une dizaine de petites huttes qui semblaient servir, pour la plupart, d'habitation. Elles formaient un cercle au milieu duquel les habitants avaient construit un immense chaudron, fait d'un étrange métal.
FELGER : "Vous voyez Colonel, ils ne sont pas dangereux !"
L'homme qui les avait conduit jusqu'au village disparut dans une des huttes et réapparut quelques minutes plus tard, accompagné d'un deuxième personnage. Ce dernier portait un masque sur le visage.
DANIEL : "Ça doit être une sorte de sorcier, ou alors le chef de la tribu."
FELGER : "On se croirait chez les cannibales !"
O'NEILL : "Ne parlez pas de malheur !"
Les deux hommes s'avancèrent vers SG-1. L''homme au masque les observa, fit le tour de chacun d'eux, et s'arrêta un moment sur Sam.
CARTER : "Qu'est ce que j'ai ?"
TEA'LC : "Cela doit venir du fait qu'il ne semble pas y avoir de femmes sur cette planète."
DANIEL : "C'est vrai qu'en regardant autour de nous, on n'aperçoit aucune femme."
CARTER : "Alors comment se fait-il qu'ils soient si nombreux ?"
En effet, depuis que l'homme au masque (de fer… lol) était sortit de sa hutte, une masse d'homme, de plus en plus importante, entourait l'équipe. L'homme au masque se retourna vers deux hommes et leur fit signe d'aller chercher quelque chose.
FELGER : "Qu'est-ce qu'ils vont faire ?"
O'NEILL : "Comment voulez-vous que je le sache ! En tout cas, ça ne me plaît de moins en moins !"
Les deux hommes revirent les bras chargés de pots en bois. Les pots contenaient un étrange liquide verdâtre. L'homme au masque en pris un, le tendit à Felger en lui faisant comprendre qu'il devait boire.
FELGER (se tournant vers Jack) : "Qu'est-ce que je fais ?"
O'NEILL : "Buvez !"
FELGER : "Mais ça n'a pas l'air très bon ! Vous ne voulez pas goûter Colonel ?"
O'NEILL : "Buvez, ceci est un ordre !"
FELGER (goûtant du bout des lèvres la texture) : "Ça a goût de pissenlit !"
CARTER : "C'est bon ?"
FELGER (finissant son pot d'une seule traite) : "C'est assez rafraîchissant et de plus, le goût n'est pas désagréable !"
Felger se tourna vers l'homme qui lui avait donné le pot et lui tendit.
FELGER : "Merci beaucoup à vous !"
L'homme au masque fit signe à d'autres d'aller chercher quelque chose et quelques minutes plus tard, ils revinrent avec d'autres pots. L'homme au masque en donna un à chaque membre de SG-1.
FELGER : "Mais j'en ai déjà eu !"
L'homme lui fit signe de boire. Chacun goûta à la texture.
DANIEL : "Jack…"
TEA'LC : "J'ai la tête qui tourne…"
CARTER : "Moi aussi…"
O'NEILL : "Je le savais qu'on aurait des ennuis…"
La discussion s'arrêta nette : les membres de SG-1 s'écroulèrent les uns après les autres, y compris Felger. L'homme au masque s'approcha de l'équipe, vérifia que les étrangers étaient bien endormis, puis fit signe aux autres de les transporter jusqu'à une hutte.
DANIEL : "Oh mon Dieu ma tête !"
O'NEILL : "Où sommes-nous ?"
TEA'LC : "Nous sommes prisonniers et enfermés dans une cellule très solide."
Jack se releva en se tenant la tête. Daniel en fit autant.
DANIEL : "Vous êtes réveillé depuis longtemps ?"
TEA'LC : "Quelques minutes."
O'NEILL : "Où sont Carter et Felger ?"
TEA'LC : "Je ne sais pas, peut-être dans une autre hutte."
O'NEILL : "Espérons-le."
DANIEL : "C'est intéressant."
O'NEILL : "Quoi ?"
DANIEL : "Le métal de la cellule est le même que celui du chaudron !"
O'NEILL : "Et alors ?"
DANIEL : "Rien. Ce métal a peut-être des propriétés qui le rend plus solide. Ça pourrait renforcer la coque des vaisseaux."
O'NEILL : "C'est promis si on arrive à s'échapper, on prend le chaudron avec nous, vous êtes content ? Maintenant, on cherche un moyen de sortir de là !"
TEA'LC : "J'ai déjà essayé."
O'NEILL : "Et alors ?"
TEA'LC : "Rien."
DANIEL : "Ça va être dur, surtout qu'ils nous ont tout piqué !"
Jack tapa furieusement sur les barreaux de la cellule.
DANIEL : "Vous avez une idée de l'heure qui pourrait être ?"
TEA'LC : "Je dirai approximativement 20 heures. Pensez-vous que le Général Hammond va décider d'envoyer une autre équipe ?"
DANIEL : "J'en sais rien. J'ai faim, c'est tout."
Un homme rentra dans la hutte. Il tenait dans les bras trois grands pots remplis de nourriture et un quatrième rempli d'eau. Il posa le tout au pied de la cellule et s'en alla. Jack bondit de sa place, passa le bras à travers les barreaux et renversa délibérement le pot contenant l'eau.
O'NEILL : "Eeeeehhh !"
L'homme se retourna et découvrit l'incident qui venait de se produire. Il s'approcha de la cellule pour récupérer le pot. A cet instant, Jack l'attrapa par les épaules et tenta de l'assommer. Teal'c compris la manœuvre et s'élança pour l'aider. Il ne fallu pas longtemps pour assommer l'homme : Teal'c lui administra un magnifique coup de poing dans la figure, qui l'envoya embrasser les barreaux de la cellule. L'homme s'écroula à terre.
O'NEILL : "Daniel, qu'est ce qu'on doit chercher pour ouvrir ?"
Daniel s'approcha de la porte.
DANIEL : "une sorte de clef en métal avec un embout en forme d'étoile irrégulière."
TEA'LC : "Comment se fait-il que ce peuple qui semble si primitif détienne un métal si solide et qu'il sache construire des cellules ?"
DANIEL : "Je ne sais pas, peut-être qu'ils ne sont pas le premier peuple de cette planète. Des Jaffas y ont peut-être vécus avant."
TEA'LC : "Ce n'est pas un métal connu des jaffas."
O'NEILL : "Alors en partant, on leur piquera leur chaudron, j'en ai vu d'autres dans une hutte voisine."
TEA'LC : "Ça y est, j'ai trouvé la clef !"
O'NEILL : "Alors on sort et vite, il faut retrouver Carter et Felger !"
Les trois équipiers sortirent de la hutte. Jack désigna une butte de terre non loin de là et ils se dirigèrent vers elle. Une fois à l'abris, ils commençèrent à effectuer le tour du campement, avec l'espoir de localiser Sam et Felger.
La nuit tomba assez rapidement. Jack fit signe à Daniel et Teal'c de le suivre : ils s'éloignèrent du campement et s'enfonçèrent un peu plus dans la forêt. Une fois assez loin, Jack se retourna.
O'NEILL : "Il faut trouver un endroit où dormir."
TEA'LC : "Vous ne préférez pas tenter de joindre le SGC ?"
O'NEILL : "Non. Ces espèces d'indigènes ont deux de nos hommes prisonniers, je ne veux pas tenter quelque chose tant que l'on n'aura pas retrouvé nos armes."
DANIEL : "Il n'y a pas de cachette par ici."
TEA'LC : "Je propose de nous cacher avec des fougères et faire le guêt chacun à notre tour."
O'NEILL : "Très bonne idée, je fais le premier tour de garde."
Daniel, Teal'c et Jack arrachèrent des fougères et après s'être constitué un petit tas, il s'engagèrent parmi la végétation qui les entourait afin de trouver la meilleure cachette.
La nuit fut plutôt calme : aucun indigène ne roda du côté où ils s'étaient installés. Un peu avant l'aube, Teal'c réveilla les autres.
TEA'LC : "Colonel O'neill, Daniel Jackson, il est l'heure."
O'NEILL : "Alors on y va, on mangera quelque chose en route !"
Ils refirent le chemin en sens inverse et revienrent au pied du camp.
DANIEL : "Ils ne se sont pas encore aperçu de notre fuite."
O'NEILL : "Tant mieux, on va pouvoir visiter le camp tranquillement. Suivez-moi."
Jack s'engagea et se mit à courir silencieusement jusqu'à la hutte la plus proche.
De là, ils apreçurent Sam, inconsciente : elle avait été attachée à un poteau planté dans le sol, éloignée des huttes. Elle avait les poignets en sang, signe qu'elle avait essayé de se libérer, sans succès. Jack essaya de la réveiller de sa position.
O'NEILL : "Psssss ! Carter !"
DANIEL : "On devrait la détacher avant que tout le monde se réveille."
O'NEILL : "Allez-y, Teal'c et moi on va…"
Jack n'eu pas le temps de finir sa phrase : un indigène venait d'apparaître.
O'NEILL : "On s'arrache !"
Ils repartirent en direction des arbres pour se cacher.
L'homme qui venait d'apparaître se dirigea vers le chaudron placé au milieu des huttes. Il tenait dans ses mains différentes herbes qu'il jeta dans le chaudron.
DANIEL : "Vous croyez qu'il va faire de la soupe ?"
O'NEILL : "Je sais pas mais en tout cas, moi ça me donne faim !"
TEA'LC : "Attention, quelqu'un d'autre arrive !"
En effet, un deuxième homme fit son apparition, en courant : il alla interpeler le premier homme et lui dit quelque chose, en faisant de grands gestes vers la hutte où étaient emprisonnés Jack, Daniel et Teal'c.
O'NEILL : "Vous comprenez quelque chose ?"
DANIEL : "Non, cette langue m'est inconnu."
Le premier homme lui répondit et se dirigea vers une hutte. Il es resortit aussitôt avec un long tube en bois. Il l'approcha de sa bouche et se mit à souffler dedans.
TEA'LC : "Ils vont sûrement entreprendre des recherches pour nous retrouver."
En quelques minutes, toute la tribu se retrouva autour du chaudron. L'homme au masque prit la parole et après un long discours, tout le monde s'empressa dans toutes les directions.
O'NEILL : "Il a dû donné des ordres."
DANIEL : "Oui mais une chose est sûre, ils ne sont pas préoccupés par notre échappée !"
En effet, tous les indigènes s'activaient autour du chaudron : certains revenaient de la forêt avec du bois, d'autres revenaient avec des herbes et de l'eau… Ce remue-ménage dura un certain moment. Puis tout le monde se réassembla de nouveau autour du chaudron.
O'NEILL : "On dirait une bande dessinée d'Astérix et Obélix, version extraterrestres ! Vous croyez que c'est de la potion magique ?"
DANIEL : "Je ne crois pas Jack, regardez."
Deux hommes rejoignèrent le groupe, tenant fermement entre eux Felger, inconscient.
O'NEILL : "Que croyez-vous qu'ils vont en faire ?"
DANIEL : "J'espère seulement que ce ne sont pas des carnivores !"
O'NEILL : "Vous plaisantez j'espère !"
DANIEL : "Je crains que non…"
Les deux hommes soulevèrent Felger et le déposèrent avec délicatesse dans le chaudron.
DANIEL : "Là je crois qu'il est plus que temps d'intervenir !"
TEA'LC : "Sans armes ?"
O'NEILL : "On est bien obligé, on va quand même pas le regarder cuire !"
Jack, Daniel et Teal'c sortirent des fourrés et se dirigèrent en courant vers le chaudron. L'homme au masque cria quelque chose et aussitôt, tous les indigènes encerclèrent SG-1.
DANIEL : "Le bon point pour nous c'est qu'ils ne semblent pas posséder d'armes !"
O'NEILL : Ça n'empêche qu'ils sont très musclés alors faites attention."
L'homme au masque cria de nouveau et trois indigènes s'avançèrent dans le cercle. Au troisième cri, les trois indigènes s'élançerant à l'attaque. Le premier atteint fut Daniel : l'indigène qui s'élança vers lui tenta de lui attraper la tête mais Daniel réussit à esquiver l'attaque. Il en profita pour lui administrer un coup de pied au niveau de l'estomac, ce qui fit chanceller l'indigène. De son côté, Jack se trouvait face à un véritable colosse : tout ce qu'il pu faire fut d'esquiver la première attaque. Mais la deuxième fut fatale : alors qu'il se retounait pour se défendre, il senti une énorme douleur dans la nuque et s'écroula, assommé. C'est Teal'c qui lui sauva la vie : l'indigène qui s'était avancé vers lui avait été mit hors d'état de nuire au bout de quelques secondes seulement. Teal'c bloqua juste à temps le bras du colosse, qui s'était armé d'une branche de bois qui traînait et qui s'apprétait à égorger Jack, toujours inconscient.
TEA'LC : "Colonel ! réveillez-vous !"
Après quelques baffes, Jack reprit conscience et réussit à se relever. Il profita du fait que tous les indigènes étaient occupés à se battre pour s'éloigner un peu et rejoindre Sam.
O'NEILL : "Carter ! Eh ! On a besoin de vous là-bas, y'a du grabuge ! Carter ! "
Pas de réponse.
Jack la détacha et la posa contre lui, pour lui permettre d'être dans une position un peu plus confortable.
O'NEILL : "Ouhouh… Carter, le petit déjeuner est servit, vous pouvez vous réveiller !"
Toujours pas de rponse.
O'NEILL (en la secouant assez fortement) : "Bon ça suffit maintenant ! CARTER DEBOUT, C'EST UN ORDRE !"
Sam se réveilla. Mais comme Jack la secouait toujours, elle se rua sur lui en essayant de l'étrangler.
O'NEILL (étouffant) : "Sam, je vous signale que vous êtes en train de faire une tentative de meurtre sur un officier plus gradé que vous !"
Sam fini par se réveiller complètement et prit conscience de la situation.
CARTER : "Mon colonel, je suis vraiment désolée ! Ça va ? la dernière chose dont je me souvenai c'était qu'on M'avait attaché alors…"
O'NEILL : "C'est pas grave tout va bien… là on a un autre problème : Felger est en train de cuire dans un chaudron et Daniel et Teal'c se battent avec les indigènes."
CARTER : "Felger cuit dans un chaudron !"
O'NEILL : "Ouaih je sais ça paraît loufoque mais c'est pourtant la vérité. Moi je vais retourner aider Daniel et Teal'c et pendant ce temps là, cherchez nos armes, ça nous aidera à les calmer !"
CARTER : "Bien mon Colonel !"
Jack reparti vers le centre du village et Sam commença à fouiller les huttes.
Au pied du chaudron, la situation devenait critique : si Teal'c arrivait à garder le dessus, ce n'était pas le cas de Daniel.
DANIEL : "Jack on peut savoir ou vous étiez passé ! je ne sais pas si vous êtes au courant mais là y'a de l'action !
O'NEILL : "J'ai délivré Sam et je l'ai envoyé à la recherche de nos armes. Y'a plus qu'à espérer qu'ils ne les ont pas détruit !"
DANIEL : "En tout cas ici c'est dur de rester debout : au début il se battait les unes après les autres. Mais ils ont dû s'aperçevoir qu'ils allaient perdre de cette façon alors maintenant, ils se mettent à plusieurs !"
Jack n'eu pas le temps de répondre : trois indigènes se ruérent sur lui et se mirent à le frapper un peu partout.
Daniel, lui, se battait contre deux indigènes, qui réussirent à l'envoyer par terre. Mais tout à coup, Daniel sentit sous ses doigts un morceau de bois. Lorsque q°'une des deux indigènes se baissa vers lui, il lui administra un magnifique coup avec le bois, ce qui envoya l'indigène valser contre le chaudron. Et là, une chose effroyable et non voulu se produisit : le chaudron étant sur le feu, l'indigène prit feu et se mit à hurler. Tout le monde s'arrêta net. Teal'c aperçu un grand bac rempli d'eau, le prit, et le jeta sur l'homme. L'indigène fut dégagé sur le côté par Jack. Mais le silence ne continua pas : les indigènes se retournèrent tous vers Daniel, celui qui avait tenté à la vie de leur compagnon, et se ruèrent tous dessus en même temps.
DANIEL : "Jack, Teal'c ! A l'aide !"
Mais ses équipiers n'arrivaient pas à le dégager : Jack fut assommer pour de bon très vite et Teal'c mis à l'écart par quatre hommes très musclés.
Daniel était en train de suffoquer qunad il sentit une décharge électrique : Sam avait finit par retrouver un zak et commençait à faire un peu de ménage. Mais les indigènes ne s'affolèrent pas pour autant : il fallut tous les toucher pour être tranquille.
TEA'LC : "Daniel Jackson vous allez bien ?"
DANIEL : "A vrai dire pas vraiment, je crois qu'ils M'ont cassé plusieurs côtes."
CARTER : "Teal'c allez voir le colonel O'neill, je m'occuppe de Felger."
Sam hissa Felger hors du chaudron et le secoua pour le réveiller.
Felger se réveilla lentement.
FELGER : "Ça y est, je suis mort ?"
CARTER (souriant) : "Non Felger, mais vous avez eu chaud, c'est le cas de le dire !"
FELGER : "Vous savez, je ne vous ai jamais avoué quelque chose de très important pour moi : je vous aime… je vous trouve magnifique…. Vous êtes la plus belle chose qui me sois arrivé…"
CARTER (génée) : Felger, vous savez que ce n'est pas possible, et puis… je vais bientôt me marier".
FIN DU 7eme EPISODE.
